Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Arlovskaya. Prénom : Natalya. Nation Représentée : Biélorussie. Age Humain : Dix-neuf ans. Sexe : Féminin. Date de Naissance : 25 Août. Rang Personnalisé : A méditer.

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

A peine pose-t-on le regard sur la Biélorussie qu’inévitablement, un frisson nous parcourt tout entier et qu’une inexplicable crainte nous noue l’estomac.
En effet, l’inexpressivité de son visage d’albâtre à la joliesse glacée et l’indicible menace des plus douloureux tourments dans ses iris au violet sombre font d’elle une personne particulièrement intimidante, et ce malgré sa robe indigo aux tendres fanfreluches et sa silhouette frêle.
Contrairement à son frère, elle ne jouit que relativement de la peur qu’elle inspire à ses pairs mais apprécie le fait qu’elle les tienne éloignés d’elle, et elle n’hésite pas une seule seconde, si le besoin se manifeste, à en profiter pour faire plier quelqu’un.
Ainsi dissimule-t-elle toujours un, voire plusieurs, couteaux en dessous de sa tenue, armes qu’elle demeure toujours prêtes à brandir pour égorger, découper ou éventrer en cas de besoin.

Plutôt désireuse d’actions efficaces, aux conséquences promptes et répondant positivement à son objectif, que véritablement sadique, Biélorussie ne tergiversera jamais non plus lorsqu’il s’agira d’utiliser d’horribles moyens pour obtenir ce qu’elle veut. Le sang, la vue des autres en souffrances extrêmes ne la rebutent nullement ; elle a appris, quelque part, à s’en délecter par le biais de Russie qui, lui, elle le sait, savoure plus que tout au monde ces terribles spectacles. Et ce qui plaît à Russie lui plaît à elle aussi.

Plus que la violence et la torture qui demeurent davantage les domaines de prédilections de son aîné que les siens, Natalya apparaît comme maîtrisant à la perfection l’art de la manipulation.
Elle sait jouer de toutes les émotions, les provoquer chez les autres et les simuler chez-elle ; elle trouve sans aucune difficulté les mots, les paroles, les discours susceptibles d’amadouer son interlocuteur. La plupart du temps, elle le fait pour satisfaire Russie.

Russie. Voici là la justification à chacun de ses agissements, sa plus importante raison d’exister. A son amour pour lui n’ose se heurter aucune limite, il en devient ainsi excessif et exacerbé au point de se voir transformé en effrayante obsession.
Celui qu’elle soupçonnera de vouloir s’attirer les faveurs de son frère, celles que ce dernier se doit lui destiner à elle seule, n’aura le droit de s’approcher de lui. S’il s’y risque tout de même, elle se chargera implacablement de lui faire entendre de manière plus sanglante son interdiction.
De même, celui qu’elle perçoit comme étant un danger pour lui se verra assurément gratifié de ses plus cruelles faveurs, à moins qu’il ne se tienne bien éloigné de son âme-sœur.

Inquiétante princesse des glaces, elle ne s’avère être qu’un vulgaire laquais particulièrement zélé face à son frère. Il lui suffit d’exprimer un désir quelconque pour qu’il devienne un ordre qu’elle s’empressera d’exécuter aux oreilles de la jeune fille.
Ses amis sont les siens, ses ennemis sont les siens et ses opinions sont les siennes ; ce quels qu’ils soient.

Tout cela fait d’elle une personne que l’on qualifierait de folle, avec raison. Pourtant, il ne s’agit que d’une petite princesse des glaces qui rêve d’être sacrée reine, unie pour l’éternité à son roi.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

« Une dictature, Amérique ? Vraiment ? C’est comme ça qu’on me voit dans le monde ? »

Biélorussie plongea son regard à l’améthyste sombre dans celui, cérulescent, de son interlocuteur ; un regard qui considérait celui-ci avec une froideur coléreuse, semblable à ces firmaments obscurs annonciateurs des plus terrifiants orages.
Il méprisait de manière flagrante le jeune homme, lui et ses principes sots qu’il souhaitait visiblement la voir adopter ; il l’accusait d’une écœurante tentative d’entraver sa liberté, d’annihiler son identité et ses manières d’être.

« Un gouvernement comme le tien, tu crois possible de le voir autrement que comme une dictature ?, rétorqua le principal concerné, exceptionnellement sérieux. »

Devant ce moralisateur dédain, Natalya ne put que serrer d’une main tremblante de rage le poignard vicieusement dissimulé sous les douces fanfreluches de sa robe, ce danger occulté derrière une trompeuse innocence.
L’envie de trancher cette gorge de laquelle s’extirpaient les abjects sermons s’imposait tyranniquement à son esprit, agitait tout son corps frêle de trémulations furieuses ; elle se faisait d’autant plus pressante que la jeune fille la bridait, consciente du fait qu’elle ne pouvait aucunement céder à ce meurtrier désir. S’en prendre ainsi à celui qui dominait, d’une certaine manière, le monde d’aujourd’hui équivaudrait à déclencher une guerre entre les deux états, un suicide.
Et pourtant, il le mériterait bien, cet outrecuidant personnage qui se permettait de la juger, qui se permettait de juger ses agissements et ceux de son gouvernement – qui se rapprochaient indiciblement de par sa condition de nation.

« Vous pouvez bien me regarder comme vous voulez, peu m’importe, cracha t-elle d’une voix que l’ire rendait plus grave que de coutume, plus comminatoire que jamais. Nous vivons très bien de cette façon, et vos stupides idées ne nous empêcheront pas de continuer.
-Vous vivez très bien ? C’est possible de bien vivre sans liberté ? »

A ces mots, la Biélorusse ne trouva aucune réponse, assurément trop furibonde pour se défendre d’une affirmation dont elle ne pouvait guère, elle le savait pertinemment, démentir la véracité.
Si le courroux ne troublait pas ainsi le cours de ses pensées, elle répliquerait que le besoin de cette liberté que tous semblaient considérer sottement primordiale ne s’était jamais fait sentir, et qu’il ne se ferait jamais sentir. Cependant, elle-même ne croirait qu’à moitié ces paroles, aujourd’hui de plus en plus déchirée par les nouveaux désirs naissants de son peuple, notamment le désir d’obtenir cette liberté prêchée partout en cette terre.

« Tes habitants n’ont jamais eu envie de penser par eux-mêmes et de voir leur pays construit selon leurs avis au lieu de laisser Loukachenko décider de tout ?
-Tais-toi, tu ne sais rien !, somma inopinément celle que l’on accablait du titre de dictature. Loukachenko fait ce qui est bien pour nous, il n’a pas besoin de nos avis car il sait lui-même ce qui doit être fait mieux que personne ! »

En même temps qu’elle hurlait avec une démence qui commençait à se faire maîtresse de son corps ainsi que de son esprit, elle extirpa avec une abasourdissante promptitude l’arme qu’elle tenait jusqu’ici en une vaine tentative de demeurer placide et, le plaquant sauvagement contre un mur, en menaça son interlocuteur.

« Laissez-nous vivre en paix, nous n’avons pas besoin de vous, laissez-nous tranquille !, renchérit t-elle en fixant Amérique de ses orbes violacés que la folie illuminait d’une angoissante façon. Mon peuple ne veut pas ni de vous, ni de vos opinions, Batka s’occupe très bien de lui ! »

Au fur et à mesure qu’elle s’époumonait, des larmes qu’elle ne percevait pas venaient se former aux commissures de ses yeux pour ensuite couler sur ses joues à la pâleur de neige ; d’inconscients sanglots saccadaient son discours.
Elle-même ne parvenait plus à définir les envies de son peuple, en vérité. Elle en sentait une partie désireuse de ce que l’on appelait ‘‘démocratie’’, nullement satisfaite des actions effectuées par son dirigeant pour lui assurer une vie heureuse.
Au milieu de tout cela, que devait-elle penser ? Que devait-elle vouloir, que devait-elle approuver ou désapprouver ? Elle n’était qu’une pauvre nation égarée dans ce monde qui blâmait ses procédés, lentement dépossédée de son idée par une population qui tergiversait dans ses revendications.
Si seulement elle appartenait à son cher frère, comme quelques années auparavant, rien de tout cela ne la tourmenterait ; il la protégerait de toute inquiétude de ce genre-là, assurerait mieux que quiconque sa prospérité…

Soudainement, Alfred la repoussa, sans aucune difficulté, et se dégagea de son emprise. Tandis qu’elle se laissa brusquement tomber à genoux sur le sol, exacerbant sa prise tremblotante sur son couteau, il se dirigea vers la porte qu’il ouvrit et quitta la pièce après un dernier regard, porteur de sentiments indéfinissables, à l’adresse de la jeune fille.

« Oui, voilà, va t-en !, vociféra cette dernière malgré le fait qu’il fût déjà parti. Ne te mêle plus jamais de mes affaires, imbécile ! »

D’un geste admirablement adroit, elle envoya son arme se planter dans la surface de bois ; après quoi, sans plus de cérémonies, elle ramena ses genoux contre sa poitrine menue et y enfouit sa tête, psalmodiant des ‘‘Laissez-nous tranquille, nous n’avons pas besoin de vous’’ haletants, telle une berceuse que l’on chanterait à un enfant épeuré pour l’endormir.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

[justify]Pseudo : Didou367, la seule, l'unique... Toujours la même u_u.
Comment avez vous connu le forum ? Comme dit sur la précédente fiche, je m'en souviens plus car ça date ^^".
Suggestions pour celui-ci ? Aucune, vraiment.
Remarques ? Validée par l'italien qui bave devant cette jolie fille... de loin.