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 [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD

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Roosevelt / New York


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MessageSujet: [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD   [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD Icon_minitimeJeu 24 Fév - 20:42

There's a whole World out there.


    Depuis quelques jours déjà, le temps était inchangé. Le ciel était morne et gris, car les nuages s’y accrochaient avec ferveur, comme un koala s’agripperait à son arbre. Le paysage était tout autant ôté de ses couleurs que la voûte qui le couvrait. Au moins, il ne pleuvait pas. C’était déjà ça de gagné.

    Néanmoins, une certaine jungle de béton était aussi multicolore qu’à son habitude. Et bouffait donc autant d’électricité qu’elle ne le faisait tous les jours. New York était une ville à visiter peu importe la saison, elle était toujours aussi époustouflante, qu’il grêle, pleuve ou qu’il y fasse grand beau. Il y avait tellement de choses à voir, de toute manière. Le MoMA, le Guggenheim (pour ne citer que ceux-ci de musées), Times Square, Broadway, la Statue de la Liberté, Fifth Avenue et ses magasins et encore tellement, tellement d’autres choses. Pas le temps de s’occuper de futilités comme la météo. La magnificence de la capitale du monde compensait pour toutes les nuisances extérieures, de toute façon.

    Et, s’il était possible que l’humeur de la plupart des new-yorkais s’adapterait au temps qu’il faisait, il y avait bien une personne qui avait l’impression de pouvoir faire pousser des fleurs partout où elle marchait. Roosevelt était extrêmement content et joyeux depuis quelques temps. Bien plus qu’à son habitude. Bon, ne vous attendez pas à ce que ça le rende aimable ou poli. Mais, d’une certaine façon, il avait déposé sa barrière défensive due au stress dans un coin de son appartement, la laissant ainsi aux oubliettes.

    La grande gueule sur pattes allait avoir de la visite pendant quelques temps. D’habitude, vu qu’il est toujours tellement sollicité, ça ne le faisait pas réagir tant que ça. Mais il s’agissait de quelqu’un qu’il n’avait pas vu depuis perpette la mouette. Ce foutu blasé de service ne venait pratiquement jamais aux réunions mondiales… Pratiquement jamais ? Jamais tout court, en fait. New York ne se rappelait pas de l’avoir vu une seule fois. Néanmoins, il était toujours possible qu’il l’avait zappé. Quelle fut la raison de cette visite ? Il n’y en avait point une particulière. Le Yankee voulait savoir ce que devenait ce nordique qui a été élevé par le même fumeur passioné de weed que lui.

    L’américain se réjouissait vivement de montrer tout ce que sa ville avait à offrir à son invité. Il se l’était toujours juré de lui faire découvrir sa vie, la vraie vie. Cosmopolite, fabuleuse, avec jamais un seul instant gaspillé inutilement.

    Présentement, il avait quelque peu l’impression de faire du gaspillage. Il faisait les cent pas depuis une dizaine de minutes dans la zone "Arrivals" de l’aéroport de John F. Kennedy (et un démocrate, un !), un paquet bien entamé de M&M’s Peanut Butter à la main, son iPad coincé sous un bras, la casquette New York Yankees rose – oui, rose – enfoncée de travers sur le crâne. Était-il venu en avance ? Pas exactement. Avec cinq minutes de retard, même. Que lui n’arrivait pas à l’heure, il fallait lui le pardonner. Mais que l’avion n’arrive pas à l’heure indiquée et le fasse attendre, c’était déjà moins pardonnable.

    Roosevelt regardait pour la énième fois le panneau des arrivées. Ah ! Le vol SAS depuis Oslo avait enfin atterri. Eh bah, ce n’était pas trop tôt ! Faire attendre un new yorkais pouvait chambouler tout le planning de celui-ci. C’était un risque à éviter.

    Mais bon, le Yankee était de bien trop bonne humeur pour que le retard de l’avion ne le rende encore plus irritable qu’il ne l’était. Il s’approcha de la porte qui recrachait par vagues les arrivants munis de leurs bagages, tels des mulets, et se faufila entre la foule pour s’appuyer contre la barrière sensée organiser un tant soit peu l’espace. Ce fut en mangeant ses M&M’s tel un automate qu’il fixa cette porte, derrière laquelle se cachèrent la douane, l’immigration et, quelque part, Svalbard.

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MessageSujet: Re: [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD   [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD Icon_minitimeJeu 17 Mar - 15:11

    Je. Veux. Rentrer.

    Ces trois mots lui monopolisaient l'esprit, et ce depuis que l'avion avait décollé d'Oslo. Ou même de Longyearbyen, sa capitale à lui. Ou encore dès qu'il avait mit un pied en-dehors de sa cabane, un seul sac à dos contenant trois trucs comme bagages. Bref, il se demandait vraiment ce qui lui avait prit pour qu'il accepte l'invitation du New-yorkais. Certainement parce que c'était la première fois qu'une personne non scandinave l'invitait, même si son argument, soit « On a le même père ! » était, comment dire simplement ? Pourri, du point de vue de Bjørn qui n'avait aucune affection particulière pour le Néerlandais en question.

    Il y avait aussi le fait que son supérieur, Norvège lui-même, l'avait en quelques sortes provoqué, mit au défi de façon subtile par le biais de toute l'ironie dont il était capable d'user lorsqu'ils en avaient discuté par téléphone. Mais au final, il aurait peut-être bien préféré laisser s'entacher sa fierté et de rester à creuser à la mine.

    Car rien au monde ne l'insupportait plus que la foule. Or, il se rendit très vite compte que ce qu'il considérait comme foule jusqu'à ce qu'il se retrouve à New York n'étaient rien d'autre que dix personnes qui se courent après. Là, il en tremblait. À droite, des gens. À gauche, des gens. Devant, derrière : des gens. Avec le bruit, l'agitation qui va avec. On se fait bousculer tous les trois mètres, on ne voit rien devant soi , on évite de justesse de shooter un gamin qui nous coupe le passage, etc etc.

    Tout ça rendait le nordique extrêmement nerveux, concentré à ne pas péter un câble ou paniquer complètement, à ne pas céder à la tentation de dégainer son fidèle fusil qu'il portait en travers du dos rien que pour faire de la place et respirer un peu. En plus, il avait trop chaud, car évidemment il n'avait rien d'autre que sa veste polaire. Dans le genre touriste qui s'était trompé de destination et de siècle, Bjørn avait au moins droit à une place sur le podium.

    Enfin, il parvint à trouver la sortie, après avoir fait au moins trois grands tours dans l'espace d'arrivée. Le douanier sembla vouloir faire une remarque à propos de son arme, mais l'air de mort-vivant prêt à tuer résultant de l'humeur massacrante du norvégien et son passeport avec les permis spéciaux le dissuada en tant qu'homme et en tant que contrôleur d'insister plus longtemps, et le laissa passer.

    Il n'eut qu'à passer la porte pour apercevoir enfin son hôte. Il ne l'avait jamais rencontré auparavant, mais comment ne pas le remarquer, avec ce chapeau mal mis, d'une teinte douteuse et voyante, pile en face de lui, à grignoter il ne savait quoi de multicolore ayant l'air si chimique…Son petit doigt lui disait, à moins que ce ne soit une fée ayant voyagé avec lui, que cet homme ne pouvait être quelqu'un d'autre que New York en personne. Il se força à lui adresser un sourire, quoique crispé, et s'en approcha.

    — Roosevelt ?


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MessageSujet: Re: [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD   [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD Icon_minitimeDim 10 Avr - 22:13

    En apercevant le nordique, un M&M’s resta coincé en travers de la gorge new-yorkaise. Le teint du propriétaire de celle-ci pâlît, avant que Roosevelt se mette à tousser violemment, provoquant les gens autour de lui à se mettre à distance de sécurité. Sous les regards choqués et moqueurs des personnes présentes, il parvint à recracher la vilaine bête qui en eût voulu à sa vie. Le yankee inspira profondément et s’essuya les yeux d’un revers de main. Il leva à nouveau son regard vers Svalbard, un air ahuri et à moitié choqué sur le visage, à défaut de ne plus rien avoir pour s’étouffer.

    Bon, il ne se rappelait plus à quoi ressemblait le monsieur venu du froid, mais le mec à l’allure de mort-vivant emmitouflé dans une énorme veste bien trop chaude et totalement pas tendance du tout ne pouvait être que Bjørn. Surtout qu’il s’approchait de lui. Ce fut donc clair comme de l’eau de roche. Par contre, le fait qu’il portait un fusil (vieux, en plus) en travers du dos avait presque causé la perte du new-yorkais.

    Une première question très objective lui traversa l’esprit :

    Comment avait-il fait pour se trimballer ouvertement une arme de cette taille dans un aéroport américain, sans s’être fait arrêter par des agents du FBI pour menace terroriste ?

    La deuxième le fut moins :

    What the fuck is he doing ?! Il est complètement malade, ou quoi ?!

    Le nordique s’arrêta devant lui et lui adressa un sourire.

    « Roosevelt ? »

    Celui-ci cligna des yeux et ne prit même pas le temps de se râcler la gorge.

    « T’es fou de te ramener ici avec un fusil ! » lança-t-il, agité et presque inquiet, en guise de réponse.

    Il sentait les regards des passants se poser sur l’étrange duo qu’ils formaient et du coin de l’œil il en apercevait qui chuchotaient à voix basse, désignant l’arme à feu en la pointant de l’index. Il s’imaginait déjà les voitures de police arriver à toute vitesse, pin-pon-pin-pon, sirènes enclenchées, avec les officiers prêts à embarquer ces deux personnes suspectes, dont l’une tenait visiblement à menacer l’existence même des Etats-Unis d’Amérique – avec un vieille arme à feu, carrément. Non, non, non, ils ne pouvaient pas rester dans la zone d’arrivées. Pas avec… ça.

    Certes, c’était le pays avec la plus grande densité d’armes au monde. Mais il n’empêche pas que, depuis un certain jour de septembre, devoir mettre en relation ces machines à tuer et tout ce qui touche de près ou de loin à l’aviation éveillait toujours des mauvais souvenirs dans les esprits américains.

    Avalant tout le restant de M&M’s d’un coup – jamais il n’aurait pensé à en proposer au nordique, ceux au beurre de cacahuète sont bien trop divins pour qu’on les partage –, Roosevelt agrippa l’avant-bras de Bjørn et le tira en direction de la sortie, décidément trop pressé à quitter l’endroit avant de se retrouver dans le pétrin. Son pas était rapide, presque paniqué et le dirigea en direction d’un des fameux cabs new-yorkais, jaune poussin, qui attendait des clients.

    Lorsqu’il franchit les portes vitrées, l’air environnant le calma de suite. Il prit une grande inspiration avant d’ouvrir l’une des portes arrières du taxi, faisant mine de laisser passer l’européen.

    « Uh… Oui, c’est bien moi Roosevelt. Enchanté ! » lui dit-il, visiblement gêné de la façon dont il avait réagit, tout en lui tendant la main.

    Ouais, avec le Yank il y a toujours des imprévus. Même les salutations peuvent prendre des tournures complètement absurdes, avec lui.


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MessageSujet: Re: [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD   [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD Icon_minitimeVen 13 Mai - 8:21

    Non mais c'était une véritable maladie, horripilante qui plus est. C'est quoi cette manie des gens des grandes villes de toujours être…stressés ? Et de stresser les autres par la même occasion. Présentement, Bjørn n'avait pas encore compris ce qui inquiétait tant Roosevelt, et le reste des individus qui se trouvaient autour d'eux. Calme les gens, vous allez pas tous faire une attaque en même temps ? Le nordique resta silencieux suite à la remarque à propos de son arme et de sa santé mentale, qu'il apprécia moyennement. C'était pas le vieux machin qu'il portait en travers du dos qui effrayait tout le monde, quand même ? Il faut dire qu'il avait quelque peu zappé l'événement qui avait tant traumatisé les habitants de New York, mais ce trou de mémoire ne méritait pas qu'il se fasse qualifier de "fou".

    Son fusil, c'était son meilleur ami, son doudou et il dormait avec, alors de son point du vue, il n'était pas plus menaçant que le lapin en peluche de la petite fille qui les fixait l'air ahuri, du moins tant qu'il se trouvait entre ses mains. Si il venait à le perdre, ce serait dramatique. Si il venait à se le faire piquer, ce serait dramatique aussi mais pour la gueule du voleur cette fois. Il faut dire que même si le norvégien n'avait pas un physique impressionnant, il savait faire honneur à son prénom quand les circonstances le lui imposaient.

    Cela dit il restait un poids plume, et quand l'américain le traîna par le bras après avoir fait une belle démonstration d'engloutissement de sucreries, il opposa autant de résistance qu'une poupée de chiffon. Limite, il marchait à peine, faisant un pas tout les 5 mètres, le reste de l'effort étant fourni par l'autre excité qui avait visiblement, et évidemment bien plus d'expérience pour traverser les foules.

    Heureusement que l'extérieur était plus calme. Un peu. Car mêmes les environs de l'aéroport étaient trop peuplés, trop agités pour l'agoraphobe de service. Occupé à regarder ailleurs, il faillit continuer à avancer et se prendre le taxi dans lequel il était censé monter, ce qui le surprit et le laissa déconcerté quelques instants, au terme desquels il remarqua qu'on lui tendait la main.

    « Uh… Oui, c’est bien moi Roosevelt. Enchanté ! »

    Haha. J'avais deviné, pensa Bjørn avec un soupir. Il se débarrassa de ses gants qu'il fourra dans ses poches avant de le saluer correctement, en bonne et due forme.

    — De même.

    Bjørn restait quelques peu crispé, et espéra que ça ne se faisait pas trop ressentir dans le ton de sa voix. Ironiquement, il se félicita intérieurement: il avait prononcé trois mots en moins de cinq minutes, joli score. Il sentait qu'il n'allait pas être très bavard durant son séjour, à moins que son hôte trouve de quoi le faire jacasser comme toute personne normale. En attendant, il se contenta d'aller s'installer sur la banquette du véhicule à la couleur criarde, autant à l'aise que devant un repas anglais. Non vraiment, il n'aimait pas les voitures non plus. Bénies soient les motoneiges comparées à ces boîtes de ferraille roulante, et ça voulait dire beaucoup, étant donné que son moyen de locomotion favori restait ses jambes.

    Une fois assis, il observa deux secondes le paysage, avant de se décider à ne fixer que ses genoux. En espérant que les prochains jours allaient bien se passer, malgré l'environnement parfaitement inadapté au bipède scandinave qui se demanda ce que le ricain comptait faire.


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MessageSujet: Re: [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD   [nowadays] There's a whole World out there. | SVALBARD Icon_minitimeSam 11 Juin - 22:04

    Roosevelt referma la porte du véhicule dès que le nordique s’y était installé et s’emprassa d’ouvrir la portière de l’autre côté pour également grimper dans le taxi qui, il fallait l’avouer, n’était pas un des plus récents. Ni un des mieux entretenus, comme le Yankee eu le bonheur de le constater dès qu’il s’était assis. Ca sentait plutôt mauvais. Certes, il avait vu (enfin, façon de parler, hein) pire, mais il se doutait que pour le jeune homme à l’allure de zombie, cela ne devait guère être agréable. Déjà qu’il était visiblement très mal à l’aise. Rien que dans sa voix, New York sentait qu’il était crispé. Bon, en fait, ça se voyait à dix kilomètres qu’il n’avait pas envie d’être là. Même Alfred l’aurait remarqué et ça, ça veut tout dire. Et, à vrai dire, cela vexait le New Yorkais ; si Bjørn n’avait pas voulu venir, il n’avait qu’à pas venir, tout simplement. Parce que là, vu comment c’était parti, ça allait être moyennement génial. Encore moins que ça, même.

    E
    t voilà, c’était parti. A présent en sécurité dans le cab, la panique qu’avait ressentie l’Empire State pu enfin cesser. Mais cela laissait la place à des gammes toutes autres de sentiments. Ayant récupéré son sang-froid, il pensait clair à nouveau. Et la bonne humeur qui l’avait guidé tous ces précédentes journées commença peu à peu à faner. Roosevelt D. Miller ou le citadin qui change d’humeur comme les pouffiasses changent de petits copains.

    L’américain se pencha en avant et indiqua au conducteur, visiblement d’origine hispanique et qui avait cru bon d’accrocher une boule-disco miniature au rétroviseur arrière – un manque de goût considérable qui avait décroché un sourire moqueur aux lèvres de Roose’ – quelle était la destination – quelque part dans le quartier de Little Italy, Manhattan –, avant de s’enfoncer dans son siège en poussant un soupir. Bon, il allait devoir trouver de quoi rendre le séjour agréable pour Svalbard et pour lui-même, surtout.

    Non, Roosevelt ne laisserait pas Bjørn foutre en l’air la semaine. Déjà que l’amerloque s’était trop réjoui, à la base. De plus, il aurait l’air de quoi aux yeux du monde ? Il n’avait aucunement envie de passer pour un mauvais hôte. Il avait déjà une réputation de sale trou du cul arrogant – ce qui, avouons-le, il l’est – et, franchement, c’était suffisant. Non, non, non. Il se promit de faire rire le Svalbard, de l’impressionner (en bien) avec sa ville qu’il chérit tant. Et d’abord, ho, où est-ce qu’il était passé, l’optimisme du New Yorkais ?

    Il regarda le paysage défiler sans dire mot, pour laisser la possibilité au nordique de tout remettre en place dans sa tête. A son arrivée à l’aéroport, tout avait été quelque peu précipité, tout de même. Il ne devait même pas avoir eu le temps de respirer. Roosevelt inspira profondément… Et le regretta aussitôt, ayant oublié la si bonne odeur qui régnait dans le taxi. Ca sentait un mélange de chaussette usée, de vieille moquette et de transpiration. Du pur bonheur olfactif, mhh.

    Il baissa la vitre de la portière et inhala l’air des banlieues de plus en plus denses au fil du trajet passablement long, l’aéroport JFK étant situé passablement à l’extérieur, sur Long Island. Les gratte-ciels se profilaient devant eux, de plus en plus détaillés, de plus en plus imposants.

    Le cœur de l’américain battait de plus en plus fort dans sa poitrine tandis que le taxi se frayait un chemin, en plein Manhattan, entre les innombrables véhicules et piétons qui traversaient la route à tout va. C’était sa ville, sa ville qu’il aimait tant, la meilleure ! New York, capitale mondiale ! Siège de l’ONU, de la plus grande bourse au monde, de la meilleure équipe de baseball !

    Le cab à la couleur pétante s’arrêta net devant un des multiples immeubles de briques rouges, caractéristiques de ce quartier qu’on n’appelle que trop justement Little Italy ; car c’était là que les immigrés italiens avaient décidés de s’installer jadis. Le Yankee sortit son portefeuille en soupirant ; il en extirpa quelques billets, enfin, beaucoup trop à son goût, et les donna au conducteur du véhicule. Il ouvrit la portière et, d’un regard, invita Bjørn à faire de même. En sortant, il remit sa casquette rose en place et lança, avec un énorme sourire qui se voulait méprisant, à l’hispanique à la voiture puante, avant de refermer la porte d’un geste puissant :

    « Smell ya later, dude ! Pense à aérer un chouilla ton cab la prochaine fois ! »*

    Sans plus attendre, le New Yorkais prit son invité par l’épaule et l’entraîna (de force) en plein sur le trottoir totalement bondé. Son appartement n’était plus très loin. Du tout. Après quelques pas, les deux se trouvèrent en bas d’une demi-douzaine de marches qui menaient à la porte d’entrée d’un de ces immeubles de briques. Roosevelt lâcha prise du nordique.

    « Et voilà, là-dedans, c’est chez moi ! lança-t-il au Svalbard. Et arrête un peu de tirer une mine de six pieds de long, tu veux bien ? » ajouta-t-il en lui offrant un superbe sourire Colgate, accompagné d’un lueur plus qu’agacée dans les yeux.

    Presque arrivés à la maison. Il sortit ses clés de sa poche et les fourra dans la serrure. La porte s’ouvrit et donna sur un couloir avec d’affreuses tapisseries vertes aux murs et très étroit au bout duquel des escaliers sombres entamaient leur ascension.

    Sans plus attendre, l’amerloque commença à monter les marches. Il habitait au quatrième.

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