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 [Epoque contemporaine] One word: modernization. || Alfred

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[Epoque contemporaine] One word: modernization. || Alfred Vide
MessageSujet: [Epoque contemporaine] One word: modernization. || Alfred   [Epoque contemporaine] One word: modernization. || Alfred Icon_minitimeVen 20 Aoû - 22:46

    Spoiler:

    Vous savez tous qu’Alexander n’aime pas les européens. Encore moins les asiatiques. Ne parlons pas des sud-africains. Mais il y a pire. Pire que Francis qui l’avait pris pour un ouvrier pendant plus de cinquante ans. Pire que Kiku et sa culture horrifiante. Pire que… non mais je vous épargne l’exemple africain. Il y a pire que toutes ces nations.
    Il y a Alfred Jones, autrement dit, l’Amérique. Enfin, les Etats-Unis d’Amérique mais c’est pareil. Entre lui et tout le continent, la différence est minime.

    Vous devez vous dire : « Arthur en personne doit cligner des yeux en entendant le mot « Tunisie » et Alfred le connaît ? No way ! » Laissons de côté que Tunisie, de Nation, devient un mot, ça ne sert à rien d’envenimer les choses. Et Alexander a l’habitude, depuis le temps ! Et sachez que si l’anglais n’apprécie pas à leur juste valeur les plats tunisiens, et ce même si le pays en lui-même est aussi exotique aux yeux des tunisiens que Hawaï aux yeux d’un français. Oui, si les habitants de pays pluvieux rêvent de soleil, les autres rêvent de pluie et de neige. Ca fait vivre le tourisme, profitons-en.

    Bref, oui, Alfred ne devait pas trop réfléchir si on lui parle du tunisien. Leurs relations avaient connu des bas et des hauts mais ça faisait plus de deux cents ans qu’ils se connaissaient. Mieux encore. C’était bien l’américain qui avait fait le « premier pas ». C’est sûr que jouant à le paysan/bonne chez Sadiq, ce n’était pas lui qui allait traverser l’océan pour faire signer des accords à Alfred ! Avouons qu’en plus de ça, Alexander était en plein dans sa période « Je baise les mains, je m’habille en Jebba comme s’il s’agissait d’une chemise et d’un pantalon, je kiffe Dieu et à part quelques exceptions, mon peuple est à mon image, en pire. Vraiment pire. Et en plus, on aime ça. » Celle-là même que Francis voulait effacer un siècle plus tard. C’est sûr que si c’était Alfred qui avait eu cette envie-là, les choses se seraient passées autrement.

    En deux cents ans, les deux avaient changé. Pour le meilleur et surtout pour le pire, quand on les considère… avec attention ? Le tunisien avait enfin mis fin à son époque qui faisait tirer une tête dégoutée aux français (alors que les maltais et les italiens n’avaient aucun mal à s’habituer à l'arriération nord-africaine), il avait aplati ses cheveux aussi frisés que la fourrure d’un mouton, aussi « mignonne » soit-elle d’un point de vue bizarre et il accueillait les cultures étrangères à bras ouverts. Ou presque. Faut pas exagérer non plus. Déjà qu’en été, c’est épuisant alors sur le long terme… Mouais. A discuter. Longuement.

    Enfin bon, tout le monde aura compris que la modernité avait enfin éclairé la Tunisie et ce dernier, pour remercier cette dernière de faire de plus en plus partie de la vie de son peuple (quoi qu’en disent les vieilles générations qui préfèrent de loin l’époque ancienne et lui-même lorsqu’il y réfléchissait vraiment), il était parti dans le centre mondial de la modernité. Les Etats-Unis d’Amérique. Ils n’avaient pas cherché très loin pour le nom, par contre…
    Bref, premier arrêt : Las Vegas. Etrange, me direz-vous. Mais je vous rassure tout de suite. Il ne tint même pas une journée. Le temps d’admirer la débauche américaine et il était de retour dans son avion. Second arrêt : New York. Les grandes tours, la Statue de la liberté, les familles obèses, les fast-foods. Génial ! Tout ce qu’il n’aurait jamais chez lui, c’est certain. En Tunisie, les tours n’auraient pas besoin d’avions pour s’écrouler, le sol s’en occuperait personnellement. Si on parvenait à les construire, d’abord. Il s’amusa beaucoup, ria énormément dans les quartiers arabes de la ville (l’équivalent de China Town, en moins fructif) et s’en alla pour la ville où il avait donné rendez-vous à Alfred. « Donner rendez-vous » est trop arrogant, par contre. C’était une décision commune. Rien à voir avec les loongs mots de Francis, qui, lorsqu’on enlève les phrases vides, les hors sujets auxquels il ne comprenait rien, donnaient : « 18h. Paris. »

    Arrivé à Washington, il eut tout le temps de baver devant l’architecture, les monuments, tout ça… avant de finir dans… attendez, le choc va être rude… un Mc Donald.
    Vous ne comprenez pas pourquoi le choc est rude, c’est ça ?
    Bon. J’explique.
    Existe-t-il un pays où Mc Donald, roi des hamburgers, n’a pas posé ses valises ? (Mettons de côté les pays en guerre ou trop pauvres) Certainement pas ! dirait un citoyen normal. Sauf qu’en Tunisie, malgré les deux cents ans, Mc Donald n’était toujours pas venu. Peut-être avait-il essayé. A sa place, il y avait une chaine de restauration, B&B*, qui faisait… de son mieux ? On va dire ça.

    Certes, il n’aimait pas que la culture occidentale vienne trop chez lui. Les hamburgers, il savait aussi les faire. Un pain rond, de la viande, de la salade, des tomates… Rien qui ne vaille la peine d’avoir une énième trace d’Alfred chez lui. Et si c’est pour avoir le même profil de la famille américaine… No, thanks.

    Mais le Mc Do, chez les autres, c’est bien.

    Il eut du mal à trouver une table vide vite repérable, mais il la trouva quand même et s’installa. Tiens, comment on fait, maintenant ? Bonne question. On prend un ticket avec les sandwichs choisis et on attend ? Oui, sans doute… Il resta bêtement ainsi jusqu’à ce qu’il vit un Alfred ravissant (?) entrer dans le fastfood. Il fit signe à l’américain, ce qui le gêna et dès que ce dernier, il déclara.

    « Ah, Alfred. » Comme si le voir était la surprise du siècle et qu’il ne s’y attendait absolument pas. « Comment faites-vous pour commander ces choses-là ? Vous allez bien ? » Ou comment introduire de façon tout à fait maladroite une question on ne peut plus gênante à poser.

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