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 [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse

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Gilbert / Prusse


Gilbert / Prusse

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[1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Vide
MessageSujet: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeDim 5 Juin - 12:14

[1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse 110605020956615014 & [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse 110605021153477242

- 1920 -

Gilbert ne savait pas trop pourquoi il se trouvait là. Tout ce qu'il savait, c'était que les résultats du référendum étaient tombés le jour même : le Schleswig central et septentrional devaient revenir au Danemark.

Et cela l'emmerdait. Vraiment.

Son frère passait ses journées à bricoler des coucous, afin de rembourser Francis. Et pour l'heure, il n'avait pas vraiment l'air d'avoir envie d'être dérangé. Tout de qui restait à Gilbert là maintenant, c'était une minuscule partie de son territoire. Tout du moins, c'est l'impression qu'il avait. Parce qu'un abruti de barbare pleurnichait après un simple morceau de terre que le prussien avait gagné. À la loyale en plus !

La Prusse n'aimait pas qu'on touche à ses affaires. Le problème était bien là.

Alors, oui, il ne pouvait rien dire contre le traité. Ni contre le référendum. Il était bien mal placé pour contester les conséquences d'une guerre que l'on a perdu. Il en avait connu trop pour ça. Et puis il fallait faire face au déficit économique, écouter le peuple... Evidemment. Il le savait bien.

Alors, plutôt que de ruminer dans sa chambre et broyer du noir, il avait prit une veste, une bière, jeté un oeil désoeuvré au dos de son frère qui bataillait avec une pendule récalcitrante et était parti. Droit au nord. Droit vers ce qui était encore récemment sa terre.

Ce qu'il espérait y trouver ? Même lui ne le savait pas. Sur le coup c'était juste évident pour lui d'aller y faire un dernier tour.

Peut être pensait-il apaiser sa hargne de cette façon.

Et bien non. Marcher dans Schleswig lui rappelait exactement cette période durant laquelle il était arrivé, avec son armée, libérer cette contrée du joug danois... Pour mieux la conquérir. Il l'avait gagné, au prix du sang, et on la lui retirait pour de bêtes tâches d'encres sur un papier. Un procédé beaucoup trop éloigné des manières du prussien.

Le souvenir de son excitation au moment de la bataille attisait son agressivité, et peut être pour la canaliser, Gilbert fracassa sa bouteille, desormais vide, sur le trottoir. Sous le regard désapprobateur des piétons – il entendit même l'un d'eux l'injurier – Gilbert eu un rictus : au moins, une petite chose propre à l'Allemagne restera encore quelques temps sur ces pavés.

Un peu calmé, il enfonça ses mains dans les poches en toisant les passants.

Qu'ils arrêtent de le regarder avec un regard aussi stupide. Il n'y aurait pas eu de défaite, de traité et de plésbiscite, il serait entré ici comme un chef. Et dire que maintenant c'était Johan qui .... Johan... Il le verrait bien tiens ! Pour le cogner. Et en même temps, la dernière chose qu'il souhaitait c'était de subir les fanfaronnades de cette tête de herisson. Maintenant qu'il y pensait, il avait l'impression de voir des Johan partout dans la rue.

Bande de Danois !

Soudain, il vit, et surtout entendit arriver un groupe de jeunes gens, hilares et chantant – il eu un sursaut d'indignation – une chanson danoise. L'un d'eux portait même – second sursaut d'indignation – des bouteilles de bière danoise.

Non, là vraiment, s'en était trop. Les poings serrés dans ses poches, il s'avançait vers le petit attroupement, bien décidé à laisser libre courts à sa mauvaise humeur. Il se campa devant eux, sûr de lui – un des effets secondaires de l'alcool sans doute.

" Vous vous trouvez malins peut être ? "

Ils se turent, étonnés. Un rire fusa quelque part dans le groupe.. Ils devaient le prendre pour un ivrogne tous. Bha, au point où il en était de toutes façons...

" Vous ne seriez rien sans nous. Rien du tout ! Crachez donc sur vos anciens protecteurs ! Déchets ! "

Il hurlait presque à présent. Il sentait les regards fixés sur lui. Une bagarre ? Oh, oui. Il n'attendait que ça.

Enfin, comme ultime provocation, il cracha sur le sol à côté de lui.

...Bon. Il n'avait vraiment pas prévu que le point d'impact se trouverait aux pieds d'un homme qui passait par là.
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[1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Vide
MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeLun 6 Juin - 17:46

La première chose qu'il dirait lorsqu'il verrait la Prusse serait : « i dit ansigt !* »

Si cette immense rivalité occasionnelle n'avait pas existé entre les deux nations que sont Gilbert et Johan, bien des guerres auraient pu être évitées. Mais on ne change pas une équipe qui gagne dans la connerie, même des décennies après. Car bien sûr si le danois se délectait de fouler à nouveau les rues de Sønderborg, ce n'était pas pour y faire les dernières emplettes ou acheter le dernier chapeau à la mode allemande, mais bien pour repasser en revue les deux bouts de territoire qu'il avait à nouveau gagné, à la loyale et surtout sans perte d'hommes.

Les résultats avaient été annoncés le jour même. Il retrouvait enfin son petit bout de duché de Slesvig (qui n'était plus un duché maintenant mais ça on s'en fiche). Le Danemark n'était pas dupe. Il savait que l'Allemagne devait payer le prix fort pour avoir perdu cette guerre (dont Johan avait l'intelligence -et la fée norvégienne souffleuse d'idées- de ne pas y avoir participé). Alors en plus devoir s'occuper d'une population qui pouvait très bien revenir à la nation du Dannebrog, le choix était vite fait au final.

Et rien de mieux pour commencer que de visiter le pâté de maisons.

La ville était assez florissante malgré la tâche de noms allemands un peu partout : sur les panneaux de signalisation, les noms de commerces ou même l'administration qui n'était pas encore passée sous « joug danois ». Oui. Johan ne pouvait pas encadrer Ludwig et encore moins le grand frère. Alors en plus de près d'un siècle d'influence culturelle allemande sur la totalité du pays, il manquerait plus que l'Allemagne reste encore un peu plus chez lui.

Qu'il aille se faire voir.

Et Johan jubilait. Il jubilait intérieurement de rencontrer à nouveau la nation perdue qu'était la Prusse. Lui rire au nez comme il l'avait fait à Vienne quand il perdit la Norvège, comme il l'avait fait à la fin de cette stupide guerre pour deux régions rebelles. Oui, il n'attendait que ça. Faire l'abruti, le pointer du doigt comme un gamin de cinq ans d'âge mental en lui lançant d'un air moqueur « ahahah t'as l'air malin maintenant que je t'ai repiqué tes terres ! »

Sourire goguenard aux lèvres, il tourna à l'angle d'une autre rue lorsque du grabuge se fit entendre.

Curieux comme un poux le danois. Il ne put s'empêcher d'aller voir « qui » « quoi » « où » « pourquoi ». Car c'était dans sa nature de chieur, un peu mêle-tout, un peu trop curieux au goût de certain.

Porté par la voix qui criait (un allemand... du nord-ouest apparemment), il ne put que se forcer se constater, que déjà, il avait avancé machinalement vers le petit groupe qui s'était stoppé en pleine rue, mais aussi, que celui qui ne faisait que vociférer sur l'attroupement de nouveaux danois n'était autre qu'un albinos ayant visiblement un peu trop bu.

Et en albinos allemand, Danemark n'en connaissait pas beaucoup. Un seul à vrai dire.

Lentement il s'approcha de la nation déchue. Posté derrière, il espérait lui faire la frousse de sa vie en lui sautant dessus en criant un « bouh ! » magistral ou alors en lui assénant un bon gros coup de pied dans le bas des reins et après le piétiner sur les pavés. Le deuxième choix était vite pris à vrai dire.

« Vous ne seriez rien sans nous. Rien du tout ! Crachez donc sur vos anciens protecteurs ! Déchets ! »

Tête WTF de Johan.

Et le prussien cracha vers le sol.

Tête WTF + colère de Johan.

Il baissa les yeux vers sa chaussure. Elle était neuve. Et elle avait eu le droit à un shampoing goût bière et mollard. Mais le sourire était encore là. Et qui plus est il ne semblait pas l'avoir remarqué. Et tant mieux.

Lentement il posa sa main sur l'épaule prussienne, en resserra les doigts doucement, lentement sur sa clavicule. La vengeance, il allait la prétexter parce qu'il lui avait sali ses chaussures. Il éprouvait toujours un certain plaisir à provoquer des bagarres et il n'avait pas de suédois à porté en l'occurance. Et là, la bagarre ça le démangeait, beaucoup. Très beaucoup. Rester neutre pendant une guerre cela ne lui allait pas.

Sa main glissa jusque la nuque blanche de l'albinos. Puis, d'un coup il lui abaissa la moitié du corps, le baissa encore, appuyant sur ses cervicales jusqu'à ce que son nez d'ivrogne atteigne sa chaussure à un millimètre du crachat.

Il n'avait toujours rien dit, mais l'envie l'en démangeait. Il savourait totalement la position de faiblesse prussienne au point qu'il ne résista pas à l'envie de lui en refoutre une couche sur le dos sous les yeux un peu interloqués des jeunes qui avaient préféré s'éloigner des deux nations.

« Non mais sérieusement. T'es assez con pour venir ici et EN PLUS souiller mes godasses avec ta salive. Nettoie-moi ça et je te cognerai moins que ce que j'ai prévu. »

Danemark se prenait pour le roi de cette ville. Oh mais c'était vrai, il ÉTAIT le roi de cette ville, depuis quelques heures maintenant.

Spoiler:


Dernière édition par Johan / Danemark le Jeu 7 Juil - 11:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeJeu 9 Juin - 1:07

Fugitivement, Gilbert avait aperçu une chaussure près de lui. Bha, au pire, il avait craché sur le pied d'un Danois... La belle affaire ! Alors qu'il allait tourner la tête pour voir le visage de son innocente (?) victime, il sentit une main qui serra sa clavicule, puis qui se déplaça jusque sur sa nuque.

Ho non. C'était pas bon ça.

Et brusquement, avant d'avoir eu le temps de réagir, il se retrouva à quatre pattes, le nez presque par terre et à deux doigts d'une chaussure sale – et moche en plus. Il avait, miraculeusement, eu le temps de placer ses mains à hauteur de poitrine, lui évitant un contact un peu trop fusionnel à son goût avec le sol. Il essaya de se retourner, mais en vain, la solide poigne de son assaillant maintenait douloureusement sa tête au niveau du sol.

" Non mais sérieusement. T'es assez con pour venir ici et EN PLUS souiller mes godasses avec ta salive. Nettoie-moi ça et je te cognerai moins que ce que j'ai prévu. "

Was* ? Cette voix... Un sourire se dessinait maintenant sur les fines lèvres du Prussien. Oui, il était dans une posture merdique, et pourtant il souriait comme un imbécile. Ignorant la douleur qui iradiait dans sa nuque – il en avait connu d'autres après tout – il rafermit sa prise au sol d'une main, tordit les doigts de Johan de l'autre et, se redressant sur ses genoux, lui assena un coup sec du poing sur l'avant bras, lui faisant lâcher prise pour de bon. Il se remit – plus ou moins adroitement – debout.

" Quoi ? Nettoyer ta vieille pompe là ? Arrête, maintenant au moins elle est assortie à ta sale gueule, crétin ! "

Un sourire animal déformait maintenant le faciès de l'albinos. Comme prévu, ça le faisait chier de l'entendre lui parler comme un petit chef. Mais au moins, ce n'est pas lui qui avait déclaré les hostilités avec Johan... Bon, pas (trop) intentionnellement en tout cas. Même s'il mourrait d'envie de le provoquer de toutes façons, encore plus que d'habitude.

Il épousseta sa veste à l'endroit où Johan l'avait attrapé, dans une mine joliment dégouté. Dans le même temps il vérifia discrètement si sa douleur à l'épaule et du côté de sa nuque n'était pas trop forte.

Ça faisait mal, mais de manière tout à fait supportable. Il allait encore pouvoir donner quelques coups, si besoin est. Et quelque chose lui disait que besoin, il y aurait sûrement.

" En fait, je suis plutôt content de te voir... Rien que pour te demander ce que ça peut faire comme effet, de récupérer les miettes du repas d'un autre. Hé, c'est pas comme si tu t'étais véritablement battu pour les avoir hein, tes morceaux de duchés... T'as sagement attendu et t'as profité de l'occasion comme un lâche ! Pas vrai ? "

Et *BAM* !

Maintenant, il le regardait directement dans les yeux, tout content de lui. Il se demandait presque comment il avait pu attendre aussi longtemps avant de revenir emmerder Johan. C'était tellement jouissif, et Dieu sait à quel point il avait besoin de se défouler. En la matière, c'était un véritable professionnel. De la mauvaise foi, Gilbert en avait à revendre, et à cet instant, c'était l'arme qu'il choisissait – entre autre – pour atteindre Johan. Le pire étant que cela pouvait marcher formidablement bien. Il le connaissait assez pour ça. Parce qu'il était malgré tout son frère. Parce qu'il était aussi belliqueux que lui. Parce que la fierté était un de leur vice commun... Et peut être parce qu'ils se ressemblaient beaucoup en fait, dans le fond...

Mais ça, jamais, au grand jamais il ne se l'avouerai !

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[1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Vide
MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeDim 12 Juin - 18:30

Non mais sérieusement, il lui aurait fait bouffer les cailloux entre les pavés avec le nez et lui aurait fait lécher ses chaussures en lui faisant dire « Non pitié, ne m'humilie pas plus Ô Grand et Noble Royaume du Danemark ».

Le nez dedans, comme un sale cabot qu'on aurait rejeté, et c'était ce qu'était la Prusse en cette instant. Une pauvre nation sans Roi, sans pouvoir, condamnée à pourrir en länder comme on dit, détrônée par un petit frère qui avait pris un peu trop de place et avait unifié le pays sans que personne ne s'y attende.

Et ça, ça l'avait bien fait marrer.

Il fallait carrément le dire : voir la décadence de la Prusse c'était jouissif. Tout aussi jouissif que de le voir écrasé comme un cafard par une poigne danoise à peine trop forte.

Le sourire du danois resta crispé lorsque le cafard se mit à bouger. Parce qu'il osait se rebeller sur son territoire en plus ? La bonne affaire. Tiquant tout de même par ce tordage de doigts, il le lâcha en grimaçant tandis que l'albinos se relevait en vociférant des paroles encore plus drôles qu'à l'accoutumée. Et lui mettre un bon coup de poing sur le bras.

Le voir se foutre en colère était tellement orgasmique.

La nature de chieur de Johan l'empêchait de perdre son sourire. Malgré la douleur sur son bras, malgré la colère qui montait de lui faire bouffer sa godasse par l'arrière du tube digestif, il gardait son putain de sourire à tomber raide mort tellement il prouvait à quel point il adorait cette situation.

Et surtout, ils étaient tous les deux à se regarder comme deux loups prêts à se bondir dessus. Non mais vraiment, ces deux-là avaient vraiment tout en commun. La fierté, l'ardeur au combat, l'égocentrisme au dessus de la moyenne et surtout ce même goût pour la provocation dont eux-seuls avaient le secret. Ils n'étaient pas frères pour rien après tout. Même si le Danemark était plus vieux que lui.

« En fait, je suis plutôt content de te voir... Rien que pour te demander ce que ça peut faire comme effet, de récupérer les miettes du repas d'un autre. Hé, c'est pas comme si tu t'étais véritablement battu pour les avoir hein, tes morceaux de duchés... T'as sagement attendu et t'as profité de l'occasion comme un lâche ! Pas vrai ? »

Oooh. Provocation mon gars, il ne fallait pas lancer le scandinave dessus. Car bien sûr, il l'attendait au tournant celle là. Gilbert était tellement un crétin fini que même ses piques et ses paroles étaient aussi prévisible que la godasse danoise tâchée qui alla s'exploser contre le torse prussien, le collant ainsi au mur du bâtiment situé juste derrière lui.

Il rigola, bruyamment. Non décidément il est pathétique, limite cela faisait pitié de le voir attaquer sur quelque chose aussi facile que les Duchés.

« Ah ouais ? Rappelle moi qui est allé se mêler des affaires qui ne le regardait pas du tout et qui en plus est allé quémander de l'aide à l'autre aristo' d'autrichien ? Parce que bien sûr, fallait se mettre à deux pour m'avoir. » Il le fixait dans les yeux, se délectait de sa position, littéralement. « Ah aussi. J'avais oublié que t'avais été assez lâche pour trouver une raison aussi stupide qu'un ''désaccord'' pour gagner complètement le contrôle du Svelvig-Holsten*. »

Il appuya bien sur son torse, attrapa un pan de la veste prussienne, il essuya le cracha avec. De là il le libéra dans son emprise, continuant sur sa lancée.

« T'es vraiment débile doublé d'un crétin ma parole, surtout pour aller cracher sur des terres qui m'appartiennent à nouveau. Ce n'est pas moi qui ai décidé mais le peuple, fais-toi une raison. »

Il souriait toujours et lui tapota la joue. Bon garçon.

« Gentil prussien, si t'es un mignon länder je te donnerais un bol et un collier à ton nom avec une bonne ration de croquettes. »

Johan ? Profiteur ? A peine Madame, à peine.

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Dernière édition par Johan / Danemark le Jeu 7 Juil - 11:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeMer 22 Juin - 13:20

Hoho... Le Prussien avait-il touché une corde sensible ? Collé au mur, il avait eu l'heureux réflexe de plaquer ses mains sur sa poitrine, atténuant ainsi le coup de pied de Johan. Et bien et bien... Et le self control alors ?

En vérité, il était content. Il était venu là en se disant qu'il allait probablement déclencher une bagarre, avec n'importe quel habitant un tant soit peu belliqueux de la ville et qu'il allait embarrasser son frère – comme s'il ne le gênait pas déjà assez. Et finalement, il était tombé sur Johan. Johan qui le frappait maintenant le premier. Bien, il allait devoir se défendre alors. Juste se défendre.

Pas plus dérangé que ça par l'offensive, il fixait le Danois, tout sourire.

Alors, oui, attaquer sur les duchés c'était facile, prévisible, mais ça faisait mouche. Et cela lui avait fourni une bonne excuse pour lui faire mordre la poussière.

Et puis Johan prit la parole, commença à cracher son venin. La Prusse ricana. Le refrain classique, bien sûr...

Oui, c'est avec l'Autriche qu'il avait annexé les duchés. Puis il l'avait vaincu à son tour. Concernant cet incident, plus que de sournoiserie, Gilbert préférait parler de tactique. Il l'avait fait pour l'avenir de son frère, pour son rêve d'une nouvelle Allemagne, unie. Et il avait là aussi payé le prix du sang, et cela, personne ne pouvait le nier. Enfin, preuve était que Johan demeurait vexé de cette défaite. Tant mieux.

Gilbert arborait maintenant un sourire crispé. Vraiment, l'écouter dégueuler toute cette haine le divertissait. Mais dans le même temps, l'envie de le bastonner se faisait de plus en plus ressentir.

Pas maintenant, s'astreignait-il, pas maintenant.

Le sourire se mua en grimace lorsqu'il vit l'ex-viking essuyer sa chaussure sur sa propre veste. Celui-ci le libéra finalement de son emprise, le laissant reprendre son souffle. Il déblatérait encore et toujours son discours sur le "choix du peuple".

Il souffla bruyamment. Rien à foutre. Le peuple il le méprisait de toutes façons maintenant. Pas de respect pour ceux qui osaient l'abandonner.

Puis il sentit la paume de la main danoise tapoter sa joue. Il aurait dû le savoir : à la queue git le véritable venin. Toujours.

" Gentil prussien, si t'es un mignon länder je te donnerais un bol et un collier à ton nom avec une bonne ration de croquettes. "

Là, Gilbert vit rouge. Sans préavis, il lança son poing, directement dans le visage de Johan. Il sentit les frottements des os contre les os. Ho ! Quelle douce sensation que celle de puissance, celle de la brutalité enfin exprimée. Sans lui laisser le temps de réagir, il empoigna ce frère, que pour l'heure il haïssait, par le col de la chemise. Il l'agrippait de ses deux mains, ses iris pourpres plus brillantes qu'à l'accoutumée à quelques centimètres seulement de celles de son adversaire. À cette distance, il sentait le souffle de Johan ainsi que l'odeur de son sang – seulement le sien ? Il n'en était pas sûr. C'est alors seulement qu'il prit la parole d'une voix rauque, haineuse.

" Et pourtant, t'aurais bien besoin d'encore quelques siècles d'expériences et de combats avant de pouvoir espérer le blesser, ton "mignon Länder"... Fanfaronne pas trop, Johan. Tes duchés, tu les as peut-être regagnés, mais je peux encore te botter le cul. "

Il le repoussa brutalement. Marmonnant un "Scheiße", il inspecta sa veste, là où Johan avait essuyé sa chaussure. Il l'enleva rapidement et la jeta aux pieds du Danois. Tant pis. Elle l'aurait gêné de toutes façons, si le combat se prolongeait.

" Je peux plus la porter maintenant que tu l'as touché. J'ai peur que ta connerie soit contagieuse. "

C'était gamin. Oui, il le savait, mais en cet instant il n'avait pas envie de s'en préoccuper. Son statut de Länder, c'était sa corde sensible. Sa déchéance... Son fardeau.

L'attaquer à ce sujet, c'était toucher à sa propre fierté. C'était lui rappeler sa chute.

Inacceptable.

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MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitimeJeu 7 Juil - 12:26

Il écoutait le prussien vociférer des paroles qui, au final, ne le touchait même pas.

Le poing qu'il s'était pris dans la figure lui picotait la machoire, laissant un infime goût de sang dans la bouche. Son sang dont il n'avait pas eu la saveur près des papilles depuis longtemps d'ailleurs.

« Et pourtant, t'aurais bien besoin d'encore quelques siècles d'expériences et de combats avant de pouvoir espérer le blesser, ton "mignon Länder"... Fanfaronne pas trop, Johan. Tes duchés, tu les as peut-être regagnés, mais je peux encore te botter le cul. »

S'essuyant la lèvre, le danois l'observait. Contre tout attente, ou pas, il n'avait pas perdu son sourire espiègle. Voir Gilbert broyer du rouge, c'était le must, le meilleur, le plus jouissif. Mais aussi le plus dangereux. Mais pour Johan, quel n'était pas son passe-temps préféré que de chercher les ennuis à son frère rejeté. Car après tout, s'ils se ressemblaient à ce point tous les deux dans leur caractère et leur façon de voir la vie, c'était bien parce qu'ils avaient le même géniteur. Germania, qui devait s'en retourné là où il était enterré à les voir se battre pour des conneries plus grosses qu'eux.

Il croisa ses bras sur son torse et le fixa jeter sa veste à ses pieds.

« Ma connerie n'est absolument pas contagieuse comme tu dis. Et puis, vu comment tu réagis, il est évident que je t'ai blessé : dans ton égo' surdimensionné mon petit gars, et ouais. » Il lui ressemblait beaucoup d'ailleurs cet albinos de malheur. Beaucoup trop. A croire que les ainées des germaniques étaient tous pareils. « Plus tu parles, plus tu t'enfonces alors ferme-la et prend exemple sur ton grand frère mon petit länder. »

C'était dit avec la tape amicale dans le dos et tout ce qui en suivait.

Sourire aux lèvres, Johan prenait bien plaisir à le taquiner là dessus même si en apparence, leur relation ressemblait plus à de la rivalité, la domination allemande que le Danemark avait « subi » avait laissé pas mal de « séquelles » sur la nation et surtout pas mal de points communs dont ils n'arrivaient pas à se défaire tous les deux.

Il lui tapota le dos, pas vraiment open à lui casse la figure, il n'en donnait pas moins assez de force sur les omoplates prussiennes pour lui décrocher le dentier.

« Allez, boude pas « Petit frère », je vais t'emmener dans un bar boire un coup. » Il zieuta la veste de Gilbert qui gisait nonchalamment sur le sol à ses pieds. « Par contre tu me ramasses ça, je ne veux pas que tu souilles mes trottoirs avec tes fringues dégueulasses. »

Sur ce il le chopa par la cravate et l'emmena au bar le plus proche et s'assit au comptoir. Se doutant bien que l'ancienne nation allait prendre de la bière, le danois en commanda deux au barman. Bière allemande d'ailleurs, de toute manière c'était ce qu'il se faisait de mieux dans la région pour l'instant. Elle n'avait pas encore tout à fait son statut de province danoise et l'allemand était encore de mise pour parler avec la population.

Si jamais il se foutait de la gueule de son accent, il lui exploserait le nez contre la surface de bois où le propriétaire de l'établissement posait maintenant deux grosses chopes bien remplies de bière brune.
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MessageSujet: Re: [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse   [1920] Ce qui est à toi (n')est (pas) à moi ! - Danemark | Prusse Icon_minitime

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