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 [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen

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MessageSujet: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeJeu 3 Déc - 22:37

[Seconde Guerre Mondiale - Juin 1940]


    Après avoir vu les morts qui s’étendaient sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale, toutes les nations s’étaient mises d’accord pour qu’un tel massacre ne recommence pas. De nombreux pays frissonnaient encore, écœurés par les pertes innombrables. Le cauchemar avait été si long, si éprouvant, que la fin semblait aussi irréelle qu’un rêve.
    Et en effet, c’était comme un réveil éphémère, car les batailles étaient reparties de plus belle depuis 1939...

    Ravelyn observait les pertes sur les terrains avec une impression de déjà-vu vraiment désagréable. Arthur se démenait comme un diable, mais sans l’aide des autres Alliés, son frère aurait depuis longtemps était écrasé par les forces de l’Axe. Les nazis seraient arrivés à bout du Royaume Uni sans l’aide de la France, des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie…
    Cette éventuelle défaite terrifiait Ravelyn ; imaginer la capitale de Londres sous les drapeaux à l’effigie de la croix gammée lui donnait un haut-le-cœur à le clouer au lit. Imaginer ses terres montagneuses, où le vert y régnait paisiblement, soudainement salies par le sang des militaires et brûlant les forêts si denses lui arrachait une grimace, lui tordait les boyaux...

    Bien sûr, Ravelyn était plus qu’agaçant de vouloir proposer son aide, de prêter main forte, mais l’attitude distante d’Arthur était tout aussi frustrante.


    *Ça lui arracherait la gueule d’avouer qu’il a besoin d’aide ?*

    Fulminait le Gallois. Même Megan et Lysander étaient trop souvent repoussés par leur frère. Les querelles entre eux n’étaient pas rare, c’était la tension présente qui était devenue quotidienne comparée aux autres chamailleries sans importance et sans méchanceté.

    Sur un coup de tête, Ravelyn avait décidé de laisser l’orage se calmer un moment en restant cloîtrer dans une maison délabrée sur l’ancienne frontière entre le Pays de Galles et l’Angleterre. Simplement accoudé au bureau qui faisait face à la fenêtre ouverte sur un monde trop silencieux, Ravelyn espérait que sa tête se viderait et que les insultes qui avaient fusé comme des balles de fusils résonneraient comme des fantômes désormais. Bien que la pièce où il méditait était totalement vide et tranquille, il était incapable de songer à autre chose.

    Le jeune homme décida de quitter cette maison. C’était plutôt inhabituel, mais le vieil air qui y régnait laissait Ravelyn mal à l’aise. Le seul ami qui pouvait le réconforter pour le moment était le violon.


    *Ou fiddle, comme dirait Megan ou Lysander*

    Pensa le jeune homme en attrapant l’instrument. Avant l’anglais, les langues gaéliennes étaient celles de son petit frère écossais et de sa sœur irlandaise et, ces dialectes celtiques étaient bien plus beaux que la langue shakespearienne... Enfin, Arthur était peut-être le seul à penser le contraire.

    Après une longue marche vers le Sud, vers une vaste étendue d'herbes et de collines aux allures de montagne, Ravelyn s’adossa à un arbre, prenant place sur les racines épaisses et entremêlées, à l’ombre pour entamer un air en frottant l’archet contre les cordes du violon. Il se décida après quelques esquisses de sons de jouer la mélodie de
    Hen Wlad Fy Nhadau, l’hymne du Pays de Galles.

    -Os treisiodd y gelyn fy ngwlad tan ei droed,
    Mae hen iaith y Cymry mor fyw ag erioed,
    Ni luddiwyd yr awen gan erchyll law brad,
    Na thelyn berseiniol fy ngwlad.*


    Ravelyn ne chanta que ce couplet volontairement. Et même si, d’ordinaire il aimait chanter et composer, il se lassa malheureusement bien vite de la musique et déposa l’instrument sur l’herbe d‘un geste ennuyé. En apercevant les montagnes, il songea au conte Kulhwch & Olwen. Il lui vint alors l’idée que, si il se mettait à parler, sa tête se viderait probablement des idées noires qui le hantaient depuis ce matin. Que son attention resterait submergée par cette vieille histoire et qu‘il ne penserait plus à ses tracas qui rongeaient son humeur. Il ramena alors ses jambes contre son torse et fixa le paysage, comme si l’horizon était son unique interlocuteur.

    -Yspaddaden est le chef des géants, pourtant, sa taille ne le protège pas d’une terrible malédiction qui veut que la mariage de sa fille, la splendide Olwen, lui ôte la vie. Un jour, par malheur, Kulwch croise la route de Olwen et, tombant sous son charme, demande de l‘épouser. Bien sûr, Yspaddaden, alarmé, refuse d’offrir la main de sa fille au prétendant et le reçoit comme un barbare. En pensant l‘intimider, le chef des géants met au défi Kulhwch d’accomplir dix-huit tâches incroyables et inimaginables. Mais Yspaddaden ne se doute pas que son ennemi recevra l’aide du roi Arthur et de ses fidèles chevaliers, commence alors un long périple…


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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeDim 6 Déc - 23:31

    Début WW II


Depuis le début de la guerre, la Norvège avait tout fait pour rester un pays neutre dans ce conflit mondiale. Le pays ne voulait pas prendre part à cette boucherie, ne voulait pas perdre ses humains, ses ressources naturelles, et encore moins, risquer d’être sous le terrible joug de l’Allemagne. Danemark y avait passé assez rapidement en mai, et Norge voyait sa propre fin venir. La neutralité du nordique fut très compromise par l’Altmark-affæren, impliquant la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Norge avait dû négocier très serré pour garder sa neutralité après l’incident. Le sentiment que les choses deviendraient de plus en plus pires ne quitta jamais Lukas. Ses eaux furent truffées de mines, il apprit par les services secrets que l’Angleterre planifiait de l’envahir pour s’approprier les mines en Suède. Le comble fût l’invasion de l’Allemagne. L’armée norvégienne continua de se défendre avec le peu d’aide qu’ils avaient. Arthur lui prêta un peu main forte, lui-même ne voulant pas que l’Allemagne mette la main sur les réserves de minéraux qu’offraient la Suède. Le Gouvernement et la Famille Royale Norvégienne furent exilés en Angleterre pour plus de sécurité. Lukas accepta mal au début cette déportation, mais s’y résolut en voyant de plus en plus de troupe Allemande et de moins en moins d’aide des Alliés débarquer dans son pays. Les mois passèrent, et la nation dû se faire à l’idée que les choses irait de mal en pis.


    10 Juin 1940


C’était bel et bien la fin du combat pour les norvégiens. Ils n’avaient plus d’aide militairement. Norge se serrait la poitrine, sentant une douleur vive au cœur. Tant que son roi et son gouvernement restaient en exil, il pourrait s’en sortir. Il devrait. L’idée d’être en Angleterre était cependant vraiment frustrante pour Lukas. Bien que l’homme aux sourcils broussailleux lui ait offert exil, le Plan R 4 était toujours en travers de la gorge du Norvégien. Sous son air neutre, la nation, ne tolérait pas très bien la luxueuse demeure du British, ses heures pour prendre le thé, et ses jérémiades dès que USA était mentionné. Les grands espaces et la nature était plus la « tasse de thé » de Norge.

En quête d’un endroit plus vert, où se reposer, loin de la ville et de l’effervescence de la guerre, Norge marchait dans un pâturage vert, perdu dans ses pensées. Il s’inquiétait beaucoup pour Iceland, son petit frère et même s’il ne l’admettrait jamais à haute voix, il se faisait un sang d’encre pour Niels. Le nordique savait que Berwald s’en sortirait, Finlande peut-être moins… Quant aux Îles Féoré et Greenland, Norge espérait qu’ils s’en tireraient à bon compte.

Alors que ses pieds le menaient n’importe où, de la musique parvint aux oreilles du nordique, stoppant sa marche somnambule. Curieux, la nation suivit le son, jusqu’à découvrir un homme qui jouait merveilleusement bien du violon. Rêveur, le nordique l’écoutât l’homme manier le archet avec brio et arracher de magnifiques notes à l’instrument. Il ne saisit pas les paroles, mais leur sens semblait profond, et touchèrent énormément le scandinave.

Une fois l’instrument posé, Norge n’osa toujours pas s’approcher de l’autre. Les traits lui semblaient familiers, mais la nation n’arrivait pas à mettre le doigt de où et quand il aurait bien pu voir l’autre. La voix s’éleva à nouveau, non pas pour chanter cette fois-ci, mais bien pour raconter une histoire. Fasciné par le récit, Norge ne se rendit pas compte qu’il s’approchait, jusqu’à finir assit à quelque mètres du mystérieux homme, complètement absorbé par le récit. Il connaissait un peu l’histoire d’Arthur, des chevaliers de la Table Ronde (ayant une préférence pour les récits de Perceval), mais le récit que racontait l’étranger lui était complètement inconnu.

Norge fut donc suspendu aux lèvres jusqu’aux dernières paroles du récit. Comme il était toujours derrière l’autre, le scandinave espéra un instant qu’il puisse s’en aller sans se faire repérer. Après tout, il se pouvait bien que l’autre n’apprécie pas la présence du nordique. Au fond, pourtant, Lukas voulait bien entendre une autre histoire. Il pourrait peut-être même raconter une de ses légendes. S’annoncer risquait d’être plus difficile qu’il ne le croyait. Le Norvégien se mit donc à siffler. Inspiré par l’air de violon, il siffla un vieil air qui lui passait par la tête. D’abord doucement. Puis en crescendo. Lorsqu’il arrêta de siffler, de magnifiques yeux verts le fixait.

- … désolé de l’intrusion…

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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeMer 9 Déc - 17:16

Spoiler:

    Les jambes repliés contre son torse, Ravelyn termina son récit, pensant toujours qu’il était seul face aux montagnes et aux plaines vertes.

    -Kulhwch termina enfin ses travaux grâce au Roi Arthur. Il revint donc auprès du Géant et lui montra fièrement qu’il avait accompli ses missions avant de lui demander « Ta fille est-elle à moi maintenant ? ». Ysapaddaden grimaça, mais il tient sa parole en répondant « Elle est à toi, et tu n'as pas besoin de m'en remercier; remercie Arthur qui te l'a procurée. De mon plein gré, tu ne l'aurais jamais eue. Le moment est venu pour moi de perdre la vie. » C’est le fils de Kustennin, Goreu, qui l’agrippa alors par les cheveux et le traîna jusqu’au donjon pour lui couper la tête. Et comme on brandit un trophée, il plaça le visage à l’expression douloureuse sur un poteau et l’exposa dans la cour, avant de s’emparait de ses biens. Cette histoire ne se termine mal que pour le chef des Géants, Ysapaddaden, car de leur côté Kulhwch et Olwen savourèrent leur nuit de noces. De plus, Kulhwch promit à Olwen de n’avoir pas d’avoir pas d’autres femmes qu’elle dans sa vie et jusqu’à la tombe, il respecta sa promesse.

    Le récit enfin achevé, Ravelyn se balança légèrement sur les racines noueuses. Allait-il raconter une autre légende celtique aux montagnes sans oreilles ? Ou rentrerait-il chez lui ? Quel chez lui d’ailleurs ? Arthur refuserait de l’inviter et l’air pesant des vieilles maisons ne seraient pas plus accueillantes. Alors qu’il se demandait comment cette journée allait se terminer, une mélodie sifflée par un étranger parvint à lui.
    Il y avait un côté blues dans cet air, Ravelyn écouta donc attentivement la mélodie.
    Bien qu’il ne connaissait pas le nouveau venu -ou ne se souvenait pas l’avoir connu-, ils avaient en commun leur peau blanchâtre, typique des nations du Nord. Vu ses traits, ils emblait évident que c’était aussi une nation plus jeune que lui.
    Mais malgré les conclusions qu’il pouvait soutirer grâce au physique du jeune homme, Ravelyn ne devinait pas de qui il s’agissait.
    Etait-il ici depuis longtemps ? Il l'avait sûrement prit pour un fou si il avait surprit Ravelyn parler tout seul, mais cette idée ne lui inspirait aucune honte, au contraire, cela lui donner une oppressante envie de rire.


    - … désolé de l’intrusion…

    Lui dit-il d’une voix relativement calme. Un large sourire s’étira sur les lèvres du sylphe.

    -Je t’en prie.

    Répondit Ravelyn sur un même ton. Il se leva de sa place, les racines n’étant plus assez confortables pour lui et son arrière-train. Un bref silence s’ensuit, Ravelyn n’osait pas tellement demandé l’identité du nouveau venu sans se présenter avant.

    *Aux chiottes Les 1000 Règles du Parfait Gentleman signé par Arthur Kirkland aka The Racoon… Mais être sociale, c‘est pas mal non plus*

    Songea le Pays de Galle en levant les yeux au ciel. Mieux valait être prudent lors des temps de guerre, bien que la nation ne semblait pas d’humeur belliqueuse.
    Le jeune homme lui tendit alors la main.


    -Ravelyn Llews, ou connu comme étant le Pays de Galle lors des réunions.

    Il n’y avait que lors de ces meetings que les nations se croisaient et échanger des brefs bonjours.
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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeVen 18 Déc - 5:07

L’air sifflé redonna un peu de moral au Norvégien. Il s’ennuyait de ses Fjords, de la mer nordique, de Denmark qui débarquait à l’improviste, de ses créatures… mais la musique restait toujours pour le réconforter. Même dans les moments les plus sombre, un peu de musique savait lui redonner de l'espoir. Ses pensées tournées vers son pays le firent espérer que les Allemands ne massacrait pas ses forêts… La magie vivait en équilibre avec la nature, et Norge tenait à ses amis surnaturels plus que tout. D'ailleurs sa fée préférée, Asleif, voletait doucement au-dessus de son épaule. Malgré la réticence de Lukas à rester en Angleterre, il appréciait cela de la nation aux sourcils broussailleux. Lui aussi était pratiquant de la magie occulte (quoique lui pratiquait la magie druidique, alors que Norge utilisait les runes).

La douleur quasi-permanente dans sa poitrine le ramena sur terre. La main qui serrait la poitrine du nordique, se détendit dès que la dernière note fût sifflée. La douleur au coeur était moins vive, plutôt comme s’il avait une aiguille était plantée en permanence, à la place de l’impression d’avoir le cœur dans un étau qui se referme. Malgré la douleur, Norge savait que c’était bon signe. Son peuple se débattait encore contre l’envahisseur Allemand.

Les yeux maintenant fixés sur le visage de l’européen, Lukas remarqua le sourire qui illuminait le visage de l’homme aux yeux verts, ce qui rassura Norge. Il ne se sentait pas en trop, malgré son intrusion. Après tout, il ne voulait pas déranger l’autre qui avait raconté une si belle histoire. Lorsque Norge eut examiné l’européen de la tête au pied, il eut une sensation de déjà vu. L’homme qui se tenait devant lui semblait vaguement familier. Le nordique n’arrivait juste pas à se rappeler quand il l’avait vu.

- Je t’en prie.

Le silence s’installa pendant quelques instants. Habitué aux longs silences (du moins avec Ice, pas avec Danny), Norge observa les environs, appréciant le panoramique. Le climat était un peu plus tempéré que dans son pays, et Lukas sentait quelques gouttes de sueur lui rouler le long des tempes. L’herbe valsait au rythme du vent, refroidissant un peu le pauvre nordique qui commençait à avoir chaud. Aller à l’ombre sous l’arbre était maintenant très tentant. Le nordique souhaita que son séjour ne durerait pas trop longtemps. Il ne supporterait pas ces étés pendant des années. Les petites montagnes au loin le firent presque sourire. Comparé aux montagnes dans son pays, les collines au loin étaient assez minuscules. La voix de l’homme aux cheveux d’ébène le tira de sa contemplation et de ses pensées. Tournant son visage éternellement neutre vers son compagnon improvisé, Lukas fixa l’Européen.

- Ravelyn Llews, ou connu comme étant le Pays de Galle lors des réunions.

Les souvenirs du norvégien refirent surface.


    Il y a longtemps, très longtemps, Lukas était un Viking très redouté. Avec Danemark et Suède, il naviguait sur les eaux, pillant et brûlant les côtes Européennes. Une de leur cible la plus fréquente était Arthur. L’Angleterre se faisait piller des centaines de fois par année. Les Vikings ne s’aventurait qu’au nord des côtes de l’Angleterre, mais Lukas avait aperçu quelques fois une silhouette accompagner Arthur lorsqu’il tentait de résister à l’invasion. Il savait que ce n’était ni Écosse, ni Irlande, (surtout pas Megan, elle avait gagné leur respect en devenant Viking elle-même) mais ne s’était pas poser plus de questions sur L’identité du mystérieux compagnon d’Angleterre.


Scrutant les yeux verts profonds, les cheveux d’ébènes, Lukas n’eut aucun doute. Ça ne pouvait être que lui. Le coin de la lèvre du nordique se leva légèrement. Un presque sourire. Norge serra la main de Wales, reprenant son air neutre habituel.

- Lukas Jørgensen, je suis la Norvège.... C’était une très belle histoire.

Oui, le nordique adorait les légendes. La mythologie Scandinave était aussi riche que celle de Héraclès ou de Adriano. Lukas était particulièrement fier de se rappeler par cœur la quasi-totalité des légendes qui existaient dans la mythologie nordique. Il chérissait ce passé qui avait été oublier par la plupart les humains depuis la Christianisation. Il pouvait passer des heures à contempler des peintures ou des sculptures figurant ces dieux. Lukas passait aussi des heures au Vikingskipshuset à Oslo ou encore au Vikingeskibsmuseet lorsqu’il rendait visite à Niels.

Asleif rigola alors qu’elle se posait sur son épaule. Lukas lui demanda ce qu’elle trouvait de si drôle, avec télépathie. Il avait vite appris que de parler aux fées à voix haute en public lui donnait plus l’air fou qu’autre chose. Les paroles de la créature envahirent ses pensées.

Raconte une histoire.

Norvège poussa presque un soupire.

- J’ai bien aimé votre histoire. D’origine Celtique ?

Il discuterait d'abord un peu avec Ravelyn, ce n’était pas parce que Asleif voulait entendre une histoire, qu’il en irait de même pour le Gallois.


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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeLun 21 Déc - 12:13

    Après les présentations, la mémoire de l’intrus semblait refaire surface à en juger le discret sourire qui s‘afficha sur son visage. Il serra la main que lui tendait le sylphe tout en se présentant également.

    - Lukas Jørgensen, je suis la Norvège....

    Les peu de fois où Ravelyn avait participé aux réunions ne lui permettaient pas de se souvenir de Lukas, en revanche, les vieilles batailles datant déjà de plusieurs siècles lui en disaient d’avantage. Les pays nordiques étaient des vikings plutôt coriaces et Arthur en avait bavé pour garder ses terres et combattre. Ravelyn s’en souvenait parfaitement. Il se souvenait aussi que Danemark était bien plus violent que son frère norvégien qui s’était apparemment assagi.
    En cherchant mieux dans une mémoire un peu plus récente, il avait entendu ses frères parler d’accueillir la Norvège qui avait été attaqué par l’Allemagne… Ludwig risquait de se faire beaucoup d’ennemis.


    -C’était une très belle histoire.

    Ravelyn resta perplexe ; il était donc ici depuis un bon moment. Mais à la place de lui demander quand est-ce qu’il était arrivé, il le remercia plutôt.
    Avant d’enchaîner, la nation semblait se perdre sur un autre point, comme une absence. Autant dire que Ravelyn avait été suffisamment habitué avec son frère british. Enfin, Ravelyn, en tant que grand naïf, était l’un des seuls à croire réellement que son frère avait le don de voir des créatures imaginaires.


    - J’ai bien aimé votre histoire. D’origine Celtique ?

    Le sylphe acquiesça d’un signe de tête et fit un geste vers les montagnes en face de lui.

    -D’origine celtique, oui, elle vient de ces montagnes, là-bas. Comme elles, cette histoire aussi vieille que le monde.

    Beaucoup de légendes étaient nées parmi ces grandes collines et Ravelyn ne cessait de s’en vanter. Merlin était né sur son territoire -bien que les livres disaient qu‘il était d‘origine écossaise-, tout comme le roi Arthur et les récits qui les accompagnaient… A vrai dire, c’est lui qui racontait souvent ces faits incroyables à ses frères et sœurs -étant l’aîné, il s’était attribué tout seul ce rôle de conteur-, partageant les légendes celtiques.
    Cependant, les récits nordiques étaient tout aussi riches, même si Ravelyn trouvait certains monstres bien plus terrifiant. C’était paradoxale si on savait que le dragon était l’emblème du pays de galles et que le sylphe n’était absolument pas effrayé par cette créature dangereuse. Il était certain d’en avoir déjà rencontré il y a longtemps mais à présent, seul son frère shakespearien pouvait vraiment les voir…


    -Si je me souviens bien, les pays scandinaves aussi ont une mythologie plutôt étendue. Je m’y étais intéressé pendant un temps, mais c’était il y a des siècles ! Quelle genre d’histoire sont nées chez vous, déjà ?

    Demanda alors Ravelyn, la curiosité aiguisée. Rien de telles que de vieilles légendes pour faire fuir les idées noires et puis, si Lukas était « coincé » sur l’île britannique, il y avait peu de chance qu’il veuille se morfondre seul dans la forêt et tuer le temps ne le révulserait peut-être pas.
    Le sylphe regarda les alentours et proposa une marche au norvégien ; les racines du chêne n’étaient pas des plus confortables…


    -Je me souviens que, lorsque j‘étais plus jeune, j‘étais terrifié par les trolls ! Par contre, j‘étais en admiration face aux… Valkyres, je crois... Non, c'était plutôt des Walkyries, si je me souviens bien, elles se nomment bien comme ça ?

    Ravelyn resta songeur ; il se demandait alors si les créatures norvégiennes étaient semblables à celles du Danemark et de la Suède. Il haussa les épaules, le terme « scandinave«  regroupait après tout ces pays, tout comme lorsqu‘on parlait des celtiques, on désignait l‘Ecosse, l‘Irlande, l‘Angleterre et lui-même. Quoique l‘Angleterre était plus restreint… Même la Bretagne, chez Francis, était plus importante !
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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeSam 2 Jan - 16:49

Les montagnes. Une des rares choses qui pouvait temporairement redonner le moral au Norvégien. Le nombres de créatures qui habitais ces plis de la terre dépassait l’imagination de la plus part des mortels, et même de la plus part des nations. Les gnomes et les nains entre autres, qui lui indiquait toujours le chemin le plus sécuritaire à prendre lors de ses escalades. Sans compter les elfes, parfois des fées, les Trolls... Le cours de ses pensées fut interrompu lorsque quelque chose sembla bouger au loin dans la montagne. Réprimant un frisson, Norge plissa légèrement les yeux pour essayer de mieux apercevoir l’étrange ombre au loin. Asleif posé sur son épaule poussa un petit cri.

Des trolls?

Norge scruta plus intensément. Non. Ce n’était définitivement pas un troll. Où alors les Trolls British étaient TRÈS différents des Trolls Scandinaves... Revenant sur terre Lukas réalisât qu’il devait passer pour quelqu’un qui n’écoute pas son interlocuteur à force de se perdre dans ses pensées et d’être distrait dès qu’une créature surnaturelle se montre le bout du nez.

- Si je me souviens bien, les pays scandinaves aussi ont une mythologie plutôt étendue. Je m’y étais intéressé pendant un temps, mais c’était il y a des siècles ! Quel genre d’histoire sont nées chez vous, déjà ?

Lukas prit quelques minutes pour réfléchir. Il commencerait par quoi ? Il y avait tant à dire sur sa mythologie. Bon ce n’était pas que SA mythologie, mais il se sentait très près de cette partie de son passé. Après tout, qui des Scandinaves, autre que lui, pouvait prétendre de percer à travers les mirages de beauté que reflétais les Uldras, mis à part lui ? Quel autre de ses «frères» était capable d’utiliser les runes, d’invoquer des fées et de parler aux elfes ? Aucun. De son ton éternellement neutre, le Norvégien se mit lentement à raconter ce qui en était des légendes Scandinaves. Du mois à en faire un bref résumé.

- Il y a énormément d’histoires. La Guerre entre les Æsir et les Vanir, la guerre constante avec les Jötunn, et l’ultime guerre le Ragnarök. Chacune de ces légendes racontent différentes époques qui sont séparées par des milliers d’années. Sans comptes les neufs mondes, les monstres et les milliers de guerriers au Valhöll.

La marche fit un grand bien à Norge. Admirer le paysage lentement au rythme naturel de la marche remplissait la nation stressée par la guerre et son exil forcé d’une sérénité plus que bienvenue. Le silence s’installa à nouveau entre les deux Européens jusqu’à ce que le sylphe prenne à nouveau la parole.

- Je me souviens que, lorsque j‘étais plus jeune, j‘étais terrifié par les trolls ! Par contre, j‘étais en admiration face aux… Valkyres, je crois... Non, c'était plutôt des Walkyries, si je me souviens bien, elles se nomment bien comme ça ?

Même s’il n’oserait jamais l’avouer, Lukas avait aussi été terrifié par les Troll il y avait une certaine époque. Ce temps était révolu depuis des millénaires, mais à l’origine, la jeune nation était pétrifiée à la seul vue de ces géants terrifiants. Cependant, depuis que Mustakrakish l'accompagnait partout où il allait, l’imposante présence de ces créatures surnaturelles lui semblait moins oppressante.

- Les Walkyries oui. Fascinante femmes…

Ou terrifiantes...

    Norge avait vu que trop de batailles. L’odeur du sang, de la sueur et de la mort. À demi-vivant, appuyé sur son épée comme une canne, les yeux fixés sur le champ de bataille, il pouvait parfois entendre le son des cornes de ces femmes guerrières de Odin, le hennissement de leurs chevaux. Norge connaissait leur mission: elles sont venus récupéré l’âme de ses meilleurs combattants morts pour les amener au Valhöll en attendant le Ragraock. Sa mains se serrait alors sur son épée et le nordique se demandait si son père était avec ces nombreux guerriers à boire et à fêter... Peut-être pourrissait-il en enfer... Odin seul le savait.


- ...... Chargées de ramener les meilleurs guerriers pour former une armée en prévision de l’attaque ultime des géants... pour le Ragnarök

Le scandinave évitât de mentionner que parfois il avait entendus leurs cri de ralliement, de peur de passer pour un déranger.

- Personnellement l’histoire de Hálfs saga ok Hálfsrekka est ma préférée…

De toute les sagas, nombreuses étaient celles qui étaient Islandaises, Suédoise, et Danoise. Les plus vieilles étaient les sienne. Et elles avaient une place spéciale dans son cœur.

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MessageSujet: Re: [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen   [World War II - Juin 1940 / Entre l'Angleterre et le Pays de Galles] Kulhwch & Olwen Icon_minitimeMar 16 Fév - 20:24

    Encore une pause teintée de mélancolie, transportée par la saveur des souvenirs.
    Oh, Ravelyn ne le percevait que trop bien puisque que ce sentiment était là depuis le début. Les remords mordaient les deux nations comme un chat qui ne se lasse pas de maltraiter la souris coincée entre ses griffes. La mâchouillant avec lenteur et paresse tout en ronronnant d’une plaisir cruel.
    Mais les tortures d’un félin qui cherche à s’amuser n’étaient strictement rien si on les comparait aux supplices qui se déroulaient en Europe. Le Pays de Galle avait recueilli un bon nombre de la population de son frère british qui n’avait pas d’endroit où fuir. La population entre les collines verdoyantes avait augmenté, élargissant les abris. Mais est-ce qu’une telle fourmilière serait discrète encore longtemps ? Où les nazis trouveront tous les rescapés, pour construire ensuite ces affreux camps d’extermination et pour enfin juger les esclaves dans les camps de concentration ?
    Ravelyn oublia cette pensée maussade, il devait arrêter de penser à ces notions qui hantaient déjà ses nuits les plus longues et les plus sombres. La Norvège quitta alors sa torpeur, ramenant par la même occasion le sylphe à la réalité en chassant involontairement ses craintes prononcées.


    - Personnellement l’histoire de Hálfs saga ok Hálfsrekka est ma préférée…

    Le welsh resta un moment songeur, cherchant dans sa vieille mémoire ; peut-être qu’il confondait le nom, peut-être qu’il ne l’avait en fait jamais entendu parler. Quoiqu’il en soit, c’était totalement impossible qu’il se souvienne de cette histoire. Il arrivait à peine à y mettre un thème… Il continua ses larges enjambées à travers la pente couverte d’herbe.

    -Cela ne me dit rien… tu accepterais de me la raconter ?

    La taille des jambes de Ravelyn lui permettait de ne pas s’essouffler même en marchant avec des pas aussi espacés. Mais, sans que cela parte d’une ignorance égoïste, le sylphe avait tendance à oublier que d’autres personnes préféraient marcher de façon plus tranquille. Son frère, Lysander, râlait souvent cause de ça. Il haussa alors les épaules en ralentissant la cadence malgré lui ; la pente descendait et l’océan de feuillage et de branches était de plus en plus dense.

    -Je ne sais pas concernant ton cas, mais… Ce n’est pas le temps qui me manque en ce moment et je m’ennuie un peu ici ; donc je t’écouterai avec joie !

    Affirma le sylphe. Dans son regard de chartreuse devait pétiller une curiosité presque puéril, mais il y voyait là l‘occasion d‘échapper durant l‘espace de quelques instants au monde trop morose où les champs de bataille trainaient depuis trop longtemps à son goût. Et puis, autant entretenir le peu de paix qui persistait sur ses terres chéries ; Ravelyn refusait que la tristesse de la guerre s’infiltre comme du poison dans son paysage, vieux certes, mais si accueillant et pimpant.


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