Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Novakova Prénom : Zorah Nation Représentée : République Tchèque (en Tchèque=>Česká republika) Age Humain : Environ 18~19 ans à vue de nez Sexe : Volontiers ! Féminin. Date de Naissance : 28 octobre, date de la création de l'état Tchécoslovaque. Rang Personnalisé : C.Z.E.C.H

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit »

Berbère

La première chose qui est susceptible de ''choquer'' lorsque l'on s'adresse pour la première fois à Zorah est sans aucun doute sa façon de parler. Peu distinguée, voire même vulgaire à certains moments, chose qui contraste quelque peu avec son allure à moitié angélique. On lui a maintes fois reproché cela, mais la demoiselle n'en a que faire. Elle n'a jamais vraiment obéit-mis à part quelques exceptions, et ce n'est certainement pas demain la veille que cela changera. Elle ne voit pas l'intérêt d'user des mots qui adoucissent sa façon de penser, ne retranscrivant que partiellement les messages qu'elle désire faire passer. De plus, tourner autour du pot pendant quatre ans ne lui ressemble pas: alors autant être franche et directe, quitte à se faire quelques ennemis au passage. Mais allons bon... En même temps, quelle idée d'être aussi susceptible aussi ! Pourquoi les gens veulent-ils à ce point entendre que ce dont ils ont envie ? Pourquoi n'acceptent-ils pas la vérité telle qu'elle est ? Ce n'est pourtant pas si difficile...
Enfin bref, vous l'aurez compris, en plus d'avoir une façon de parler plutôt rude pour les oreilles, la tchèque est aussi quelqu'un de très franc, qui n'hésite nullement à se manifester quand quelque chose ne lui convient pas. Après tout, elle n'empêche pas les autres de le faire-même si ses réactions peuvent être plutôt virulentes-quand ils sont face à elle, alors elle ne voit pas pourquoi elle devrait se priver de le faire aussi. Sa franchise lui attire bien souvent quelques ennuis, mais débrouillarde comme elle l'est, elle ne reste jamais bien longtemps en compagnie de quelque problème.

« Souvent l'audace et la fierté sont du côté du coupable, la honte du côté de l'innocent. »

Jean Cocteau

N'ayez crainte. Zorah est une nation comme toutes autres, je vous l'assure. Si on oublie, bien entendue cette fierté surdimensionnée, frôlant presque l'orgueil. La blonde est fière de ce qu'elle a été, et de ce qu'elle est. De plus, elle ne doute pas qu'elle sera encore plus fière de ses actes dans le futur, comme ceux du passés. Cela se voit au fond de ses yeux verts, dans sa façon de regarder les autres, de les prendre de haut quand elle parle de son pays, de la Nation qu'elle représente.

« Si la cause est bonne, c'est de la persévérance. Si la cause est mauvaise, c'est de l'obstination. »

Laurence Sterne

Laissez moi vous dire que, quand la Tchèque a une idée en tête, il est absolument impossible de lui faire penser à autres choses. Peu importe que ce soit pour la bonne cause ou non, quand elle veut quelque chose, elle est prête à l'obtenir par tous les moyens possibles et imaginables. Dans ces cas là, je vous préviens tout de suite qu'il est inutile d'essayer de la dissuader de changer ses plans: ces derniers ne pourront changer que lorsqu'elle aura la preuve qu'ils sont voués à l'échec, c'est à dire quand elle se retrouve au pied du mur, face audit échec. Et là... C'est un véritable drame pour la tchèque, qui refuse le simple fait que le mot ''échouer'' puisse être associer à sa petite personne. C'est pourquoi elle ne baisse jamais les bras, recommençant encore et toujours chaque entreprise, inlassablement.

« La violence est juste où la douceur est vaine. »

Pierre Corneille

Sur un champs de bataille ou lors de négociations importantes, la douceur n'est en rien utile, et cela, Zorah l'a parfaitement compris. C'est pourquoi, elle n'hésite jamais à user de ses poings quand elle juge que la situation l'exige. Néanmoins, il lui arrive souvent parfois d'avoir des réactions plutôt... ''excessive''. Préférant cogner et réfléchir après... Certes, cela ne se révélait guère très intelligent, mais ça avait au moins le mérite d'être efficace.
Néanmoins, la demoiselle peu se montrer-à certains moments et avec certaines personnes-relativement douce, calme. Presque le total opposé de ce qu'elle est habituellement. Oui, ''presque'' seulement. Car Zorah reste Zorah, quelques soient les circonstances. Ne vous attendez donc pas à l'entendre parler avec un langage soutenu... ♥

Physique

Que je vous parle de Zorah ? Que je vous dise à quoi elle ressemble ? Et bien soit, si c'est ce que vous voulez, je le ferais. Prenez donc place, et ouvrez grand vos oreilles, car je n'ai nullement l'intention de me répéter. Bon, maintenant que vous êtes installés, par où commencer ? Hm... Voyons voir...

Je pourrais vous mentir en disant que la Tchèque est une jeune fille magnifique, qui a la capacité de faire tomber les hommes à genoux devant elle en un seul coup d'œil. Mais ceci est totalement faux pour la simple et bonne raison que les hommes tombent devant elle à cause de ses poings fermes et non pas à cause de ses pupilles émeraudes. De plus, comme si ses manières assez rustres ne suffisaient point, la nature n'a pas crût bon de lui offrir une silhouette aux courbes généreuses et bien dessinées, bien au contraire même. Attention, ne vous méprenez surtout pas sur mes dires je vous prie, n'allez donc pas croire que la demoiselle est comparable à une planche à pain. Car elle ne l'est pas... Enfin... Si... Un peu... Mais pas tant que ça. Je dirais juste que, à côté des silhouettes de certaines autres représentantes de la gente féminine, Zorah est en effet quelque peu désavantagée. Pourtant cela n'enlève rien à son ''charme naturel''. Qu'importe le manque de poitrine et de hanches !
Son regard vert, impassible et pénétrant, faisait facilement oublié ce ''manque''. Tantôt lançant des éclairs furieux, tantôt adoucies mais brillant toujours d'une fierté frôlant l'orgueil, ses pupilles éclairent son visage fin, exprimant ainsi toutes les émotions que ses lèvres rosées refusaient de laisser s'échapper.
Toujours serrées en un rictus méprisant, moqueur... Quel dommage, cela rendait son visage si dur, son visage pourtant si doux lorsqu'elle s'endort... Cette mine si dure qui contraste tellement avec l'air innocent et enfantin que lui confère sa longue chevelure blonde.
Ses mèches, folles et désordonnées, naissaient sur le dessus de sa tête et tombaient souplement dans le creux de ses reins. Jamais coiffées. Zorah ne prend jamais le temps de soigner ses cheveux, de leur donner une allure convenable, de les dompter. Enfin, en même temps, ce n'était pas comme si elle n'avait que ça à faire non plus. Alors, pour ne pas qu'ils la gênent de trop, elle se contente de les retenir en une simple queue de cheval sur le sommet de son crâne, maintenant prisonnières ses mèches blondes à l'aide d'un fin ruban vert. Bien sûr, il y a toujours quelques mèches rebelles qui trouvent le moyen de lui échapper. ''Alors pourquoi ne pas les couper ?'' me demanderez-vous. Sauf que non. Non, non et re-non. On ne touche pas aux cheveux de la Tchèque, aussi mal coiffés et longs soient-ils. La demoiselle refuse tout simplement qu'une quelconque paire de ciseaux n'approche sa chevelure dorée, et rien ne la fera changer d'avis. Allez savoir pourquoi...
Bref, rien ne sert d'épiloguer sur la magnifique chevelure de la demoiselle. Il y a encore une ou deux petites choses dont je dois vous parler avant de m'arrêter là.
Ses mains, par exemple. Pâles, fines et habiles. En un mot, faites pour les travaux manuel tels que la couture ou la broderie. Sauf que Zorah n'apprécie point ce genre de passe-temps qu'elle juge de trop calme et ennuyeux. Ce qui explique les balafres rosées, certes discrètes, qui ornent ses paumes. À cause de ses manières de rustres, à cause de son attitude violente, ses mains se retrouvent parsemées d'une multitude de petites cicatrices, ce qui ferait sans aucun doute frémir n'importe qu'elle demoiselle bien élevée. Ces mains là ne sont décidément pas celles d'une Lady...
On peut remarquer, quand il nous est permit d'entr'apercevoir ses mollets, que ces sus-nommés ne sont guère dans un état plus glorieux que les mains de la tchèque. Ils ne sont qu'égratignures et hématomes, vestiges des diverses chutes et collisions dont elle a put être victime.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

Le teint plus pâle qu'à l'accoutumée, des cernes ayant élues domiciles sous ses yeux verts qui n'exprimaient maintenant qu'une lassitude extrême, Zorah était recroquevillée sur un vieux fauteuil. Ses longs cheveux blonds reposaient sur ses épaules, descendant en cascade jusqu'au creux de ses reins, passant par la même occasion devant son visage. Elle n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait été, elle n'était plus rien. Elle était en train de tomber et elle ne pouvait rien faire pour se rattraper.

Depuis combien de temps cela durait-il ? Depuis combien de temps se faisaient-ils massacrés, ces pauvres juifs qui n'avaient rien demandé à personne ? Oh... Zorah ne saurait le dire vraiment. Elle ne savait plus. Elle ne voulait plus savoir. La seule chose dont elle avait conscience en cet instant présent était la douleur de son peuple. Ses pleurs résonnaient à ses oreilles, sans qu'elle puisse rien y faire. Dans sa trop grande fierté, la demoiselle avait refusé de baisser les armes. Plutôt mourir. C'était ce qu'elle s'était répétée chaque matin depuis le début de cette foutue guerre, c'était ce qu'elle s'était convaincue de penser tous les soirs, quand la fatigue et les cauchemars venaient lui tenir compagnie. Mais tout les efforts qu'elle s'efforçait de faire quotidiennement, toutes ces batailles qu'elle menait, son boss actuel semblait en avoir décidé autrement. Il avait essayé de se rapprocher des allemands... Mais à quoi pensait-il en faisant cela bon sang ? Que cela les épargnerait peut-être ? Ou bien que cela allait lui assurer une victoire, lui conférer une certaine gloire ? Le fou. L'imbécile. Durant les guerres, il n'y avait pas de vainqueurs. Que des perdants, avec un goût amer en bouche. Alors à quoi bon ? Que cherchait-il à faire ? Elle avait beau eu s'emporter contre lui, crier, hurler de rage, il n'avait pas prêter la moindre attention à ses propos. Elle, elle ne voulait pas se rendre, collaborer avec eux. Mais elle n'avait pas eu le choix. Après tout, elle n'était qu'une simple Nation, au service du peuple et de son dirigeant... Elle s'était donc pliée à ses directives, jetant sa fierté aux orties, retenant ses larmes de rage. Elle ne comprenait pas. Et ne le voulait pas.

De toute façon, il était déjà trop tard.
Le mal était déjà fait.

La Tchèque n'avait jamais pensé que ça irait aussi loin. Que ça lui ferait si mal. Oh, elle avait bien conscience que durant une guerre ce n'était jamais facile, qu'aucun pas ne pouvait se faire sans douleur. Mais là... Là c'était vraiment de trop. Elle, qui se vantait de sa Nation qu'elle jugeait autrefois si belle, ne ressemblait maintenant qu'à une enfant apeurée. Et c'était vraisemblablement ce qu'elle était: apeurée. Des autres, de ce peuple qui se mourrait tous les jours un peu plus sous les coups des allemands. À l'entendre penser ainsi, on pourrait jurer que l'on décimait là toute sa population, alors que seule une certaine partie en était réellement victime, si on oubliait ceux qu'on pouvaient qualifier de dommages collatéraux, d'innocents qui n'avaient rien à voir avec tout cela. Comme si les juifs étaient les seuls à blâmer, car c'étaient eux que l'on persécutait sans raison valable, c'étaient eux qui mourraient. Et elle ne faisait rien. En même temps, que pouvait-elle faire ? Se lancer comme ça, dans la bataille ? Non, c'était tout simplement de la folie. La Nation avait déjà essuyé quelques bonnes blessures, elle ne ferait que s'enfoncer d'avantage. Et puis quand bien même elle l'aurait voulut, elle n'avait plus la force de se battre. Plus la force de tenir debout toute seule. Elle avait tellement honte, de se laisser envahir comme ça, de laisser ceux pour qui elle vivait se faire tuer de la sorte. Mais où était donc passée sa combativité, la violence dont elle faisait preuve habituellement ? La fatigue avait donc eu raison d'elle ?

Alors, comme la faible, la lâche qu'elle était, elle restait là, stoïque, enfoncée dans son fauteuil.

Bordel de merde. Il fallait absolument qu'elle se reprenne en main, qu'elle fasse quelque chose. Que ceux qui avaient résisté à ces putains de Nazis ne meurent pas en vain, que ceux qui étaient déportés puissent un jour espérer rentrer chez eux, en Tchécoslovaquie*. Ce n'était pas en restant assise dans l'ombre qu'elle allait pouvoir faire changer les choses.
Lentement son corps, comme figé par le temps, sembla reprendre vie. Ses pieds nus touchèrent le carrelage froid, tandis qu'elle se redressait péniblement. D'un pas qui se voulait assuré, elle traversa la pièce dans un bruit de froissement de tissus, et s'engouffra dans le couloir glacial. Tout n'était que silence, si on ométait le très léger bruit qui était le résultat du déplacement de la Tchèque, qui, après quelques secondes encore de marche, ouvrit brusquement la porte d'une pièce qui n'était autre que sa chambre. Plongée dans la pénombre, elle avança à tâtons, avant de trouver enfin de quoi éclairer la petite pièce. Une fois ceci fait, elle se plaça non loin de la petite commode où reposait un miroir, dans lequel elle contemplant son reflet. Son air fatigué céda rapidement sa place à un masque plus dur, plus sévère.

Cette putain de guerre durait depuis trop longtemps. Elle ne pouvait plus tolérer ces massacres qui avaient lieu sur son territoire. Quelques uns s'étaient organisés pour créer un mouvement de résistance, certes plus faible que les forces militaires allemandes. Mais peu importait... Elle ne pouvait pas se laisser abattre, rester les bras croisés et regarder des centaines et de milliers de gens mourir. Elle allait continuer de lutter. Même sans force militaire. Même sans gouvernement stable. Elle ne baissera pas les bras... Elle n'en avait pas le droit.

D'un geste rageur, elle se saisit du miroir et l'envoya balader à l'autre bout de la pièce. Un bruit sinistre de verre brisé déchira le silence.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Zorah devrait suffire... Ou Shérylanne, mais c'est super long je trouve.
Avatar : Hoshii Miki - THE iDOLM@STER
Comment avez vous connu le forum ? Via un partenariat avec un forum DGM.
Suggestions pour celui-ci ? Non, il est juste superbe ♥
Remarques ? Vu par Ludwig

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