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 [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada]

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Natalya A. / Biélorussie


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MessageSujet: [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada]   [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada] Icon_minitimeDim 19 Juin - 22:59

Cette incommensurable effervescence, Biélorussie la sentait au point que c’en fût presqu’effrayant. Fort heureusement, n’étant guère du genre à s’épeurer aisément, la foule, exaltée par le match imminent, qui l’entourait ne l’inquiétait aucunement.
En vérité, elle-même se surprenait à être quelque peu émoustillée par l’affrontement – certes, il ne s’agissait pas d’un affrontement à proprement parler mais elle saurait s’en contenter – qui allait se dérouler devant ses yeux – et ceux de maintes personnes – d’ici une quinzaine de minutes. Après tout, ce n’était pas tous les jours que son équipe de hockey se trouvait face à celle du Canada, cette dernière étant connue comme les grands incontestables et incontestés de ce sport.

Avec une certaine gaucherie due au fait qu’elle ne demeurait aucunement habituée à ces remarquables concentrations de populace, la Slave slalomait entre les personnes formant cet ensemble compact d’ardeur démesurée et bénissait intérieurement, dans le même temps, cette bonne idée qu’elle avait eue de préférer un pull pourpre trop large pour ses frêles épaules – souhaitant garder avec elle l’odeur de son frère, elle lui avait subtilisé l’un de ses vêtements – et une jupe noire dont les froufrous lui effleuraient les cuisses à la robe indigo qu’elle portait coutumièrement.

Finalement arrivée aux gradins, elle promena ses prunelles au violacé de glace dans les environs afin de se choisir une place susceptible de lui convenir – ne recherchant rien d’autre qu’une vue potable sur la patinoire, n’importe quel endroit la satisferait mais en tant que néophyte, elle n’en avait point conscience – jusqu’à ce qu’elles se posèrent sur un visage qu’il lui semblait vaguement reconnaître.
En effet, ses cheveux blonds imperceptiblement ondulés dont une mèche s’échappait pour boucler devant un visage que définissaient des traits à la finesse étonnante lui rappelaient une certaine personne qu’elle était certaine d’avoir vu plus d’une fois aux réunion, mais mettre un nom sur cette figure s’avérait être aussi ardu que d’astreindre France à se rhabiller lorsque l’une de ses envies d’exhibitionnisme le prenait.

Haussant les épaules, elle se décida néanmoins à s’asseoir aux côtés de ce jeune homme car, ses nébuleux souvenirs le prouvaient, ils se connaissaient et que, dans cet univers qu’elle explorait pour la toute première fois, seule et surtout délaissée de son aînée, il lui paraissait être… perdue. Et elle n’appréciait guère cette impression qui prenait des allures de vulnérabilité, ce qui ne seyait nullement à la poupée impassible qu’elle était.

Sans un mot, elle s’assit à la droite du blondinet sur lequel elle fixa ensuite ses orbes vides d’émotion, attendant de lui qu’il la remarquât et qu’il lui adressât la parole – ce qu’elle ne ferait certainement pas.
Elle remarqua ainsi sa tenue qui explicitait de manière flagrante le fait que sa préférence allât à l’équipe du Canada et, inopinément, elle se souvint que l’individu qu’elle observait n’était autre que l’allégorie-même du pays dont l’équipe s’opposait aujourd’hui à la sienne.

Un infime froncement de sourcils vint contrarier l’impavidité de son faciès lactescent en même temps qu’un presqu’indiscernable rictus tordit ses lèvres ténues.
Bien qu’elle ne comprenait pas ce sport et qu’elle ne s’y intéressait pas vraiment, elle n’accepterait pas la défaite de son équipe car elle se devait de gagner son frère qui avait été battu par l’Allemagne quelques temps auparavant.

« Eh bien, que le meilleur gagne, fit-elle d’une voix sombre, vibrante d’un désir quasiment malsain de victoire. »
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Matthew Williams / Canada


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MessageSujet: Re: [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada]   [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada] Icon_minitimeMer 10 Aoû - 20:37

    Ce n’était pas tous les jours que le Canadien se retrouvait à assister à un match de hockey sur glace en Slovaquie. Match qui opposait le pays dont il était le représentant – logiquement, vu qu’il n’y avait aucune raison à ce qu’il s’attarde à soutenir une quelconque autre équipe nationale ; à ses yeux, on pouvait considérer cela comme une trahison du plus haut niveau – et la Biélorussie. C’était à nouveau cette période de Coupe du Monde que – Matthew le savait très bien mais refusait tout de même de le réaliser – le Canada aurait de très grandes difficultés à gagner, au vu des circonstances qui se répétaient à chaque déroulement de ce tournoi.

    C’était sans gêne ni arrogance que le jeune homme déclarait, à chaque fois que le sujet d’une discussion virait à ce sport, que son pays était incontestablement le meilleur. Non, ce n’était pas de la frime de quelqu’un qui pète plus haut que son cul ; c’était tout simplement réaliste. N’est-ce pas ? En même temps, c’était bien dans le Great White North que le hockey fut inventé. Et depuis, c’est ce que le Canadien préférait – tout comme le reste de sa Nation. Les Etats-Unis, eux, ont leur football américain – même si, comme Matthew aurait pu s’y attendre à l’époque, Alfred n’hésita pas une seconde pour également se lancer dans ce sport d’équipe, devenant ainsi son plus grand rival, de plus que la NHL, National Hockey League, s’étend à leurs deux pays – et l’Angleterre voue un culte au foot. A chacun sa passion, en somme.

    Mais le Canada savait très bien qu’il ne pouvait pas prendre à la légère des équipes telles que la Russie, la République Tchèque ou encore la Finlande. Et il se trouvait que, malheureusement pour le blond à lunettes, lors des Coupes du Monde, c’étaient rarement ses compatriotes qui les remportaient.

    Les plus grands noms du hockey canadien ne participaient pratiquement jamais à ce tournoi, n’étant point à disposition, du fait que la saison de NHL se trouve être à chaque fois en cours de déroulement lors des World Cup de la IIHF*. C’était toujours pareil. La ligue nord-américaine était toujours plus importante qu’une simple compétition de rien du tout (ah, l’ironie) destinée à déterminer la meilleure équipe de l’année. Mais bon, après tout, si c’était toujours la crème de la crème qui participait, la finale serait toujours la même : Canada vs. USA. Pas très rigolo pour les autres Nations, en somme.

    Du coup, c’est toujours de joueurs pas très connus et encore assez inexpérimentés que se compose l’équipe nationale canadienne. N’empêche qu’ils sont, tout de même, bons et à ne pas sous-estimer !

    Et Matthew était certain qu’ils n’allaient pas se plier face à l’équipe biélorusse.

    Le jeune homme regarda autour de lui, laissant son regard survoler les gradins bien remplis, la patinoire étant encore vide. La tension était déjà élevée alors que le match ne commençait que dans une quinzaine de minutes. A vrai dire, le Canada lui-même ne tenait plus tranquille ! Il tapait le sol de ses pieds d’impatience et jeta un coup d’œil sur sa montre toutes les deux secondes.

    Il était venu assister à ce match tout seul. Kumajirou était resté à la maison et devait sûrement se goinfrer de pancakes au sirop d’érable. La réserve de la Nation allait être vide à sa rentrée ; mais là, à l’instant, il s’en fichait. Lorsqu’assis dans les gradins, se fondant dans cette foule en délire, le monde extérieur n’avait plus d’importance. N’existait plus, même.

    Le Canadien reporta son attention sur la surface gelée de la patinoire après avoir constaté, non sans une certaine satisfaction et fierté, que la majorité des spectateurs soutenaient son équipe, au vu de la quantité de drapeaux en papier distribués à l’entrée qui s’agitaient absolument partout. Il en tenait lui-même un dans sa main droite, n’en ayant pas pris un grand en tissu, de peur de le salir ou l’abîmer. Mais, bien entendu, il avait enfilé son maillot du Canada par-dessus son pull rouge habituel.

    Matthew bouillait d’impatience. Comme le reste de la foule, d’ailleurs. Le volume sonore qui régnait dans la patinoire lui agressait les tympans, mais il y était habitué. Plus que quelques minutes avant le début du match. Les derniers préparatifs sur la glace se terminaient gentilments.

    Il allait encore gueuler à s’en déchirer les cordes vocales, balancer des insultes à tout va et, ouais, montrer son côté si inconnu aux yeux des autres Nations – à part Alfred. Car, même si le Canada devait être le plus calme, le plus discret et, oui, le plus gentil de ses collègues, lors d’un match de hockey sur glace, ce n’était plus du tout la même chose.

    Et il n’aurait jamais cru qu’un autre pays allait en faire la découverte ce jour-ci.

    Il ne remarqua pas lorsqu’une frêle silhouette vint s’assoir à sa droite, ayant les yeux rivés sur le rink de glace, même si rien ne s’y passait encore. Ce n’est que lorsqu’on lui adressa la parole qu’il sursautât presque et se retourna vivement vers son interlocuteur, qui allait s’avérer être une interlocutrice.

    « Eh bien, que le meilleur gagne, annonça-t-elle d’une voix qui devait en faire flipper plus d’un. »

    Le jeune homme tomba pratiquement à la renverse, visiblement très surpris. Bon, déjà, de un, il ne l’avait pas vue arriver avant (quel comble pour l’invisible de première) et, de deux, le fait qu’on le remarque, lui, le Canada était des plus étonnants et, de trois… Biélorussie ?! Bon, certes, avec un minimum de logique, il était tout à fait possible d’arriver à la conclusion que la probabilité qu’elle vienne assister à un match de sa propre équipe était plutôt élevée. M-mais… Quelle idée de venir s’assoir en plein milieu de la foule canadienne ? D’accord, Matthew avait une bonne vue sur l’ensemble de la patinoire. Mais tout de même ! Était-elle suicidaire, ou quoi ?

    Certainement pas. Après tout, c’était la Biélorussie. Elle risquait plutôt d’égorger toutes les personnes présentes sur la tribune que de se faire froisser ne serait-ce qu’un seul de ses longs cheveux gris-blonds. Le nord-américain n’avait que très peu eu l’occasion de lui adresser la parole, mais il savait dans les grandes lignes comment cette fille fonctionnait. Autant dire qu’elle lui faisait peur et l’idée de devoir passer tout ce match en sa compagnie ne l’égayait guère.

    « O-oh, hello Natalya ! Je… Je suis surpris de te voir ici, eh ? fit-il finalement avec une petite voix, incertain de la façon d’agir à adopter. »

    Il aurait bien aimé lui répondre qu’il allait gagner de toute manière et qu’elle et son équipe pouvaient retourner chez eux (comme il l’aurait fait avec pratiquement n’importe qui d’autre), mais ce ne serait pas été très intelligent de sa part. Surtout avec ce regard quelque peu psychopathe qu’elle lui lançait. Non, il valait mieux rester diplomate. Plus difficile à dire qu’à faire dans cette situation.

    Ca s’animait enfin sur la patinoire. Les joueurs s’étaient enfin rendus sur la glace. Normalement, à ce point-là, Matthew ne portait plus d’intérêt pour qui que ce soit, à part le jeu. Mais avec la jeune femme assise à côté de lui… Il ravala sa salive et prit son courage à deux mains, ne voulant point rester impoli (et ne voulant surtout pas vexer la Slave – eh oui, il avait peur pour sa peau !).

    « Je ne savais pas que tu t’intéressais au hockey sur glace, dit-il en se tournant vers elle, affichant un petit sourire légèrement crispé. Tu… Tu sais que tu te trouves au beau m-milieu du fanblock canadien, eh ? ajouta-t-il, comme pour l’avertir qu’elle risquerait de se sentir bien seule si elle commençait à soutenir son équipe. »

    Sa tenue n’explicitait, peut-être, en rien sa préférence pour l’équipe européenne, mais le Canadien s’inquiétait tout de même légèrement. Il fallait le dire, des fans de hockey en rut pouvaient vite devenir dangereux… Matthew lui-même ne se considérait pas vraiment comme un hooligan, mais qu’en était-il des autres ?

    Soudainement, le match commença et Matthew oublia presqu’instantanément son inquiétude. Il reporta son attention sur la surface d’eau gelée.

    « It’s on, souffla-t-il entre ses dents. »

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Natalya A. / Biélorussie


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MessageSujet: Re: [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada]   [29 Mars 2011 - Slovaquie] Le hockey, y'a que ça de vrai. Seuls les plus durs survivent. [Canada] Icon_minitimeVen 11 Nov - 20:02

Biélorussie retint l’envie d’éclater de rire qui la prit à la réaction pour le moins démesurée – ou peut-être pas, d’ailleurs – de son interlocuteur mais, toujours avare quant à l’expression de ses sentiments, elle se contenta d’un ricanement gausseur dont il demeura pour seule trace l’ombre d’un sourire narquois planant sur ses lèvres exsangues.

« Surpris ? Mais je viens encourager mon équipe, c'est tout à fait normal, non ? D’ailleurs, ajouta t-elle en penchant la tête vers l’épaule du Canadien, j’envisage d’aller émasculer les membres de ton équipe pour ensuite leur faire avaler leurs parties génitales s’ils osent gagner contre la mienne. »

Après quoi elle reprit sa posture initiale, si droite qu’elle en paraissait rigide, le regard rivé sur la patinoire sans véritablement avoir d’y porter un quelconque intérêt – impression possiblement fausse car, après tout, vide comme il s’opiniâtrait à l’être, son regard ne pouvait montrer de l’intérêt pour rien.
Quoi qu’il en soit, sur la susdite patinoire demeuraient à présent les joueurs de chaque équipe, et un frissonnement qui agita imperceptiblement tout son être trahit l’excitation qu’elle ressentait à l’idée de vaincre le Canada. Une illusion, très certainement ; cependant, aussi terre-à-terre que Natalya s’enorgueillissait d’être, elle avait passé ces dernières années à se bercer d’illusions – dont, bien sûr, l’éminent mariage avec son frère –, cela n’étonnera donc personne qu’elle daignât s’imaginer gagnante de ce match.

« Je ne savais pas que tu t’intéressais au hockey sur glace. Tu… Tu sais que tu te trouves au beau m-milieu du fanblock canadien, eh ? »

La Biélorusse se retourna promptement pour faire face à Matthew qui, avec ces remarques inopinées, l’avait assez brusquement arrachée à de douces rêveries dans lesquelles elle se voyait offrir sa victoire à son aîné bien-aimé comme on proposerait un bonbon pour dissiper un goût amer – celui de la défaite.

« Je ne m’intéresse pas au hockey sur glace – En vérité, en dehors de Russie, bien peu de choses l’intéressaient –, je m’intéresse à toute potentielle victoire de mon pays, rectifia t-elle d’un ton froid que le ressentiment rendait plus cinglant. »

Elle jaugea ensuite l’assemblée qui l’entourait, remarquable par une profusion de rouge et de blanc, d’un air indifférent puis, s’adressant de nouveau à son congénère lui assura que cela ne l’embarrassait nullement et que si, par malheur, il se présentait une raison d’affronter tous ces fanatiques enragés – Oh oui, le fanatisme enragé, elle connaissait fort bien –, elle n’aurait aucun souci à tous les maîtriser.
Pour appuyer ces propos, elle remonta un peu, d’une dextre qui se voulait indolente, sa jupe afin de montrer que, malgré la sécurité, elle était parvenue à amener son fidèle poignard, arme qui représentait pour elle ce que représenterait pour certains un animal de compagnie.

Voyant le match enfin commencer, les traits de son visage blafard se tordirent en une expression comminatoire sur laquelle on devinait aisément les conséquences qu’auraient la victoire de l’équipe canadienne pour les principaux concernés. Ou pour le représentant du Canada lui-même, plutôt. Moins ardu et moins ‘‘mémorable’’.

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