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 La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]

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La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Vide
MessageSujet: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeDim 27 Sep - 20:38

[Quelque part en Chine, à notre époque]

Le curieux avantage d'être une nation, et peut-être pas le plus négligeable, c'est qu'il était agréablement facile de passer d'un pays à l'autre, sans passer par les douanes et tout cela. Ainsi, Lý qui voulait un peu se dégourdir les pattes put allègrement passer la frontière chinoise en quelques coups de rames et se retrouvait ainsi en plein milieu d'une place marchande.
La place était bondée, elle ressemblait beaucoup à celles qu'on trouvait au Vietnam, peut-être avec les chapeaux coniques en moins, mais somme toute, ces deux pays se ressemblaient beaucoup.
Une nation ne pouvait se déplacer chez une autre nation sans lui rendre personnellement visite, ansi Lý pensa faire un tour chez Wong. Mais en tout bon hôte asiatique qui se respecte, il fallait lui acheter un présent. Et les objets Made in China, ce n'étaient pas ce qui manquait.

- Mais... Mais je ne vais pas acheter un cadeau qui vient d'ici, pensa la jeune fille, se grattant le crâne à travers son chapeau (ce qui attira quelques curieux regards).

Regardant autour d'elle, elle eut une petite illumination.

* Je vais lui faire à manger! *


Avec un peu de chance, le chinois serait chez lui, ainsi elle pourrait cuisiner tranquillement. Dans le pire des cas, elle aurait au moins fait quelques intéressantes emplettes et pourrait jouer du couteau et de la spatule chez elle. L
a vietnamienne déambula ainsi quelques instants avant de trouver son bonheur.

* Des léguuuuumes *

Parce qu'il faut que vous le sachiez, la cuisine asiatique est extrêmement friande de légumes en tous genres, plus ou moins connus et plus ou moins étranges. Qui n'a pas entendu de la ciboulette "chinoise", du chou "chinois" et j'en passe? Ainsi L
ý trouva rapidement son bonheur au milieu de la verdure.

Mais voilà, il y avait un petit souci qui s'appelait le cantonais. La pauvre fille n'y comprenait pas le moindre mot (elle semblait plus habituée au mandarin) et le maraîcher qui se trouvait devant elle n'avait pas l'air très coopératif.

- Mais euh! J'vous ai dit que j'en voulais que 300 grammes! s'exclamait-elle alors que le maraîcher s'en donnait à coeur joie pour lui refourguer une bonne demi-douzaine de kilos de soja.

Le malheur de la vietnamienne s'interrompit heureusement, car entre tout ce brouhaha chinois s'entendait une fin de phrase étonnamment caractéristique.

Quelque chose qui finissait par "aru", sans doute.

- Ooooh! Il est là! Oééééé! Monsieur Yao!

Lý s'empressa de rejoindre Wong avant de le tirer par la manche et de l'emmener vers le maraîcher au regard douteux.

- Vous tombez bien! J'vous cherchais!
s'exclamait-elle en agitant inutilement les bras de bas en haut. D'habitude réservée, elle était là plutôt soulagée d'avoir trouvé quelqu'un qui la comprenait, elle, alors elle laissait échapper sa joie. Dites lui que...

Sans lui laisser le temps d'en placer une (parce qu'elle était pressée de toucher un couteau... pour découper les légumes, n'est-ce pas), elle lui expliqua la liste des courses, qu'elle payerait elle-même, cela va de soi, et pour lui expliquer qu'elle avait l'intention d'envahir, que dis-je, de réquisitionner... non plus, de s'inviter... peut-être pas... d'emprunter, oui, c'est cela, d'emprunter sa cuisine pour lui concocter quelque chose d'excellent.

- ... et donc voilà, termina la vietnamienne avec un sourire. Ca vous va comme ça?
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Wang Yao / Chine


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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeMar 29 Sep - 7:39

Chine aimait se promener lors des marchés se déroulant dans son pays. Parce qu’ils représentaient si bien son peuple. Cette effervescence, ce brouhaha, ce désordre ordonné, il appréciait toutes les facettes de son pays. On pouvait dire qu’il en était fier. Il aurait été un simple citoyen, il aurait été bien patriotique.

Il n’avait pas de programme pour la matinée. Pour le moment, il se baladait entre les étalages, tranquille, observant à droite à gauche un marchand tentant de faire monter le prix de ses légumes au moment où des touristes passaient, un enfant qui courait et se heurtait à un groupe de mamie qui se mettaient à gronder, etc.

Il s’était arrêté pour discuter avec un petit groupe d’homme semblant discuter des nouvelles du pays alors qu’une voix qu’il connaissait bien se fit entendre dans le brouhaha ambiant. Il se retourna vers l’origine du bruit avec un petit air surpris, avant de reconnaître Ly Nguyen, Viêt-Nam.

Si dans le passé, ils avaient eu quelques querelles (souvent de la faute de Yao d’ailleurs), ils étaient à présent en bon terme. Certes, dès fois, ils se chamaillaient mais ils faisaient tout deux des efforts de coopération. Et puis, Ly était plus facile à vivre que beaucoup des autres pays. Sa naturelle réserve et sa gentillesse étaient appréciées par Yao…Et leurs goûts communs pour la gastronomie les rendaient redoutables s’ils joignaient leurs efforts dans une cuisine.

Malgré tout, il fut quand même surpris d’être agrippé par la manche et tiré derrière la jeune femme. Il eut à peine le temps de s’excuser auprès des précédentes personnes lui tenant compagnie qu’il se trouva devant un maraîcher qui semblait avoir quelques problèmes avec Ly. Yao eut à peine le temps d’ouvrir la bouche que déjà sa camarade se remettait à parler, lui expliquant la raison de sa venue, ce qu’elle voulait qu’il fasse, c’est-à-dire expliquer le malentendu au marchand, puis qu’il lui laisse emprunter sa cuisine pour lui faire à manger.

Yao, très fier, aurait d’ordinaire rétorqué à son interlocuteur qu’il n’aimait pas prêter sa cuisine et que sa nourriture propre lui convenait parfaitement. (On appelait ça l’orgueil mal placé.) Mais Ly faisait partit de la famille asiatique en quelque sorte et pour elle, il pouvait faire une exception. Il laissa un petit soupire avant de dire :

« D’accord, d’accord, ça me va aru! »

Ensuite, il se retourna vers le marchand, commençant à parler cantonnais avec ce dernier pour lui expliquer la cause du malentendu. Ce dernier sembla accepter les explications, hochant la tête puis se mettant à rire avec la nation. Sûrement que pour Ly, tout ça devait être bien énigmatique.

Finalement, Yao se retourna vers l’autre nation, tenant en main un petit sac en papier contenant les 300 grammes de soja désirée.

« Vous aviez besoin de quelque chose d’autre aru? » demanda-t-il conciliant.

Comme, cela ne semblait pas forcément le cas, il commença à se diriger vers la sortie du marché ayant dans l’attention de rejoindre sa demeure qui de toute façon n’était pas bien loin. Ils pouvaient s’y rendre à pied et ce serait plus agréable pour les deux.

« Que me vaut le plaisir de votre venue aru ? » questionna Yao bien curieux.
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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeMer 30 Sep - 18:39

Lý gonfla légèrement les joues en voyant les deux chinois s'esclaffer, toujours un peu frustrée lorsqu'elle ne comprenait pas ce qui était si drôle. Cependant, Wong s'était montré fort appréciable en résolvant les petits soucis de sa camarade et c'était avec reconnaissance qu'elle attrapa le soja tant convoité. Ayant ainsi accompli sa mission qui consistait à faire des emplettes, il était maintenant temps de passer à son étape préférée.

- Merci beaucoup aru... enfin, merci Wong! fit la vietnamienne toute souriante. Non, je pense que ce sera tout, j'avais juste eu un problème avec le soja... Elle lança un regard courroucé en direction du maraîcher, ses yeux bridés encore rétrécis lorsqu'elle plissait les paupières.

Il ne fallait pas oublier que l'équivalent du latin vietnamien n'était autre que le chinois, et il semblait que Lý avait encore des fois l'habitude de parler comme son parent*, ce qui faisait qu'on la prenait souvent pour une chinoise. Elle suivit ensuite le chinois qui sortait du marché, probablement pour retourner chez lui et l'inviter à préparer le déjeuner, même si techniquement, Lý s'invitait toute seule, mais après tout, comme cela ne semblait pas déranger Yao, la vietnamienne pouvait s'en donner à coeur joie.

- Que me vaut le plaisir de votre venue aru ?

Cela faisait environ quelques minutes qu'ils se baladaient vers la demeure de Wong. Portant tant bien que mal ses sacs de course, elle prit le temps de souffler avant de répondre.

- Oh et bien, je me disais que ça faisait un moment que je n'étais pas venue rendre visite à la famille et il faut avouer que vous n'êtes pas très loin aru!


Il était toujours un peu compliqué de justifier pourquoi on venait voir la famille. Elle était vraiment venue sur un coup de tête. En tout cas, en période de paix, il était toujours bon de tenter de renouer des liens avec ceux qui aimaient tant nous enquiquiner, en particulier lorsque ce parent était quasiment dix fois plus grand que vous.
Heureusement, les conflits étaient loin et la cuisine de Yao s'approchait de plus en plus alors qu'ils franchissaient le seuil de la porte.

- Bonjour! dit Lý à la demeure.

Il fallait être poli... en toutes circonstances et la vietnamienne ne faisait pas exception à la règle, comme la plupart des asiatiques qui avaient la fâcheuse habitude d'être polis pour dix-neuf. Elle posa ses sacs à l'entrée et s'étira.

- Waaah, je suis presque épuisée! Je peux vous demander une tasse de thé avant de préparer le déjeuner?


Il fallait une bonne préparation physique et mentale avant de se lancer dans l'art ô combien raffiné et sportif de la cuisine. Elle avait déjà tout prévu, elle ferait des pâtés impériaux, parce qu'elle savait que d'une, c'était un plat qu'elle réussissait à merveille, et de deux, qu'elle pourrait jouer du couteau comme une fillette jouerait à la poupée.
Lý s'installa dans le salon et s'assit sur les genoux, en face d'une petite table basse. Après une très courte prière, elle prit sa tasse et s'agenouilla finalement juste en face de Wong, pour mieux faire la conversation.

- Comment vont les affaires,
Wong? questionna Lý, intéressée. J'ai lu que vous étiez maintenant parmi les premières puissances du monde, je vous félicite!

Il était vrai que maintenant la Chine se faisait imposante sur la scène internationale et cela avait bien aiguillonnée l'esprit de la vietnamienne qui elle aussi, aimerait que son pays puisse s'en sortir.

Mais avant tout, il fallait manger et Vietnam n'allait pas tarder à envahir la cuisine.
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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeVen 2 Oct - 18:19

« C’est vrai. Ca fait longtemps que personne de la famille ne m’avait visité aru. » Commenta Chine en esquissant un début de moue boudeuse avant d’émettre une rectification. « Hormis Yong Soon évidement aru. »

Mais le coréen était l’exception, s’invitant quand il en avait envie et souvent sans l’avis de Yao qui ne pouvait que supporter ces moment-là puisque de toute manière, quoiqu’il puisse dire, cela revenait au même. Si Yong soon voulait passer du temps avec le chinois, il le faisait.

Quand aux autres, c’était différent. Depuis des années, il était plus ou moins en froid avec Japon. Enfin, en froid n’était pas le mot. Ils tentaient tant bien que mal de se rapprocher, de temps en temps s’offrant des cadeaux comme des pandas –et tout le monde savait ô combien les pandas était la fierté chinoise- mais malgré tout une certaine animosité continuait d’exister entre les deux parties. Quand à Hong-Kong, il voulait être indépendant, s’exclamant à tout va qu’il ne voulait plus être sous le commandement de son grand-frère et cela peinait ce dernier qui ne comprenait pas la raison d’une telle rébellion. Il en était de même pour Taiwan qui d’après Chine était sous l’influence de son frère, Huang Li.

Décidément, il avait du mal à comprendre la jeune génération. Sûrement que ces jeunes pensaient qu’il était surprotecteur et envahissant, mais pour Yao, c’était simplement son instinct de grand frère. Pourquoi personne ne s’en rendait-il compte ?

Ils arrivèrent à la demeure étant une villa chinoise dans le pur style traditionnel. Comme beaucoup de monument chinois, l’extérieur attirait énormément l’œil avec le toit. La grande porte d’entrée, par exemple, était décorée à l’extrême. Ils entrèrent dans le petit jardin, composé de plantes diverses et élégantes et d’une petite mare où semblait nager un ou deux gros poissons, pour rejoindre l’intérieur de la maison, et pour le moment, le plus important, le petit salon à côté de la cuisine. L’intérieur était plus sobre, mobilier chinois encore une fois, la part belle étant donné à l’espace libre pour se déplacer. Sans doute que la villa était presque ostentatoire quand on savait que les chinois n’étaient plus aussi riches qu’avant mais c’était une bien ancienne demeure que Yao affectionnait lui rappelant sa gloire d’antan, quand les autres pays n’étaient encore que des bébés en couche.

« Je n’ai pas vu les autres depuis longtemps aru. » finit-il un peu penaud en repensant à leur discussion sur le chemin. « Mais je vais vous chercher une tasse. »

Il prit quelques minutes et plus tard revint avec un petit plateau en laque noir soutenant deux tasses et une théière qu’il posa sur la table basse avant de s’y assoir. Il posa une des petites tasses devant son invitée et l’autre devant lui-même avant de servir le thé.

Ly lui demanda des nouvelles et Yao en profita pour boire une petite gorgée de thé avant de répondre, un peu plus joyeux qu’auparavant :

« Oui, enfin ! Ce fut dur mais j’ai fait beaucoup d’effort pour être accepté comme une nouvelle puissance mondiale aru. » Il ne put s’empêcher de rajouter en boudant « même si certains semblent ne pas apprécier mon nouveau statut aru. »

Beaucoup avait semblé inquiet de sa montée en puissance, se méfiant de lui et évidemment, ça l’agaçait. Il avait bien aussi le droit à sa part de succès. Simplement, parce que ses méthodes étaient différentes (et discutables ?), on se permettait par moment de lui faire des reproches qui finissait par le braquer.

« Et puis, je suis en pleine forme dernièrement à cause de la croissance alors tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes aru. »

Ah, ça, il en était fier. Avec une croissance avoisinant presque un numéro à deux chiffres, il ne pouvait qu’être ravit. Et du coup, il était dans une forme du tonnerre. La crise mondiale dernièrement l’avait affecté, bien sûr, mais de pas grand-chose, le faisant à peine éternuer, contrairement à d’autre comme les pays européens ou encore Alfred qui apparemment avait été bien fragilisé à ce moment-là et qui avaient du garder le lit pendant un petit moment. Et c’est à peine s’ils s’en remettaient.

Il se leva et montra la porte de la cuisine indiquant à son invité où elle se trouvait au cas où elle aurait oublié. Elle était déjà venue voir Yao, c’était un fait avéré mais la politesse voulait qu’il lui indique le chemin pour éviter un quelconque embarras.

« Et vous? Comment ça se déroule dernièrement aru ? » Continua-t-il à faire la conversation.

Tout en discutant, il l'avait suivit dans la cuisine pour lui tenir compagnie, pour continuer leurs discussions, parce qu'il préférait avoir un œil sur elle. Evidemment, il avait confiance mais ça restait sa cuisine... Sans pour autant l’étouffer, il restait à proximité d’elle, observant ce qu’elle faisait.

«Bien sûr, si tu n’arrives pas à faire quelque chose, je peux t’aider aru. dit-il en faisant un petit sourire. « Je suis impatient de savoir ce que tu me réserves aru. »

Il savait très bien que Ly n’accepterait jamais que Yao s’interpose entre elle et son couteau pour la simple raison qu’elle avait son amour propre et que savoir faire la cuisine en faisait partie. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’une telle proposition qui pouvait aux yeux de tous semblait innocente, la ferait réagir. En même temps, s’ils avaient échangé leurs places, ça aurait été la même chose, Yao aurait sûrement mal pris la proposition et l’aurait envoyé balader…sans aucun doute.

« Tout se passe bien aru ? » ne put-il s’empêcher de demander, alors qu’il était un peu en retrait.


[Oh, ça fait peut-être un peu long alors qu'il ne se passe pas grand chose. Mea culpa. En tous cas, désolé pour l'attente. ;_;]
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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeDim 22 Nov - 14:50

Spoiler:

- ...alors tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes aru.

- C'est merveilleux!

En effet, la Chine brillait sur la scène internationale avec sa croissance qui ferait pâlir un américain d'envie. Bon, peut-être que sur le plan social ce n'était pas forcément la joie, mais Lý ne put s'empêcher d'éprouver une pointe d'envie pour son cousin à qui pour l'instant tout réussissait. Oh, ce n'était pas qu'elle ne s'en sortait pas, mais elle se faisait encore plutôt discrète à côté de son cousin qui décidément, prenait beaucoup de place, autant sur un planisphère que sur la scène économique.

- Moi ben... oh, ça peut aller, j'ai encore quelques... ennuis mais rien de bien grave!


Par ennuis, elle parlait des dommages collatéraux liés à la guerre qui s'était terminée il n'y a même pas quarante ans. Certaines plaies restaient à refermer, mais dans l'ensemble Vietnam se portait comme un charme. Ce n'était pas pour rien qu'elle était devenue l'un des "Dragons" asiatiques, choses dont elle n'était pas peu fière.
Lý finit rapidement sa tasse de thé, puis se prépara à faire le déjeuner. Oh, elle allait s'illustrer dans ce qu'elle savait faire de mieux: la cuisine!
Son cousin la suivit jusqu'au coeur de la maison (et là on sort la pub), le temps que la vietnamienne prenne connaissance de l'endroit.
Ce n'était pas bien compliqué, après tout la cuisine chinoise et vietnamienne étaient... cousines, et les ingrédients étaient sensiblement identiques, autrement dit Lý se sentait comme un poisson dans l'eau, enfin plutôt comme un poisson dans la sauce dans la cuisine du chinois.
Alors... Elle ferait des pâtés impériaux... Des nems, quoi! Parce que ce n'est pas chinois, contrairement à ce que vous, petits européens qui ne connaissent rien à la cuisine asiatique, c'est viet-naaaaa-mien. Et oui. Triste vérité pour la cuisine chinoise ainsi privée d'un des plats les plus succulents de la galaxie.

Lý ouvrit successivement réfigérateurs (parce que oui, il y en avait plus d'un, et Yao avait parfaitement raison d'en avoir deux, voire plus) et placards qui recelaient plus de choses qu'une épicerie gigantesque. Elle en sortit des tonnes de produits et demanda à son cousin de l'aider en posant sur le plan de travail tout ce dont elle avait besoin. Elle se mit alors au travail, découpant les pousses de soja là où il le fallait, détaillant le reste des légumes avec une précision peu commune.

- Bien sûr, si tu n’arrives pas à faire quelque chose, je peux t’aider aru.

- Hmpf!


C'était comme s'il l'avait fait exprès, avec son sourire qui rétrécissait encore ses yeux déjà presque invisibles, aru. Personne, personne ne pourrait se mettre en travers du chemin de Lý, surtout lorsqu'elle était avec un gros couteau de boucher. C'était... comme se jeter dans la gueule du loup. Arborant une expression de défi sur son visage, la jeune femme continua de cuisiner. Ce sujet avait toujours passioné les deux asiatiques - de fins gourmets en puissance, cela va sans dire - et à chaque fois que l'un cuisinait chez l'autre - pour le peu que ça n'arrive -, cela tournait tout le temps à la compétition.

(Un peu plus tard, après quelques 3000 coups de couteaux et de baguettes bien placés)

- AND VOILAAA!!! (très vietnamien comme expression)

Il fallut peut-être une heure pour préparer en tout une petite trentaine de nems, après tout Yao était peut-être un grand pays, mais il ne mangeait pas plus qu'elle. C'était une bien belle assiette, la salade était fraîche comme si elle venait d'être cueillie (ce qui était le cas, du moins selon ce fichu maraîcher) et les pâtés encore tout chauds n'attendaient plus que d'être mangés.

- J'ai même eu le temps de préparer la sauce!


La sacro-sainte sauce dont nul ne saurait deviner la recette (sauce de poisson, sucre, eau, citron, piment *sort*). Ah, ça lui en boucherait sûrement un coin, au cousin. Arrivée dans la salle à manger, elle déposa le plat avec une délicatesse toute mesurée.

- Eh bien, bon appétit! Sers-toi.


Tu verras que ma cuisine elle est genre totalement trop cool à tomber!


Dernière édition par Lý Nguyễn / Việt Nam le Lun 18 Jan - 19:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeDim 27 Déc - 21:38

S’il y a quelques temps de cela (bon, il y a en vérité quelques millénaires mais pour des « vieux » comme eux, le temps était tout à fait relatif en comparaison des autres.) ils avaient été plutôt (très ?) proche, mais ces dernières années, ils ne s’étaient vu que récemment d’où la distance entre deux. De temps en temps, ils se voyaient pour faire la cuisine, discuter un peu mais cela restait somme toute assez superficiel.

Il était vraie qu’elle avait plutôt souffert de la guerre comme lui auparavant mais elle s’en remettait petit à petit et n’était pas une nation de second rôle. Elle pouvait être fière et lui qui la connaissait depuis si longtemps était tout de même content pour elle. Juste qu’il tentait de ne pas trop le montrer.

Il regarda la vietnamienne s’affairer dans la cuisine, ouvrant à tour de rôle les réfrigérateurs, les placards et les tiroirs. Il se serait mis sur son passage que sans doute, elle l’aurait écrasé et l’aurait ensuite disputé pour se mettre là où il ne fallait pas. La Cuisine c’était du sport dans la famille.

La réaction de la jeune femme ne put que faire sourire davantage le chinois. S’il lui avait proposé son aide, il resta tout de même en retrait. De toute façon, de la manière dont elle réagissait, il était clair qu’il n’était pas la bienvenue à faire quoique ce soit. Et ayant déjà du subir la menace du presse-ail, il savait tout de même où se trouvait les limites et ne comptait pas les dépasser par pur instinct de survie.

De toute façon, elle se débrouilla très bien toute seule et bientôt n’eut plus qu’à la suivre docilement alors qu’ils retournaient dans la salle à manger. Elle l’invita à manger et il eut un petit rire :

« Je vais pas me faire prier alors aru. Bon appétit »

Après en avoir avalé un, il ne put s’empêcher de laisser émettre un petit soupire de satisfaction. Il aimait les pâtés impériaux (Autrement, il n’aurait pas laissé croire que ce met fut chinois alors qu’en vérité, il était bien plus vietnamien. Quel sournois ce chinois!) et il aimait encore plus quand ils étaient fait par Ly. Il aimait faire la cuisine mais c’était tout aussi agréable quand on la lui faisait. N’avoir rien à faire que de regarder puis déguster, c’était le genre de petite tranche de bonheur simple que quiconque pouvait affectionner.

« Ca faisait longtemps que je n’en avais pas mangé. Toujours aussi bon aru. »

Il ne lui donnerait pas le plaisir d’autres compliments. (Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin.) Mais il savait que Ly n’était pas bête et qu’elle saurait apprécier. Yao avala une gorgée de thé avant d’émettre un petit sourire.

« C’est rare de n’être plus que tous les deux aru. »

Ces dernières années, quand ils se voyaient, il y avait très souvent quelqu’un de la famille. Que ce soit Taiwan, Thaïlande ou qui que ce soit. Etre en tête à tête même pour un simple repas était devenu une chose assez rare. Yao fit claquer ses baguettes l’une contre l’autre avant d’attraper un morceau de salade qu’il trempa un vif instant dans la salade qu’il croqua de la sorte. En vérité, ça le rendait quasi nostalgique. Auparavant et au tout départ (avant que le reste de la famille naisse), ils avaient été seuls tous deux pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas les autres. Quand ensuite, on avait une famille avec des enfants, passer ce genre de moment calme et à deux devenait de plus en plus rare comme une peau de chagrin.

« Ca me rappelle autrefois aru. » finit-il par avouer en riant sur le ton de la plaisanterie.

Il but une gorgée de thé pour se donner contenance.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeMar 2 Fév - 14:07

Spoiler:

- C’est rare de n’être plus que tous les deux aru.

Il avait dit ça sur un ton presque... Mélancolique. Nostalgique. Un ton que la vietnamienne ne connaissait pas à son chinois préféré -en même temps, c'était le seul, alors il pouvait aussi bien être celui qu'elle aimait le moins, bref peu importe. En plein milieu de leur déjeuner, Lý s'interrompit, ne sachant réellement que répondre. Oui, c'est vrai, cela faisait peut-être plusieurs décennies qu'ils ne s'étaient pas retrouvés en tête-à-tête. Toujours une autre face de Fong pour faire diversion. Alors leurs rencontres, c'était avec la famille, et c'était l'habituel "Tu vas bien? Alors les affaires, ça roule?". C'était terriblement creux et hypocrite, mais en même temps ils ne pouvaient pas se parler sérieusement avec tant de monde autour d'eux. Parce que la famille, c'est sacré, et on n'étale pas ses problèmes en plein milieu d'une joyeuse réunion.

La jeune femme acquiesça d'un signe de tête et continua de manger, histoire de s'occuper les mains plutôt que par gourmandise. Les ponts avaient été coupés, c'est vrai, et assez brutalement lorsque le Viêt Nam avait décidé de ne plus rester dans l'ombre de la Chine. Mais des liens qui avaient tenu si fort, pendant un millénaire, ça ne s'oubliait pas, ce n'était même pas envisageable.

- Ca me rappelle autrefois aru.

C'était il y a tellement longtemps.
Autrefois... elle n'était pas seule. Elle vivait avec Yao et ils étaient heureux. Disons, heureux comme c'était permis pour deux nations. On ne pouvait pas vraiment dire que Lý l'avait épousé de son plein gré, mais il est des alliances qu'on ne peut refuser. Alors, loin d'abandonner son peuple pour autant, elle s'était laissée dominer, un millénaire de domination chinoise dont la vietnamienne avait réussi à sauvegarder le plus précieux. Une culture dont elle s'était inspirée, et qu'elle avait arrangé à sa manière. Comme elle le faisait si bien.

Et puis, il y eut les autres, ses cousins, ses frères et ceux qu'elle considéra presque comme ses enfants. Une famille de plus en plus grande dont elle était l'heureuse maman. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Maintenant, elle était de nouveau seule, avec ses problèmes, comme avant, en fait. L'Humanité avait beau avancer, l'Histoire pouvait bien continuer son cours, et parfois, ces profondes blessures ne pourraient pourtant pas cicatriser.

Lý eut un petit rire. Elle riait d'elle-même. C'est vrai. Elle chouinait comme une demoiselle en détresse alors qu'elle venait d'obtenir ce qu'elle voulait. Un tête-à-tête avec son ex-mari. Bon, ce n'était pas le dîner aux chandelles et tout ça, ce n'était pas d'un romantisme des plus français mais après tout, elle n'avait jamais vraiment aimé ce genre d'ambiance trop occidental pour être compréhensible.

- En même temps,
bredouilla-t-elle, et son ton un peu nerveux tranchait avec le rire de Yao, il faut avouer que le monde tourne de plus en plus vite, et si je n'ai même plus le temps pour moi, alors tu imagines, pour nous deux...

Pas évident de s'en sortir quand on est une nation. Un humain, c'est un humain, avec ses problèmes et ses ambitions à lui. Une nation, c'est tout un regroupement d'humains, alors imaginez un peu le boxon et l'énergie qu'il faut mettre pour mener toute cette bande de clampins. C'est un peu comme être la maman attitrée de 80 millions d'enfants chiants, il faut leur courir après ou alors il faut leur mettre une rouste - souvent les deux -. Mais bon. La vietnamienne se débrouillait comme elle le pouvait, reléguant à la loge ses problèmes, euh, conjugaux.

- Mais, fit-elle en plissant les paupières, et ses yeux bridés déjà fins se réduisirent presque à deux fentes entre lesquelles deux iris chocolats fixaient le chinois avec, semblerait-il, un brin de fierté, ne va pas croire que je pleure tous les soirs parce que tu n'es pas là.

Ah, la chiante est de retour. Qu'il est bon de se remémorer certaines scènes de ménages. Le presse-ail, les assiettes, et même la coriandre, tout passait pour une arme dangeureuse quand Lý s'en emparait. Et cette fois, elle agitait ses deux baguettes d'un air réprobateur, manquant de crever l'oeil de son ex-mari.
C'était une grosse blague, tout de même, leurs scènes de ménage. C'était plus comique qu'autre chose, vraiment. Comme un couple de petits vieux qui se chamaillent parce qu'on voit rien à la télé et que le son est pas mis assez fort.

- Ca doit faire au bas mot un autre petit millénaire que je suis de nouveau célibataire et visiblement je n'ai pas l'intention de me marier, continua-t-elle, les joues légèrement gonflées, l'air de dire "Qu'est-ce que tu dis d'ça heiiiin?"

Ce qu'elle ne disait pas, c'était qu'elle gardait précieusement la plupart des souvenirs que le temps ne lui avait pas dérobés. Mais ça, Yao ne le saurait jamais. Jamais, comme, jamais.

- Pourtant... fit-elle, mais elle ne parvint pas à continuer sa phrase. Oh, et puis rien.

C'est que, pour être une vieille mégère à ses heures perdues, la vietnamienne savait y faire. Seulement voilà, elle qui avait réussi à se retrouver seule avec son Chinois l'envoyait encore dans les roses. Un peu du genre "ni avec toi, ni sans toi".

- C'est bientôt le nouvel an,
nota Lý, et il lui survint une idée. Pourquoi ne pas le fêter tous ensemble?

Une chose qu'elle omis -délibérément ou pas- de dire, c'est que ça tombait aussi le jour de, euh, la Saint-Valentin. Mais même à ce stade de son Histoire, Yao n'était pas très au point sur toutes les fêtes occidentales. Lý, en revanche, avait gardé un très mauvais souvenir de ce 14 février passé avec Francis. La jeune femme toussota un peu, les joues roses, et fit mine de débarasser la table. C'est (encore) l'heure du thé, maintenant.
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Wang Yao / Chine


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MessageSujet: Re: La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong]   La cuisine, c'est moi! (et Schm... non.) [Wong] Icon_minitimeDim 14 Fév - 20:11

    Si Yao s’était donné contenance en buvant une gorgée de thé, Ly avait semblé perdre légèrement la sienne. Sans aucun doute qu’elle ne s’était pas attendue à une telle déclaration abrupte, sortit au milieu d’un repas qui avait, quelques instants plus tôt, pris l’allure d’un concours de cuisine.

    Il faut dire qu’ils parlaient tellement peu quand ils n’étaient que tous deux, n’évoquant que les sujets superficiels et au fond, inintéressants. Yao n’en voulait pas à Ly. Il savait combien c’était inconfortable ce genre de nostalgie mal placée. Surtout quand ça venait d’un ex-mari après tant ….tant…tant d’année. Ils étaient restés ensembles combien de temps ? Un millénaire environ et ça avait de quoi rendre la terre entière jalouse mais n’étaient-ils pas séparés depuis pratiquement le double ?

    D’ordinaire, pour des esprits aussi introvertis que les leurs, il était bien plus facile d’éviter la conversation. Les confrontations ce n’était pas pour le chinois et sans doute pas pour la vietnamienne. Et autant être honnête, après leur séparations, ils étaient, tous deux, allé voir de leur côté. Et sans s’en rendre compte, le temps s’était écoulé à une vitesse proche de celle de la lumière alors que le chinois n’avait fait que cligner des yeux. S’écoulerait-il un nouveau millénaire s’il fermait une seconde fois les yeux ?

    Ly avait raison, le monde tournait de plus en vite. Il hocha la tête, posa son verre et reprit ses baguettes.

    « Je comprend bien aru. » répondit-il au bout de quelques secondes de silence. « Puis, tu n’as pas à me donner de ton temps…je crois aru. »

    Après tout, tu n’es plus à moi, n’est-ce pas ? Alors bon, tu es grande et tu es libre de faire ce que tu veux. C’est sans doute cela que ça voulait dire.

    Enfin sur le coup, il pensait cela mais à vrai dire quand il l’avait vu flirter du côté du bellâtre Français par exemple, non, il n’avait pas apprécié et l’entourage du chinois en avait entendu des biens bonnes et ce pendant un moment. « Non, mais vraiment ! C’est les fleurs, j’en suis sûr ! Il suffit de les éblouir un peu et elles s’emballent, tss !! Ca dit vouloir être indépendante et ça tombe dans les bras du premier venu aru ! ». Même Yong Soo avait finit par en être fatigué.

    Il finit, de nouveau par rire, et ce de manière franche à la remarque de Ly qui le remettait à sa place.

    « Je n’en doute pas aru ! »

    Il se recula légèrement quand elle brandit vers lui ses baguettes. Il avait appris durant toutes ces années à éviter le jet d’instrument de cuisine avec brio et tout deux aurait pu participer à une émission du genre « Incroyable talent : mon mari évite le lancé de baguette dans l’œil avec brio ! »

    « Si tu te sens mieux, seule ... » Il lui lança un petit sourire taquin avant de continuer « De toute façon, je ne compte pas te faire la cour de nouveau. Trop fatiguant aru. »

    Là, il exagérait un peu. A l’époque, il était jeune et loin d’être un dandy (et encore, même de l'âge, il était loin d’en être devenu un.) et lui avait plutôt forcé la main que fait la cour. Peut-être ça venait de là leur façon perpétuelle de se disputer et de se prendre la tête pour tout et rien. Yao ne savait pas s’y faire avec les filles, ce n’était pas de sa faute !

    Ly retint ses mots et le curieux petit chinois lui jeta un regard interrogatif, suspendit son geste alors qu’il allait avaler une dernière bouffée.

    « Pourtant ? » répéta-t'il.

    Tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche valait mieux que de laisser échapper un mot malencontreux quand Yao était dans les parages. Le curieux qu’il était avait du mal à laisser passer.

    Il allait la cuisiner un peu pour qu’elle lâche le morceau quand elle lui proposa qu’ils fêtent le nouvel an en famille. Il faillit faire tomber ses baguettes tant l’invitation lui parut soudaine. Il les posa doucement et releva les yeux vers la jeune femme en face de lui. (Bon, elle avait peut-être plusieurs millénaires, elle semblait toujours aussi jeune et si Yao avait le malheur de lui faire une remarque sur son âge, elle passerait à un instrument de torture un cran au dessus du presse-ail.)

    Il parut soudain tout gêné. Autant le dire clairement, ces dernières années, au niveau des relations familiales, c’était le yoyo. Tous étaient au courant de ses tensions –malgré qu’il tente de les calmer- avec Kiku ou Taiwan par exemple. Il voyait beaucoup moins certains comme Thaïlande alors qu’au tout départ de leurs relations, ils étaient très proches. Alors cette invitation pour un évènement qui lui était aussi important que le nouvel an l’avait surpris.

    Ly entreprit de débarrasser la table et le chinois la laissa faire, sans bouger. Ça aussi, c’était un de ses défauts: Pas du tout galant et laissant faire certaines tâches à son ex-femme sans aucun remord. Mais ce coup-ci et pour sa défense, il essayait de se redonner un peu contenance.

    L’idée de faire comme avant. Dans ce passé lointain où ses petits frères et sœurs étaient des enfants, où ils dormaient avec lui lors de leurs longues siestes ou quand il leur donnait l’argent des étrennes du nouvel an lui revint en mémoire et il en aurait presque rougit. Il le cachait très bien mais il regrettait très souvent ces moments. On ne montrait pas ce qu’on pensait réellement aux autres par ici.

    Alors que Ly en était à se lever pour apporter la vaisselle dans la cuisine, Yao lui prit quelques plats des mains, se levant et la devançant.

    Quant elle le rejoignit, elle lui demanda, légèrement gêné :

    « Tu penses qu’ils voudront bien ? »
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