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 L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.

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L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Vide
MessageSujet: L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.   L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Icon_minitimeDim 31 Jan - 2:16

    C'était accablant. Un soleil de plomb avait décidé ce jour là de bombarder de ses lumineux rayons tout le chantier, à croire que le Dieu du soleil, Hélios cherchait à punir tous ceux qui mettaient le nez dans ses affaires. Affaires secrètes. Des dizaines d'archéologues diplomés de tous coins, et plusieurs hommes de main d'oeuvre grouillaient, piochaient, fouillaient pierre après pierre, débris après débris, retournant la terre et la poussière dans ce qui avait sûrement été autrefois une maison, ou une tombe antique. Seul l'espoir de trouver de nouvelles merveilles leur permettait de rester encore debout ainsi à travailler dans la fournaise de l'été Grec.

    Car de là où ils étaient ils ne pouvaient sentir la légère brise, air marin qui ébouriffa doucement les cheveux bruns du propriétaire des lieux, ou devrais-je peut-être dire le lieu tout court ? Héraclès regardait ses compatriotes travailler d'un air profondément absent. Et pourtant il ne fallait pas se fier aux apparences, car il était très concentré. Il réfléchissait de cette expression éternellement endormie sur tout ce qui se passait sous ses yeux.

    Nous sommes en 1960.


    Depuis plusieurs années la Grèce avait la volonté de reconstruire le musée de l'Acropole, et Héraclès mettait du coeur pour le succès de ce projet. Il voulait un musée digne de ce que lui avait laissé sa mère... à défaut de pouvoir tout restaurer, ce qu'il était incapable de faire il allait tout faire pour garder des souvenirs, que tout le monde puisse venir visiter, apprendre, et se souvenir de ce qu'était la Grèce Antique, même si tout ça lui faisait un peu mal, car ce qui serait entreposé dans ce musée ferait partie du passé, par définition.

    Qu'importe, il ferait de son mieux.

    Il tourna les talons, passa devant le bâtiment en construction tout en fouillant des yeux les papiers qu'il tenait en main. Paperasse, paperasse. Coûts de restauration, coût des architectes, coût de l'exportation et de l'importation, coût de la recherche, coût, coût. Vraiment, ce n'était pas facile. D'habitude les pays avaient bien des personnes qui s'occupaient de ce genre de détails, dans le cas contraire ils seraient complètement surbookés. Mais Héraclès voulait faire tout ça lui même - pour cette fois -.

    Mais il ne parviendrait pas à tout, tout seul. Et d'ailleurs il attendait quelqu'un.

    Il se souvenait lors d'une réunion mondiale, lorsque le sujet était retombé sur l'art et tout ce qui en tournait autour, avoir timidement parlé de ce musée... parce qu'il avait besoin des autres pays pour se faire. Des objets qu'il voulait se trouvaient dispersés un peu partout, et il fallait se battre avec leur "propriétaire", même s'il protestait en insistant sur le fait que le vrai propriétaire était celui dans lequel les objets avaient vu le jour - c'est à dire lui -, pour rester bien entendu dans le domaine Grèce Antique et son héritage. Mais bien sûr là n'était pas le sujet le plus important et la conversation avait vite tourné à autre chose. Ils étaient tous tellement occupés par leurs propres affaires...

    Il avait soupiré. Avant d'être abordé par le représentant de l'Autriche, Roderich.

    Après avoir vaguement parlé ce dernier lui confiait qu'il comptait faire une petite virée en Grèce.

    Héraclès imaginait plusieurs choses, peut être était il intéressé par l'art antique de son pays, les sculptures, les fresques et autres pierres taillées si célèbres... Peut être était ce juste de la curiosité...peut être était il impatient de visiter le parthénon et tous les autres mystères de l'acropole, peut être voulait il un peu l'aider à classer tout ça, peut être voulait il juste discuter sur le sujet qui semblait être pour lui une passion égale à celle du Grec. En bref Roderich allait venir. Et aujourd'hui, le rendez vous était fixé, devant le chantier du musée de l'acropole.

    Héraclès se dirigea vers un mur contre lequel il s'appuya, puis s'affala, réfléchissant, il ne connaissait pas si bien Roderich... il l'avait beaucoup vu durant la guerre qui opposait Sadiq à l'Autrichien, les deux hommes se battant pour Elizaveta.D'un côté il avait été bien triste de la perdre, et de l'autre cette guerre avait sûrement été mieux pour elle, elle était partit, pour ensuite se marier... Non, il n'en voulait pas à Roderich, et de toute façon si tous les pays gardaient rancune des guerres du passé personne n'avancerait. Peut être l'avait elle influencé.

    Mais ce n'était que le passé, le passé. Trop ancien, désuet et disparu.
    Oublié.


    Tout ce qu'il savait c'est qu'il allait pouvoir lui parler, et que ça pouvait être intéressant. Autant bien acceuillir les rares visiteurs qui dégnaient visiter les contrées déchues qui étaient siennes. Même les souvenirs les moins doux peuvent bercer nos songes. Héraclès s'était encore endormi. Quel acceuil pour un visiteur que de voir son hôte pioncer comme un bébé sur un mur comme si le temps s'était arrêté.

    Il ne vit pas Roderich arriver vers lui.

    Décidemment, Héraclès était incapable d'attendre quelqu'un normalement.



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Roderich / Autriche


Roderich / Autriche



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La ballerine et le musicien

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MessageSujet: Re: L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.   L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Icon_minitimeMar 2 Fév - 21:09

Cruel était le soleil de Grèce pour quiconque voulait s’y aventurer. Pas étonnant qu’Icare ai pu voir fondre la cire de ses ailes avant de s’effondrer dans un tourbillon de plumes Hélios le tout puissant prenait ici figure de destructeur. Ne disait-on pas également que le propre fils du Dieu était mort en voulant conduire le char aux chevaux fous de son père ?
Roderich sortit un mouchoir de sa poche et s’épongea le front, l’homme était peu habitué à de telles températures. En cela il était bien le fils de son père, homme du froid et des flocons ne pouvant qu’être détruit par les chaleurs des astres.

La Grèce… Si Autriche était ici, on pouvait presque dire que cela était pour les vacances. L’homme, mécène depuis toujours, s’était senti attiré par les projets du Grec. Pensez-vous donc, un musée sur l’Acropole ! Il était étrange d’ailleurs de voir que ce grand endormi devant l’éternel se réveillait pour avoir… une bonne idée !

S’il n’apportait pas une contribution financière –mais les Français peuvent s’en charger de cela, n’est-ce pas eux qui ont fouillé pendant des années sur ce chantier ?-, Roderich espérait pouvoir au moins donner à Héraclès des conseils avisés. De cette nation, l’homme savait peu de chose. Longtemps l’éphèbe avait été propriété turque mais le rapport profond entre les deux hommes, l’Autrichien était incapable de le donner. Elizaveta lui en avait parfois soufflé deux mots, avide de ce genre d’information mais son ex mari n’y avait toujours prêté qu’une oreille discrète.
Aux réunions mondiales, Héraclès était toujours le premier à dormir. Roderich avait sûrement déjà du lui donner un coup de férules ou deux sur les doigts, excédé par ce comportement. Mais de réelles discussions, non ils n’en avaient pas eu. Aujourd’hui, cela allait être réparé ?

Oui, peut-être… si le brun parvenait à survivre aux rayons ardents du soleil. Un chat surgit soudain devant lui. Le félin s’assit, droit et altier, tout en le regardant.

- Miowr ?


De toute évidence, l’animal avait comprit que l’Autriche était complètement perdue là. Oui, je sais, je sais… Une colline on ne peut la monter que dans UN SEUL sens : vers le haut. Mais n’empêche, il était perdu quand même !

Roderich ne parlait pas le chat. Le seul animal dont il parvenait à e faire comprendre, c’était Berlitz, mais ce chat n’était pas Berlitz. CQFD.

La poussière du chemin lui asséchait la gorge, l’Autrichien ne savait vraiment pas quoi faire. Il avait beau vivre ce genre de situation des centaines de fois, cela ne l’empêchait pas d’être pris au dépourvu à nouveau. Ludwig l’avait pourtant mis en garde du bouts des lèvres, à la fois inquiet mais aussi totalement indifférent à ce qui pouvait arriver à l’Autriche. Roderich ne lui en voulait pas, c’était dur de trouver quoi ressentir, en ce moment.

Inconsciemment, l’homme se tourna vers l’est, comme si à l’image d’un conte, le vent allait lui porter le parfum d’un souvenir aux longs cheveux. Idiot n’est-ce pas ? Rien, juste la brise et la chaleur. Le chat miaula encore une fois, Roderich n’y prit pas garde. Finalement, il aperçut soudain les équipes d’archéologues. Alors il était arrivé ? Un jeune garçon s’était assoupi dans un coin, Grèce en personne. L’homme soupira, n’apprenait-on pas les bonnes manières dans les pays méditerranéens ? Il fallait croire que non. A moins que ce ne soit l’influence ottomane ? Pas la peine de disserter là-dessus.

- Jeune homme, ne seriez vous pas en train de manquer à tous vos devoirs ?
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MessageSujet: Re: L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.   L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Icon_minitimeJeu 4 Fév - 19:25

    Il faisait un beau rêve. Dans lequel il voyait des chats partout. Et lui était assit au beau milieu de leurs miaulements répétitifs, comme s'il venait de tomber au beau milieu de peluches duveteuses. C'était agréable. Héraclès tendit la main pour caresser la tête d'un des félin, celui ci ronronna... avant de soudainement fixer son maître agressivement. Et puis soudain sa tête de métamorphosa sous les yeux étonnés du Grec qui vit apparaître un Roderich à corps de chat. "NOOOOOON" cria-t-il alors que le chat qui s'était transformé en fauve sauta sur lui avec la ferme intention de le dévorer apparemment.


    « Jeune homme, ne seriez vous pas en train de manquer à tous vos devoirs ? »

    « .... »

    Héraclès ouvrit grand les yeux, il cru pendant une demi seconde que la nuit était tombée car une ombre était apparue sur lui. Puis il aperçu des jambes devant lui, relevant les yeux il se rendit compte que ces jambes étaient à quelqu'un, et pas n'importe qui,
    Roderich était enfin là. Héraclès prit au dépourvu se releva d'un coup dans un éclair, droit comme un piquet comme si on venait de lui crier le garde à vous. Il manqua de tomber à cause du vertige qu'il venait de se prendre puis fixa son vis-à-vis. Mince, il s'était endormit.... encore. Alors qu'il avait prit des vitamines ce matin pour bien recevoir le visiteur, visiteur qui avait raison, le Grec manquait à tous ses devoirs. S'il y avait bien quelqu'un qui repprochait son comportement au méditerranéen c'était Roderich. Il le connaissait bien trop distingué pour accepter que les autres s'endorment durant leurs fonctions. En bref le soleil ne lui avait pas tapé sur la tête lui. Peut-être. Le visage encore endormit Héraclès ouvrit enfin la bouche.

    « Ah..! Pardon Roderich... »

    Pas d'expliquations, pas de grande phrase pour ramener une ambiance sereine, de toute façon Héraclès était bien incapable de prononcer
    ce genre de grand discours quand il venait comme ici de se réveiller. N'empêche que c'était un peu génant.

    « Je vais porter vos bagages jusqu'à la consigne si vous voulez... »

    Un peu confus et les paupières menaçant de se refermer encore une fois Héraclès attendit de voir si Autriche acceptait qu'il touche
    ses valises ou pas...Et puis après c'était à Monsieur Edelstein de décider ce qu'il voulait faire, il avait le choix, aller reprendre des forces dans un restaurant, se faire stalker par les commerçants, aller tout de suite visiter le musée et la collection d'antiquités, nourrir des chats, se mettre à l'ombre parce qu'il semblait avoir très chaud, piquer une tête dans la mer pourquoi pas...Mais Héraclès se doutait bien que l'Autrichien n'était pas venu ici pour faire trempette...n'empêche ça lui faisait plutôt plaisir de voir quelqu'un prendre la peine de se déplacer pour parler Art. Oh ça oui les nations pouvaient parler de choses. N'est ce pas le rêve de beaucoup de savants que de vivre éternellement pour continuer à apprendre tout ce qui a à savoir ? Les pays eux avaient le temps, tout le temps, et ils voyaient défiler âges, humains et arts.

    Héraclès regarda l'horizon puis les archéologues qui quittaient les uns après les autres leur lieu de travail, normal, pause.
    Et la pause en Grèce il ne fallait pas l'oublier. Mais pour lui le travail commeçait.
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MessageSujet: Re: L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.   L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Icon_minitimeVen 12 Fév - 16:45

Le jeune homme se redressa, droit comme un I. Roderich secoua la tête, quelle tristesse… Enfin, au moins il s’était réveillé. En dehors de cela, le jeune Hérakles semblait poli et serviable. Tant mieux, il ne manquerait plus qu’il morde.

- Laissez, jeune homme. Je suis venu ici pour le Parthénon et non pour un séjour de vacances. Je n’ai pas le temps pour des futilités


Ah le Parthénon, joyau de la Grèce Antique. L’homme contempla les vestiges, muets. Des bribes d’Histoire Antique lui revenait en mémoire : la destruction par les perses les fosses creusées à la va vite pour cacher les statues, la ligue de Delos…

Ah La ligue de Delos, un bel exemple de manipulation. Roderich sentit les coins de sa bouche se tordre, il n’y avait bien que des choses comme cela pour sourire à présent. La manipulation et les jeux de pouvoirs l’avaient toujours attiré dans sa politique passée. Seuls les ignares pensaient qu’il devait alors se réjouir de cette période de Guerre Froide. L’URSS et l’Amérique n’étaient rien d’autres que deux gamins voulant jouer dans la cour des grands et ne cherchant qu’à se frapper sans la moindre subtilité. Faire peur avec ses gros sabots n’est pas une subtilité. Mais là, il ne voulait plus entendre parler d’Histoire.

Delos, un des premiers grands détournements de fond, pourrait-on dire. Un chat vint se frotter contre son pantalon, l’Autrichien l’ignora. Utiliser l’argent qui servait à la défense du pays pour reconstruire le temple ainsi qu’une prodigieuse statue d’Athéna. Comme aurait dit Gilbert, ‘Ils en avaient dans le falzard, les gays en toge ‘.

- Les choses semblent bien avancer, malgré votre paresse légendaire.


Le gravier crissait sous ses pas tandis que l’homme avançait vers les ruines. Le bruit produit était étrange, comme le murmures de centaines de côtes que l’on brise. Il n’y avait bien que devant pareilles pierres que eux, les nations, pouvaient se sentir absolument minuscules et humbles.

Splendide héritage qui lui ne connaîtrait jamais, comme les autres germaniques. Parce que son père n’avait rien construit. Même France –Dieu comme ce nom lui écorchait la bouche, même en pensée- avait eu droit aux ruines romaines.
Il croisa les bras, les yeux plissés face à la lumière du soleil. Que dire de plus ? Le jeune garçon derrière lui était silencieux, pauvre bêta.

- Avec cela, vous comptez donc sur l’économie touristique pour vous relancer un peu plus. Cette une idée honorable, les gens arrivent à retrouver le goût de voyager et vous semblez avoir remis en état la plupart de vos musées.

L’homme sortit à nouveau le mouchoir de sa poche et s’épongea le front.

- J’ai toujours dit à Ludwig pendant la Guerre que je ne voulais pas qu’il détruise ce qui avait trait à la culture… Malheureusement ses dirigeants n’avaient pas la même notion de culture que moi…


Un soupir.

-Ce projet montre aussi que de toute évidence, vous semblez vouloir vous en sortir seul. Sans cette…. Union Européenne…. Bah, en même temps peut-on dire que vous faites partie de l’Europe ? La question est ambiguë…


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MessageSujet: Re: L'état de l'art ~ > .Pv Roderich.   L'état de l'art ~ > .Pv Roderich. Icon_minitime

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