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 I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]

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I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Vide
MessageSujet: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeSam 21 Nov - 17:39

/!\ Warning.
Spoiler:



    " Mama :3, comment c'est que qu'on fait des enfants ? "
    " Ne m'appelle pas Mama enfin ! Et puis... et puis en fait nous sommes des nations, ça ne marche pas de la même façon mon ange..."
    " Humpf "

    Nova Scotia, aka Nouvelle-Ecosse, se colla aux jambes de sa "maman" qui n'était autre que Lysander. Lysander qui, pour montrer sa virilité, avait mis un pantalon. Ce qui n'empêchait visiblement pas son fils se presser contre ses genoux en l'appelant mama. Mama ce n'était pas maman mais... mais tout de même. Le roux tapota la tête du tout petit et s'assit finalement à côté de lui pour le prendre dans ses bras. Pour une fois, il s'était déplacé jusqu'au Canada pour voir Nova. Bravant le froid, les caribous, les baleines, le froid, les bêtes sauvages, le froid... Bref. Au moins, il pouvait voir le petit truc qui se prétendait son fils en cher et en os, le serrer, le papouiller, lui donner tout ce qu'il voulait et surtout lui parler de l'Ecosse des heures durant, de son envie grandissante d'indépendance - C'est quoi l'un des pendances ? - et surtout ses histoires plus ou moins futiles à propos des autres nations - pourquoi France c'est un bouffon ? Il mange beaucoup ? -. Des kelpis, ces chevaux des eaux, des fées, des ... de tout en somme. L'imprégnant de la culture celtique, des nombreux combats contre Arthur et de toute l'histoire moderne, sous l'United Kingdom.

    Bien sur, la jeune nation ne comprenait parfois rien à rien et se contentait de demander la signification des mots. Les histoires de son Ecosse de mère évoquaient parfois en lui des images plutôt drôles. "France est encore partie avec une autre souris." Il voyait alors France partir avec un rongeur, non pas une délicieuse créature. En somme, les paroles de sa "mère" lui paraissaient plus ou moins folkloriques, et il n'avait même pas besoin d'histoire avant d'aller au lit tant le roux pouvait stimuler son imagination.

    " Mama, comment je suis arrivé ?"
    " Oh je crois que c'était après une grosse cuite et une partie de jambes en l'air..."
    " Une cuite ?! t'as été dans une marmite et après t'as dansé le french cancan ? "
    " euh oui oui !" Se rattrapa Lysander, sorti de ses pensées.
    " Oui non en fait c'était... C'était un jour, je me suis réveillé a côté de Matthew et tu étais là ..."

    ~~ Ce jour-là .

    La lumière glissait doucement dans la chambre, encore plongée dans le silence. Une odeur tenace de bière régnait en seule maître. Lysander n'avait jamais pu dormir avec la moindre parcelle de lumière, mais de sentir un rayon de soleil réchauffer doucement sa joue ne lui arracha pas sa grimace habituelle. Quelque chose, cependant ne tournait pas rond. Quelque chose d'évident, de gros comme les fesses d'Alfred. Quelque chose qu'il n'aurait pas du rater, pas PU rater, s'il n'était pas une phase de réveil. Y réfléchissant plus amplement, Lysander laissa sa main courir sur le lit, confortable d'ailleurs. Etais-ce ce mal de tête ? C'eut été étonnant. Pourtant, il était bien là, violent, frappant contre son crâne comme pour lui rappeler que.. que quoi ?

    L'Ecosse ouvrit un et respira un grand coup. Que pouvait-il y avoir de si étrange ce matin-là ? Il fixa droit devant lui. Il n'était pas chez lui ... ah oui bon et après ? Il était venu probablement visiter quelqu'un. Pas de quoi s'alarmer, rien de désastreux en somme. Il se redressa sur le coude et s'aperçut qu'il s'enfonçait quelque part. dans quelque chose de moelleux. Ah, il avait peut-être mis le doigt sur quelque chose. Ou quelqu'un. Il baissa les yeux. Quelqu'un, oui, de blond, les cheveux en bataille, des lunettes a moitié cassées sur le nez. Un homme. Un homme sur lequel il s'était accoudé. Lysander mit quelques secondes à réalisa qu'un homme... C'était une nation. Il recula brusquement les coudes et se redressa assis, tirant avec le violence le drap qu'il avait coincé sous ses draps. Grand mal lui en fit, il ne fit que déshabiller l'autre. D'ailleurs pourquoi cet homme étrange dormait-il dans le lit sous sa tête ?! Hein ? pourquoi ? D'ailleurs, c'était qui ? Probablement quelqu'un qui était venu se glisser dans le lit au petit matin, comme ça, un perdu de la vie.

    Ou pas.
    Lysander scruta le visage de son voisin de lit. Décidément ça ne lui revenait pas. En fait, la soirée entière ne lui revenait plus. Il osa un regard vers le sol et constata que de nombreux cadavres de choppes de bière se surplombaient dans un joyeux charnier. Ah oui, l'amnésie avait peut-être son explication.Ah oui ... D'accord. Un tas de vêtements lui indiqua aussi la raison pour laquelle le blond était nu. Il n'avait plus de fringues. CQFD. Bravo Lysander. Le roux grimaça et regarda timidement si lui aussi était en tenue d'adam. Oui, oui oui pas de doutes là dessus, sous le drap dans lequel il était enroulé avec autant de fierté que la déesse Athéna, il était parfaitement nu. Il continua alors à chercher une explication là où n'y en avait pas. Peut-être que euh ... peut-être qu'ils avaient eu chaud, qu'ils s'étaient couchés comme ça, et hop ... ou ... ou pas. Il facepalma. Et voilà, bravo, good Game. Tout gagné, c'est la Win.. Loto à qui le tour... Autant s'arrêter là, nous l'avons tous compris, ils avaient un peu trop bu, ils avaient un peu trop eut chaud, ils avaient un peu trop quitté leurs vêtements, ils avaient un peu trop passé la nuit ensembles. Tout était une question de "un peu trop" . La nuance était reine.

    Gêné, l'Ecosse secoua l'épaule de son voisin. Juste histoire de s'assurer qu'il n'était pas le seul à avoir tout oublié. Auquel cas, il comptait demander quelques explications... avant de courir chez USA pour lui raconter son aventure autour d'un bon starbucks. D'ailleurs... qui était-il en train de secouer ? n'étais-ce pas... Canada ? euh .. ?
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeLun 30 Nov - 15:09

Spoiler:

Le livre sur L’eau et ses enjeux tomba mollement sur la cuisse de la nation Nord-Américaine, qui regardait rêveusement à travers sa fenêtre. Dehors, la neige tombait mollement sur le sol couvrant le sol d’une nouvelle couche fraîche et blanche. L’hiver emplissait toujours Matthew d’une espèce de mélancolie passagère. Après tout, cette saison était rude, chaque année amenant son lot de surprises. Un bruit de pieds courants vers l’entrée tira Canada de sa rêverie.

- MAMAAAAAAAAAAA!!

Avec le cri de joie et le bruit de quelqu’un laissant tomber quelque chose de lourd sur le plancher, le blond devina qu’un certain pays Européen venait d’arriver. Prenant Nouveau-Brunswick et P.E.I par la main, la nation entraîna les deux enfants loin de Nova qui était entrain de parler à une vitesse folle à Lysander. Matthew avait reçu une lettre quelques mois auparavant, et depuis ce temps, la jeune province avait été complètement hors de contrôle. Canada n’osait même plus compter le nombre de fois où il avait entendu : « Mama arrive quaaaaaand? ». La question était généralement répondu comme suit : « Dans beaucoup de dodos… ». Que le roux soit finalement arrivé enleva un gros poids au Canadien, qui savait à quel point son fils adorait celui qu’il considérait comme sa mère.

Chaque visite rappelait pourtant toujours les souvenirs de la «naisssance» de Nova. Canada adorait son fils, aucun doute là-dessus, mais les circonstances entourant sa naissance, avait toujours été… comment dire… nébuleuses?


1620

Matthew buvait tranquillement son vin à la table du chic manoir Anglais. Encore Nouvelle-France, la colonie américaine était toujours en la possession de Francis. L’Européen avait eu la bonne idée de faire un souper avec les deux jeunes nations, pour les inviter à visiter l’Europe, et sûrement éventuellement les amener dans son lit. Mais ça c’est une autre histoire. Présent à cet événement, Arthur, déjà à moitié nu, hurlait à qui voulait l’entendre que ce « wine bastard » ne méritait pas mieux que de se faire écraser. À ses côtés, Alfred (encore Treize Colonies à cette époque) roulait des yeux, un sourire en coin. L’Anglais, en état d’ivresse avancé, se confrontais à un Francis, dans un état aussi pire que lui. Pour compléter le tout, Lysander sirotait son propre verre d’alcool, coincé entre les deux nations farouches.

La jeune colonie ne regrettait pas son voyage jusqu’en Europe. Prendre le bateau avait été extraordinaire, malgré les jérémiades de Treize. L’architecture, les rues, les calèches, tout impressionnait l’américain qui ne cessait de regarder autour de lui alors que la calèche déambulait dans les rues. Le souper s’annonça turbulent, et alors que « papa » et l’homme aux gros sourcils se disputaient, Matthew jetait un œil timide de temps en temps vers le roux. D’avoir laissé Kuma en Nouvelle-France le peinait, car il aurait pu utiliser l’animal comme excuse pour aller parler à la nation. L’Américain n’avait juste pas le courage d’aller lui parler. France se tourna soudainement vers lui.

- Matthieu mon chéri, dis à gros sourcil que…

Le reste de la phrase fut complètement oublié par la jeune colonie qui rougissait, serrant son verre contre lui. Hors de question qu’il se mêle de cette histoire. Heureusement, Alfred décida de s’en mêler. Il prit gentiment Arthur par la main, traînant la nation bourrée jusqu’à sa chambre. Francis s’assit, l’air insulté. Il força Matthew à boire plus, et le reste de la soirée est flou dans la tête de l’Américain.

Le lendemain, une main qui le secouait tira la jeune colonie de son sommeil. Grognant, il tourna le dos à celui qu’il prenait pour Alfred. Après tout, qui autre que lui venait le réveiller de bonne heure le matin pour l’emmerder ? Comme il ne bougeait pas, les secousses se firent plus insistante.

- Alfie, lâche moi…

Étirant sa main pour repousser son frère jumeau agaçant, Nouvelle-France heurta quelque chose. Une partie de lui refusait d’explorer la chose, mais il céda à son côté curieux. La chose était petite. Enveloppé dans un drap. Et la chose poussa un cri.

L’expression : « jump out of your skin » prit tout son sens. Un cri. Matthew avait définitivement entendu un cri. D’abord faible. Puis puissant. Très puissant…

- OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!!

… Tabarnak….
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeVen 4 Déc - 16:12

Spoiler:

    Lysander avait toujours été plutôt volage. Même plutôt plus. Pour ne pas dire carrément couche toi là. Cependant, il tenait un minimum à trouver de bonnes conquêtes - de bons conquérants - et surtout, ne donnait jamais les clefs de sa chambre le premier soir. Le minimum syndical ... Minimum largement écrasé ce matin là. Certes, il avait connu Canada avant, mais ne lui avait jamais réellement parlé. Chose pouvant paraître pour le moins gênante, au vu de circonstances. Un cri lui déchira les oreilles. Un tout petit truc, tout petit, avait crié probablement plus fort que lui. Son voisin de lit lui sembla alors un peu moins important.

    Q...Quoi ?.

    La question raisonna dans sa tête, comme l'écho dans une église vide. Vide, vide vide, ou plutôt, noyée dans l'épais brouillard de l'alcool qui tarde à dissiper ses effets. Canada semblait tenir ce que nous pouvons communément appeler un ... chiard. Un chiard qui hurlait à pleins poumons, enroulé dans un drap encore parfumé par l'odeur de la bière. L'Ecosse haussa les deux sourcils à la fois et en lâcha son drap - heureusement ce dernier s'arrêta de glisser au niveau de sa taille -. Si quelqu'un avait pu, à cet instant, lui expliquer pourquoi un bébé était en train d'hurler dans les mains de son coup d'un soir, il lui aurait été très reconnaissant. Mais ... non. Définitivement, non. Il lui fallait donc chercher de lui-même avec le restant de cerveau qui n'était pas assez rentre plus intelligentes ses deux petites fesses de britannique. Et..Et ... Ce gamin avait d'immenses yeux verts émeraudes, splendides sous la lumière du matin. Lysander se laissa aller à contempler la petite chose qui braillait, le nez a moitié coulant de morve. Sous cet angle, il était quand même mignon, avec sa peau laiteuse de blond et ses cheveux clairs. Matthew, en revanche, ne semblait pas partager sa vivacité d'esprit et restait cloué, pétrifié, les bras tendus et les yeux ... vides. Peut-être que l'absence de lunettes aidait... Lysander ne savait pas.

    Cependant, il tendit les bras et récupéra le colis, qui s'arrêta illico presto de crier et de pleurer une fois dans ses bras. D'une part soulagé, de l'autre septique, il attira l'enfant contre lui et le regarda longuement. Il aurait fallu probablement être totalement aveugle pour rater la ressemblance frappante entre ce gamin et lui même. Attendri par ses grands yeux larmoyants qui le dévisageaient, Lyssie lui fit la bouche en cœur, ce qui provoqua un fou rire du bébé. Sympas, en somme. Un peu vexé, l'anglais lui donna une de ses longues mèches rousses pour jouer, juste histoire qu'il arrête de - d'après ses propres termes- se foutre de sa gueule. Cependant, la courte période de calme qui s'était installée fut rapidement brisée par un gros reniflement, signe annonciateur du désastre imminent. Le roux releva le nez vers Canada.

    " Dis moi Ma........" Il avait oublié son nom. Quelque chose en Ma. Marius ? Non, trop vieux... Maa... ma quoi ..
    " Dis moi ... Chéri ? tu ne pourrais pas aller lui chercher quelque chose ? je ne sais pas comment il est arrivé là mais faudrait sans doute le nourrir, non? " Ré-embraya la rousse nation en lui sortant son plus beau sourire.

    C'était sans doute ... un des ... euh ... neveux d'Arthur... ou quelque chose du genre. Du moment qu'il n'était pas obligé d'évoquer le flou artistique qui lui avait fait office de soirée. Il se rappelait vaguement d'Arthur, vaguement de Francis, très vaguement d'Alfred, et encore plus vaguement de Canada. Cependant ce dernier lui plaisait - toujours ça de pris - et ne semblait pas méchant pour un sous. De quoi le persuader de rester un moment en sa compagnie. Après tout, il avait probablement eu de bonnes raisons de le traîner au lit, avec trois fûts de whisky pur ou non.
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeLun 14 Déc - 21:03

Nouvelle-France était terrifié. Il avait couché avec un inconnu… Les yeux grands ouverts sous le choc, la colonie se voyait faire la court à tout ce qui bougeait, comme son père. Coureur de jupon, Vivre une relation d’amour/haine… Oh non. Lui et Alfred était la transposition de leur pères! La panique commençait à grimper dans la tête de Nouvelle-France. Et en plus, le truc… qui pleurait. Un enfant. Il venait… d’où ? C’était… le leur ?
Oh non !!
Matthew était bien trop jeune pour avoir un enfant ! Bon Québec était un cas spécial. Mais la boule qui morvait et pleurait dans les bras du roux, c’était une autre histoire ça!

- Dis moi Ma........

… une pause. C’était assez akward comme situation… Nouvelle-France ne comprenait toujours pas pourquoi tout le monde semblait si peu conscient de sa présence. Francis se rappelait de lui seulement lorsqu’il avait besoin de fourrures.
Et Treize lui, seulement pour essayer de l’envahir…
Quant à Arthur…

Dis moi ... Chéri ? tu ne pourrais pas aller lui chercher quelque chose ? je ne sais pas comment il est arrivé là mais faudrait sans doute le nourrir, non?

Matthew était sans voix. L’autre ne semblait pas troublé d’un iota par la présence du bébé. Il semblait même accepter plutôt bien le fait qu’un petit être ait apparut durant la nuit entre eux. Sous le choc, la colonie se leva et partit à la recherche de quelque chose de convenable pour un nouveau né. Nouvelle-France attrapa la bouteille de lait et remontât à la chambre d’invités, traînant des pieds. Il se torturait la tête pour se rappeler ce qui c’était passé. Même si son crâne menaçait d’exploser, Matthew se concentra.

Il se rappelait l’alcool, France… Renverser son verre…

Une fois entré dans la chambre, Matthew donna le lait à Lys. Lui avait vraiment trop mal à la tête. La seule chose qu’il souhaitait c’était d’aller se coucher. La colonie se traîna jusqu’au lit et s’y laissa tomber.

- Mon crâne va exploser…

La tête dans l’oreiller, il eut soudainement un flash-back.

Spoiler:

Matthew tourna les yeux vers Lys, horrifié. Dans ce cauchemar irréaliste, une chose au moins semblait évidente. La « mère » était ce roux. Écosse si ses souvenirs étaient bons… Le bébé poussa un autre cri…Canada enfonça sa tête dans l’oreiller. Son mal de tête empirait à chaque seconde…
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeMar 29 Déc - 22:31

    Le soleil frappait sur l'épaule de l'Ecosse, qui, encore une fois, tentait vainement de se rappeler de sa soirée. Une chose était sûre, elle avait été des plus arrosée, voir carrément imbibée, coulée, naufrage. Oui, Naufrage était un mot parfait pour la situation. Il était assis - et douloureusement qui plus était - auprès d'un blond qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Alfred, mais qui n'était pas Alfred, et avait un enfant dans les bras, qui avait très probablement ( environ ... 100% de chances d'être ) le sien.

    Lysander baissa les yeux sur la petite chose entre ses bras. Elle était rose, et babillait en attrapant maintenant ses cheveux pour les tirer de toutes ses forces vers lui. En temps normal, le roux aurait hurlé, frappé, griffé ... Mais là, non impossible. Le bébé était tellement mignon qu'il ne pouvait se résoudre une seconde à le réprimander. Accusant le coup, il leva les yeux vers Matthew qui se levait avec un air consterné. Soit il partait pour de bon, soit il allait chercher quelque chose pour la petite nation. Le frère d'Arthur glissa ses longs doigts sur la joue de ce qu'il savait déjà être la Nouvelle-Ecosse. Elles étaient douces, rondes, toutes roses, et jamais il n'avait vu des yeux aussi grands, ouverts sur le monde, dévorant tout de leurs deux émeraudes. Jamais il n'avait fait attention aux tout-petits.

    Il comprenait maintenant pourquoi Arthur aimait tant pouponner, il semblait lui-même fondre peu à peu devant cette toute petite chose, qui plus tard serait un pays, une nation, un nom, ou tout simplement une province. Quoi qu'il advienne, Lysander l'aimait déjà, et de façon totalement irrationnelle, comme seul un parent peut aimer. Il continua de passer sa main sur sa joue avant d'entendre un bruit, Matthew qui revenait. Il le remercia du regard et lui adressa un sourire avant d'entendre un "pouf" anéanti, celui de Canada s'échouant lamentablement sur le lit pour plonger la tête dans l'oreiller. Il ne comptait pas l'ennuyer plus longtemps de toutes façons.

    Regardant enfin la bouteille de lait, il la dévissa et chercha un moyen quelconque de nourrir le nouveau-né. Il fallait prendre son mal en patience, manifestement. Il passa du lait du bout du doigt sur les lèvres de la petite nation, qui se mit à téter obstinément. Il fallait donc prendre son mal en patience. Il passait un peu de lait sur son doigt et lui donnait, presque au compte goutte, pendant que Nova Scottia le fixait en prenant son doigt pour une corne d'abondance. Heureusement pour lui, il n'avait pas réellement faim, ainsi se contenta t-il de quelques minutes de galère avant de voir la petite chose somnoler au creux de ses bras.

    Emerveillé, il n'osa cependant pas convier Canada au spectacle, ce dernier semblait aux prises avec des questions plus ou moins existentielles, des question que lui aussi aurait dû se poser. Il se leva timidement, le petit dans les bras, et tira les lourds rideaux pour enfin cacher la lumière du jour. Il lui semblait que le blond voulait se reposer, aussi se débrouillait-il pour arranger la situation. Tenant toujours le poupon contre lui, l'Ecosse s'approcha de Canada pour tirer un peu plus la couverture sur lui avant de retourner s'asseoir au bord du lit, berçant silencieusement la Nouvelle-Ecosse.

    Il n'osait plus tirer un mot maintenant, probablement parce que la situation était plus gênante qu'il ne voulait se le dire, ou parce qu'il ne voulait pas réveiller le petit. Or whatever. Il embrassa le front de Nova et se cala un peu mieux, les yeux presque clos. Il discuterait plus tard.

    Plus tard, probablement quand ils auraient réuni chacun de leur côté quelques pièces du puzzle. Lysander se rappelait un peu de leur étreinte, quelques gémissements, et surtout une chaleur étouffante entre eux, comme rarement il n'en avait senti. Leurs corps brûlants avaient passé un long moment imbriqués l'un dans l'autre. Avant il y avait eu ... France ... Qui parlait, trop, encore une fois.


    Il avait probablement envoyé le contenu de son verre au visage de la belle nation, vexé pour raison X ou Y, avant de se pendre lamentablement au bras de Canada pour se "venger". C'était triste pour Canada d'ailleurs, s'il avait simplement servi à rendre le blond Francis jaloux. De tout coeur, le roux espérait que ce n'était pas pour cette raison qu'il avait tant tenu à ce qu'ils partagent plus qu'un baiser dans le coup. Quoi qu'il en fut, Lys se rappellait surtout d'une chose: ce soir là, il avait fait très soif. [ <= lol comment je kiffe cette expression pas française du tout :3 ]

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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeMar 5 Jan - 9:16

À peu près un milliers de pensée tournoyaient dans la tête de la pauvre colonie qui ne savait pas vraiment quoi faire. D’abord son mal de crâne était insupportable. Ensuite, la journée commençait plutôt mal. Comment expliquerait-t-il à Papa que la veille, après s’être bourré. Il avait sauté un pur inconnu avait eu un enfant et devrait se battre pour avoir le droit de l’avoir une semaine sur deux ?

L’horreur. Au moins l’Écosse était sympathique et le laissait ruminer ses pensées en silence. Les rideaux furent fermés et comme la petite créature s’était endormie, Nouvelle-France sentit ses propres yeux se fermer. Après tout, il avait peine 12 ans le pauvre. Et après une « brosse » comme celle-là, n’importe qui voudrait quelques heures de plus de sommeil.

Pourtant le sommeil de Matthew ne fut pas de tout repos. Il rêva. Un cauchemar.

    Il était dans une grande maison et plusieurs enfants s’accrochaient à lui, hurlant, pleurant, morvant… Enterré sous les gamins, la colonie appelait à l’aide. France (déguisé en femme, avec des bigoudis dans la tête, une barbe pas taillé et un maquillage des plus grotesque) hurlait (lui aussi) qu’il était un père indigne, soûlon et sans avenir. L’Écosse entra alors fracas dans la maison, clamant que les enfants étaient les siens.
    Les Européens (Européennes ?) commencèrent alors à se battre, tirant les cheveux, griffant et mordant l’adversaire.
    Finalement Arthur (déguisé en juge lui) donna un coup de maillet, annonçant que la garde des enfants irait à Alfred.


Les yeux de Canada s’ouvrirent subitement. Son cœur battait fortement dans sa poitrine, son front était en sueur, et ses mains tremblaient légèrement. Quel cauchemar…
Dieu seul savait depuis combien de temps Nouvelle-France dormait. Peut-être quelques heures. La seul chose qu’il savait, c’est que le roux n’avait pas bougé. Le petit toujours dans ses bras, assis sur le rebord du lit. Matthew avança sa main, touchant doucement l’épaule de Lysander.

- Si tu veux je peux le prendre pour que tu dormes un peu…

Tant qu’à être prit avec le bébé, autant commencer à prendre ses responsabilités tout de suite. Nouvelle-France s’installa à côté de l’Écosse et prit doucement le poupon dans ses bras. Ignorant tout les commentaires de mère poule que pouvait lui donner la nation rousse, Matthew fixa les grands yeux verts qui le regardait curieusement.

- Il lui faudrait un nom…

Éventuellement aussi savoir où la petit resterait. Ignorant tout de la situation de l’Écosse, Matthew avait quand même le sentiment que le petit aurait plus de chance en se commençant une nouvelle vie dans le « Nouveau-Monde ». Nouvelle-France voyait déjà très bien le poupon dans le bout de terre avant Québec, pêchant tranquillement.

Le blond serait heureux d’accueillir un membre de plus dans sa famille. C’est pas que les journées étaient longues avec Pierre, mais le bougre grandissait rapidement et Nouvelle-France voudrait bien d’une petite chose qui lui ferait passer le temps ente les visites de plus en plus espacé et de plus en plus courte de France. La colonie ne pouvait pas vraiment compter sur Treize pour passer le temps, puisque son jumeau grandissait à une vitesse ahurissante. Matthew était encore fragile. Les colons qui le peuplait avait beaucoup de difficultés avec les hivers rigoureux, les Amérindiens et l’exploration du vaste territoire vierge. Et le satané système seigneurial que Francis avait instauré l’énervait au plus haut point.

Un gazouillement de la petite chose dans ses bras ramena le jeune Nouvelle-France sur terre. Un grand sourire illuminait le visage du poupon, et Matthew sentit son cœur fondre. Les problèmes s’envolèrent.

- Allo toi…

Un doigt fut tendu et la petite main potelée le saisit du mieux qu’elle put. Le blond était fasciné. Il se battrait s’il le faudrait pour le garder, mais à ce moment précis, Matthew décida que le petit rentrerais en Amérique avec lui.

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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeDim 17 Jan - 20:07

    Une toute petite nation, un tout petit souffle dans l'immensité du monde. Un monde pourtant déjà trop petit, un monde où chacun se débattait pour remonter à la surface et prendre une gorgée d'air frais, n'hésitant pas à couler son voisin pour mieux y parvenir.

    Un grand regard porté sur deux nations qui n'étaient après tout que des gamins, des gamins qui ne savaient probablement ce qu'ils faisaient, ni où ils allaient, encore sous l'influence de ce qu'on appellait les "grandes puissances ".

    Un petit souffle là, au creux de ses bras, que Matthew aussi avait décidé de regarder, une fois reposé. Il parlait, parlait d'un petit nom, oui il avait raison, la nation n'avait pas de nom. Mais lequel choisir ? Surtout, où allait-il aller ?

    Une réalité tomba soudainement devant les yeux de Lysander: mieux valait que le petit reste avec Matthew, il était bien trop instable. Guerre perpetuelle, alliances douteuses, sans oublier son cher penchant pour la nymphomanie et les gamineries.

    Dans cet éclair de lucidité il était sûr et certain qu'il était plus sain de laisser l'enfant avec ce qui allait être son père. Son père qui se penchait, souriant légèrement, le doigt près de l'enfant. Il l'avait maintenant dans ses bras et Lys sentait déjà que le lien se nouait entre eux trois, un lien étrange, un lien nouveau.

    Le temps et les faux espoirs entâchaient la relation qu'il avait avec sa famille brittanique. Ici, tout était neuf. Oui, tout était prêt pour que cet enfant commence sa vie autour de deux personnes qui l'aimaient, deux personnes qui n'avaient pas dérrières elles le moindre bagage historique. Un page blanche, une page qu'ils devaient écrire tout les trois.

    " Nouvelle-Ecosse ... Et ... que penses tu de .... de .... Logan ? C'est celte, mais dans le nouveau monde ça lui laissera un beau souvenir... non ? "

    Il posa doucement sa main sur l'épaule de la Nouvelle France et ferma légèrement les yeux. Il n'était pas fatigué, juste tranquille. Ses lèvres se posèrent sur l'épaule de la blonde nation, le coeur doucement balancé dans un rythme régulier, calme. Un rythme qui le promenait dans ses pensées, qui pour une fois n'étaient ni tournées vers France, ni vers Arthur. Il reposa un autre baiser, tentant transmettant comme il pouvait ce qu'il avait de douceur vers Matthew.

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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeLun 25 Jan - 4:48

Nouvelle-France berçait doucement le petit au creux de ses bras. Lentement, le petit prenait une place de plus en plus grandissante dans son cœur. Un lien d’affection se créait lentement, reliant le petit et son « papa ». Les grands yeux verts qui le fixaient emplissaient Matthew d’une douce chaleur, les petits poings qui se serraient et s’ouvraient doucement lui donnaient une forte envie de protéger ce petit être de toutes ses forces. Il était si jeune, comment pourrait-il s’occuper de ce petit être ? Matthew n’en n’avait aucune idée. Et ça le terrorisait. Lys devrait s’en occuper. C’était plus logique non ? En Europe, il y avait des gens. Matthew lui était seul. France venait le voir que quelques fois par année. Et Alfred était bien trop occupé pour venir le voir. Non, le petit devrait rester avec sa mère. Comme il allait ouvrir la bouche pour annoncer au roux qu’il ferait mieux de garder le bébé, celui-ci parla d’une voix douce.

Nouvelle-Écosse ... Et ... que penses tu de .... de .... Logan ? C'est celte, mais dans le nouveau monde ça lui laissera un beau souvenir... non ?

Pendant les quelques minutes suivantes, ce fut le silence. La colonie absorbait ce que Lys venait de lui dire. Dans le nouveau monde ? L’écossais serait prêt à lui laisser la garde du petit ? M-mais… Il ne pourrait…. Ne pouvais…. Un si petit être dans le nouveau monde. Le climat rude, le manque de nourriture. Juste le long voyage de retour pouvait être dangereux. Sans compter, les indigènes, les animaux sauvages… Et Nouvelle-Écosse. Comme si l’original allait disparaître… Un frisson traversa la colonie. La tête de Matthew tournait. Le rire de Logan le ramena bien vite à la réalité.
Lui avait survécu.

Seul.

Pendant si longtemps.
Francis l’appelait même le « petit sauvage » parfois. Nouvelle-Écosse lui ne serait pas seul. Matthew se le promis. Il s’en occuperait. Irait le voir. Le cajolerait.

- Ou-oui… c’est très beau comme nom…

La chaleur que dégageait l’Écossait le rassurait. Fermant les yeux, il posa sa tête sur celle du roux. Les baisers posés sur son épaule étaient d’une tendresse tel, qu’ils émurent le blond aux larmes. Même s’il n’avait sagit que d’un one night, Matthew savait qu’au plus profond de lui-même, le lien entre lui et la nation Européenne serait très fort. Tant que la petite chose au creux de ses bras vivrait, lui et Lys auraient une connexion profonde. La colonie ferma les yeux, se laissant emporter la flot de sentiments doux qui l’envahissait.

- J-je vais prendre soin de lui…

Le blond sentit alors quelque chose contre sa jambe. Ouvrant les yeux, l’Américain vit deux yeux noirs, une boule de poil blanche et une patte griffue posée sur son genou. Un grand sourire fût adressé à l’animal. Doucement, Nouvelle-France caressa Kuma.

- On va avoir quelqu’un avec nous Kuma maintenant.

La boule de poil grimpa sur le lit et renifla le bébé, curieux. Un sourire sur les lèvres, Matthew laissa son ami faire connaissance avec le nouveau-né. Logan lui regardait Kuma avec de grands yeux, hésitant entre la peur et la curiosité. La colonie berça doucement le poupon.

- Logan… mon petit…
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeMar 26 Jan - 12:29

    Lysander attrapa entre ses doigts quelques mèches des cheveux clairs de son fils, endormi contre lui. Il était venu le voir pour ses 6 ans, venu fêter avec Matthew cette nouvelle période de la vie agitée de la Nouvelle-Ecosse. Ses mains glissèrent doucement sur ce visage qui portait une partie de ses propres traits, féminins, élégants. Il lui semblait pourtant que Logan resplendissait de beauté à côté de lui.

    Ferme les yeux
    Et laisse les étoiles
    S'accrocher à tes doigts
    Comme à des papillons.

    Mon amour, la nuit est belle
    Approche de moi, ouvre grand tes ailes
    La lune tel un ange veille sur toi.


    L'amour d'une mère pour son fils, pur, universel, coulait dans ses veines. Il effleurait le front du petit lentement, les yeux perdus dans ses cheveux, son visage endormi, sa respiration, douce. Tout aussi douce que tout ce qui le composait, il semblait presque que ce gamin était fait de coton et de fourrure. Il aurait aimé y plonger le nez pour respirer son odeur, le garder près de lui.

    Ferme les yeux
    Et laisse les étoiles
    Briller de tout leurs feux
    Comme d'immenses soleils.
    Mon amour la nuit est belle
    Approche de moi, ouvre grand tes ailes
    C'est toi mon amour qui brille pour moi.

    Cette chanson, qu'il utilisait pour bercer Logan depuis ses premiers battements cils il l'avait apprise de l'Autriche. Quand encore les nations n'étaient que des petits souffles battants des bras et des jambes pour remonter, sous le regard du paternel Germania. La musique, au milieu de ces batailles, semblait donner de l'air à tous. Lysander voulait en donner à Logan, lui offrir ce qu'il avait de mieux à donner.

    ~~ ...


    1620

    Lysander posa son menton sur l'épaule de Matthew. Il sentait le sirop d'érable. Ses yeux se fermèrent, il entoura finalement le blond de ses bras pour nicher son visage contre son cou, écoutant la respiration douce de l'enfant. Nouvelle-France. Comme si l'ancienne ne suffisait pas. Nouvelle-Ecosse, comme si l'ancienne allait disparaître. Son ventre se serra un peu, il avait la relève d'une Europe essouflée sous les yeux. Alfred, impétueux, volcanique, n'allait probablement pas attendre bien longtemps avant de se détacher de la sphère d'influence des meneurs du monde. Peut-être même allait il les surpasser, il semblait porter en lui les espoirs d'un monde neuf, un monde dynamique. Matthew allait profiter de cette influence, et par là même Logan. Oui, c'était mieux. Et sijamais un jour Lysander devait mourir, intégré par son frère, il savait que son enfant n'aurait pas à souffrir du moindre dommage collatéral.

    Il passa sa main dans les cheveux doux de son voisin et embrassa lentement son cou, remonte timidement le long de sa mâchoire pour embrasser finalement ses lèvres, a moitié pressé dans son dos. Il était si doux, si calme, Lysander aurait aimé l'aimer, aurait aimé lui écrire des lettres couvertes de parfum, de mots français mal orthographiés, aurait aimé rêver. Mais il n'aurait pas tenu, la distance et l'impétuosité de ses désirs auraient raison de lui tôt ou tard. Il se contenta simplement de poser ses lèvres sur celles de la Nouvelle-France, les yeux presque clos. Les histoires d'amour les plus courtes étaient probablement celles qui se finissaient le mieux.

    Une nouvelle fois, l'Ecosse posa les yeux sur son fils, détachant son visage de celui de son amant passager. Même s'il voulait monter cette petite famille, il était avant tout britannique et il lui semblait qu'il était impossible pour les insulaires les plus égoïstes du monde de tenir le moindre foyer.

    " Je vais rester quelques jours avant de repartir. J'essayerais de vite revenir. "

    Lui même savait que ces quelques jours allaient probablement précéder à de nombreuses années d'absences, toutes justifiées, toutes trop lentes à s'écouler. Etait-il donc lâche à ce point ? Il frissona et serra encore la Nouvelle-France. Même s'il voulait se laisser attraper, il restait sauvage, il restait ce qu'il avait au fond toujours été, seul. Solitude qu'il fuyait mais dont il était pourtant prisonnier. Il consommait sa liberté au lit, enchaînant les aventures sans lendemains, lui même sachant que toute cette histoire n'avait pas de sens, qu'il n'y avait pas de fin, pas de bonheur pour lui. Pas assez de place.


Ferme les yeux
Et laisse les étoiles
S'accrocher à tes doigts
Comme à des papillons

Mon amour la nuit est belle
Approche toi de moi
Ouvre grand tes ailes
La lune tel un ange veille sur toi

Si tu as peur d'apprendre à voler
Les battements de mon coeur disent
Je suis tout près
j'ai demandé un ciel parfait
Que tu puisses enfin rêver

La nuit
Sera ton amie.

La nuit est belle
Approche toi de moi
On ne voit plus qu'elle
La lune mon amour brille pour toi.
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitimeMer 27 Jan - 8:31

    Dans mon rêve, même quand tout est noir, je ferai briller la lueur de l'espoir.
    Je peux voir, si loin dans mes rêves, je suivrai mes rêves, j’arriverai au port.


Matthew n’avait aucune idée en ce moment de ce que vivrait dans à peine quelques années Logan. Le grand dérangement et tout ça. Non, Nouvelle-France ne voyait qu’un bébé qu’il voudrait protéger. Peu importait le fait qu’il ne soit pas assez fort, qu’une simple colonie de l’autre bord de l’océan, loin de l’Europe. Cet enfant roux était son fils. Peut-être pas son premier, mais son fils quand même. Québec se débrouillait très bien, et même s’il était jeune, Ontario pouvait très bien faire face à la vie. Logan lui devrait être protéger. Dans son dos, Lys l’embrassait doucement. Matthew savait très bien que leur histoire n’aurait pas de lendemain.

    Viens... suis moi, et je te montrerai tout un monde, en moi que personne ne connaît... Tu iras si loin dans mes rêves qu'au bout de mes rêves tu verras les tiens.


Dans son dos, Lys l’embrassait doucement. Matthew savait très bien que leur histoire n’aurait pas de lendemain. Certes Logan créerait un lien unique entre eux. Cependant, ils ne formeraient pas une famille. Non. Canada ne vivait pas d’illusion. Depuis que les Européens avaient débarqués dans sa vie, il avait compris plusieurs choses. Entre autre qu’une « famille » n’était qu’une illusion. Les guerres, le pouvoir, c’est tout ce qui comptait. France qui prétendait l’aimer ne se souvenait de lui que lorsqu’il avait besoin de fourrures pour faire ses satanés chapeaux. Quelques années plus tard Voltaire dira d’ailleurs des choses horribles sur lui.

Spoiler:


    Viens suis l'étoile qu'elle nous guide pour la voir luire tu fermes les yeux.
    N'ai pas peur si tu es près de moi, dans mes rêves, ce soir.


Pourtant. Le petit Logan dans ses bras lui donnait le goût d’espérer mieux. Un avenir où ses petits pourraient grandir en paix. Où les pays ne se feraient plus la guerre. Utopiste ? Peut-être. Mais c’est l’espoir qui fait avancer. Ce n’est pas par la violence que Nouvelle-France veut devenir un pays. Non, il prouverait à tous qu’on peut devenir indépendant via une économie forte, stable, une politique juste et équitable et surtout avec diplomatie.

Kuma, la patte sur le ventre de Nova Scotia le regardait avec ses petits yeux noirs. Matthew lui sourit. Courage. Le bateau partait pour l’Amérique dans deux jours. Et puis il fallait bien descendre aller présenter le nouveau-née au reste de la famille. Posant un baiser sur la joue de Lys, la colonie se leva, souriant.

- Il faut aller dire à Francis qu’il est grand-père !!

    Tu vois ce que je vois dans nos rêves...
    Unis à jamais par notre secret tu verras ces rêves...
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MessageSujet: Re: I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ]   I gotta feeling. [ 1620 - Nova Scottia birthday ] Icon_minitime

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