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 Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]

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Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Vide
MessageSujet: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 30 Nov - 16:54

Marriott Niagara Falls Fallsview & Spa

Spoiler:

L’Hotel Marriott était un luxueux hôtel situé droit devant les Chutes Niagara à Niagara Falls, au Canada. Aujourd’hui, l’endroit serait témoin d’un événement extraordinaire, puisque plusieurs nation s'y réunissait. Pas pour un conseil de guerre, ni saigné un traité, mais pour des raisons de coeur. À l’intérieur, Matthew se tenait nerveusement devant la porte de la magnifique salle de réunion aux baies vitrées qui offrait une vue imprenable sur les chutes.
Transformé à sa demande pour l’occasion, la dite salle était passé du monde des affaires, à celui de la réception. Avec une grande table décoré et couverte d’assiettes et d’argenterie, toute la pièce dégageait une atmosphère calme.
L’habituel hoodie Roots de Matthew avait été traqué pour un ensemble beaucoup plus chic. Pantalons noirs, chemise blanche et veste, il n’avait pas mis de cravate, mais y avait longuement réfléchit. Il avait opté pour laisser deux boutons défaits, comme France avait l’habitude de faire.

Le tout dégageait un air d’importante réception.

Derrière Canada, la chute était tout simplement impressionnante, majestueuse, resplendissante. L’endroit avait été choisit avec soin par le blond. Niagara était reconnu comme destination touristique pour les amoureux et les couples en voyage de noce. Canada avait naïvement espéré que sa «famille» comprendrait le subtil message donné par le lieu. Matthew voulait que tout soit parfait.
D’abord pour se donner du courage. Ensuite, parce que si les choses tournaient mal, les États-Unis étaient juste à côté. Un bon coup de pied, et Alfred serait de retour chez lui. Malgré son amour inconditionnel pour son jumeau, Canada ne tolèrerait pas que ce moment important soit gâché par une crise enfantine. Il s’attendait à un : « Pas avec ce Commie Bastard!! » et une crise, mais si les choses devenait hors de contrôle, son bâton d’hockey se couvrirait de sang.

L’idée de faire un dîner-réception pour annoncer l’importante nouvelle, venait de Pierre. Comme c’était SA famille, Cuba n’avait pas grand chose à dire sur la façon dont le canadien voulait que les choses se déroulent.
Le blond ne l’aurait pas écouté anyway.
À son rythme, il aurait assez confiance en lui pour confronter les siens. Quelques semaines auparavant, le Nord-américain avait envoyé à ses pères et son frère jumeau l’invitation suivante :

La présente est pour vous inviter cordialement
à un souper qui aura lieu à Niagara Falls, Ontario, CANADA,
pour une annonce officiel de grande importance.


Le Canadien voulait mourir. Ça lui avait tout prit pour annoncer à Pierre et compagnie (lire ici Provinces) que sa relation avec Cuba n’était plus que de l’amitié, mais bien amoureuse. Il ne pouvait simplement pas imaginer le courage que ça lui prendrait pour le dire à ses «parents» et SURTOUT à Alfred. Rien qu’à la pensée de l’Américain, Matthew se sentait défaillir.
Les choses ne seraient sans doute pas calmes…

Son ours polaire dans les bras, Canada laissait son regard errer dans le corridor. Il ne pouvait tout simplement pas aller s’asseoir à la table, comme si de rien n’était. Il bougerait sans cesse sur sa chaise, tripoterait ses manches, mordillerait son pouce… bref serait un vrai paquet de nerfs. Rester debout dans le cadre le porte, avait l’avantage de le faire focuser sur quelque chose d’autre que sa nervosité. Se tenir le dos droit (il était raide comme une barre de fer), ne pas laisser tomber Kuma (les griffes de l’ours étaient planté dans son bras, et Matthew se demanda durant un instant si sa veste se déchirerait), sourire (bon c’était crispé, mais ça en était un) et enfin par dessus tout, ignorer le sentiment que tout irait mal.

Des pas se firent finalement entendre. Qui serait le premier arriver? La peur contracta l’estomac de Matthew qui aurait vomit à l’instant si son estomac n’aurait pas été aussi vide. Heureusement il n’avait pas déjeuné. La personne tourna le coin du corridor, et Canada vit que ce n’était qu’un humain qui venait porter des cruches d’eau dans une salle avoisinante. Soulagement temporaire. Kuma s’agita dans ses bras, lui échappant presque. Matthew réajusta sa prise sur son animal, parlant d’une voix douce à l’ours

- Calme-toi Kuma…

Parler ainsi lui fit un bien énorme. Rassurer ainsi la boule de poile blanche dans ses bras semblait le rassurer lui-même. Levant l’ours, Matthew posa un baiser sur sa tête. L’odeur familière eut un effet relaxant. Lorsque des pas se firent entendre à nouveau, c’est avec un peu plus calme que Canada accueillit son premier invité.

- Le voyage s’est bien passé eh?

Spoiler:


Dernière édition par Matthew Williams/Canada le Mar 1 Déc - 17:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 30 Nov - 17:40

Qu'est-ce qu'il foutait là déjà ?

C'était là la question que se posait le Cubain alors qu'il examinait d'un oeil tout, sauf motivé, le bâtiment devant lui. Il ne pouvait pas s'empêcher que pour la situation, tout ça faisait un peu trop euh... officiel pour la raison de sa présence.

D'ailleurs on lui aurait demandé son avis, il se serait contenter , pour ce qui est d'USA, d'une feuille, d'une enveloppe et d'un bref

"Au fait, je m'envoie ton frangin.

Cuba."

Quel besoin de rameuter toute la smala hein ? Lui il s'était bien contenté de leur dire au tournant d'une conversation à ses frangins ! Enfin... ceux à qui il causait encore quoi.

Avec un soupir couplé à un grognement. Il ne savait même plus si cette situation le blasait ou le gavait... il reprit son avancée, franchit les portes et s'avança sans demander sa route jusqu'à l'ascenseur où, alors qu'il poireautait pour atteindre enfin son étage, il jeta un bref regard au miroir.

Jean et chemise à manches courtes blanches. Ce serait bieeeeen suffisant. Fallait pas non plus que la famille de son blond pense que leur accord ou leur approbation lui important plus que ça.

En vérité, il n'en avait RIEN à battre de leur opinion sur le sujet. Mais bon... il allait éviter de dire ça à Canada de cette façon. Alors Cuba acceptait.

Ce qui l'empêchait pas d'avoir son propres avis sur la question quand même...

Le Cubain secoua brièvement la tête, se massa la nuque et franchit la porte. la première chose à lui sauter aux yeux fut la vue.

... C'était de famille le goût pour le decorum ?

Puis le blond, maître des lieux et de cérémonie pour le coup qu'il gratifia d'un levé de sourcils, d'un regard de haut en bas. D'un deuxième regard de haut en bas. Puis d'un sourire appréciateur.

Cette tenue allait définitivement bien à Canada.

-Relax mi tresoro, ce n'est que moi.

La fin de sa phrase atterrit directement sur les lèvres de l'autre Nation à qui il vola un baiser.
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 30 Nov - 20:33

Piere tourna le coin et vit Canada dans l'encadrement de la porte de la salle de réunion, jetant des coups d'oeils ça et là comme un lièvre effrayé. Il avait tout l'air d'être sur le point de défaillir, tout blême qu'il était et murmurant en continu a Kumajirou dans ses bras. Cuba à ses côtés tentait de le calmer, sans grand succès.

Pierre s'avança et lui administra une grande tape dans le dos accompagné d'un retentissant "RELAXE! Ça va bien aller!"

Matthew fit aussitôt un grand saut en l'air et émit un espèce de crit fluet, mi-couinement mi-hurlement a rendre jalouse une petite fille de quatre ans. Pierre dut se retenir de ne pas siffler d'admiration. Canada était toujours un peu nerveux et ses provinces avaient toujours aimé lui faire faire des sauts pour l'agacer, mais là, c'était différent. Québec l'observa reprendre son souffle en se tenant la poitrine et se dit que le pauvre était vraiment sur le point de leur éclater une crise cardiaque à tout instant.

Oh well.

Il dépassa son "père", addressa un sourire à son nouveau beau-papa et entra dans la pièce pour aller s'étaler dans un fauteuil. Il regarda autour d'un air désinvolte. Une grande pièce comfortable sur vue de chutes, une atmosphère détendue mais pourtant formelle, le tout dans un des endroits les plus romantiques du Canada...

-Franchement Matthew, t'aurais pas pu trouver mieux comme endroit? Niagara Falls! Jte rappellerais que le pti frère était pas ben ben plus heureux que tête carrée va l'être en apprenant la nouvelle. Comment tu l'as payé pour qu'il te laisse faire la réunion de famille sur son territoire hein?

Tout en parlant, il observait les fauteils, la table, le tapis... Il inspecta la carafe d'eau et en pris une gorgée. Humpf. De l'eau de source. Avec ça il devait se trouver ben fancy, le voisin. Il aurait put au moins prévoir du vin.

Ah pis en y pensant bien... des plans pour que l'Breton se saoûle. Pas une bonne idée finalement.

-Tsé que t'aurais pu faire ça chez nous Matt? Je t'aurais prêté les chutes Montmorency, personne aurait vu la différence.

Matthew ne lui répondait pas, encore tremblant comme une feuille d'érable sur un drapeau exposé au grand vent de cap-chat. Il était vraiment habillé pour l'occasion, remarqua Pierre. Pantalon noir, blouse blanche, boutons du haut détachés pour donner un air décontracté soigneusement calculé... que l'air crispé de son visage démentait assez aisément.

Pierre jeta un regard sur ses propres vêtements. Il avait des pentalons tout aussi chics, une chemise blanche et un blouson bleu, ainsi que de beux souliers cirés. Il se sourit intérieurement. Au moins lui avait appris quelque chose de Francis, à l'instar de son frérot qui s'obstinait a mettre des cravates hideuses avec le motif des Maple Leafs... ew. Il secoua la tête pour s'enlever ces images de la tête. Ontario n'était pas venu, il n'y avait que lui qui s'était pointé pour supporter Canada.

...Et on l'appellait la province ingrate!

C'est sûr que, pour dire vrai, il était surtout venu pour voir la bagarre et se payer la tête des anglos, mais bon. C'est pas l'intention qui compte, c'est le geste.


Dernière édition par Pierre Tremblay / Québec le Lun 28 Déc - 4:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeDim 6 Déc - 12:33

La présente est pour vous inviter cordialement
à un souper qui aura lieu à Niagara Falls, Ontario, CANADA,
pour une annonce officiel de grande importance.


- Tu devrais être content Nova... ça te fera sortir un peu. Pff n'importe quoi. Pourquoi y a pas la liste des invités avec...?

Le rouquin tourna et retourna l'enveloppe en tout sens, mais il n'y avait rien à faire, tout était là, l'invitation, et cette mention d'une "annonce officielle" qui l'inquiétait grandement. Qu'allait-il apprendre cette fois. Au moins sa curiosité serait une motivation pour se rendre au rendez-vous, bien qu'il irait sans se presser. Logan était un bon garçon, mais les réunions de famille importantes, ça l'avait toujours plus ou moins effrayé, et il s'en tenait généralement écarté.

Ce matin là, par chance, bien que le ciel fut d'un blanc presque parfait, le temps était plutôt doux pour la saison et cela le rassurait. Dans l'après-midi le ciel serait bleu, et peut-être trouverait-il une compagnie pour s'évader et se promener près des chutes... Ou bien il irait seul, et dormirait ainsi tranquillement pendant que la famille se disputerait encore, comme d'habitude.
Une question taraudait cependant l'esprit de Logan. Mama était-elle invitée ? Ce serait peut être pour lui une occasion de la revoir ? Hum... mais non il fallait se rendre à cette évidence, que Lysander ne faisait pas parti de cette famille là... Soit, il irait puisque c'était Matthew, et que son père aurait certainement besoin de soutien face aux autres !

- Motivation...

Nonchalamment, l'enfant se leva pour s'avancer vers son armoire qu'il ouvrit en grand pour avoir une bonne vue sur l'ensemble de ses affaires. Après un intense moment de réflexion, il opta finalement pour un pantalon de toile blanc, une chemise couleur crème surmontée d'un veston chocolat. Par dessus cela, il porterait sa veste en cuir, et des chaussures cirées dans le même ton marron, pour un peu plus de classe. Ceci fait, il s'installa ensuite devant son miroir pour brosser sa crinière rousse et l'attacher en catogan comme à son habitude, avec un joli ruban de soie couleur émeraude, assortie à ses yeux.

Fin prêt, il se fit conduire jusqu'au lieu de rendez-vous, un peu nerveux à l'idée d'y rencontrer nombre de gens, n'aimant pas beaucoup la foule, il se doutait qu'il passerait le plus gros de la journée non loin de son père, et s'il était trop occupé, alors il s'isolerait dans sa tête comme il savait si bien le faire. Avançant dans les longs couloirs de cette imposante structure, Logan sentait son coeur s'emballer petit à petit. Il espérait sincèrement que tout se passerait bien, et que l'importante nouvelle était quelque chose de positif. Pire que tout, il était persuadé d'en avoir déjà entendu parler, l'ennui, c'est qu'il n'avait pas écouté.

- Malin ça... marmonna-t-il pour lui même, arrivant dans la salle de réunion...euh...de réception. Bonjour, la famille.

Rassuré par le peu de personnes présentes, Logan sourit. Tout d'un coup, ça allait beaucoup mieux, il n'y avait encore que son Père, son frère, et Cuba qu'il savait être un ami proche...

- Wouaaah ! Quelle vue !

Oubliant tout le reste, l'enfant se rua vers la baie vitrée et posa les mains sur la vitre pour regarder les chutes avec admiration.
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 14 Déc - 17:59

Matthew n’avait pas eu à attendre très longtemps planté sur le bord de la porte. À peine avait-il finit sa phrase de bienvenue que Cuba le reluquait. Le brun le dévorait littéralement des yeux. Il allait protester quand un compliment le tut, tournant ses joues légèrement cramoisies. Les lèvres de son amoureux posées sur les siennes achevèrent son idée à peine naissante de protester. Trop gêné, et conscient d’être en public, Canada recula, rompant le baiser. Juste à temps avant de recevoir une claque dans le dos… Si ses lèvres auraient toujours été collées à celle du Cubain, Matthew se serait sans doute cogner les dents contre celles de Joaquin. Il n’y avait que deux personnes pour lui donner une grande tape dans le dos comme ça.

- RELAXE! Ça va bien aller!

D’accord, ce n’était pas Alfred… du moins pas encore… La main sur le cœur, Matthew suivit Pierre du regard, alors qu’il entrait dans la pièce, inspectant le tout. Le pauvre canadien avait le cœur dans la tête, et la figure rouge de honte à cause du cri des moins masculin qui avait jamais échappé ses lèvres. Pierre, entré dans la pièce, râlait comme toujours… Le canadien secoua la tête, retenant un soupire. De tout ce que son fils disait, il ne retint qu’à peu près ceci :

- …pti frère…heureux…nouvelle… payé…famille…

Devinant qu’il insultait sans doute encore la population anglophone de la terre, Matthew essaya d’ignorer les râlements de Québec.

-Tsé que t'aurais pu faire ça chez nous Matt? Je t'aurais prêté les chutes Montmorency, personne n’aurait vu la différence.

Matthew était trop sous le choc pour répondre à celle-là. Comme si personne n’allait voir la différence… Soupirant le blond répondit à son insolent de fils.

- Je ne l’ai pas payé. Il a même offert de couvrir les frais… pour s’excuser…

Il ne savait même pas pourquoi il se justifiait… ni ce pourquoi sa voix était si faible... Heureusement une crinière rousse vint à son secours.

- Bonjour, la famille.

Un grand sourire s’installa sur le visage de Matthew. Que Logan vienne lui fit énormément plaisir. Le roux pourrait sociabiliser un peu…

- Wouaaah ! Quelle vue !


Le sourire du canadien s’étira. La naïveté de Logan et sa douceur touchait toujours Matthew. La liste d’invités lui revint en tête et il blêmit un peu. Nova n’aimait pas trop Arthur… ce qui était fort compréhensible. Les choses risqueraient d’être encore plus tortueuses. Déjà qu’il faudrait garder un œil sur Alfred et Joaquin… Et Alfred et Arthur… Et Francis et Arthur… Et peut-être même Pierre et Arthur… Si la soirée se déroulait sans que la WWIII éclate, le Nord-Américain serait heureux.

Son regard erra sur les personnes arrivées. Québec avait beau râler, il restait son premier. Son plus vieux, son plus tannant… Et Logan. Le mystérieux, Nova. Son éternel petit rêveur qui espérait toujours voir sa « mama ». Les yeux violets se posèrent ensuite sur Cuba. Mi hermoso pardo. Il était tellement heureux d’être avec le brun. C’était bien la meilleure chose qu’il lui était arrivé depuis… facilement un siècle.

Kuma s’agita dans ses bras, voulant être déposé sur le sol. Canada desserra son étreinte autour de l’ours et le posa sur le sol. L’animal trottina jusqu’à Logan, le regard rivé à l’extérieur. La nation laissa alors ses pensées errer. Il espérait que le reste arriverait bientôt, après tout, plus vite il commencerait, plus vite il finirait…


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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeDim 27 Déc - 18:37

La présente est pour vous inviter cordialement
à un souper qui aura lieu à Niagara Falls, Ontario, CANADA,
pour une annonce officielle de grande importance.

C'eeeeest miiiiiiiignooooooooon ! Les yeux bleus d'Alfred avaient pétillé en voyant l'invitation des plus formelles de son frère Matthew. P'tit Canada était devenu grand et écrivait comme les adultes ! Oh, bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'il recevait ce genre de courrier de la part de son jumeau, mais Amérique réagissait à chaque fois comme si c'était la première fois. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il a toujours eu l'habitude que Matthew apprenne les choses après lui. Alfred le surdoué... Alors qu'il était à peine une petite colonie sans expérience, il intervenait dans les conversations de nations importantes et ses discours mûrs et pertinents les laissaient déjà sans voix, pour la plus grande fierté d'Arthur qui, du coup, le traînait partout, son élève prodige. Alors que Canada restait souvent de côté... Même sur les photos de famille qui dataient de leur petite enfance, Alfred écrasait la présence de Matt par son sourire éclatant et son charisme rayonnant. Et malgré toutes les crasses qu'un frère peut faire à son jumeau, Amérique n'avait jamais laissé tomber Matthew. Après tout, il avait été le premier à qui il avait proposé d'entrer dans l'ALENA. De plus, comme ils étaient voisins, l'Américain s'invitait quelques fois pour prendre des nouvelles, et téléphonait régulièrement.

Or, cette invitation officielle titillait sa curiosité puérile. Tout frétillant, le jour-J, Alfred s'était empressé de passait un coup de fil pour confirmer sa présence, un autre pour prévenir son bien-aimé Barack Obama de son absence, et enfin, il coupa brutalement la partie d'échecs en ligne qu'il avait entamé avec Ivan, non sans un petit message provocateur – « J'ai trouvé plus intéressant à faire. lol :D ». C'est en ricanant tout seul, encore tout fier de sa blagounette, que l'Amérique alla se préparer. Imaginer la tronche d'Ivan derrière son écran le fit même éclater de rire sous la douche et il but la tasse – « Alfrrrred ! Moi enferrmer Solnyshko dans placarrd ! ».

Amérique se rendit aux chutes en jet privé, depuis Washington DC. Bien au chaud dans son avion de star, il se demandait ce que lui réservait ce fameux repas. Alfred avait passé son plus beau costume pour l'occasion : un Armani noir avec très fines rayures gris anthracite qui lui donnait des allures de PDG, une chemise noire également, et une cravate rouge écarlate pour rehausser le tout. A la fois solennel et détendu lui semblait-il, très classe. Après tout, si c'était si important pour Matthew, autant y mettre le ton...

Il arriva à peine en retard au lieu dit, fier de lui. Hey ! Pour une fois qu'il n'avait pas une demie heure de retard à une réunion ! Là, il n'avait dépassé l'horaire que de cinq minutes ! Un exploit. Alfred pénétra dans l'imposant bâtiment, son iPhone vissé à l'oreille. Oui, parce que l'Américain bosserait jusqu'au dernier moment, comme toujours. Il était un homme très pris... Malgré tout, il s'accorda quand même le temps d'adresser quelques sourires charmeur aux hôtesses d'accueil et même à en draguer l'une d'elle entre deux coups de fil important – « Hmm, Mademoiselle – je peux vous appeler Grace ? – pouvez-vous me dire où se déroule le dîner de Matthew Williams ? C'est ça, je suis un des invités, Alfred F. Jones, USA. Voilà, Jones, comme Indiana Jones ! Si jamais j'avais eu la chance de jouer le rôle principal des films – que j'ai coproduis, d'ailleurs... – j'aurais exigé que vous jouiez le rôle de l'actrice principale, Grace... ». Il lui glissa sa carte de visite avec un clin d'œil séducteur puis monta à l'étage afin de rejoindre Matthew et les autres invités.

3... 2... 1... Ouverture de la porte ; hurricane mode.

« Helloooo, Matt ! Comment vas-tu ? Moi ça va, merci bien... Bon, il y a toujours les vieux problèmes persistant, mais ça va bien ! » Il le gratifia d'une tape virile dans le dos. « Et cette invitation, quelle sérieux ! Quelle maturité ! Tu m'étonneras toujours, Matty ! C'est que tu commences à prendre de l'assurance, je suis content pour toi ! Bon, moi j'ai une secrétaire qui le fait pour moi – Marilyn, une fille exquise ! – parce que j'ai autre chose à faire, mais je suis touché que tu ais pris la peine de faire ça bien ! Prochainement, que dis-tu si je t'invitais à faire un golf ou un basket ? Ou même un petit baseball... Juste toi et moi, entre frères. D'ailleurs... » Alfred sortit des petits billets colorés de sa poche. « Voilà six billets qui te donnent accès au Disney World de Floride pendant trois jours avec les personnes de ton choix, hôtel cinq étoiles qui accepte les animaux compris. Ils sont valables un an. Cadeau ! »

Amérique lui adressa un petit clin d'œil, genre « hey, il est sympa ton frère, hein ? ». Il lui tapota l'épaule et balaya la pièce du regard : Pierre, Logan et – là, juste à quelques centimètres – Joaquin. Alfred ne laissa rien paraître de son mécontentement et se contenta de faire l'innocent, crachant son venin derrière une bêtise feinte. Il considéra le Cubain d'un regard faussement étonné et observa :

« Dis donc, Matthew, pourquoi le personnel de nettoyage est encore là ? Qu'est-ce qu'il fait ici l'homme d'entretien ? » Puis, s'adressant directement à Joaquin, avec un petit geste méprisant de la main : « Ffftt ! Ffftt ! Allez, Conchita, là, je-sais-pas-quoi, c'est une réunion importante ici, pas un séminaire sur Canard WC. »

Alors Alfred s'esquiva rapidement, comme si de rien n'était, pour aller voir Logan près de la vitre. Le message était passé : « Je te déteste, casse-toi. Matthew, pourquoi il est là, lui ? ». D'ailleurs, il jeta un regard interrogateur à son jumeau avant d'entamer la conversation avec le rouquin, en lui ébouriffant paternellement les cheveux :

« Voilà donc mon neveu ! Tu sais que moi et Lysander on se connaît très bien ? Durant mon adolescence, on était comme les deux doigts de la main. Maintenant encore on s'entend à merveille. Ahlàlà... Lysander et moi réunis, on rendait Arthur complètement fou. Un jour, on a vraiment cru qu'il allait se pendre aux poutres du grenier... C'était après qu'on ait inondé tout le manoir pour pouvoir y circuler sur des radeaux et faire des rapides dans les escaliers. »

Amérique sourit, nostalgique.

« Oui... Ce sont des parents formidables que tu as. »

Sur ce, il dévisagea Matthew d'un regard pénétrant, celui qui signifie « "Formidable", oui, mais avant... Tu n'aurais pas quelque chose à me dire par hasard ? ». Le blond se retourna vers son jumeau et ajouta pour relancer la conversation et le sujet « Cuba » :

« Oh, tu sais qu'il n'y a pas longtemps, nous – les États-Unis – avons signé l'autorisation de transfert des prisonniers vers un établissement de l'Illinois pour que le centre pénitencier américain de Guantanamo, à Cuba, ferme enfin ? C'est plutôt une bonne chose... Les laisser... » Il esquissa une grimace de dégoût contenu à grand peine. « là-bas » Méprisant à souhait. « ... c'était vraiment cruel. Même pour des meurtriers, des violeurs ou des pédophiles. »

Deuxième pique de la soirée, plus violente cette fois. Le combat promettait d'être sanglant ce soir. Alfred continua avec un grand sourire :

« Sinon... Qui vient à part Pierre, Logan et moi ? »

Joaquin ? Qui c'est celui-là ? Connais pas...
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeDim 27 Déc - 22:55

Appuyé contre la table, le Cubain laissa son amant accueillir sa tendre famille.

Au moins, ce n'était pas les plus gratinés pour le moment. Ca lui laissait un peu de temps pour se préparer au pire en laissant son regard voguer de la vue à Canada en passant par Pierre et Logan pour revenir sur Canada.

Hélas - ouais... Hélas - le pire ne tarda pas à se produire avec l'arrivée du crétin de la famille. Dans la famille de Matthew, c'était Alfred. (Dans la sienne par contre, c'était Antonio...) et rien qu'à l'écouter, il avait envie de le frapper. Y'a pas, il détestait la façon que l'Américain avant de se mettre en valeur constamment ! Il en avait pas marre de tenter d'écraser son frère de sa soi-disant supériorité ? Canada valait mille fois ce type eh !

Pourtant, ses nerfs déjà mit à rude épreuve alors qu'il se retenait de sauter à la gorge d'USA, connurent un nouveau supplice lorsque celui-ci "s'adressa" à lui.

Il préféra fermer les yeux très fort. Et respirer. Très fort. Calme... Réunion familiale de Matthew... pas gâcher les retrouvailles... pas contrarier Matthew... se contenir et se contenter de penser à la prochaine fois qu'il croiserait l'Amerloque en réunion (ou au détour d'un couloir...)

Pourtant, la dernière tirade du "maître du monde" fut de trop... franchement de trop ! Pas moyen qu'il laisse passer ça ! Pas moyen ! Nunca ! ¡ No medio!

La rage lui brulait les veines comme rarement. Il était vraiment prêt à sauter sur le blond pour lui faire rendre son dernier soupir.

Pourtant, au milieu de sa rage, une petite et minuscule idée se fit entendre. C'était une réunion privée ? Il allait répondre à ça de façon privée !

Sans accorder un regard à USA, il s'approcha de Matthew, lui passa un bras autour de la taille et l'embrassa au coin des lèvres. Pas tout à fait sur la bouche mais de façon clairement visible, pas sur la joue !

-"France et Arthur ne devrait pas tarder n'est-ce pas Mi querido ?"

Qu'il avale ça l'Americanos ! USA pouvait bien le mépriser autant qu'il voulait, Cuba au moins, savait lequel des deux blonds valait le plus !

Laissant son bras autour de Canada, il sourit à USA.

-"Hola. Ton Bush n'a pas été trop déçu de ne pas arriver à me faire plier alors qu'il avait pourtant as-su-ré qu'il le ferait avant la fin de son mandat ?"

Son sourire s'agrandit, carnassier.

-"Enfin... peut-être ton Obama fera mieux... c'est déjà gentil de sa part d'avoir un peu allégé le blocus en tout cas... un bon garçon le petit Barrack hum ? Même si, serioso... il peut rêver pour que je lui obéisse... "

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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 28 Déc - 5:11

Québec assista à l'arrivée de son frère, accoté tranquillement sur le mur dans un coin. Il lui fit un beau sourire et un signe de la main.

Il avait toujours bien aimé Nova et le reste des maritimes. C'était de bien meilleurs voisins que Ontario, mister bâton dans le Q! Même Alfred était un meilleur voisin, lorsqu'il ne piquait pas une de ses crises et ne décidait pas de bloquer le bois (criss).

Et Ontario était lèche-botte en plus! Prêter une salle pour une réunion de famille, et puis quoi encore? De toute façon, il allait en avoir pour son argent. La salle serait sûrement une zone sinistrée après ça. (Et Pierre allait s'en donner a coeur joie)

La vrai joute verbale commença vraiment lorsque America débarqua. Celui-là, il n'avait pas oublié son ego! Il fit une charmante tirade a Canada en guise de salutation, puis se retourna pour évaluer son public.

Québec se redressa, les yeux brillants d'anticipation, lorsqu'Alfred constata la présence de Cuba. Les insultes qui suivirent ne le déçurent pas.

Outch! L'attaquant se dirige vers le but, lève son bâton, GOAAAAAL! L'adversaire en reste pantois! Joaquin encaissa l'attaque stoiquement, grinçeant des dents. Mentalement, Québec lui leva son chapeau. Un coup comme ça, c'est pas tout le monde qui auraient pu l'encaisser.

Il regarda avec un intérêt détaché son voisin du sud se diriger vers son frèrot et engager la conversation. Le pauvre, il ne put placer un mot. Et puis America se retourna et lança le coup de grâce.

Pierre put presque voir les digues mentales de Cuba céder. Il sembla prêt à se jeter par-dessus la table sur l'équipe adverse pour l'étriper, lorsqu'il se figea, sembla reconsidérer sa stratégie, puis embrassa soudaiment Canada sur le coin des lèvres.

Ooouh! Coup de bâton en bas de la ceinture! La foule est en délire! L'arbitre interviendra-t-il? Non! Canada est trop sonné par le choc!

Québec se permis un sourire et regretta de ne pas avoir de pop corn sur lui à ce moment. On une bonne bleue.

Puis Cuba murmura à sa tendre moitié quelque chose à propos des autres invités (qui allaient sûrement contribuer à la destruction de la salle, ajouta mentalement Pierre en regardant la bouteille de vin sur la table), juste histoire de faire languir l'attaquant adverse, puis il se retourna et lença une insulte de son cru.

Québec fronçea les sourcils. Rire de Bush, il pouvait le faire tant qu'il voulait. Mais s'attaquer à Obama, là, il était moins d'accord. Au moins il valait mieux que le boss de Matthew! (Et le sien aussi par la même occasion, à cause de cette criss d'histoire de NON victorieux et de majorité claire). Il se retourna vers America et attendit sa réplique, suspendu à ses lèvres.

Allez, contrattaque! Ne laisse pas passer ça, il est trop confiant de sa supériorité numérique!

Au final, Québec ne prenait pas vraiment pour qui que ce soit en particulier. Il était juste venu pour un bon show, dla bonne bouffe, puis pour faire preuve de bonne volonté envers Matthew. Bon, il aimait bien Cuba. Mais la plus forte concentration de québécois hors Québec au monde se trouvait en Floride, il ne fallait pas l'oublier.

Donc, sa stratégie: s'asseoir et regarder, mettre son grain de sel une fois de temps en temps, puis aller prendre une bière avec l'équipe victorieuse, peut-être.
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeMer 6 Jan - 18:46

" Toutes les familles heureuses le sont de la même manière,
les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. "
[Tolstoi]

C'était une journée comme une autre: le soleil nourrissait les terres françaises de son éclat éblouissant, les nuages s'étendaient recouvrant le ciel cyan d'un immense drap immaculé et la dette ne cessait d'augmenter. Oui, pour Francis, rien n'avait changé, en ce fatidique jour. Il hésitait cependant entre une promenade au Louvre, délicieusement vide à cette heure de la journée, et une sortie avec Espagne et Prusse -qui n'avait pas grand chose de mieux à faire-. Finalement, et n'arrivant pas à se décider, il opta pour une flânerie à Montmartre. Francis est un homme de goût. Même s'il est incapable de prendre une décision.

Alors qu'il descendait l'escalier, les yeux levés vers les poutres du plafond, comme si elles allaient lui apporter quelque réponses à une question existentielle, il fut surpris de découvrir le hall vide. Serait-ce un signe ? Habituellement, il s'y trouvait toujours quelques passants, admirant avec envie et délice le vécu de ce vieux bâtiment, ou même des locataires, car il s'agissait d'un petit immeuble. Pourtant, pas un bruit ne se faisait entendre, le sol parfaitement propre témoignait du calme et du soin que l'on apportait aux lieux. Il est bon de préciser -pour le lecteur, le narrateur connaissant son personnage comme le sien propre- que Francis est un homme superstitieux. Oh, pas comme l'est un religieux un peu trop couard ou une sorcière vaudou, évidemment. Mais il croyait aux "signes". Vous savez, le genre à vouloir se rassurer, bêtement, en se persuadant que si la prochaine voiture qu'il croise est rouge, la journée sera bonne.
Francis est comme ça. Et voir le hall vide de monde, contrairement à d'habitude ne lui inspira guère confiance. Plus encore, il ressentit le besoin pressant d'aller se recoucher. Pensant, cependant, à ce qu'Angleterre dirait de lui en apercevant la scène, il renonça à cette idée et ouvrit machinalement la boite aux lettres.

Une enveloppe en tomba, acommpagnée de papiers divers et variés dont Francis se fichait éperdumment. Car la discrète enveloppe avait attiré toute son attention. Il y était inscrit: "Expéditeur: Matthew Williams"".

Mathieu ! Le petit fifils à son papa ! ~ ♥️

La présente est pour vous inviter cordialement
à un souper qui aura lieu à Niagara Falls, Ontario, CANADA,
pour une annonce officielle de grande importance.


"Que de mystère, mon Mathieu, que de mystère~" se chuchota-t-il à lui même, alors qu'il parcourait la missive. Il ne fit même pas attention au regard étonné de la concierge et ni une, ni deux, s'envola pour le Canada.

Comme tout bon gentleman (ou plutôt 'gentillhomme'...), Francis gratifia chaque hôtesse et chaque steward d'un éclatant et charmant sourire alors qu'il pénétrait dans l'aéroport. Comme toute Nation qui se respecte, il ne paya pas un centime de son billet. Oh, il avait bien assez enduré comme ça, c'est pas ces humains qui avaient dû supporter la lèpre et les voyages en caléches. Il en avait bien le droit. Bon, c'était plus pratique aussi. Rien à payer (ce qui n'empêchait pas la dette française d'augmenter), pas de queue à faire, aucun retard, net et clean.

Il fut étonné de ne pas recevoir d'appel d'Arthur. Francis avait, effectivement, encore de l'amour propre et de l'espoir, il restait persuadé, intimement persuadé même, que l'anglais l'aimait avec une passion démesurée, et qu'a à la réception de la mystérieuse (et alléchante) missive de Matthew, sa première et unique réaction serait de l'apeller. "Hey Francis, i miss youuu". Non.

Franchement. Mais il avait de l'espoir cet homme, et c'était bien. Ca lui permettait de garder le sourire, même quand tout allait mal.

Alors qu'un énorme bibendum (était-il humain ?) chantait du Johnny Hallyday dans son dos, Francis commença à inventer toutes sortes d'hypothèses quant à l'objet de cette invitation. Il s'était forcé à chasser le punk-gentleman-pirate anglais de son esprit et avait concentré son esprit, avec toutes les forces psychiques dont il pouvait faire preuve, sur le bondinet. Enfin, le blondinet à lunettes...Bon celui qui est invisible quoi. Pas le bellâtre au look de PDG.

La théorie la plus plausible restait la "nouvelle rencontre", une petite copine quoi. Ou un petit copain, Francis n'était pas un père difficile et encore moins (vraiment moins) traditionaliste... Il espérait quand même qu'il -ou elle- soit joli, ou au moins, esthétique. On ne peut pas demander la beauté à tout le monde (on s'en rend compte lorsque qu'on voyage en Angleterre d'ailleurs.) mais un peu d'harmonie dans le visage serait déja appréciable.
Oh vous pouvez bien traiter Francis d'homme vil et superficiel, mais il ne fait que penser ouvertement les pensées de chacun. Qui, QUI voudrait d'un gendre laid à vomir ? Hein je vous le demande.
Evidemment, ce qui comptait c'était le bonheur de Matt, tout ça. Mais son bonheur ne passet-il pas par sa bonne humeur ? Et sa bonne humeur ne passe-t-elle pas par la vue d'un délicieux visage chaque matin ? La réponse est évidente: oui.
Francis se surpris à argumenter avec lui même et faillit rentrer dans un poteau. Ce ne fut qu'a cet instant précis qu'il percuta: il était arrivé.

Francis pénétra dans le bâtiment non sans appréhension. Il avait en réalité, sous ses airs décontractés et charmeurs, terriblement peur de la surprise que leur réservait son fifils adoré. Et s'il ne s'agissait pas d'une petite copine (ou petit copain, insista-t-il pour lui même) ? Et s'il s'agissait ...d'une....REUNION DE FAMILLE ? Le français paniqua soudainement, et ne parvint à se calmer qu'après avoir rencontré le regard curieux de l'hôtesse d'accueil. Celle ci était agréablement charmante, bien qu'elle fût surprenante de froideur à l'égard du français. Ce dernier l'entendit murmurer quelque chose à propos d'un américain sans gène à sa collègue mais n'y fit attention qu'une fois les portes de l'ascenceur refermées. ALFRED, sale dragueur de pacotille.

Sans même jeter un coup d'oeil à la population déja présente dans la salle de réunion, Francis se précipita vers son Matthieu.

"Comment vas-tu, mon cher ?" demanda-t-il le plus naturellement du monde.

Il tourna la tête pour apercevoir cet imbécile d'Américain. Lui adressant un petit sourire ironique ("mon enfant i see what you did thar"), il ne put s'empêcher de jalouser son magnifique costume. Gosse de riche.

"Pourquoi nous as-tu donc invité mon chéri ?" ajouta-t-il, brûlant de curiosité.

Ah tiens.
Arthur n'est pas encore là ):

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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 25 Jan - 17:51

"Je...j-je sais pas encore où je vais l'annoncer, j'avais pensé un endroit comme la ville de Québec, un pique nique sur les plaines d'Abraham, un dîner au chateau Frontenac, un truc romantique..." lui avait confié sa presque copie conforme après lui avoir annoncé THE nouvelle, celle qu'il voulait rendre sa relation officielle au sein de sa famille.

Immédiatement, la fierté de Jake fut atteinte. Canada, en bon anglophone qu'il était allait débarquer au Québec au lieu de le choisir LUI. Quelque chose en lui bouillait furieusement, une jalousie profonde autant qu'une fierté inconditionnelle envers son ex futur ex mari. Quoique bien avant sa fierté personnelle, un détail accrocha davantage ses pensées.

"Au Québec, tu en est sur? Ho non...pas après le sommet des Amériques, non non non! Rappelle toi toute ces émeutes, les ontariens sont bien plus enclin à accueillir de grands noms, voyons! Nous y sommes habitués!" tenta-t-il d'un ton léger et posé made in England. Il adapta son language corporel à ce qu'il voulait dire, c'est-à-dire qu'il s'avança sur son bout de sofa, le regard sérieux, cachant toute inquiétude réelle qu'il pouvait avoir pour Pierre face à une telle situation.

"J'ai l'endroit I-DÉ-AL pour toi."

Son sourire s'élargit, comme s'il s'apprêtait à lui dévoiler le scoop de l'heure.

"Niagara Falls."

Il se leva, gesticulant de toute part en expliquant ses propos d'une façon qui lui était bien unique.

"Les chutes...le bruit majestueux de l'eau! Le Marriot a une salle idéale pour ce genre de révélations avec une vue splendide sur ce chef d'oeuvre de la nature. Puis Joaquin aime la nature, non? Il sera charmé j'en suis sur. Puis la salle a une capacité é-to-nante tout en offrant une atmosphère plutôt intime, tu pourras donc inviter toute la famille! Puis la résonance de la salle est super pour une musique de fond, et ça, je te jure que ça détend l'atmosphère!" termina-t-il dans un long mouvement de mains, partant de son corps vers l'extérieur, comme s'il flattait quelque chose de particulièrement doux et plat, son regard d'émeraude perçant par dessus ses lunettes.

Il rapprocha son visage du sien avec une mine de vendeur d'automobile.

"Et entre toi et moi...Alfred fais du grabuge? Un coup de pied et Hop, dans les chutes..." ricana-t-il.

...

Le sourire de Matthew grandit légèrement.

"Heh je savais que tu saurais prendre une bonne décision!" s'exclama l'ontarien, fier de son coup en lui tapotant l'épaule.
____________________________________


La confirmation de sa réussite se tenait entre ses mains.

La présente est pour vous inviter cordialement
à un souper qui aura lieu à Niagara Falls, Ontario, CANADA,
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Le Sommet des Amériques avait attiré beaucoup trop de Cégepiens en colère contre le monde entier, ici au moins Matthew serait tranquille.

Ce fut alors qu'une chose bien précise attira son attention. Pierre Tremblay. Son coeur s'emballa à la seule vision du blond et l'envie lui pris de le poursuivre de ce pas.

Non. Il ne ferais pas ça. Il laisserait encore quelques personnes entrer et il irait après, sinon le québécois de souche allait encore pester contre sa personne. Là au moins il serait un peu sous le choc d'on ne sait trop quoi ou aurait le temps de se laisser absorber et quand il entrerait, la tempête serait moindre et qui sait, peut-être même redeviendrait-il son mari pour quelques jours encore...

Soit. Il compta Nova, Alfred et Francis, puis il se lança. Avec la pose qu'il prenait, l'image qu'il projetait, on aurait facilement pu le prendre pour un britannique tellement il avait la CLASSE, le tout malgré son léger surplus de poids qui lui emmenait même un certain charme.

Ne toquant pas à la porte, il s'invita à l'intérieur de la salle et parla à une des femmes de chambre afin de s'assurer qu'elle ait tout bien fait comme il se devait.

"Oh, and Mary? Could you bring us three bottles of the best wine we've got? Our gests may prefer it to plain water further during the meeting, especially Francis...(Oh et Mary, pourriez-vous nous emmener trois de nos meilleurs bouteilles de vin? Nos invités préférerons surement cela à de l'eau plus tard durant la réunion, et tout spécialement Françis...)" lui demanda-t-il, laissant toute la beauté de son accent caresser les oreilles de son entourage. "Oh. And maybe some Labatt Bleue for this monsieur over there.(Oh. Et peut-être de la Labatt Bleue pour ce monsieur la bas.)" dit-il en désignant le québécois qui semblait observer la scène comme on observait un match de hockey.

La dame acquiessa et partit, même si le maître des lieux en ce moment était Matthew.

Après tout, où Matthew était le maître, il avait bien le droit de mettre les pieds, non?

Il salua brièvement les gens et alla s'appuyer avec classe sur le dossier de là où se trouvait...

"Pierre, quelle joie de te trouver ici parmi nous en ONTARIO." dit-il, un brin sarcastique à l'amour de sa vie dans un français déformé d'un gros accent anglais.

Dieu seul sait à quel point il ne pouvait se passer de ces réactions explosives qu'avaient Pierre à la seule audition du mot "Ontario". Quand ont dit que l'amour et la haine se ressemblent...
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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeMer 27 Jan - 11:22

Il n'y avait rien de plus cher aux yeux du semi-écossais que sa grande et merveilleuse famille... Toutefois il lui fallait reconnaître qu'il avait toujours eu du mal à apprécier les grands rassemblement, préférant de loin la tranquillité d'un petit salon, la compagnie de deux ou trois personnes à la fois, et si possible des gens qu'il fréquentait assez souvent pour bien les connaitre. Hors ce jour-ci, ce n'était pas un petit salon calme, et ces personnes n'étaient pas... enfin. Il fallait l'avouer, il était proche de Matthew et Pierre, incontestablement puisqu'ils se voyaient presque tout les jours et partageaient leur vie. Mais les autres demeuraient presque des inconnus, à l'exception de Francis contre qui il tenait une légère rancœur pour avoir céder son Acadie à Arthur lors du traité d'Utrecht, en 1713. Mais c'était si loin dans le passé que revoir son sourire charmeur et ses manières de séducteur lui ferait très certainement apprécier sa présence. Quant à Ontario, Alfred, Arthur... Ils se connaissaient un peu moins, tout simplement parce que la petite Province n'avait jamais cherché vraiment à approfondir ses relations avec eux, au profit d'une recherche constante de l'amour de Lys qui ne revenait pas assez souvent sur le territoire nord-américain à son goût.

Le sourire radieux qu'afficha Matthew lorsqu'il le vit arriver conforta Logan dans l'idée qu'il avait bien fait de venir. Il ne serait sûrement pas le centre de la réunion, et ne prendrait certainement pas beaucoup la parole si ce n'est lorsqu'il faudrait féliciter l'annonce officielle de son amour pour Cuba, mais si sa simple présence faisait plaisir à son père, alors il était pleinement satisfait.
Debout devant la grande baie vitrée, il observait les chutes avec un émerveillement enfantin lorsqu'il vit du mouvement non loin de ses jambes. Baissant les yeux, il reconnut de suite l'ours de Matthew qui l'avait rejoint, et s'accroupit un peu pour gratifier sa tête de quelques caresses affectueuses. Tout les deux s'étaient toujours bien entendu, en fait, Logan aurait bien aimé être un ours, un ours roux, et pouvoir aller jouer avec Kuma dans les jardins, se rouler dans l'herbe, griffer des arbres et hum ... Nous nous égarons.

La suite des invités ne tarda plus à faire son apparition et naturellement, lorsqu'Alfred fit son entrée, avec son débit de paroles démesuré, Nova tourna la tête pour le suivre des yeux et l'écouter jeter des piques non dissimulés à l'attention de Cuba, qui lui rendit avec une répartie plutôt cinglante. Puis il le vit s'approcher dangereusement de lui-même. Craignant le pire lorsqu'il leva la main, Logan plissa fort les yeux, les fermant presque, et sentit une main chaleureuse lui ébouriffer les cheveux... Surpris, il se risqua à ouvrir un oeil, et vit qu'il ne s'agissait que de la main d'Alfred qui ne semblait pas aussi mauvais à son égard qu'à celui de Joaquin.

Ouf...

Le petit bout d'histoire qu'il conta ensuite eu pour tout effet d'emplir d'étoiles les yeux du rouquin, qui adorait naturellement entendre parler de Lysander, encore plus s'il s'agissait de raconter l'une de ses aventures et il ne put s'empêcher de rire en imaginant deux jeunes Lys et Al' agrippés sur des portes dégondées à descendre des chutes factices dans les grands escaliers d'un manoir... C'était tout à fait possible, et cela le ravissait.
« Oui... Ce sont des parents formidables que tu as. »

- Oh oui je sais bien...


Il ajouta, se tournant vers Matthew.

- Je peux être assis à côté d'oncle Alfred pendant le souper ?

Son oncle était l'expression même de ce qu'aimait Logan, spontané, sincère, un peu trop vif mais tellement agréable. Et puis c'était un héros, et puis, il avait tenu tête à Arthur, il avait été fort, et il était maintenant... probablement... Même s'il ne fallait pas le dire, le plus fort !

L'invité suivant arriva, Francis, et Nova sourit légèrement en le voyant entrer, mais le sourire s'effaça lorsqu'il vit qu'il se dirigeait vers Matthew pour s'adresser à lui exclusivement, ne prenant même pas la peine de saluer le reste de l'assistance. Soit, ce n'était pas du genre de Logan de faire le premier pas alors, il n'y aurait entre eux sûrement aucun échange dans la soirée, mais ça n'avait rien de grave, il avait Kuma, Matthew, et Alfred. Il y avait Pierre aussi mais l'arrivée d'Ontario lui fit se dire qu'il faudrait peut être éviter ce côté ci de la table ... Juste par... précaution... ou instinct de conservation.

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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeLun 22 Fév - 21:25

Spoiler:



Hum. Hum. Ehm. Tony, est-ce bien un baiser que cette espèce de guérillero en short à fleurs vient de baver au coin des lèvres de mon frère jumeau si pur et si innocent ?
Son extra-terrestre intérieur lui répondit que oui.
Et là, ce fut le drame. Une vraie petite tempête qui, cependant, ne traversa pas la barrière de son crâne dur de yankee et ne se retranscrit nullement sur son visage assuré.
Ça voulait dire que... Ils... Ils... Alfred ne pu se résoudre à le penser, mais un tas d'images mentales de Joaquin harcelant sexuellement son très cher mais faible frère, avec ses yeux de communiste brillant de perversité, la bave aux lèvres. Oui, c'était forcé : Matthew ne pouvait PAS être consentant !! On ne pouvait pas aimer un être qui : 1) avait des dreadlocks ; 2) parlait espagnol ; 3) était un pays du tiers-monde ; 4) avait un dictateur ; 5) était communiste ; 6) vivait en tongs ; 7) portait des chemises de touristes ; 8) était un ennemi des USA ; 9) avait des gros muscles de kéké des plages ; 10) ne croyait pas aux extra-terrestres ; 11) vivait sur une île ( regardez Arthur, l'est pas fréquentable ! ) ; 12) était pauvre ; 13) avait une tête de Conchita ; 14) n'aimait pas Elvis Presley ; 15) n'avait jamais vu un film de Clint Eastwood ; 16) n'avait pas un sourire aussi brillant qu'Obama ; 17) n'était jamais allé dans la Statue de la Liberté ; 18) n'aimait pas Lily Allen ; 19) n'avait pas pleuré à chaque jour du 11 septembre ; 20) ne connaissait pas le nom de tous les présidents des Etats-Unis ; 21) mangeait avec ses pieds ; 22) n'avait jamais joué aux Sims ; 23) n'avait jamais mangé de rigs ; 24) ne connaissait pas les quatre-vingt-quinze couplets de « America is beautiful » ; 25) n'avait pas un t-shirt I<3NY ; 26) n'avait pas le niveau pour entrer à Harvard ; 27) n'avait jamais lu Stephen King ; 28) n'avait pas au moins un album de Rihanna ; 29) ne regardait aucun série américaine ; 30) buvait sans paille à rayures ; 31) n'avait jamais posé avec Ronald McDonald ; 32) mangeait des bananes et des cacahuètes dans une feuille de palmier ; 33) nageait sous l'eau ; 34) ne connaissait pas le slogan « C'est bien, c'est beau, c'est Bosh » ; 35) ne réagissait pas quand on gueulait « TIMMY ! » ; 36) ne faisait pas le trajet chambre-salle de bain en dansant tout seul ; ... ; 96755454636767654) était Cuba.

Oui, voilà. Matthew était l'objet d'un viol. Il lui glisserait discrètement un mot tout à l'heure pour lui proposer d'envoyer de FIB, la CIA, le CBI, les mecs d'Esprit Criminel et les Experts aux trousses du malfaiteur en maillot de bain. Un bras bronzé autour de Canada, Joaquin railla :

« Hola. Ton Bush n'a pas été trop déçu de ne pas arriver à me faire plier alors qu'il avait pourtant as-su-ré qu'il le ferait avant la fin de son mandat ? »

Il poursuivit avec un sourire de communiste en rut :

« Enfin... peut-être ton Obama fera mieux... c'est déjà gentil de sa part d'avoir un peu allégé le blocus en tout cas... un bon garçon le petit Barrack hum ? Même si, serioso... il peut rêver pour que je lui obéisse... »

Alfred se gratta le menton et regarda autour de lui, l'air de chercher quelque chose. Il lança, faussement naïf, l'air préoccupé :

« Matthew, tu es sûr qu'il n'y a aucune fenêtre ouverte ? Il me semble entendre le vent. » Puis son regard bleu ciel tomba sur Cuba et son visage s'illumina, comme frappé par une révélation divine : « Aaah ! Pardon, c'est toi qui parlais ! Désolé, j'ai un peu de mal avec le langage d'illettré, je le confonds toujours avec le bruit que fait le vent quand il s'engouffre dans un espace creux... genre la tête d'un communiste, tu vois ? » Alfred lui offrit un large sourire et poursuivit : « Obama pourra sûrement s'arranger démocratiquement avec ton prési... Ah non ! Suis-je bête ! Toi, tu as un dictateur, donc non, à mon avis, toute négociation civilisée sera exclue. Après tout, dans ton pays, quand c'était encore possible, la population fuyait massivement vers la Floride. Et puis c'est pas la soeur de Castro elle-même qui vendait des infos ultra secrète sur ton... euh... gouvernement ? ... à la CIA ? Elle vit chez moi d'ailleurs, nan ? Et puis ça me rappelle un voyage que j'avais fait à Cuba à l'époque... Qu'est-ce que le chauffeur a pu balancer sur le régime cubain* ! Wow, quel patriotisme chez toi ! Quelle ferveur politique ! Enfin moi j'dis ça, j'dis rien :D »

La jeune nation adressa un clin d'oeil taquin à son ennemi avant de se retourner vers Logan. Prends-toi ça dans la gueule, sale coco~

Ce fut ce moment-là que Froggy choisit pour arriver, dans une tenue bien moins classe et hors de prix de la sienne. Pfu ! Alors, on subit des restrictions financières en Fwance ? *accent ricain* Naturellement, Francis ne s'occupa que de son Matthieu et l'ignora soigneusement. Mais Alfred n'y faisait même plus attention, il avait l'habitude de se faire ignorer par les jaloux ou les imbéciles. Oh oui, on la lui enviait sa place de grand premier, mais ce dont ils ne se rendaient pas compte, c'était que cette place d'exception, cette puissance polyvalente, faisait de lui un solitaire. Non pas parce qu'il l'avait choisie, mais parce qu'on la lui avait imposée. Alfred n'avait pas d'amis, il n'avait que des alliés qui se rangeaient derrière lui par intérêt. Alors les vannes des autres nations, cela faisait bien longtemps qu'il ne les écoutait plus, de même que leurs provocations. « Ne parle pas aux cons, Alfred, ça les instruit ».

Cependant, Francis souleva une question qui attira son attention : pourquoi étaient-ils réunis ici ? Le blond tourna et retourna le problème dans sa tête et rassembla les informations qu'il possédait. Les invités étaient : lui-même, France, Ontario, Québec, Nueva Scotia, Arthur ( alors comme ça, c'est toujours moi qui suis en retard, Arty ? ) et Cuba. Hormis ce dernier, tous faisaient partie de la famille de Canada. Alors si ça avait tout d'une réunion de famille, pourquoi diable y avait-il un mouton noir ? ! Attends... Réunion de famille... Parents rassemblés... Famille entière... Etranger... Cérémonie... Présentation... Annonce... Entrée... Nouveau venu... Gna ?

...

...

EZSXVYBUTGNOIJHFC !! FUCK, THE FUCKIN' FUCKER !!

Matthew + Joaquin = <3 ? !

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!

... Plop.

Alfred se resaisit et seul un léger froncement de sourcils et un frémissement des lèvres traduisit sa détresse intérieure. Il était si perturbé qu'il ne remarqua même pas Ontario, le regard fixé sur le paysage aqueux qui s'étalait sous ses yeux. La réponse de Logan le rappela au monde des vivants et il secoua la tête avant de sourire. Soudain radieux, il entoura les épaules du jeune homme d'un bras protecteur et lança, joyeux :

« Ouais ! Sois mon voisin de table ! Je te raconterai plein d'autres anecdotes si tu veux, j'en ai plein ! J'ai passé toute mon enfance et adolescence au contact de Lys. Jusqu'à ce que je quitte le cocon familial en fait... »

Douce expression qui désignait une guerre bien plus violente en vérité, où il s'était battu comme un lion pour obtenir le droit de ne plus appartenir à quelqu'un. Rien à voir avec un simple départ chaleureux avec des câlins, des baisers et tout le toin-toin. Alfred poursuivit, le regard pétillant :

« Matthew, envoie-moi mon neveu pour quelques semaines un de ces jours ! Pourquoi tu ne me l'as pas présenté plus tôt ? ! Avoue que tu voulais garder pour toi un garçon aussi mignon et adorable que lui ! Il te ressemble beaucoup. Sauf les cheveux. Il a les cheveux de Lys. » Amérique ajouta en haussant un peu la voix : « Ce serait bien que toi et Lysander formiez un vrai couple, non ? Vous alliez très bien ensemble ! »

Il serra paternellement Logan contre son torse et posa son menton sur sa chevelure rousse en le berçant doucement, rêveur.

« Je t'amènerai à Vegas~ A New York~ Los Angeles~ Miami~ Washington D.C.~ Chicago~ La Nouvelle-Orléans~ Partout où tu voudras ! On ira à Disneyland ou Disneyworld ! Je te montrerai les meilleurs endroits de tous les Etats-Unis, qu'ils soient en ville ou à la campagne ! On a de quoi voir~ On va bien s'amuser tous les deux ! » Alfred jeta un regard lumineux à Matthew : « Hein ? Tu veux bien ? »

La jeune nation appréciait sincèrement Logan, le seul ici qui n'avait aucun préjugé et lui témoignait vraiment de la sympathie. Un fait rare qui le ravissait comme un enfant devant ses cadeaux de Noël. Alors si en plus d'apprendre à le connaître il pouvait l'éloigner de l'autre fou dangereux de cubain, c'était encore mieux.




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MessageSujet: Re: Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]   Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew] Icon_minitimeDim 14 Mar - 15:35

Spoiler:
Joaquin prenait sur lui.

Pas facile. Mais il avait promit. Et un Latino ça tenait parole. MEME quand ça concernait un Américain.

Mais soyons sincère, il se sentait tout prêt de laisser tomber les paroles pour sauter à la gorge du débile en face de lui. POUAH ! Ses réflexions étaient dignes d'un gosse de sept piges ! Et en plus il jouait mal la comédie.

Et surtout... il ne supportait pas qu'on fasse semblant de l'ignorer. Oui. Semblant. Si l'Alfred en avait tellement rien à fiche de lui, il lui foutrait un peu plus la paix. Et le brun était bien placé pour savoir que ce n'était PAS le cas !

Alors il ne prit même pas la peine de répondre. Parce que la seule réponse qu'il avait envie de donner, c'était les dents de l'Américain qui volait dans la pièce. Pas sur que son petit ami apprécie.

Il tint le coup jusqu'à ce que le blond s'occupe de quelqu'un d'autre et attira Matthew un peu plus loin sans enlever son bras de la taille de l'autre pour lui marmonner quelques mots en privé, sourcils froncés, air sombre.

-"Matthew, mi querido, je vais pas tarder à craquer je te le dis tout de suite. Et ce n'aura rien de "politique" si le ratelier de ton hermano se retrouve à moitié vide. "

Il se rendit soudain compte que son humeur pouvait encore empiré quand l'autre abruti lança à SON petit ami, qu'il devrait se remettre avec l'Ecossais.

Alors ça ! NUNCA ! Et de franchement agacé, le Cubain se retrouva soudain presque en rage.

C'est que c'est possessif un Cuba...

-"VA TE FAIRE F***** ALFRED ! Matthew a pas besoin de toi pour savoir ce qu'il a à faire ! "

Oups...
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Le cœur a ses raisons... que L'Amérique ignore. [Cuba et la famille de Matthew]

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