Nom & Prénom : Isabelle Janssens
Age Humain : 23 ans
Sexe : Féminin
Date de Naissance : 21 Juillet
Rang personnalisé : En la buvant, il faut chanter la bière.

" Les Belges sont de petits malins ! Ils ont pris son appétit à l'Allemand, son sérieux à l'Anglais, son esprit au Français. Quant à moi, ils m'ont pris le coeur ! "

Sacha Guitry

On dit très souvent que les Belges sont de bons vivants, et Isabelle n'échappe clairement pas à cette règle. Toujours de bonne humeur, un sourire pratiquement gravé sur son visage. Mais de temps en temps ce grand sourire se transforme en une expression assez étrange qui pourrait faire penser à un chat. Et en général, c'est pas vraiment bon signe, parce que c'est qu'elle à une idée derrière la tête, même si bien sûr, cela n'est trois fois rien comparé au ITTC de Pologne. Et puis il faut bien avouer que si elle sourit autant, c'est parce qu'elle pense très souvent à cette boisson houblonnée qui l'attend en fin de journée. Parce qu'une journée sans bière, c'est une journée gâchée. Faire la fête est l'une de ses principales occupation et pour rien au monde elle ne changerai d'avis. Et si vraiment elle est en grande forme, elle vous poussera même la chansonnette. Par contre si vos oreilles sont chastes, ce n'est peut être pas une bonne idée que de l'écouter. Malgré son apparence de petite fille sage, elle boit comme un trou, chante des chansons paillardes à tue-tête et ca lui arrive même de prendre quelques substances refourgées par son frère.

D'un autre côté, la blonde a vraiment le coeur sur la main. Si elle se trouve face à quelqu'un qui a besoin de son aide, elle n'hésitera pas à se couper en quatre pour faire tout ce qu'elle peut. Et si on lui demande l'impossible, son visage se décomposera en répondant qu'elle ne peut absolument rien faire. Ceci est très certainement lié au fait qu'elle ne veut pas s'attirer d'ennuis avec les autres, mais au final ce n'est pas hypocrite pour autant. La seule recommandation que l'on pourrait donner est de faire attention à ne pas dépasser les bornes car une fois en colère, elle peut être redoutable. Parce que comme le disait César : De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. Et c'est avec plaisir qu'elle peut faire la tête au carré à quelqu'un. Mais bon, ceci reste un évènement rarissime, si bien que seulement quelques personnes ont déjà pu y assister.

Comme c'était dit un peu plus haut, elle a horreur de se trouver en plein milieu d'un conflit. Si bien qu'au final, Suisse c'est un peu son copain de neutralité. C'est pourquoi, lors de débats important, c'est pas vraiment la peine de lui demander son avis. Parce qu'elle répondra à coup sûr : "Je suis d'accord avec X pour cet aspects là, et avec Y pour l'autre, je pense qu'au final il y a du bon dans les deux partis". Pas très utile, au final. Peut être est-ce mieux pour ce petit pays abritant l'OTAN. Mais détrompez vous, ce n'est pas une fille sans cervelle pour autant. Son avis, il est bien là. C'est juste qu'il faut creuser un peu, voire beaucoup avant qu'elle ne se décide à cracher le morceau.

Dans le fond, elle n'est vraiment pas compliquée. Elle est certainement l'une des personnes les plus simples, un peu à l'image d'Italie du Nord. Elle se contente de peu, et est toujours aussi heureuse. Un morceau de chocolat, une bonne bière, une ballade au soleil, discuter avec ses amis. Toutes ces petites choses du quotidien qui peuvent paraître banales, mais qui sont si essentielles pour elle. Isabelle peut s'émerveiller de tout, ce qui fait d'elle au final une grande enfant. Mais encore une fois, les apparences peuvent être trompeuses car même si elle va s'amuser à rouler dans l'herbe, elle est plutôt mature en vérité. Etre un petit pays qui est passé sous diverses dominations force à grandir plus vite qu'on ne le voudrait.

Une poupée de porcelaine aux traits angéliques, voila ce que la plupart des gens pourraient penser à première vue. Le teint pâle et les cheveux blonds ondulant au vent, il est certain qu'elle n'a pas à se plaindre auprès de Dame Nature. Et elle peut clairement la remercier pour son métabolisme parce que s'empiffrer toute la journée de pralines, de gaufres et de speculoos sans prendre un gramme, c'est pas évident. Et on ne parle même pas encore d'alcool.

La chose la plus frappante quand on la regarde de plus près, est sans doute la douceur de son regard émeraude. Empli de gentillesse, il est très difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour le jeune femme. Ou alors de l'énervement, parce que ça peut vite lui coller l'étiquette "niaise en puissance" sur la tronche. Mais malgré tout, avec ses lèvres roses et ses cheveux de blés, pour tout mâle dominant qui se respecte, il est difficile de passer à côté. Parce qu'en plus, elle adore se la jouer un peu femme fatale. Mais jamais provocatrice pour autant. Elle se contente de jolie robes qui mettent ses formes en valeur, et aura toujours un ruban assorti dans ses cheveux.

Elle n'est pas spécialement grande, ni spécialement petite. Avec son mètre 70, elle se trouve dans la moyenne européenne. Mais bien souvent, elle se promène en talon aiguille. Et même avec ça, elle n’atteins pas la taille de ses voisins. C'est sûr qu'avec un frère énorme et des compagnons de beuveries taillés comme des armoires à glaces, elle avait tendance à se sentir petite. Mais il faut avouer qu'elle aime ça. Etre la jeune fille entourée par des hommes. Au final elle trouve qu'elle a de la chance. La combinaison Germano-latine est ce qu'il y a de mieux, selon elle.

Spoiler:

Août 1914

La jeune Belge pleurait toutes les larmes de son corps.

La folie qui avait atteint son ancien ami était inimaginable. Où était donc passé l'homme avec qui elle aimait passer du temps autour d'une bonne bière bien fraîche ? Il avait disparu. Rongé par cette folie qu'était la soif de puissance. Elle était la spectatrice et victime d'un bien sombre spectacle en ce mois d'aout. Plus le temps passait, plus les cadavres s'empilaient sur le sol. Et pour la plupart d'entre eux, les pauvres n'ont pas eu la chance de mourir vite. La jeune femme s'était approchée plusieurs fois de ces corps sans vie, et quelle vision d'horreur pour elle. Ses pauvres villageois avaient été mutilés gravement, des membres coupés et le visage tuméfié à tel point qu'il était difficile de les reconnaître. Mais son horreur et sa tristesse atteint son apogée quand elle vit au milieu de ses cadavres un petit corps qui semblait perdu. Elle s'approcha et vit un petit garçon

Elle approcha ses doigts du visage de l'enfant, et lorsqu'elle lui caressa doucement les cheveux, ses yeux s'ouvrirent lentement. La jeune fille se saisit. Il était encore en vie ... Oui mais pour combien de temps ? Le petit essayait bien de lui dire quelque chose, mais ce n'était que des râles qui sortaient de sa bouche. Elle le serra dans ses bras, en lui disant que tout irait bien, et que ses souffrances seront bientôt terminées, et que là où il irait, ce ne serait qu'un monde meilleur. Elle sentit ses petits doigts s'accrocher faiblement à ses vêtements, et continuait de le rassurer. Elle essayait tant bien que mal de cacher ses sanglots, mais à un certain moment, elle le sentit. L'âme de cet enfant venait de s'éteindre. Elle le déposa doucement et malgré qu'elle avait été avec lui pour l'accompagner dans ce dernier voyage, il avait gardé les yeux ouverts. Et il avait l'air tellement terrorisé. Doucement elle lui ferma les yeux, et contempla son uniforme. Rouge. Tellement rouge.

Et soudain, un cri de désespoir à vous fendre le cœur retentit dans cette ville pratiquement déserte. Le sien. Pourquoi ce connard avait pas respecté leur accord ? POURQUOI ? Qu'est-ce que ça lui coûtait de faire le tour par ses frontières communes avec Francis ? Non, ca lui prendrait quelque jours de plus. Alors tant pis pour les accord internationaux. Dévastons tout sur notre passage, et rien à faire des civils. Voila ce qu'il était devenu. Un monstre. Elle n'avait plus le choix, elle devait se replier. Il faut que cela cesse. Ces soldats n'ont aucune pitié, pas même pour les enfants. Et si encore ils ne faisaient que les tuer ... Car qui sait de quoi ils sont capable avec les femmes et les enfants ? Pas elle. Et elle ne voulait peut être pas le savoir dans le fond.

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Toujours la même rengaine. Elle avait beau se replier, les Allemands revenaient à la charge, et dévastaient tout sur le passage. Les villes n'étaient qu'un tas de cendre, de débris et de cadavres. Ça sentait la mort à plein nez, cette odeur de soufre qui vous envahit et que vous tétanise, cette odeur qui vous prédit un sombre avenir à vous aussi. Elle s'était repliée à Leuven pour le moment. Son armée avait quitté la ville le 19 août, et elle était devenue occupée dès le lendemain. Bien entendu, durant quelque jours ce fut bien calme. Pour les Allemands. Ils pouvaient faire ce que bon leur semblait, et bien entendu ils se firent bien plaisir. Le problème, c'est qu'un jour, une fusillade se déclencha sans raison aux alentours de la gare. et les rumeurs sur l'arrivée des troupes Belges ne se firent pas attendre. Leuven eu donc droit au même sort. Mais ce qui la désolait sincèrement le plus, c'était de voir sa grande bibliothèque universitaire réduite en cendres. L'Allemagne n'était il pas un grand pays cultivé ? N'avait il donc plus aucune considération pour la culture et le savoir ? Apparemment non.

Alors que c'était totalement injustifié. Elle avait ordonné à toutes les troupes restantes de se replier à Anvers, la plus grosse ville fortifiée. Considérée comme imprenable, à cause de ces deux lignes de fortifications et ces différentes places fortes datant du moyen âge. Le port était un point vital, il fallait bien le défendre. Elle n'avait plus rien à faire ici. Elle allait également rejoindre Anvers.

Seulement, un grand blond était dans son champ de vision. Ni une ni deux, elle courut vers lui, et sauta sur son dos, s'accrochant les jambes autour de sa taille, et faisant pression sur son cou, enroulant son bras autour de celui ci.

- Ludwig Beilschmidt ... Tu es tombé bien bas tu sais ? Envoie donc tes troupes à Anvers, les miennes t'y attendent de pied ferme. Et quant à toi, tu te réserves pour moi ? Cela me ferait autant plaisir que de boire une bonne bière bien fraîche. Tu n'es pas d'accord avec moi ?

La jeune fille souriait. Peut être car elle avait déjà vidé toutes les larmes de son corps. Elle attendait la réaction du germanique, car il était évident qu'elle allait bientôt se retrouver à terre, contre un mur ou piétinée par cette nation. Mais elle attendait avidement cette rencontre. Elle en avait besoin. Elle avait besoin de sentir ses mains s'écraser sur son visage, de remplir de rouge et de mauve ce si beau visage aryen. Elle savait qu'en corps à corps elle aurait bien du mal contre cet homme, mais si elle avait ne serait-ce qu'une chance de voir une expression insatisfaite sur son visage, elle serait comblée.

Mais dans le fond, elle espérait juste retrouver son ancien ami.

Pseudo : Mo'
Comment avez vous connu le forum ? Google est mon ami (et puis surtout il y a un Pays-Bas et un Luxembourg !)
Suggestions pour celui-ci ? Nope.
Remarques ? Vu par le loukoum masqué

*pousse le truc*

1) Me gusta l'avatar.

2) Me gusta le caractère

3) Me gusta el personaje /Te quiero mi hermana <3

4) Je déteste écrire en espagnol alors bienvenue Soeurette. J'espère que ton test rp n'aura aucun rapport avec le connard aux tomates. e___e /si c'est le cas, je t'aime 8D/

*va pleurer des larmes de joie d'avoir ENFIN une Belgique*