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 [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande

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[Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Vide
MessageSujet: [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande   [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Icon_minitimeLun 2 Mai - 20:27

[Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Danice1_&_[Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Danice2
Quoi !? Qu'est-ce que j'ai (pas) encore fait ? •

▬▬

Ces cinq dernières années avaient été difficiles. Pour tout le monde.

Raccordée à une idéologie qui ne connaissait pas de limite dans la décence et la lucidité pure, l'Allemagne avait pratiquement mis à feu et à sang l'Europe continentale au nom de l'expansion de son espace vital.

Stupide. Complètement stupide.

Aussi, c'est ainsi que le Danemark, la Russie et quelques autres nations encore avaient signé un pacte de non-agression qui n'était plus qu'un papier ratifié des signatures de chacun, prenant la poussière dans les toilettes du germanique, accroché en face de la cuvette (c'est tellement mieux quand on peut pisser en se foutant de la gueule de ceux qui y ont cru) comme l'autographe du vainqueur d'un concours de décorticage de crevettes, qu'une réelle promesse de non-invasion. Et Johan n'avait pas échappé à cela.

9 Avril 1940.

En à peine deux heures le Danemark était envahi par l'Allemagne. Faute à qui ? Les douaniers qui n'avait pas fait gaffe à l'arsenic dans le saucisson gracieusement offert par l'armée allemande. C'était donc quatre longues... très longues années de cohabitation avec Ludwig qui commençait. Celui-ci avait profité que le gouvernement danois laisse librement la wermacht circuler dans les rues de København pour tenter de faire véhiculer ses idées chez la nation en elle-même. Mais c'était raté.

Le regard du danois se porta vers le ciel. Perché sur le toit d'une vieille bâtisse, en bleu de travail, il prit une seconde de pause dans le dur labeur qu'était celui de justement, réparer ce fichu toit. Il fallait dire, que même avec des « relations » privilégiées entre le Danemark et l'Allemagne, la capitale danoise n'avait pas été épargnée par les attentats et le temps, en cette fin de guerre, était à la reconstruction.

Les danois étaient, si on enlevait les pro-nazi mais ça c'est comme dans tout pays envahit, on adhère ou pas aux idéos, dans la majorité des passifs ou des résistants. Dans le caractère de Johan, c'était la résistance qu'il avait choisi. C'était pas mal. Mais il avait fallu mettre sa fierté de côté, comme d'habitude. Parce que demander de l'aide à la Suède, c'était un échec total. Lui qui avait pensé être accueilli avec des boulettes de viande et de meubles (pas IKEA, l'entreprise n'était pas encore lancée), cela avait été le contraire. Situation de crise oblige, il avait focalisé son attention sur le front et non sur ce qui se passait chez lui.

Car on aurait pu se demander ce qui s'était passé pour l'Islande, Féroés ou encore le Groenland. Johan n'avait pas été mis au courant des divers changements politiques ou économiques de ces anciens possessions norvégiennes. Le Groenland n'avait jamais été une grande source de problèmes, les Féroés … Hum. Une chieuse mais pas méchante. Et puis elle s'était bien débrouillée parait-il, même si le danois ne savait pas grand chose des détails.

Quant à l'Islande.

Le scandinave prit sa bouteille de bière lentement. Il se désaltéra un coup avant de reprendre les coups de marteaux sur les tuiles qu'il enfonçait dans la toiture au fur et à mesure.

Emil. L'énigme suprême, après Eivind. Car tant celui-ci s'était amusé à le prendre pour son propre fils et à faire la mère poule, que le Danemark ne s'était plus vraiment occupé avec autant d'attention que ça du petit frère de Madame Danemark. A croire qu'il le délaissait. Peut-être. Mais de toute manière, donner des fonds équitables à chacun était difficile pour lui, déjà bien appauvrit physiquement et mentalement parlant. Johan était fatigué, il avait un peu maigri, mais il se devait d'avancer.

Il se demandait d'ailleurs ce qu'était devenu l'islandais. Car après tout, cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles et son gouvernement en intérim pendant l'occupation ne lui avait informé en aucun cas si l'Union Islando-danoise était renouvelée ou pas. A vrai dire, Johan n'avait pas la tête à ça. Mais il était évident pour lui que l'Union se maintenait. Même avec la guerre.

Belle démonstration de naïveté puérile. Mais Johan ne le savait pas.

La bouteille finie, il la reposa sur le rebord de la gouttière, à côté de sa radio qui diffusaient les dernières musiques sorties et reprit le travail. Il aurait des nouvelles de toute manière, il lui enverrait un télégramme ce soir.

Continuant de frapper, il ne remarqua pas qu'il avait donné un coup dans la bouteille qui s'en irait rencontrer le sol...

... si un passant n'était pas là pour se la prendre sur la tête et amortir sa pauvre chute.
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Emil Steilsson / Islande


Emil Steilsson / Islande

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Citation : Tempérament de glace et de feu.
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    [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande 74915874 [2011, aux alentours du mois de mars.] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Jodis / Féroé.


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[Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Vide
MessageSujet: Re: [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande   [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Icon_minitimeVen 13 Mai - 19:37

[Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Iconiceland_erabareshi
Ces quatre années furent rapides. Et remplies en évènements. C’est bien une période de sa vie de nation qu’Emil n’allait pas oublier. Il s’en était passé, des choses: Arthur qui l’envahit sans demander son avis pour le protéger face à l’invasion allemande –et pourtant, il était neutre-, ce squatteur d’Alfred qui vient squatter chez lui au milieu de 1941, juste après le départ du britannique... Pour assurer sa protection. Encore. Parce que attention, môssieur l’américain est un héros et se doit de protéger le monde comme il se doit ! Ahah, quel gosse. En attendant, supporter le yankee qui bouffe ces... masses informes dégoulinantes de graisse que l’on appelle « Hamburger » toute la journée et qui se comporte littéralement comme un gros immature –et encore, le mot est faible- fut une période où l’islandais se sentit à la fois anxieux et exaspéré . L'américain se rendait-il vraiment compte que la guerre faisait rage partout dans le monde? Même pas un peu de recul, vraiment ? Enfin, comme dirait Matthew, c’était mieux qu’il soit d’humeur fracassante que d’être complètement déprimé.

Finalement, à part quelques conflits avec l’américain, tout s’était passé pour le mieux. L’invasion allemande n’avait pas eu lieu, les soldats étant trop impliqués chez les Soviétiques et en Afrique du Nord pour ouvrir un nouveau front.

Vint ensuite le 17 Juin 1944. Le parlement islandais proclama la République à Thingvöllur. Sveinn Björnsson en fut le premier Président. Emil se souvenait qu’il lui avait affiché un sourire satisfait lorsque ce dernier se rendit à son élection. « Regarde, Island. Tu es une République maintenant ! Tu ne te sens pas grandir ? ». Libre, surtout !
C’était un danois, en plus.

Un danois...

Et Johan ? Comment se portait celui qui l’avait élevé ? Cette nation qu’il considérait comme son tuteur, son grand-frère. Le Danemark. Il n’avait eu plus aucune nouvelle de lui depuis cet incident, ni de Féroé, ni de Groenland, ni de Norvège.
Lors de cette pensée, son sang ne fit qu’un tour. Il décida donc de partir jusqu’au pays de la petite sirène pour avoir des nouvelles. Peut-être qu’avec un peu de chances, il le croiserait. De toute façon, il le verra, c’est sûr et certain.

Miraculeusement, aucun problème ou autres ne fut rencontré lors de son voyage. Lorsqu’il mit pied à terre, le port de Copenhague était... pas très rempli. Après tout, Johan avait subi une invasion violente et n’avait rien pu faire. Même face à son « cousin » Ludwig.

Il chercha, il chercha cette demeure dans laquelle il était resté énormément de temps durant son enfance. Son macareux, perché sur son épaule, resta silencieux au cours de toute sa marche. Il n’osa pas regarder les maisons en reconstruction lorsqu’il traversa. Il était préoccupé. Mais surtout, il avait cette haine envers l’Allemagne. Mais les ordres sont les ordres et on ne peut pas réellement les contrer, surtout quand le dirigeant est un tyran.
Emil s’arrêta soudain. Il sentit une présence. Une présence singulière. Il sut à l’instant qu’une nation était là, dans les environs. Il recula doucement et marcha d’un pas pressé. Il fut comme attiré par une force invisible. Il contourna les ruelles et se retrouva finalement devant une veille bâtisse. Et sur le toit de cette dernière, un homme réparait le toit. C’était...

...Johan...

Il courut vers l’édifice et s’y arrêta.

« Johan ! Joh - »

Il baissa la tête et n’eut pas le temps de se la protéger. Une bouteille de bière vide tomba sur sa tête, glissa avant de se briser par terre dans un son bruyant. Ça fait mal, bon sang... Il lâcha un juron inaudible et redressa la tête vers le danois, essayant de ne pas afficher sa mauvaise humeur.

« ...Góðan daginn, Dan’. C’est moi, Emil. Je suis venu voir... Comment tu vas ? Mais aussi pour avoir des nouvelles de ma sœur. Et de mon frère éloigné. Ainsi que de... Eivind.»

Certes, certes. Le Danemark s’était moins bien occupé de lui contrairement à la Norvège. Mais la moindre des choses, même la plus insignifiante, permet d’être demandée. De plus, le nordique avait appris à être poli envers ce Scandinave.
Il voulait surtout montrer à Johan que, depuis cette séparation, il avait grandi, à quel point il était mature.

« Ah, au fait, je suis aussi venu prendre quelques petites choses chez toi. J’aimerais récupérer des objets du passé... Tu vois ? ... Ah et au passage, tu pourras remercier ton roi de s’être incliné devant ce fait accompli. C'est-à-dire mon indépendance.»

Il avait lâché ça très naïvement, sans savoir réellement que le jeune homme ne savait RIEN sur son indépendance.

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MessageSujet: Re: [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande   [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Icon_minitimeMer 1 Juin - 16:41

Le claquement du marteau ne l'avait pas fait remarquer la possibilité soudaine d'un bruit fracassant de verre brisé en mille morceau sur le bitume du trottoir. Et à vrai dire, le danois n'en savait rien. Il était beaucoup trop absorbé par ce que chantonnait la radio allumée, un air Danmarks Frihedssan* à vrai dire. Il n'y avait pas à dire, les chansons sur la libération, cela le rendait encore plus fier d'être danois.

Pas qu'il n'ait jamais été fier de lui ou de son peuple, loin de là. Mais dans les paroles de victoire, il y avait comme un sentiment de puissance, de soulagement, de se dire que oui, on a réussi à botter le cul de Ludwig et de son dirigeant (même si ce dernier s'était suicidé, comme un lâche), la belle affaire. On avait évité la fin du monde de peu. Être obligé de bouffer de la choucroute et de faire des croix gammées en saucisses* le matin, ce n'était pas du goût du Danemark, et surtout pas avec ses tartines de confiture ni son café. Manquerait plus que de souiller le petit déjeuner maintenant.

Le visage du jeune homme s'illumina. Il chanterait presque en même temps que la voix s'il n'avait pas une autre voix, plus familière, qui l'interpelait. Relevant la tête d'un coup, il ne sut pas bien deviner à qui appartenait cette voix, c'était clair. Après tout, il n'avait vu personne à part Arthur, Berwald (et pour la bonne cause hein ? Pas autre chose. Sale suédois !) ou même Eivind (avec qui il partageait la frustration de s'être fait avoir comme des lapins de six semaines). Qui cela pouvait être ?

« ...Góðan daginn, Dan’. C’est moi, Emil. Je suis venu voir... Comment tu vas ? Mais aussi pour avoir des nouvelles de ma sœur. Et de mon frère éloigné. Ainsi que de... Eivind.»

De là, il s'approcha de la gouttière, grand sourire aux lèvres. Emil ! C'est vrai ! Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas vu, ni même contacté. Et pourtant l'envie n'était pas ce qui manquait au danois. Sauf que l'Islande prise par les anglais, cela ne plaisait pas trop à Ludwig qui avait bien pris le soin de couper toute transmission danoise ou réception islandaise pour éviter on ne sait quel mouvement de rébellion ou de résistance (et ce n'était pas ça qui avait empêché Johan de prendre contact avec l'anglais qui plus est).

« Ice' ! »

Extrêmement heureux de revoir le petit frère, il se redressa sur le toit (en mode casse-gueule) et se dirigea vers l'échelle non loin de lui. Échelle qu'il entreprit de descendre rapidement avant de se ruer littéralement sur l'Islande, en faisant fuir le macareux. Il le prit comme une furie dans ses bras et le fit tournoyer un instant.

« Qu'est-ce que je suis content de te revoir ! » Il le reposa sur le sol et continua : « Alors ? Qu'est-ce que tu deviens depuis cinq ans qu'on ne s'est pas vu ? »
... je suis aussi venu prendre quelques petites choses chez toi. J’aimerais récupérer des objets du passé... Tu vois ? ... Ah et au passage, tu pourras remercier ton roi de s’être incliné devant ce fait accompli. C'est-à-dire mon indépendance.»

Le sourire du danois se crispa une demie-seconde. Indépendance ? Commence ça « indépendance » ? Le mot résonnait en écho dans sa tête.

« Ah oui, bien sûr. »

Il avait répondu ça machinalement.

Oh bien sûr, le danois ne savait en aucun cas que l'Islande avait décidé de son indépendance et il le prenait mal. Voire très mal. Son Roi ne l'avait pas informé de cette nouvelle. Bien sûr, s'il allait lui demander maintenant, il ne trouverait que l'excuse du « c'était la guerre, tu ne pouvais pas avoir les yeux partout et t'occuper de l'Islande. Il y avait des priorités ». Priorité de quoi bordel. Garder un accord avec Emil était dix mille fois plus important que cette guerre stupide.

Le danois fixa le jeune frère, petit sourire aux lèvres. Il n'allait quand même pas lui montrer le malaise dans lequel il était. Il était fort, pas de chialerie, ça serait trop con.

Il lui tapota la joue doucement et lui fit signe de le suivre, car bien sûr ce n'était pas le toit de chez lui qu'il était en train de réparer. Lui, habitait un peu plus loin dans la rue. Sur la route, il n'avait quand même pas pu s'empêcher de lui demander :

« Et tu arrives à t'en sortir maintenant ? »

Rien que pour se faire encore plus mal, car apparemment, l'islandais ne semblait pas avoir eu conscience que le danois ne savait rien de tout ce qui est arrivé aux anciennes colonies norvégiennes, sauf l'invasion anglaise.

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MessageSujet: Re: [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande   [Eté 1945] Heureux est le naïf ignorant. | Islande Icon_minitime

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