Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Ionescu Prénom : Vladimir Nation Représentée : Roumanie Age Humain : 23 ans Sexe : Masculin Date de Naissance : 1er décembre (1918, union de la Transylvanie à la Roumanie, fête nationale) Rang Personnalisé : Yé souis pas Rom !

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

Je vous voir venir avec vos clichés plus gros que votre bêtise. Vous imaginez la Roumanie comme un mendiant qui ne sait que dire "yé-pas-travail-yé-veux-mangé". Laissez tomber ce cliché. Vladimir a assez d'amour propre pour éviter de faire la manche auprès des pays les plus riches. Il est conscient de ne pas être la nation la plus évoluée de l'Europe et il combat ce mal en faisant l'étalage de ses défauts. Il se plaint d'être paresseux, dépourvu de culture propre, d'être une nation corrompue (comme s'il était le seul); tout en demeurant les fesses visées à sa chaise, lorgnant son verre vide, hésitant entre se faire un thé ou sortir un café - les deux bien noirs. Alors que les études démontrent que la Roumanie arrive à progresser malgré son retrait de la sphère internationale. Et surtout malgré sa réputation de vivier à mendiants envoyant leurs enfants jouer dans les égouts, ou courir dans la rue en compagnie de chiens errants. Mais Vladimir n'est jamais satisfait de sa personne, ou sur quelques rares points qu'il expose avec fierté : lui ne joue pas les prostituées auprès des autres pour gagner sa vie. Il ne vise personne. Surtout pas une proche voisine avec qui il tisse une haine viscérale depuis des siècles.

Hormis cet individu, Roumanie est quelqu'un de sociable et surtout dépourvu de toute rancune. Certes, il y met son temps mais il sait se réconcilier avec ses anciens ennemis. Faisant table rase du passé, Vladimir peut aller serrer la main de ceux dont il souhaitait tant voir les tripes souiller son parquet. Depuis son entrée dans l'Union européenne (qui provoqua la syncope de la Hongrie à sa plus grande joie), Vladimir s'est rapproché de la Turquie afin d'instaurer "une relation d'amitié mutuelle basée sur la compréhension." Ce qui pourrait se traduire par : "On oublie ces histoires d'empalement Sadiq mon pote. Même si ça me manquera, parce que tes hommes ils étaient beaux suspendus comme çà à dix mètres au-dessus du sol !" Non la Roumanie n'est pas barbare. La preuve il en rit de ses amusements "de jeune adolescent un peu impulsif". (C'est lui qui le dit, pas moi). Même l'époque du communisme il en reparle avec le sourire - mais allez voir si c'est un sourire ironique ou respirant la joie de vivre.

Mais Dieu a demandé à ses fidèles d'accorder le pardon (sauf à la Hongrie !) Croyant jusqu'au bout des canines, Vladimir pourrait être rangé dans le rang des cul-bénis aux côtés de la Prusse. L'orthodoxie régit sa vie, il en suit les offices avec assiduité, prône à chacun des enfants de son pays qu'elle est la seule et unique bonne religion pour tout Roumain qui se respecte. L'Église est partout chez Vladimir : dans les écoles, dans la politique et même à la télévision où elle a droit à sa propre chaîne. Alors vous vous doutez qu'il ne faut pas remettre en cause ses croyances, et encore moins s'en moquer. Sinon le courroux divin s'abattra sur vous... sous la forme d'un Roumain aux allures de vampire.

Singulier paradoxe que voilà ! Vladimir est croyant, et se grime en un artefact de vampire. Ne me dites pas que vous n'avez pas aperçu les canines trop pointues, la cape sombre et tous les accessoires qui vont avec ? (Je précise que l'ail, l'eau bénite ou les croix n'ont aucun effet sur Vladimir. Ce n'est qu'un déguisement) Vladimir aime jouer de ce cliché qu'on lui a collé sur le front et qui est bien plus plaisant que Roumanie = voleur. Les vampires ça fait venir le touriste, et ça permet d'effrayer les nations les plus fragiles.

Puis il faut l'avouer, Vladimir a un petit péché mignon. Un péché qui pourrait lui valoir les feux de l'Enfer et la damnation éternelle. Il est fasciné par les légendes sur les créatures obscures, la magie noire, le folklore avec ses êtres torturés et néfastes. Certains disent qu'il s'adonne à des pratiques immorales dans les sous-sols de sa demeure, à l'image de l'Angleterre qui joue avec les arcanes maléfiques. Allez savoir si c'est pas une rumeur lancée par la Hongrie juste pour lui pourrir sa réputation. En tout cas il est certain que l'affection de Vladimir pour ces légendes ne passe pas inaperçu. Il clame lui-même haut et fort qu'il n'aime qu'une seule hongroise : Erzsébet Bathory.

Anecdotes

• Il a un accent à couper au couteau qui lui fait rouler les "r". Mais ne le comparez pas à l'accent russe. L'accent roumain est tellement plus beau.

• Il lui arrive d'aller embrasser Elizaveta. Rien que pour la voir se transformer en furie et se laver la bouche à grands coups d'eau de Javel.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

XVe siècle

Tomber de Charybde en Scylla. Jolie formule pour dire que vous veniez de passer d'un problème déjà bien difficile à surmonter à un autre problème tout aussi insurmontable. Voire pire. Vladmir venait à peine de renvoyer la Hongrie hors de ses terres - non sans échanger quelques quolibets et coups qui amusèrent les deux armées - qu'un autre envahisseur pointait son nez. L'Empire Ottoman. Autrement dit un ennemi à ne pas prendre à la légère. Mais Vladmir n'allait pas laisser un barbu planter sa tente et fumer sa drogue sans bouger le petit doigt. Il serait peut-être temps que les grandes puissances aillent voir ailleurs plutôt que de lorgner sur ses terres. C'était harassant à la longue.

- Hé Vlad !

L'interpellé coula un oeil par-dessus les remparts de la ville. Au bas cet hérétique d'Empire Ottoman le saluait avec un grand sourire.

- Sois un bon garçon, tu veux. Accepte que je rentres et je te filerais de l'argent de poche, un peu de liberté. J'ai pas envie de tabasser un jeunot qui n'a aucun poil au menton.

Se faire traiter comme un gamin ne plaisait jamais à Vladimir. Ivre de colère, sa silhouette disparut aux yeux des troupes ottomanes au contre-bas. Pour réapparaitre, armée d'un chaudron dont il déversa le contenu sur Sadiq. L'odeur pestilentielle poussa nombre des spectateurs à se boucher le nez et à s'éloigner de leur chef.

- Voilà tout ce que mérite un hérétique comme toi... DE LA MERDE !

Et pour la forme, Vladimir laissa tomber le chaudron sur la tête du Turc. Le "BONG" le fit sourire. Ce geste ne lui vaudrait pas la victoire, mais oh c'était si bon d'humilier cette nation pervertie.

***

XVIe siècle

Il était devenu le chien de l'Empire Ottoman. Mais un chien ne change pas si facilement de maître et il sait mordre. Vladimir s'était battu jusqu'au bout et même à demi mourant, il avait continué à frapper et à mordre Sadiq. A défaut de le soumettre, il voulait lui laisser assez de blessures pour l'empêcher de dormir pendant plusieurs jours.

- Chien d'hérétique ! Que l'Enfer te dévore et que les démons hantent tes nuits !

Vladimir continuait ses malédictions alors même que le Turc n'était plus dans les environs - la preuve étant que le Roumain n'entendait plus les bruits de pas de Sadiq qui l'avait enfermé dans une pièce. Hérétique, démon ! Donnant un grand coup de pied dans la porte, le Roumain entendit une voix protester.

- Beugle moins fort l'abruti.

Tiens il connaissait cette voix douce et exaltée. (Insert ironie her) Clignant des yeux dans l'obscurité - seule une fenêtre nantie de barreaux laissait filtrer un peu de lumière - Vladimir aperçut une silhouette. Qui, après observation, lui était évidemment bien connue malgré la tenue qu'elle portait. Le rire qu'il tâchait de retenir finit par sortir de sa bouche - un rire moqueur, prompt à blesser celui qui en était victime.

- Oh ma chère Elizaveta. La tenue d'odalisque te sied à merveille.

Avec souplesse, Vladimir évita le pot de chambre que lui lança la Hongroise. Ah, toujours aussi délicate et raffinée. Soudainement le changement de situation devenait moins dure à endurer pour le Roumain. Maintenant qu'il savait que sa plus vieille ennemie subissait le même sort (voire pire, elle avait un corps de femme), il n'allait pas se gêner pour la pousser dans ses retranchements.

Parce que c'est si beau une femme en colère.

- C'est si bon de se retrouver. Nous allons pouvoir parler du bon vieux temps et nous amuser follement. Le Turc a l'air de beaucoup t'aimer. Rejoindre le harem de l'Empire Ottoman, ça n'a pas de prix.
- Ta gueule. Ferme ta... putain... de gueule.
- Sinon quoi ? Tu vas m'étouffer avec tes voiles ? Me faire la danse du ventre ?

Cette fois ce ne fut pas un pot de chambre mais la Hongrie elle-même qui lui sauta dessus. Les ongles de la femme lui griffèrent le visage, ce qui n'empêcha pas le Roumain de plaquer la furie au sol, et de tâcher de lui rendre coup par coup.

Il fallut l'intervention des soldats ottomans pour séparer les deux belligérants. Chacun était en piteux état mais lançant de tels regards à l'autre qu'on sentait que le combat était loin d'être fini. Et au milieu on avait l'Empire Ottoman qui devait se demander s'il avait bien fait d'envahir les deux nations.

- Bon les enfants, soyez sages...
- Promis l'Hérétique, je l'abîmerais pas trop pour que tu puisses en user pour ton bon plaisir.

Et avec cela, Vladimir ajoutait le sourire qui, loin de rassurer le public, accentuait le malaise. Un grognement hongrois, suivi de divers insultes, lui répondit. Son séjour chez l'ottoman ne serait peut-être pas si mauvais que prévu.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : So-chan
Comment avez vous connu le forum ? Oh je sais pas, je suis tombée dessus par hasard, et je me suis dit "tiens entrons". Je l'ai créé.
Suggestions pour celui-ci ? Nein.
Remarques ? Elizaveta, formons un couple échangiste SM.