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 [Début du XXè siècle]Confier les rennes à un autre.

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Adjais Rovaan / Laponie


Adjais Rovaan / Laponie

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[Début du XXè siècle]Confier les rennes à un autre. Vide
MessageSujet: [Début du XXè siècle]Confier les rennes à un autre.   [Début du XXè siècle]Confier les rennes à un autre. Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 14:27

Avez-vous déjà songé à voyager enfermé avec vos animaux domestiques durant plus de deux mois ? Avez-vous déjà songé à voyager dans la douce odeur âcre de la sueur, de l’urine, et d’autres joyeusetés tout aussi odorantes et vomitives ? Non ? Et bien, Laponie non plus. Et pourtant c’est ce qu’il faisait. Un peu contre son gré. Mais il avait finalement choisi de rester auprès du groupe de 3 rennes domestiqués qui voyageaient avec lui en direction de l’Amérique. Non pas qu’il avait besoin de ses chers rennes pour dormir, mais plutôt qu’ils avaient besoin de lui, les membres du cargo n’ayant jusque là transporté au mieux que des vaches malingres, qui s’apparentaient il faut bien l’avouer, assez peu aux rennes. Donc, pour éviter d’avoir à faire à nouveau le voyage aller retour entre le canada et la Scandinavie, et pour éviter de se retrouver sans aucun renne «domestiqué » une fois débarqué au canada, ce qui compliquerait considérablement sa tache d’apprendre aux..aux...aux humains la domestication du renne.

Mort de chaud à cause du confinement dans la cale, dont on le laissait heureusement sortir de temps en temps malgré quelques réticences du capitaine, il transpirait à grosses gouttes sous ses vêtements, bien qu’il ne portait désormais plus qu’une chemise ouverte sur son torse, comme s’il sortait d’une tente à sudation. Et en plus, il avait le mal de mer. Autant vous dire qu’il était attirant que le repas digéré qu’une mouette avait daignée lui offrir sur la tête lorsqu’il s’était risqué sur le pont.

Afin d’améliorer légèrement sa situation, il se pencha vers le hublot qui fournissait le peu de lumière de la pièce, respirant l’air marin et les odeurs de fauve, enfin de cervidé, qui s’échappaient de la cale. Une fois sa nausée légèrement partie, il ouvrit les yeux, et découvrit pour la première fois ce que certains appelaient la terre promise. L’Amérique. Enfin, le Canada.

U
ne terre pour laquelle des gens partaient, vendant tout leur bien, avec l’espoir de regagner une vie meilleure. La terre ou l’attendait ses apprentis, un nouveau défi, une nouvelle vie, des rencontres, une nature encore vierge par endroit. Et 27,50 dollars canadiens par mois.

Mais avant de pouvoir goûter à tous ces plaisirs, et déplaisirs, il lui restait à sortir de cet endroit surchauffé. Il ouvrit la porte de déchargement de cette fichue cale, laissant l’air frais rentrer, et l’air vicié en sortir. Il ne tarda pas à voir une mouette tomber en piqué juste devant la porte, comme asphyxié. Il hausse les épaules, puis en profita pour refermer sa chemise et pour refermer sa veste. Il se recoiffa un coup, remit droit son bonnet, et jeta un coup d’œil sur le quai. Il semblait, qu’il n’y avait plus rien ni personne sur le quai, aussi accrocha t’il la rampe qui permettait de décrocher ses bestailles, et les laissa-t-il descendre sur le quai. Les rennes descendirent avec empressement, ravis de pouvoir fuir la cale, et les ronflements de Laponie la nuit. Chose assez curieuse, Laponie cru entendre quelqu’un crier lorsque les rennes chargèrent hors du navire.

Il mit son sac sur ses épaules, et descendit le navire, faisant fi de ce cri et de toutes les règles d’immigration du Canada. Arrivé sur la terre ferme, il jeta un œil autour de lui, cherchant des yeux le canadien. Ce dernier était sensé l’attendre, mais il ne voyait nul trace de lu nulle part. Le Sami, haussa un sourcil, et s’interrogea :

« Et beh, il est où le Canadien ? Il est en retard ou bien il m’a menti ? »


Si ça se trouve, les Scandinaves l’avaient envoyé ici juste pour se débarrasser de lui. Ca ne l’aurait pas étonné plus que ça. Enfin, le coin semblait tranquille, et il semblait peu probable que les gens d’ici aient un sauna.
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