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 Uchronie onirique - Groupe 2

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Abdelahi O. S. / Somalie


Abdelahi O. S. / Somalie

Somalie, réveille-toi.


Lion
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MessageSujet: Uchronie onirique - Groupe 2   Uchronie onirique - Groupe 2 Icon_minitimeSam 4 Aoû - 11:46

Il est dit que le Prophète Muhammad était toujours si concentré et absorbé dans ses prières que même les meilleurs efforts de ses petits-enfants hyperactifs n'arrivaient pas à le distraire. Abdelahi, cependant, n'était pas le Prophète. Et cela faisait depuis plusieurs jours qu'il était distrait, abrégeait ses prières et cogitait dans son coin. Lui qui était pourtant d'un naturel très scrupuleux, c'en était presque alarmant.
Bref. Venons-en à la raison de son nouveau traca; il s'était mis en tête d'essayer, avec deux partenaires, une machine qui s'octroyait un bel avenir sur le marché. Sa fonction se résumait un peu près à faire vivre à son utilisateur ses rêves, ses fantasmes, ses désirs quelconques sous la forme d'un rêve. Rien de dangereux en soit, quoi. Et étrangement, il ne voyait pas ces machines d'un œil mauvais comme il en avait l'habitude quand une 'merveille' de la technologie sortait. Le Somali avait même hâte d'essayer, c'était une chance qu'il ne voulait absolument pas rater. Il s'imaginait déjà à quoi ressemblerait bien son rêve...

Impatient, quand le jour fut venu, il arriva bien avant que ses partenaires de voyage et les attendit de pied ferme, observant les trois machines d'un regard avide. Le seul petit pépin cependant était qu'il risquait de se plonger dans le rêve d'un autre, mais c'était un détail qui lui avait pratiquement échappé. Et puis, après tout, ça pouvait tout aussi bien être les autres qui soient introduit dans son rêve.

Et puis, vinrent enfin ses deux compagnons qui lui étaient jusqu'alors encore inconnus. Il resta impassible quand il découvrit de qui il s'agissait; l'Italie du Nord et la Russie. Il ne pouvait pas vraiment se plaindre de la situation - ça aurait pu être pire. Imaginez que l’Éthiopie aurait fait partie de ce voyage, par exemple. Il fallait dire qu'il n'avait jamais vraiment apprécié ce voisin-là. Abdelahi ne se força pas à sourire et commenta leur arrivée d'un « c'est pas trop tôt » et se plaça sur cette espèce de fauteuil, attendant que l'aiguille soit enfoncée dans sa peau. Il ferma les yeux et le voilà parti pour le monde des songes.


Il se réveilla. Pendant un instant il ne fit qu'observer le plafond blanc devant lui, avant de se lever lourdement de ce qui était un.. lit? Certes, ce n'était pas vraiment une chose surprenante de se réveiller dans un lit, mais ça lui semblait quand même un peu étrange. Mais il avait un style qui lui était agréablement familier, un peu comme pour le reste du mobilier en fait.
Mais.
Ce n'était pas sa maison non plus, et encore moins la Somalie. Il l'aurait sentit. Il se hâta hors de la chambre et déambula dans le reste de ce qui était manifestement une agréable maison de classe moyenne dans un agréable quartier de classe moyenne.
C'était bien joli mais il ne savait toujours pas exactement où il se trouvait. Abdelahi se dirigea alors vers la sortie et déboucha dans une rue assez occupée qui ne lui rappelait absolument rien. Il observa les gens autour de lui. Rien ne lui semblait vraiment différent de chez lui, à l’exception de quelques bâtiments à l'air un peu occidentaux, mais rien de vraiment insolite. ...Était-ce une mosquée qu'il apercevait plus loin?

« Perdono. », fit une femme à son intention en essayant de se faire un passage entre lui et le reste des gens dans la rue. Abdelahi se retourna et la suivit du regard. Il était certain que c'était de l'italien qu'il venait d'entendre. Mais s'il n'était en Somalie, la logique voudrait qu'il soit en Italie, mais alors pourquoi tout autour de lui avait un air si... musulman?
Une seconde. Un sourire se forma sur son visage. Un plutôt un rictus puisque c'était lui. C'était trop beau pour être vrai. L'Italie, colonisée par la Somalie? Maintenant, restait à en être sûr. Il se frotta les mains et continua de déambuler dans les rues, espérant vraiment de finir par rencontrer les deux autres.
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Feliciano Vargas/Italie N


Feliciano Vargas/Italie N

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MessageSujet: Re: Uchronie onirique - Groupe 2   Uchronie onirique - Groupe 2 Icon_minitimeSam 4 Aoû - 16:36

Une machine… Une machine qui faisait rêver.
Il en avait déjà entendu parler dans un film, des gens qui s’enfermaient dans un monde virtuel parce qu’il ne pouvait plus supporter la réalité. Feliciano lui, l’appréciait tout de même bien malgré les quelques malheurs qu’il avait pu avoir tout au long de sa vie. Mais il était curieux, curieux de savoir comme cette machine pouvait vous faire perdre conscience et vous faire arriver dans un monde étrange. Le percevrait-il comme la réalité ? S’il se pinçait, allait-il se réveiller ? Et s’il se faisait tuer dans son rêve, de l’extérieur comme de l’intérieur de ce monde ?

Feliciano avait lu sa lettre à la va-vite et avait juste retenu le fait qu’il partagerait un même rêve avec trois autres nations et que l’un d’entre eux sera le maître de ce monde. Si c’était lui le maître, qu’aurait-il souhaité ? Que ses défunts proches soient toujours en vie surement, qu’aurait-il pu souhaiter d’autre ? La gloire… éventuellement…

Le vénitien pressa le pas, il était en retard. Arrivé dans ce qui ressemblait à un grand laboratoire carrelé de blanc, trois énormes machines et le représentant de la Somalie l’attendaient de pied ferme. Oh… Il allait donc rêver avec lui ? Son ancienne colonie ? Et bien pourquoi pas, mais qui pouvait donc être le troisième ? Feliciano ouvrit l’enveloppe qui l’invitait à venir qu’il avait laissé dans sa poche. Il n’avait même pas vu que les noms de ses compagnons étaient inscrits sur celle-ci.


"Abdelahi et… Ivan ?"


Le jeune Vargas commença seulement à s’inquiéter pour sa pomme, et s’il rentrait dans le rêve d’un de ces deux-là, comment allait-il en sortir ?

C’était peut-être un peu risqué. Même si c’était lui qui en était le maître, il ne savait pas où et comment ils pouvaient atteindre la sortie. L’italien aimait finalement assez bien la réalité pour y rester sans tenter un danger inutile.
Et puis il y avait écrit quoi là aussi ? « S’allonger sur un siège et attendre qu’une aiguille s’enfonce dans votre bras » ?


"Hela… Ahah, oh moi Dio j’avais pas bien lu la lettre, ve. Bon ben je crois que je vais prendre congés hein, bonne ch… Hey !"


Deux hommes en blouse blanche baraqués le chopèrent par les bras et l’obligea à se coucher sur le siège. Alors qu’enfin l’un d’eux lui tint enfin son avant-bras, le suivant en approcha l’aiguille de la machine. Remuant les jambes comme un fou, le vénitien commença à crier.


"Non non, vous avez pas le droit ! Je veux pas ! J’aime pas les piqures ! Je vais avoir mal ! Je… AAARGH !"


Et le voilà tout droit parti pour le pays des rêves. Rêve dans lequel il entra en se réveillant sur un matelas au sol. Pas une couverture, un oreiller et même pas de drap. Juste un matelas dans une pièce sale dont la peinture s’écaillait. Surpris de se trouver dans un tel taudis, surtout qu’il n’avait jamais passé une seule seconde de sa vie dans la pauvreté, il se leva et regarda par la fenêtre. Il était dans un quartier pauvre… et même dans un pays musulman en vue des femmes se baladant avec le voile dans la rue sous sa fenêtre.

Il ne savait pas où il était mais il avait bien l’intention de le savoir et de retrouver les autres. Mais sa priorité était surtout de se sortir de ce taudis. Arrivé dans la cuisine, il vit son frère assis en train de lire le journal. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise et de terreur ; son frère… Alors que Feliciano portait un jean et une chemise des plus simples, Lovino était habillé d’un jilbab et portait même un taqiyah. Feliciano blêmit. Il aurait pleuré de rire dans la réalité, mais là… son ainé portait cette tenue avec fierté et dignité.


"Qu’est-ce que tu fous avec des fringues pareilles ? Habille-toi convenablement, tss…"


Oh… moi… Dio… Ni une ni deux, le cadet des Vargas se précipita vers la sortie pour rejoindre ce qui ressemblait à une grande cathédrale qui lui semblait étrangement familière. C’était le plus haut bâtiment du coin, avec un peu de chances, les autres auraient eu la même idée que lui.
C’est alors que la chance lui sourit enfin et qu’il croisa son ancienne colonie. Ne souhaitant vraiment pas le perdre dans un endroit aussi hostile à ses yeux, il lui courut après.


"Hela ! Abdelahi ! Attends ! C’est ton rêve ça non ? Tu sais où on est ? Ve ?"


Non, il n’avait même pas demandé où était Ivan. Mais ce type était un féroce prédateur qui pouvait renifler ses proies à des kilomètres à la ronde, aussi l’italien pensait qu’il finirait rapidement par les retrouver.
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