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 [Fin du XVIIe siècle] Premier contact - Angleterre

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[Fin du XVIIe siècle] Premier contact - Angleterre Vide
MessageSujet: [Fin du XVIIe siècle] Premier contact - Angleterre   [Fin du XVIIe siècle] Premier contact - Angleterre Icon_minitimeDim 19 Juin - 19:49

[Fin du XVIIe siècle] Premier contact - Angleterre 608088welc

Wang Jia était penché sur les trois même coquillages depuis vingt bonnes minutes déjà, le pieds dans l'eau salée.. Il était comme fasciné par ces cadeaux de la mer chinoise. Il était accroupi, les mains sur ses genoux frêles. Il était sur une de ces plages du nord de l'île. Derrière lui, un village de pêcheurs, un peu en amont. Les femmes et les hommes allaient et venaient, faisant battre le cœur de l'île.Le village possédait un port assez sommaire, juste nécessaire aux bateaux de pêche. C'est là que Wang Jia avait grandi. Il aimait cette île plus que tout au monde. Depuis que Chine l'avait recueilli, Par beau temps, il était possible de distinguer les côtes chinoise. Mais ce n'était pas le cas ce jour-là. Malgré le soleil de la fin mars, les nuages traînaient paresseusement dans le ciel. Le petit garçon sentait le vent souffler lentement autour de lui comme s'il s'agissait du souffle de vie de l'île. Cela faisait déjà un certain temps que Yao lui avait ouvert son foyer mais avant, il était bien trop jeune pour se rendre compte. Il ramassa les coquillages et les porta près de son visage. Du haut de ses 8 ans, il commençait à comprendre combien la tendresse et la générosité de la Chine lui avait été bénéfique. Et il se sentait avancer doucement, à son rythme. Hong Kong avait toujours eu un rythme qui lui était propre. Pour l'instant, il ne voulait pas que les choses changent. L'enfant se leva et observa ses trouvailles à la lumière clémente du début d'après-midi. L'eau dans laquelle s'engourdissaient ses pieds s'écrasait en vague paisible. Il se dirigea vers le haut de la plage où il avait déposé un sac. Il déposa les coquillages dans celui-ci avant de se rendre compte que le sac était déjà plein à craquer. Il n'était là que depuis deux heures mais il remplissait toujours son sac rapidement. Méthodique, il s'assit, son sac sur les genoux et commença à trier ses trésors. Il jeta ceux qui étaient cassés, ceux dont les couleurs ne lui plaisaient finalement pas et ainsi de suite jusqu'à ce que son sac soit aux deux tiers vide.

Satisfait, Hong Kong se leva de nouveau et repartit vers les vagues, les yeux fixés sur les flots paisibles. Il regarda au loin mais il ne voyait rien, vraiment rien. Il se demandait vaguement ce qui se trouvait là-bas, de l'autre côté. Chine venait régulièrement sur l'un de ses navires lui rendre visite, voir comment se portait Hong Kong. Le jeune garçon avait de nombreuses fois nagé dans ces eaux, il était parti à la pêche avec les villageois mais il ne désirait pas voyager pour l'instant. Il vivait sur son île, ne demandant rien à personne et ses envies de conquêtes se bornaient aux bancs de poissons qui entouraient les côtes. D'ailleurs, qui l'aurait protégé s'il était parti seul s'engager sur les sentier du grand monde ? Yao ne pourrait pas faire quoi que ce soit pour lui, pas plus que ses frères et sœurs. Ils étaient plus grands et avaient déjà bien à faire sur leurs propres terres. Plus tard, se disait-il, quand il aurait grandi, quand Hong Kong se serait développée, il penserait peut-être à s'étendre. Il s'assit près de l'eau, ses pieds nus rougis. La saison était encore fraîche et il portait un habit ample avec un pantalon. Il avait laissé ses sandales près de son sac. Il entendit une rumeur venir du village et se tourna vers celui-ci, levant la tête. D'après de qu'il pouvaient en distinguer, de petits attroupements se formaient ici et là. Tout le monde regardait vers le large, semblait-il. Il tourna de nouveau la tête vers la mer silencieuse. Il ne voyait pas grand-chose. Il plissa les yeux. Il y avait une forme... Lointaine et mouvante, elle se rapprochait. Enfin, il n'en était pas certain, c'était encore trop flou, trop indéterminé pour qu'il sache ce que c'était.

Il regarda encore, assis dans le sable doux. La forme se rapprochait lentement, un peu menaçante. Mais Hong Kong ne se sentait que vaguement mal à l'aise. Il était plutôt curieux. Ses yeux noisette foncée était fixés sur ce qui se rapprochait. Qu'est-ce que c'était ? Wang Jia s'allongea sur le sable fermant les yeux quelques secondes, pensant à diverses choses. C'était une technique pour se focaliser sur autre chose et mieux se concentrer après. Il pensa à son père, Yao. Celui qui l'avait accueilli à bras ouvert, qui lui avait prouvé qu'il n'était pas seul et que cette culture dont il était fier avait beaucoup de point communs avec celles des membres de sa famille. Famille qu'il admirait, dans laquelle il avait enfin trouvé une place. Il ouvrit les yeux et se redressa. La forme avait beaucoup progressé. C'était un navire, pas de doute. Mais quel navire ! Il n'en avait jamais vu de pareil... Il était habitué aux chuán* qu'il voyait et aux atakebune dont son frère Japon parlait parfois. Ce bâtiment-là n'avait rien à voir avec les navires asiatiques. A moins que les constructions marines aient changé mais cela l'aurait étonné. Mais c'était un beau bateau. Maintenant, Hong Kong pouvait voir un haut mât. Non, plusieurs... Le navire lui paraissant proche. Il voyait l'impressionnante coque et les trois mâts. Parce qu'il y en avait trois ! Wang Jia était littéralement émerveillé par ce bâtiment qu'il ne connaissait pas. Le navire, se rapprochait, n'étant à présent plus qu'à une centaine de mètres à peu près de la plage. Wang Jia se leva et marcha tranquillement jusqu'à ses affaires. Il ferma sa petite bourse et enfila ses sandales. Il prit son sac, l'attachant à sa ceinture et retourna vers le bord de la plage, impassible.

Son cœur battait pourtant. Il sentait quelque chose d'extraordinaire arriver droit sur son île. Il avait un peu peur à présent que le navire s'approchait. Mais la curiosité l'emportait sur sa légère frayeur. L'enfant retourna vers le village alors que le bateau s'approchait du débarcadère. Une foule se formait déjà à l'entrée du port mais Wang Jia n'eut aucun mal à se faufiler parmi les villageois grâce à sa petite taille. Il se retrouva au premier rang pour assister à l'arrivée du navire. Il paraissait encore plus impressionnant d'aussi près. Les enfants avançaient plus que leurs parents, plus curieux et moins méfiants mais ceux-ci tentaient de les retenir d'aller vers ce qui leur paraissait être de l'inconnu peut-être menaçant. Toute l'attention des villageois était fixée sur le navire. Wang Jia regardait les passerelles acheminées vers le pont par des hommes curieusement habillés. Ils étaient blancs de peau et avaient les cheveux clairs. Un murmure monta entre les hommes et les femmes regroupés là. Qui étaient-ils ? Ils n'étaient pas Asiatiques... Ils venaient d'ailleurs, du Monde... la méfiance des habitants était redoublée et les enfants trépignaient. Wang Jia remarqua le drapeau qui flottait dans le vent léger. Un drapeau à fond bleu avec une croix rouge bordée de blanc et derrière, une autre croix diagonale blanche*. En-dessous, un autre drapeau blanc barré de lignes horizontales rouges avec dans le coin supérieur gauche, une croix du même rouge*. En-dessous, un troisième drapeau : Celui-ci était un fond blanc orné d'une grande croix rouge et dans le coin supérieur gauche, la représentation miniature du pavillon le plus élevé*. Des hommes commençaient à descendre. Il étaient habillés différemment de ceux qui avaient préparé leur descente.

Wang Jia observa longuement jusqu'à ce qu'il le voit. Cet étranger à l'air avenant. Ses habits étaient riches, il avait de la prestance. Il était différent, si différent. Un vent nouveau soufflait sur Hong Kong. Tout le monde semblait en haleine. Wang Jia s'approcha encore et le regarda. Ses cheveux blonds se voyaient d'assez loin. Sa démarche avait quelque chose de fier. L'homme s'avançait vers Hong Kong d'un pas décidé. Le petit garçon, le regarda de ses yeux impassibles, son visage n'exprimant qu'une très légère curiosité. Pourtant, mille questions se formaient dans son esprit.


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