Sujet: The Yank is sipping on his Manhattan Jeu 23 Sep - 15:52
Portrait Robot
I'm no human, I'm no god, I'm a State.
« New York, concrete jungle where dreams are made of There's nothin' you can't do Now you're in New York These streets will make you feel brand new Big lights will inspire you Let's hear it for New York, New York, New York »
► IDENTITY ;;
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✘ Nom: Miller ✘ Prénom: Roosevelt Delano ✘ Nation Représentée: New York State ~ Etat de New York ✘ Age Humain: 18 ans, grosso modo ✘ Sexe: Masculin ✘ Date de Naissance: 9 Juillet 1776 (acceptation de la Déclaration d'Indépendance) ✘ Surnoms: Roose', Yankee, Yank, Gotham, Mr. Big ✘ Rang Personnalisé: XOXO, Gossip Boy.
► NATION & HUMAIN ;;
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❧Personality
✪ Impoli, stressé & honnête.
Bien. La première chose qu’on puisse dire de New York, c’est qu’il est impoli au possible. Il vous marche sur le pied sans faire exprès ? Vous bouscule pour se frayer un chemin ? Vous renverse son café dessus ? Vous pourrez attendre jusqu’au jour où il n’aimera plus les cheesecakes pour entendre une excuse. Car, ce jour-là, il ne sera plus New York, tout simplement. La politesse est, pour lui, une perte de temps. Bon, d’accord, un petit « désolé » ne dure qu’une seule seconde… Mais chaque seconde est précieuse pour le New Yorkais. Il n’a pas un centième de seconde à perdre. Pas un millième, même ! Pour lui, 24 heures passent aussi vite que 8 heures.
C’est justement ça qui peut le rendre si détestable par moments : il est toujours sous stress. Le stress, c’est sa vie, c’est ce qui fait battre son cœur (dans le sens anatomique, pas sentimental, bande de toyets !), alors qu’il reconnaît lui-même que ce n’est pas trop agréable d’être toujours stressé comme ça. Mais, que voulez-vous, c’est son côté Manhattanien qui fait ça. Il ne faut pas se leurrer, Roosevelt est avant tout New York City et ensuite New York State. Bref. Il a donc toujours quelque chose à faire et un endroit où aller et les gens qui l’embêtent pour rien, il les envoie chier, tout simplement. Oui, Roosevelt n’est pas des plus délicats, non plus. Il dit ce qu’il pense au moment qu’il le pense, que ce soit quelque chose de gentil ou pas. La dernière possibilité est, la majorité du temps, celle qui correspond. C’est à nouveau en rapport avec son timing toujours très serré. Il n’a pas le temps de tourner autour du pot et ne le veut pas. Si les gens parlent honnêtement, les affaires prennent beaucoup moins de temps à se régler. Mais New York est un peu le seul à penser comme ça. Enfin, selon son point de vue, en tout cas. Selon lui, on serait tellement plus loin dans la politique mondiale si on évitait les formalités et gentillesses superflues qui, souvent, finissent par ne même pas permettre d’entrer dans le vif du sujet. Quelle perte de temps ! Il n’aime pas ces gentillesses superflues, justement. Et n’aime non plus pas qu’on le brosse dans le sens du poil avec ça. Non, hé, ça va, si tu veux lui demander un truc, tu le fais vite, d’accord ? Le Yank a encore 1'000 trucs à faire aujourd’hui.
Bon, pour résumer, Roosevelt est franc, direct et honnête. Il l’est tellement qu’il n’hésitera pas à se disputer (verbalement) de façon bien violente si quelque chose ne lui plaît pas. Mais, il se calme quelques minutes après avoir tout dit. Après, c’est tout bon ! Il a dit ce qu’il voulait dire, il l’a fait rapidement sans tourner autour du pot et voilà, New York content. Souvent, il s’énervera peut-être un peu trop, mais, me vous en faites pas, il n’est pas trop rancunier. Enfin, là, tout dépend.
En fait, c’est la vie dans la ville qui l’a rendu comme ça. Il n’est pas né impoli, rude et sur la défensive (que lorsqu’il est sous stress, il est très ouvert sinon). Il l’est devenu. Si son Etat ne comptait pas LA ville américaine, non, mondiale, même, il se la coulerait douce. Sans doute dans un hamac à boire un verre de lait et à manger des pommes (oui, les cocktails et co. sont aussi présents grâce à la ville). Mais, pour survivre à NYC, il faut être comme il est. C’est bien pour ça qu’il est comme ça, il est New York. Geez. Comprenez-le un peu. Il passe la plus grande partie de son temps dans cette ville, car le reste de l’Etat n’est pas trop intéressant. Il doit juste se rendre régulièrement à Albany pour parler politique avec son boss. Enfin bref, passons. Il y a huit millions de gens entassés sur une île qui n’est pas si grande que ça. Roosevelt doit naviguer entre les groupes de touristes qui remplissent les trottoirs pour choper un bus, un métro ou un train. Et ce tous les jours. Il doit bondir par-dessus les clodos qui jonchent les trottoirs, ce qui n’est pas trop cool non plus. Bref, la ville est pleine, il n’y a pas de place. Des gens te dérangent tous les jours, qu’ils le fassent exprès ou non. Impossible de ne pas devenir un trou du cul en vivant comme ça. Une vie trop hâtive rend les gens agaçants. Ce qui est le cas avec notre Roosevelt.
✪ Odieux, arrogant & fier.
Je vous l’accorde, l’égocentrisme est un trait de caractère prédéfini chez les Américains. Il suffit de regarder le big bro’ de Roosevelt et ça en devient tellement évident que même les aveugles le voient. Mais, notre New Yorkais et encore un tic plus égocentrique, narcissique et arrogant que l’autre, là. Il l’est tellement qu’il regarde vraiment tout le monde de haut, même Alfred ! Mais la raison à ça est bien simple. Franchement. New York City. New York City ! Cette ville n’est comparable à aucune autre sur toute la planète. Elle est tellement meilleure, plus classe, plus diversifiée, plus melting-pot, plus artistique, plus culturelle, plus tout, quoi ! C’est donc sans gêne que New York se prétend tellement mieux que tout le reste. Car il n’a pas tort. Il a chez lui « the greatest city in the world » donc, n’importe quel autre endroit où il se rend est placé bien plus bas dans son estime. Automatiquement. D’ailleurs, si vous entendez une voix qui se moque à n’en plus finir de n’importe quel autre endroit que NYC, vous pouvez être sûr que c’est Roosevelt. Il se prend pour le Roi du Monde, avec un R majuscule. Frank Sinatra et Jay-Z n’ont pas écrit des chansons sur la ville de New York sans raison. C’est la meilleure ville du monde avec les meilleures personnes du monde, tout simplement. On laissera de côté l’aspect trou du cul des New Yorkais, hein. Ils ne sont pas comme ça tout le temps, non plus. Juste quand ils sont stressés. Normalement. Mais même comme ça, ils sont juste trop cools.
Voilà, quoi, New York est vraiment fier de lui et en aucun cas, j’ai bien dit aucun cas, quelqu’un d’autre pourra lui faire changer d’avis sur sa supériorité, qu’elle soit culturelle ou économique. Bah ouais, vous avez oublié Wall Street ? La bourse de New York est la plus grande du monde. Ce qui rend notre ami très influent d’un point de vue financier. Et ça le rend encore plus arrogant, par la même occasion. Cela lui lègue aussi une très grande responsabilité. Il fait le con, l’économie mondiale se prend un coup violent. Comme ce fut le cas il n’y a pas trop longtemps, d’ailleurs. Mais ne parlons pas de malheur ; il est très sensible à ce genre de sujet et s’énerve très vite lorsqu’on lui en parle. Evitez surtout la Grande Dépression, si vous ne voulez pas qu’il y sombre à nouveau. Il s’en veut toujours. D’après Roosevelt, c’est bien à cause de lui que la Deuxième Guerre Mondiale ait eu lieu. Oui, il peut avoir ses moments de déprime, aussi. Dans ce cas, ouvrez grands vos bras qu’il puisse se jeter dedans. Et préparez des mouchoirs, aussi.
Donc, pour en revenir à l’arrogance, New York n’hésite pas à descendre ce qu’il estime être « moins bien que New York City ». Il descend tout, en fait, pas seulement les autres villes. Pendant huit ans, il prenait un malin plaisir à se moquer sans arrêt d’Alfred et de son Texan qui lui servait de boss. Oh my god, c’était bien le président le plus con et le plus ridicule, celui-là. Républicain, en plus. Notre Yank est Démocrate et, selon lui, ça restera toujours ainsi. Il a aussi pris l’habitude de parler avec une certaine ironie et un certain cynisme dans la voix, qui rendent presque insupportable de bien converser avec lui.
J’avais dit qu’il était direct et honnête ? Oui, il l’est, mais pas tout le temps. Roosevelt sait ce qu’il veut. Et il sait aussi qui sont les gens avec lesquels il n’aime pas être honnête. Les gens qu’il veut manipuler ou mettre mal à l’aise, tout simplement. Un sourire enjôleur, séduisant, arrogant ou cynique par-là, une mine de dédain par-ci… Et un petit sous-entendu qui porte sur l’argent, et voilà ! En règle générale, ça lui suffit pour avoir tout le monde à ses pieds. Plus ou moins. Mais ça le fatigue de trop jouer au manipulateur. Et, vu que ça ne colle pas vraiment avec son honnêteté, Roosevelt se retrouve très souvent en conflit avec lui-même. Mais ça, il ne le montrera jamais, même s’il fait parti du genre de personnes qui extériorisent très facilement leurs sentiments.
Enfin voilà, selon les jours, New York peut être absolument horrible au possible. Mais il arrive aussi à être gentil et à proposer son aide à tout le monde. Indiquer le chemin aux gens ? Prendre en photo un groupe de personnes ? Pas de problème, tant qu’il a le temps ! Sinon… Bah, you know the deal. Il adore qu’on vienne lui rendre visite. Mais il n’aime pas les hordes de touristes qui l’empêchent de passer. Là encore, on remarque une certaine dualité chez notre jeune New Yorkais.
✪ Commère, fêtes & insouciance.
« I have Social Disease. I have to go out every night. If I stay home one night I start spreading rumors to my dogs. » - Andy Warhol
Gossip Girl, vous connaissez ? Avec la fameuse phrase « xoxo, Gossip Girl ». Notre Yankee, c’est Gossip Boy. Les commères et les ragots, c’est ce qu’il aime. Il adore entendre tout et n’importe quoi sur toutes les autres nations. Et quand il apprend quelque chose, il va le raconter ailleurs. Ne jamais lui confier un secret, à moins que vous vouliez que toute la planète le sache. Au moment où il entend un « Oh, tu savais ? », ses oreilles se dressent à la manière d’un cheval. Enfin, s’il pouvait bouger ses oreilles. Il écoutera alors très attentivement ce que son interlocuteur a à raconter et commentera le tout par un « Non, c’est vrai ?! », prononcé dans une tonalité totalement exagérée. Roosevelt veut tout savoir sur les autres, surtout ce qu’il y a de honteux, et le faire savoir à toutes les autres nations. Il trouvera toujours la bonne chose à dire, selon son interlocuteur. Il parle avec France ? Et hop, il trouvera quelque chose à dire sur Arthur. Et vice-versa. Comme ça, il est sûr qu’on l’écoute. Anyway, il est sûr qu’on l’écoute, même s’il racontait quelque chose à propos de… Qui, déjà ? Ah, oui, Canada.
L’environnement très fertile pour les ragots, c’est les soirées. Que ce soit dans un bar, dans un restaurant super branché ou dans une boîte. New York connaît tous ces endroits. Et il s’y trouve tous les soirs. Même en semaine. Même le dimanche. Il loupera juste l’occasion de faire la fête et de faire son riche s’il est vraiment fatigué. Ou malade. Lui, son truc, c’est les fêtes de riches avec cocktails et champagne à volonté. Se bourrer la gueule à coup de bière ? Non, ce n’est vraiment pas son truc. C’est trop… basique et sale, presque. Non, non, non. Il faut se bourrer la tronche à coup de champagne, minimum. Et pas le champagne bon marché qu’on trouve au supermarché. Logique. La consommation de cocktails de Roosevelt est bien supérieure à la moyenne. Le fait qu’il tient bien y est sans doute pour quelque chose. Bref. C’est surtout lors de soirées branchées qu’il apprend tout sur tout le monde. Ca vient tout seul, les gens viennent lui raconter.
Notre Yankee est du genre à tout essayer sans se soucier des risques et conséquences. Vous pouvez lui proposer pratiquement n’importe quoi ; si ça sonne « trop cool », il voudra essayer. Enfin, si le risque de mourir est trop grand, là, sans doute, il refusera. Il n’est pas si fou. Ce qu’il adore faire, c’est bondir, d’un coup, en plein milieu de la route et de se faire presque écraser. Tout cela dans le seul et unique but d’attirer l’attention d’un taxi. Car, à NYC, il n’y a pas d’autre moyen pour prendre un taxi. Il faut lui sauter sur le capot pour qu’il s’arrête.
Roosevelt est toujours en forme. En fait, avec son insouciance, cela va un peu de soi. Il est survolté dans l’âme, ce p’tit gars. Il attire toujours l’attention, vu qu’il veut montrer à quel point il est tellement meilleur que tout le reste. Vous savez tous qu’une des appellations de la ville de New York est « the city that never sleeps ». La ville qui ne dort jamais. Et bien, Roosevelt est exactement comme ça. Avec tout ce qui a été évoqué plus haut, on se demande s’il trouve le temps de dormir. S’il a besoin de dormir. Notre Yank ne dort que très peu, à vrai dire. Il veut profiter de sa vie. Passer trop de temps chez lui, tout seul, ça l’insupporte.
✪ Cheesecakes, bagels, coffee & cocktails.
La nourriture est extrêmement importante pour New York. Il tient énormément à sa culture culinaire. Si vous osez vous moquer de ses bagels ou de ses cheesecakes, vous pouvez être sûr de ne pas vous en sortir indemne. Tout comme America, il aime beaucoup le fast-food. Il y a quand même une quarantaine de Mc Donald’s uniquement au centre de Manhattan. Mais Roosevelt n’en est pas fan au point de se promener toujours avec une ressource inépuisable de burgers de ses poches. Lui arrive toujours à sortir un café (de chez Starbucks, en général) de nulle part. Il vit café, pense café et mourra café. Il en a pratiquement toujours un à la main et le boit en marchant. C’est tellement classe et ça ne fait pas perdre de temps. Les nations d’Amérique du Sud crieront sans doute au blasphème en goûtant ce que Roosevelt appelle « café ». C’est plus du lait que du café. Enfin bref. Interdisez-lui son café et vous aurez droit à un New Yorkais de vraiment très mauvaise humeur. Comme si d’humeur normale c’était déjà pas assez dur à supporter.
Le Yankee est accro à la caféine comme d’autre le sont à la cockaïne. Il a limite de spasmes nerveux s’il est en manque. Cette boisson est le meilleur moyen de pression. Voilà, je viens de vous révéler le secret le plus utile sur New York. Profitez-en ! Bon, mis à part ça, l’argent est également un très bon moyen de pression.
Roosevelt est aussi totalement friand de ses cheesecakes et bagels. Selon lui, c’est bien à New York qu’on en trouve les meilleurs. En tout cas, les bagels viennent plus ou moins de chez lui, donc il a le droit de penser ainsi. Oui, les bagels, ce sont ces pains ronds avec un trou au milieu. Un peu comme les donuts, sauf qu’ils ne sont pas sucrés. Anyway, la recette pour la pâte n’est pas la même. Notre New Yorkais s’empiffre de ça tous les matins. Bagels avec cream-cheese et saumon fumé, miam, miam, comme c’est délicieux ! Les cheesecakes aussi, c’est délicieux. Mais pas très bon pour la ligne.
Notre ami est aussi totalement amoureux des cocktails. En soirée, rien de mieux. Surtout ceux qui font typiquement penser à New York. Le Manhattan, le Long Island Ice Tea, Le Bronx et surtout, surtout… Le Cosmopolitan. Le mélange favori des quatre New Yorkaises les plus connues au monde ; Carrie, Charlotte, Miranda et Samantha. Ce cocktail-ci est le préféré de Roosevelt, avec le Manhattan. Mais, chut, ne lui faites pas remarquer que le cosmo est une un cocktail de fille. Non, faites seulement ; il ne vous écoutera pas de toute manière, car ce serait une atteinte à sa supériorité. Ou alors il vous répondra méchamment qu’il n’en a rien à foutre.
En dehors de la nourriture typiquement New Yorkaise - je parle de la ville, pas de l’Etat -, Roosevelt adore les pommes. Il en mange au moins une par jour. An apple a day keeps the doctor away. Il boit beaucoup de lait, également. Celui-ci est sa boisson nationale.
✪ Ami des arts, de la volonté de réussir & de l’argent.
L’art, dans le sens large du terme, est très important pour New York. Il a vu beaucoup d’artistes passer chez lui, surtout autour de la Deuxième Guerre Mondiale, lorsque sa ville est devenue le centre artistique du monde. Niveau peinture, il considère Andy Warhol comme un dieu. Et ouais. A vrai dire, il adore tout ce qui est, plus ou moins, du pop art. Parce que c’est frais, différent, moderne et, surtout, coloré.
La musique est également très importante pour notre New Yorkais. Il écoute de tout, quoique un peu moins de classique ou country et est porté en majorité sur le hip-hop, le rap, ce genre de choses. Mais sinon, il adore, admire, même, l’incroyable diversité de la musique. Il est très fier que le Jazz soit né chez lui. Et deux de ses chansons préférées portent sur lui : Empire State of Mind de Jay-Z et New York, New York de Frank Sinatra.
Roosevelt adore les comédies musicales. Il va en voir très souvent. Surtout au Broadway. Il aime pas mal le théâtre, aussi. Sinon, son truc c’est le septième art. Le cinéma. Il ne peut pas s’en passer. Il est jaloux de la Californie, car, au début, c’était au New York qu’il y avait le plus grand studio de cinéma : Paramount. Mais la production a malheureusement été déplacée, pour la majorité, en Californie. Paramount reste toujours le deuxième plus gros producteur après Hollywood. Mais même. Roosevelt en est jaloux et le restera toujours.
On dit souvent que « si tu réussis à New York, tu réussis partout ». New York est le point central du mythe de la fortune facile aux USA. Ca n’a pas forcément grand-chose à voir avec Roosevelt. Mis à part le fait qu’il est toujours déterminé à réussir. Ce qu’il entreprend ne peut en aucun cas être un échec. Non. Il doit réussir et il peut le faire. Il a un certain talent pour cela, ‘faut dire. Pour notre Yank, le slogan « Just do it », ce n’est pas seulement Nike.
Roosevelt aime l’argent autant que la nourriture. Non, il préfère l’argent à tout. Mais ça ne le rend pas pour autant radin, comme Suisse, par exemple. Non, loin de là. Il aime montrer ce qu’il possède. Il faut que les gens le voient. Du coup, il dépensera souvent, sans raison, une somme vertigineuse pour une débilité quelconque. On pourrait presque dire que pour New York, l’argent c’est un mode de vie. Le blé fait parti de son paysage comme, disons, les droits sociaux pour France.
✪ Paranoïaque
Depuis ce jour fatal, j’ai cité le 11 septembre 2001, Roosevelt doit vivre avec un traumatisme assez impressionnant. D’accord, les USA entiers furent traumatisés. Mais pas autant que New York. Sa ville a été prise comme cible pour montrer au monde entier que la superpuissance mondiale n’est pas intouchable. N’est pas invulnérable. Et, ça a bien fonctionné. Avant cet évènement, le Yankee vivait un peu sur son petit nuage. Il ne se souciait guère des menaces extérieures. Aujourd’hui, tout a basculé. Il est devenu complètement parano de tout ce qui touche plus ou moins au Moyen-Orient. Non, il ne veut pas être raciste, ce n’est pas son genre. Mais il sait très bien d’où étaient venus les terroristes. Il ne peut s’empêcher d’être méfiant. Et il risque de faire une crise pour pas grand-chose. Il suffit qu’il ait peur. Et, depuis ce jour fatal, il se méfie d’énormément de choses. Surtout du Moyen-Orient, quoi.
Roosevelt a peur des avions. Pas forcément d’en prendre un. Mais, à chaque fois qu’il en voit un dans le ciel qui, selon lui, vole trop bas, il devient pâle. Et les images d’il y a neufs ans défilent devant ses yeux, sans qu’il puisse faire quoi que ce soit pour ne pas les voir. Le 11 septembre le hante. New York en fait régulièrement des cauchemars. Quoique, plus aussi fréquemment qu’avant.
Petite anecdote au passage : le New Yorkais croit aux fantômes, mais pas aux autres créatures du genre. Il n’est donc pas aussi fou, on va dire, qu’Arthur, qui voit des licornes roses partout, ainsi que des petits machins verts qui volent.
❧How does he look like ?
Roosevelt fait un centimètre de moins qu’Alfred ; 1m76, donc. Il est plutôt du genre maigre. Mais ça ne l’empêche pas d’avoir plus ou moins de muscles. Juste que ça se voit pas tant que ça. Sa chevelure d’un brun vif est un peu plus longue que celle d’America et tout aussi lisse. Mais moins coiffée. Lorsqu’exposés au soleil, ses cheveux brillent avec des reflets orangés, ce qui donne peut donner l’impression qu’il est, en fait, roux et non brun. New York n’a pas de mèche rebelle incoiffable, mais n’empêche qu’il n’essaie pas de dompter sa crinière pour autant, quoi. Sauf en cas d’occasions spéciales, lors d’un meeting très important ou un truc du genre. Dans ce cas-là, il essayera, plus ou moins, de les mettre en arrière avec une bonne dose de laque « fixation ultra-forte ». Le 90% du temps, sa tête est coiffée d’un chapeau à la Pete Doherty, le modèle tout simple qu’on trouve dans la plupart des pseudo-bijouteries bon marché.
Les yeux du New Yorkais sont vert-bruns. La couleur plutôt basique. Il a la peau pâle, comme celle de Netherlands (qui est, en quelque sorte, son papa, quand même) et son visage est fin. Celui-ci laisse très facilement paraître les émotions. Sourcils qui se froncent, joues qui s’empourprent, lèvres qui s’étirent en un grand sourire… Vous n’aurez sans doute pas de mal à lire sur son visage. Mais New York peut aussi laisser passer les émotions qu’il a envie de laisser passer. Méfiez-vous donc ; vous n’avez peut-être pas droit à la réalité. La majorité du temps, il affiche un sourire confident. Sinon, il a le nez ni trop grand, ni trop petit, ni trop large, ni trop patatesque. En résumé : il n’est pas moche. Bien au contraire !
Voilà pour les bases. Maintenant, les habits. Roosevelt est, sans doute, ce qu’on peut qualifier de « hipster ». Il essaye d’être à la mode mais extravagant à la fois, un peu « crazy » et original. Selon lui, il n’a pas un physique très intéressant. Ou du moins, pas tape à l’œil, comme Prussia, par exemple. Bah oui, il est albinos, celui-là, quand même. Bref, c’est pour cette raison qu’il s’est mis dans la tête qu’il allait marquer les esprits avec ses habits. Souvent, il portera des fausses lunettes énormes, appelées communément « lunettes de geek ». Uniquement parce que c’est trop crazy et que ça pète le style, comme on dit ! Le New Yorkais essaye toujours quelque chose de nouveau, il adore faire ça. Par exemple, de couper, un peu au-dessus du genou, un jeans relativement serré pour en faire un short.
Il portera toujours quelque chose de coloré. Il ne sera jamais en noir, blanc et gris, uniquement. Car c’est trop triste. A la limite, un petit détail coloré, comme la couture d’un t-shirt, par exemple, lui suffisent. Mais il ne se satisfait pas de moins, quoi. La plupart du temps, Roosevelt se promène en t-shirt avec imprimé soit « I ❤ NY », soit des têtes de Marylin Monroe d’Andy Warhol. De temps à autres, il arborera un style vraiment « geek », avec une chemise blanche, un pull sans-manches par-dessus, avec les cheveux un peu plus coiffés qu’à la normale, ainsi qu’avec un pantalon trois-quarts qui laisse paraître les chaussettes. Le tout, bien sûr, avec les grosses lunettes et le chapeau. Cela va sans dire ; Roosevelt s’en fiche d’avoir l’air ridicule aux yeux des autres. Selon lui, il aura toujours l’air cool ou complètement fou. Mais jamais, au grand jamais, ridicule. De toute manière, presque tout ce qu’il porte lui va bien. Alors autant qu’il le fasse.
Comme dit plus haut, il aime essayer des habits que personne d’autre oserait porter, en tout cas pas combiné avec le même pantalon ou le même que-sais-je que Roosevelt. Il se fait remarquer rien que par son style vestimentaire qui est aussi diversifié que les différentes cultures qui se rencontrent à New York City. Il aime sortir du lot et il le fait. Il est aussi tout à fait capable de porter des fringues de rappeur, avec gros collier bling, le haut de basketballeur et tout ce qui va avec. Sa garde-robe n’a pas de limites. Un jour, vous le verrez habillé comme un clodo et le jour d’après comme un skateur. Roosevelt saura toujours vous surprendre.
Lors de réunions, New York sait porter ce qu’il faut. C’est-à-dire, costard de couleur sombre, qu’il soit bleu foncé, gris foncé ou noir, chemise blanche avec cravate unie, d’une couleur bien saturée, ou alors une chemise de couleur sans cravate, avec le col déboutonné.
❧Story
27 avril 2009 Maison Blanche, Washington
« Alfred ! Where… Where the fuck are you ? Alfred ! »
Une silhouette déambula hâtivement dans les couloirs de la Maison Blanche. Elle était agitée, au point où l’un aurait pu dire qu’elle était paniquée. Colère et peur s’en dégageaient.
Le chapeau était tenu par une main complètement crispée. Car il s’envolerait s’il était posé sur la tête de l’individu ; celui-ci courait presque, attirant sur lui maints regards des employés.
Il trouva enfin celui qu’il cherchait. La porte de son bureau, plutôt. Il entra sans toquer, ouvrit la porte avec tant d’élan qu’elle faillit se déboiter. Il s’approcha de sa cible tel Katrina s’était approché de la Nouvelle-Orléans.
Il portait un jeans coupé au niveau du genou et un t-shirt blanc, plutôt du genre transparent, avec des têtes de Marylin Monroe imprimées sur le devant. Ses cheveux bruns partaient dans tous les sens. Ses joues étaient rosies par l’émotion, sa respiration accélérée. En somme, il n’avait l’air que d’un banal jeune, au style un peu funky, qui était outré par on-ne-sait-quoi. Mais il était bien plus que ça.
Il était New York.
Et il se demandait franchement si l’autre faisait exprès de se foutre de sa gueule à un point pareil. L’autre, justement, c’était America. Son big bro’. New York l’aimait énormément, en même temps, il fut un des premiers treize Etats de l’Union. Ce qu’il ne serait pas devenu s’il n’avait pas autant de considération pour Alfred. Mais. Mais ! Des fois, il dépassait les bornes. Royalement. Et c’était exactement ce qu’il avait fait.
Le all-American hero était assis tranquillement sur un fauteuil rouge qui avait trouvé sa place dans le coin de la pièce, près de l’unique fenêtre. Il sirotait un soft-drink qui sortait tout droit d’un fast-food quelconque. Du Coca, probablement. Etant du genre inapte à lire les émotions, il se leva joyeusement pour accueillir le nouveau venu.
« Yo, Roose’ ! How’s it goin’ ? »
« Tu… Tu m’expliques pourquoi t’as eu cette idée à la con ?! » demanda New York furieusement, ignorant tout simplement la salutation de burger-man.
Alfred haussa un sourcil. Un air interrogateur planait sur ses grands yeux bleus. Il ne comprenait visiblement pas de quoi parlait son interlocuteur. Il n’eut pas le temps de demander de quelle idée Roosevelt parlait exactement, que celui-ci enchaîna, tel une furie :
« Me regarde pas comme ça ! Tu sais très bien de quoi je parle ! C’était ton idée d’envoyer Air Force One au-dessus de New York ? »
Le même jour, le fameux aéronef du président des Etats-Unis a été aperçu dans le ciel New Yorkais, volant à basse altitude, ce qui avait semé un début de panique parmi les habitants de la ville. Roosevelt, lui, avait été totalement paniqué. Il eut cru qu’il s’en prendrait à nouveau plein la face. Jusqu’au moment où il eut pu distinguer de quel avion il s’agissait là : le Boeing 747 VC-25A, l’Air Force One. A ce moment-là, la panique se levant peu à peu, il n’avait plus qu’une seule question en tête : pourquoi ? Est-ce que c’était une farce de la part d’Alfred ? Pourtant, le 1er avril datait de presque un mois, alors ça ne pouvait quand même pas être ça. Une chose était sûre, c’est qu’America lui devait des explications. Valables. Car cet évènement avait ravivé des souvenirs franchement pas agréables. Des souvenirs avec lesquels on ne joue pas. Mais Alfred, complètement ignorant des sentiments des autres, l’avait fait. Et c’était pratiquement impardonnable. C’était de se foutre de la gueule du monde. Non, de Roosevelt. Et c’était presque pire.
La main de l’américain réajusta la paire de lunettes qui était posée sur son nez. Il prit une gorgée de sa boisson.
« Oh, yeah ! C’était mon idée ! Awesome, huh ? That looked pretty cool, if you ask me. »
Soit, il se foutait de sa gueule, soit, il n’avait vraiment rien compris à la vie, ce pauvre type.
« Awesome ? You’re kidding, right ! T’es complètement malade, ouais ! T’as une idée de ce que ça a provoqué chez moi et mes habitants ? E-et pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi t’as pas prévenu, au moins ? »
Une mine légèrement désolée chez l’Américain. Mais New York était sûr qu’il n’avait toujours pas compris l’enjeu de ses actes.
« C’était pour faire des photos, avec la Statue de la Liberté et tout ça » répondit le Ricain.
C’était donc ça. Des photos. Des stupides photos de merde.
« Idiot, idiot, idiot ! Tu sais à quel point ça m’a rappelé le 11 septembre ? Tu te rends compte ?! Toi, t’en a plus grand-chose à foutre, apparemment, ou alors tu fais genre, je sais pas ! Mais moi… Ca restera à jamais ancré dans mon esprit ! Alors merde, pour tes photos, soit tu préviens, soit rien du tout, connard ! »
Le menton du New Yorkais tremblait, à présent. Il n’en pouvait plus. Il s’en foutait s’il était en train d’insulter son grand frère. America le méritait. C’était bien son genre de faire quelque chose qu’il trouve « awesome » et de ne pas penser aux conséquences ou aux réactions des autres.
Alfred ne savait pas trop quoi faire. Il posa sa main sur l’épaule du New Yorkais.
Il était peut-être un boulet ignorant, mais il y a une chose dont il savait qu’elle allait remonter le moral à Roose’.
« Si on allait boire un café ? »
► BEHIND THE SCENE ;;
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Pseudo: Yun, Captain Potato et d'autres dérivés patatesques.
Avatar: Un sketch, fait en cinq minutes, par moi. \o/ Comment avez vous connu le forum ?: Enfait, je cherchais précisement un forum RPG sur Hetalia en français. J'suis déjà inscrite sur un autre, bien plus petit, qui, en fait, est surtout un regroupement d'amis sur un forum qu'autre chose~ Enfin bref, je parcourais la communauté FR d'APH sur LiveJournal et, tadam ! J'ai trouvé un lien. Voilà. :3 Suggestions pour celui ci ?: Euhh il me semble très bien, j'dois dire. '^' En tout cas, là j'verrai vraiment rien à modifier/améliorer/que sais-je ! xD Ceci était un compliment caché LOL Remarques ?Vu par Ludwig
Dernière édition par R. D. Miller / New York le Dim 3 Avr - 12:01, édité 5 fois
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Sujet: Re: The Yank is sipping on his Manhattan Dim 10 Oct - 18:58
Arf arf, j'suis désolée que ça prenne autant de temps ;_;' C'est possible d'avoir un peu plus de temps ? Demain je pars une semaine à Berlin, en voyage d'études. :3 Du coup j'pourrais pas trop finir pour le 14, quoi. .___.''
Merci d'avanceeeeee~
Ludwig / Allemagne
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Sujet: Re: The Yank is sipping on his Manhattan Dim 24 Oct - 21:15
Long peut-être, mais vraiment bien documenté et travaillé à fond.
Je peux que te valider. (Sincèrement j'aurais pas cru qu'on pouvait dire tant de choses sur New-York)
Au passage, avatar très sympa. ♥
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TU ES VALIDE(E) ! ♥ (et c'est Prusse qui le dit~)
Le Staff (avec un grand S) a décidé que tu étais apte à nous rejoindre, ou plutôt à réecrire l'Histoire en notre fabuleuse compagnie~ A présent tu es un vrai pays, digne de siéger à l'ONU et tout ça... en espérant que tu n'aies pas trop de problème personnel avec Alfred, mais ça, on compte sur toi ! Hem.
A présent, il t'es conseillé d'aller te présenter là -> Petit Topic de Présentation Lorsque c'est fait, pose une demande de RP là -> Demandes de RP, en suivant scrupuleusement les instructions~ Enfin, tu pourras RP ! N'oublie pas de t'amuser un peu partout, histoire de prouver ta valeur :3 Si un jour tu t'ennuies, n'hésite pas à écrire tes Mémoires là -> Mémoires
On compte sur toi pour nous aider, et surtout, t'amuser ♥
A plus tard sur le forum~
Roosevelt / New York
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Sujet: Re: The Yank is sipping on his Manhattan Dim 24 Oct - 21:18
Yayyyyy merci ! 8D
Euh, moi non plus j'aurais pas cru pouvoir dire autant de choses. Et là encore, j'ai l'impression de ne pas avoir tout dit. 'orz
Mais enfait, rien que NYC y'a tellement... Tellement de choses, enfait, de cultures et tout. Que, finalement... Ouais. C'est pas si étonnant qu'il y ait des choses à dire. BREF.
J'suis contente d'être validée~
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Sujet: Re: The Yank is sipping on his Manhattan Lun 25 Oct - 10:29
Ta présentation est sincèrement admirable, ce genre de personnages étant (on le sait bien) très difficile à jouer =)
Bon jeu à toi :3
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Sujet: Re: The Yank is sipping on his Manhattan
The Yank is sipping on his Manhattan
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