| | Petits feuillets sans importance... | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 14:42 | |
| Merci.
C'est vraiment bien. Il y a, je sais pas, autre chose que ce que tu écris, dans ce que tu écris, enfin, je sais pas m'exprimer, mais je veux dire, c'est tellement... Enfin bref, voilà quoi.
Eli a un genre de syndrome de Stockholm, en fait, j'ai l'impression.
C'est bizarre comme toi et Roderich m'avez fait changé d'avis par rapport au personnage. Je ne lui trouvait pas grand chose, avant, mais en fait, il est peut-être trop profond. Enfin, je sais pas, mais du coup, je le vois comme la plus 'nation' des nations, et c'est bien. Agréable. |
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Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Jeu 21 Jan - 14:28 | |
| Quelques drabbles à tendance angst... • Hongrie + Turquie and esclavage : - Spoiler:
Depuis qu’elle avait été capturée elle était son esclave. Elle devait lui être dévouée, elle devait être sage. Il était son maître et il lui avait bien fait comprendre. Tout son être devait servir à la gloire de l’Empire Ottoman. Le maître en avait fait son joyau, la faisant sienne, lui arrachant ses vêtements, l’empêchant de se débattre, entrant à Budapest sans avoir besoin d’autre clé, et en ressortit une fois qu’il y eu imposé sa marque, tout en la tenant toujours afin qu’elle ne lui échappe pas et que personne d’autre que lui ne puisse se l’approprier. Car elle n’était plus qu’un objet pour lui, dorénavant.
• Danemark + Suède and toute-puissance : - Spoiler:
C’était lui, le chef, le patron. Enfin, tous le reconnaissaient. Il avait fait couler le sang du Suédois. Il avait exterminé son armée et ce n’était pas dans plaisir qu’il avait abattu sa hache massive sur le corps du Suédois. Le cri de bête que ce dernier avait poussé l’avait fait frissonné presque jusqu’à l’extase. La douleur pure pour le Suédois, le plaisir de la toute-puissance pour lui, le Danois.
• Finlande + Suède and tristesse infinie : - Spoiler:
Il le revoyait encore, dans la neige. La neige souillée de sang. Il le revoyait, cet homme autrefois si fort mais qui avait paru si faible sur le coup, prostré, ensanglanté, évanoui. Qui s’était sacrifié pour le garder près de lui. Mais le Russe n’était pas si tendre que Berwald. Il avait frappé encore et encore, le corps pourtant musclé et robuste du Suédois. Lui, il avait beau crier, hurler, se débattre, se défendre, mais qu’était-il à part un gringalet entre ces deux colosses qui se disputaient pour lui ? Et à repenser au corps gisant dans la neige de l’homme qui l’avait protégé depuis si longtemps, Tino sentit monter de son cœur une tristesse infinie qui finit par s’écouler en silence de ses grands yeux mauves.
• Suisse + Liechtenstein and encore en vie : - Spoiler:
Il pleuvait. Comme si le ciel avait envie de se déverser entièrement sur ce monde. Le tonnerre grondait au loin mais était-ce vraiment le tonnerre ? Ou bien des canons ?Après tout, il s’en fichait. Sa caquette de feutre vissée sur sa tête, il se hâtait de rentrer chez lui. Ses chèvres devaient l’attendre. Au détour d’une rue, il vit un jeune corps. Il ne fut pas surpris : c’était encore monnaie courante de voir des pauvres qui crevaient de faim à même la rue. Mais… Ce n’était pas pareil. La fillette était si pâle. La fillette était blessée. Maigre comme un chat. Ses vêtements avaient été déchirés. Et il avait le sentiment qu’elle était comme lui. Une Nation. Elle ne répondit pas quand il l’appela. Non, elle se contenta d’ouvrir avec peine ses grands yeux verts avant de les refermer. Elle était encore en vie. Et il allait la sauver.
• Allemagne + Belgique and massacre : - Spoiler:
Elle avait dit qu’elle était neutre dans cette guerre. Mais dans sa folie conquérante, le blond avait passé outre. Elle s’opposait à lui en jouant la neutralité, elle n’était qu’un obstacle mineur pour son entrée en France. Il s’en était persuadé et dorénavant, face à elle, ses grands yeux bleus ne reflétaient que folie et cruauté. La maison de la jeune femme fut dévastée, et elle-même sentit la douleur s’insinuer dans tout son corps alors que l’Allemand la mettait hors de nuire. Elle n’avait même pas la force de fuir, elle savait que toute rébellion allait conduire à un massacre. Rapidement débordée, elle finit par céder au grand blond. Ses grands yeux verts avaient beau être plein de larmes, son corps frêle avait vite cédé à l’assaut sans pitié de l’Allemand et déjà, il la laissait à terre, prêt à envahir Francis, prêt à se venger des humiliations passées.
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Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 14:05 | |
| Pardonnez-moi du double post... "^^ Une fic mais où le thème est assez "mature". Je vous laisse lire en espérant que ça vous plaise (je trouve que c'est encore bien perfectible mais bon... Faut que je m'entraîne xD)- Spoiler:
Empoisonné. Il avait été empoisonné. Il ne voyait absolument pas autre cause à cette douleur qui lui rongeait le ventre, à ce sang qui coulait par les voies naturelles. Bon sang, il savait qu’il aurait du faire attention lors du banquet de la veille avec ses hommes. Il n’aurait pas été réveillé en pleine nuit, plié en deux par une étrange douleur qui lui étreignait le ventre. Et ce sang qui coulait et qui tachait les draps et vêtements. Ce sang qui coulait sans répit depuis trois jours déjà. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait. La douleur le rendait irritable. Changer ses vêtements souillés aussi. Et surtout ne rien dire, se taire et cacher l’étrange mal qui le rongeait. Si les soldats savaient que leur Nation était mal en point, ils l’abandonneraient sans doute, ils n’auraient plus confiance. Et puis… Il ne fallait pas montrer à la personne qui l’avait empoisonné que son plan avait eu prise sur lui. Non. Hors de question. Qu’est-ce que feu son père aurait pensé de lui, s’il faisait le faible en geignant dans un lit ? Il lui aurait mis des coups de pied au cul, certainement. Finalement, le mal s’était arrêté, son corps avait repoussé le poison. Régulièrement, on tentait toujours de l’empoisonner à nouveau et son corps ne parvenait pas à s’habituer à ce poison. Il avait consulté vaguement un homme qui s’y connaissait en herbes, mais il n’avait jamais entendu parler d’un poison de ce type… Quelle lâcheté quand même de tenter d’empoisonner un jeune garçon… C’est parce qu’on avait peur de sa force ? Enfin, il faisait moins peur aux soldats qu’un autre garçonnet de son âge qu’il hébergeait pour l’instant. Il avait des cheveux blancs, une peau pâle comme un mourant et des yeux aussi rouges que le sang. Ses hommes auraient bien voulu le prendre pour un envoyé du diable, mais non, il portait fièrement l’emblème du Christ. C’était un garçonnet de son âge, rieur, farceur, un brin égocentrique. Mais il était comme lui : il représentait à lui seul un peuple. Et il avait bon cœur, il était fort, il aimait se battre avec lui, s’entraîner, ils parlaient de choses qu’eux-seuls pouvaient comprendre… Il lui avait parlé des empoisonnements dont il était assez régulièrement victime. Il lui avait parlé des sortes de tumeurs qui croissaient sur sa poitrine. Il lui avait parlé de ce fichu pénis qui ne voulait pas grandir. ****** *** ****** Il avait grandi. Il avait chassé l’enfant aux cheveux blancs qui s’était trouvé de nouveaux amis plus au Nord, sans doute. Il avait laissé pousser ses cheveux. Il avait compris pourquoi il ne grandissait pas autant que les autres garçons. Pourquoi sa voix ne connaissait pas les éraillements dont les autres garçons de son âge étaient victimes. Pourquoi non plus son pénis n’avait pas « poussé », pourquoi des « tumeurs » étaient apparues sur son torse. Et pourquoi ce sang coulait régulièrement. Il était une femme. Une femme, une fille, une personne du beau sexe, du sexe faible, une chose reléguée à la maternité et aux corvées ménagères loin du champ de bataille, un objet de plaisir et de désir. Elle avait appris ça à ses dépends alors qu’elle avait été battue par l’Ottoman, qui l’avait faite sienne ensuite. Et qui l’avait forcée à « tenir son rang ». Dur apprentissage que de celui de femme. Pourquoi ne s’en était-elle pas rendu compte plus tôt ? Pourquoi personne ne lui avait rien dit ? Elle s’en était un peu doutée, mais tout son être refusait de l’admettre. Son père l’appelait « mon garçon », comment aurait-elle pu savoir alors, élevée comme un homme par des hommes ? Pourquoi se sentait-elle atrocement coupable de ne jamais avoir rien su, de ne pas avoir douté suffisamment avant que la vérité cruelle et sanglante ne la frappe de plein fouet ? Pourquoi se sentait-elle en permanence souillée et répugnante ? Pourquoi se sentait-elle si mal dans sa peau ? Souvent, après que le Turc se soit servi d’elle, elle allait pleurer. Elle avait déjà cherché à se noyer plusieurs fois dans les bassins de la demeure. Elle n’avait aucune force comparée à cet homme à la peau tannée. Plus elle se débattait, plus il riait. Il voulait dompter la lionne pour en faire une chatte docile. Il voulait pouvoir la promener en laisse et montrer à tous qu’elle n’était rien qu’à lui et que personne ne la lui reprendrait. Elle était seule, devant un miroir. Ses joues étaient creusées par les larmes. Elle avait réussi à récupérer un couteau dans les cuisines. Elle était nue, elle se contemplait sans dissimuler tout le dégoût qu’elle s’inspirait. Elle ne put s’empêcher de cracher sur son reflet. Avant de reporter ses yeux sur la lame qu’elle tenait. Oui… Peut-être que si elle s’enlevait ce qui faisait s’elle une femme, peut-être que tout rentrerait dans l’ordre ? Peut-être pourrait-elle enfin devenir un homme ? Oui… C’est ce qu’elle allait faire… Enlever tout ça. Sans trembler, elle piqua la pointe de la lame au dessus d’un de ses seins. Ca faisait horriblement mal. Le sang s’était mis à couler le long de sa peau, la chatouillant en descendant, avant de finir sa course sur le sol. Elle allait enfoncer plus profondément la lame lorsqu’une poigne vigoureuse retint son poignet. Elle lâcha tout. Le couteau tinta sur le sol avec un bruit métallique. Ses nerfs lâchèrent aussi, la faisant s’effondrer à genoux, en larmes. Un chaton vint se frotter en ronronnant contre elle alors que le jeune homme qui l’avait interrompue la recouvrait pudiquement d’un drap. En lui disant que les femmes peuvent aussi être très puissantes, si elles le désirent, que sa mère était une grande puissance en son temps. Il partit, suivi du chaton et la jeune fille resserra le drap contre elle, malgré le sang qui coulait de sa plaie. Oui, elle allait devenir forte. Personne ne lui mettrait plus de chaînes. Elle serait libre et forte, elle serait grande et respectée. Et elle écraserait tous ceux qui lui manqueraient de respect ou qui la regarderaient avec un désir malsain dans les yeux. Elle se vengerait, elle les frapperait. Elle sera femme mais forte. Elle se jura cela.
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 16:01 | |
| J'aime beaucoup... le thème comme le style d'ailleurs ! Merci pour cette fic |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 16:48 | |
| J'aime beaucoup !! |
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Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 16:54 | |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 17:07 | |
| J'suis fan! C'est tout à fait Elizaveta, ça, même si j'avais pas tout de suite saisi qu'il s'agissait d'elle (je peux pas manger et réfléchir en même temps *sort*). En tout cas j'aime énormément. |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mar 16 Fév - 17:37 | |
| Super texte. Heureusement que Heracles était là. T-T J'ai beaucoup aimé. ^^ |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 17 Fév - 11:22 | |
| Je suis les autres, c'est très bien écrit |
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 11 Juil - 15:29 | |
| Petit drabble fait comme ça... J'en suis pas satisfaite des masses, mais ça fait longtemps que je n'avais pas écrit sur Hetalia, il faut que je me dérouille... - Spoiler:
• Espagne + Autriche and Veux-tu m’épouser ? C’était un premier novembre gris et triste. Les yeux verts habituellement pétillants d’Antonio semblaient éteints. Charles II était mort et il n’avait pas de descendants. La nation était inquiète : qu’allait-il devenir ? Allait-il être déchiré de toutes parts, lui, le fier Conquistador, la nation qui a mis pied sur le Nouveau Monde ? Allait-il devenir le servant d’un maître, devoir courber l’échine ? Il ne savait pas. La seule chose qu’il savait, c’est qu’il fallait sauver ses positions de l’autre côté de l’océan, quitte à perdre sa place dans la vieille Europe. Et que sans nul doute, Francis Bonnefoy et Roderich Edelstein iraient se disputer son corps et ses biens. Et que tout se terminerait par une guerre, par du sang versé. Naturellement. Pourtant Antonio aimait le rouge. Il ne pouvait empêcher ses yeux verts briller à la vue du sang, ce liquide rubis, couleur des fruits qu’il avait ramené d’outre-mer, ses chères tomates. C’était aussi la couleur du pouvoir, de l’amour, de la passion. Oui, il aimait le rouge et vint à souhaiter que cette couleur illumine les jours gris qui s’annonçaient. Des batailles eurent lieu. Jusqu’à que les Nations, épuisées de se battre, signe un traité. Oh, Antonio perdait de bien nombreux vergers dans tout ça. * * * - Veux-tu m’épouser ? Une voix enfantine qui résonne dans sa tête. Un petit sourire timide, de grands yeux améthystes qui le dévisageaient. L’Archiduché d’Autriche lui avait proposé un mariage, il y a si longtemps… Ils étaient encore des enfants, quand il avait accepté la fine main blanche de l’Autrichien dans la sienne. Ils étaient des enfants, qui avaient été réunis par le mariage de leurs chefs afin de lutter contre la France. Oh, grâce à Roderich, Antonio avait atteint des sommets : il était écouté, craint et respecté en Europe. Sa culture rayonnait. Son économie florissait. Il voyageait et avait de nombreuses colonies de l’autre côté de l’immense océan. Il avait été heureux. Il l’avait réellement été, malgré ce mariage de convenance. Maintenant, c’était fini… Le ciel bleu était devenu bien gris, des nuages cachaient le soleil, en ce premier novembre.
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 11 Juil - 18:42 | |
| J'aime bien ce genre de texte, avec beaucoup de regrets et de souvenirs
sympathique à lire et mélancolique ^^ |
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 11 Juil - 18:47 | |
| Merci ^^ J'ai eu vraiment du mal à l'écrire, mais le prompt me tentait trop alors je me suis lancée... Je voyais trop la scène entre Roderich et Antonio enfants ♥ |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 11 Juil - 18:52 | |
| pré ados plutôt puisqu'ils se construisaient vraiment *sort* |
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Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Lun 25 Oct - 18:10 | |
| J'ai retrouvé un traitement de texte ♥ (merci Roderich) Je saiiiiiiiiis, je dois me mettre à jour dans mes Rps mais j'étais plus motivée pour des drabbles, là "^^ • Hongrie + Turquie and fascination d'une voix - Spoiler:
Elle devait le haïr. Elle le haïssait. Elle était chez lui comme un oiseau en cage qui essayait en vain de s'échapper et qui se heurtait à chaque fois aux barreaux de la prison dans laquelle elle avait été enfermée. Elle haïssait quand il venait la voir. Quand il la complimentait sur son corps qui se féminisait chaque jour un peu plus. Mais que pouvait-elle faire, quand sa voix chaude et grave murmurait au creux de son oreille ces choses-là ? Que pouvait-elle fait sinon se laisser bercer par la voix envoûtante de cet homme qu'elle détestait ? Oui. Elle le haïssait. Surtout pour le fait qu'elle était incapable de résister à la voix de cet homme.
• Etats-Unis + Angleterre and morsures - Spoiler:
Arthur avait fini par obtenir la garde du jeune Alfred. C'était ce dernier qui avait finalement choisi le Britannique au détriment du Français. Un tas de responsabilités supplémentaires étaient tombées sur les épaules d'Arthur avec ce tout petit enfant à élever et à faire grandir. Cet être si petit encore... Francis venait encore de temps en temps voir le petit enfant et son grand frère adoptif. « Arthur, tu t'es trouvé un nouvel amant ? C'était sauvage, au vu des marques sur ton bras...♥ Pervers. Alfred fait ses dents. »
• Danemark + Hongrie and envoyer un baiser - Spoiler:
Le Danois trouvait vraiment qu'il manquait de femmes parmi les Nations. Et la plupart des femmes avaient un frère ultra-protecteur et hargneux qui faisait qu'elles étaient inapprochables. Tristesse. Rien à mater pendant les meetings, pas de jolies filles court vêtues à séduire, personne en jupe pour se baisser en ramassant un crayon offrant une jolie vue au Scandinave. Non. Liechtenstein ? Trop jeune. Et il y avait Lucky Luke Suisse pas loin. Ukraine ? Elle était surveillée par Russie. En plus, elle avait de TROP gros arguments. Biélorussie ? Non, il était pas masochiste, fallait pas abuser... Monaco ? Trop guindée, en plus elle parlait comme une vieille lady. Belgique ? Pourquoi pas ? Enfin, elle devenait de plus en plus instable avec tous les soucis chez elle : le Danois ne voudrait pas d'une nana qui vous embrasse un jour et qui vous arrache la chair avec les dents le lendemain. En plus, c'était la petite sœur de Pays-Bas. Taiwan et Vietnam ? Non, trop plates les asiatiques ! Il lui fallait un peu des formes à peloter, quand même ! Le minimum syndical ! Seychelles ? Trop dépendante. Il avait déjà son chien à la maison, ça suffisait. Hongrie ? Pourquoi pas ? C'était un challenge, ça ! Elle avait du répondant, elle était forte, elle avait ce qu'il fallait où il fallait... De son coin de table, le Danois l'interpella et tenta de la séduire en lui envoyant un baiser. Ca marchait bien quand France le faisait alors si cet abruti y arrivait, il pouvait bien y arriver ! ...Elle lui répondit par un très vulgaire doigt d'honneur, sous le regard courroucé de l'Autriche dont on ne pouvait savoir si ce regard exprimait de la haine envers le Danois qui s'attaquait à sa propriété ou bien envers son ex-femme pour son manque évident de savoir-vivre.
• Finlande + Suède and escapades - Spoiler:
La première fois que Tino était parti seul avec Berwald, c'était pour fuir le Danemark qui le terrorisait. Depuis, c'était comme une sorte de rituel. D'un coup, ils prenaient un sac à dos et quelques vivres et ils partaient comme ça, en pleine nature, se perdre n'importe où, ensemble. Dormir à la belle étoile, cueillir des fruits dans les arbres, pêcher du poisson en rivière... De ces escapades, il avait appris que Berwald était incapable de reconnaître la moindre constellation dans le ciel mais qu'il était capable d'attraper à mains nues un poisson dans un torrent. Qu'il était beaucoup plus frileux que lui mais qu'il savait bien grimper aux arbres. Qu'il était partant pour un bain de minuit dans un lac. Qu'il irait au bout du monde avec lui, s'il le fallait.
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Lun 25 Oct - 18:39 | |
| Juste "♥". Si j'étais pas d'humeur blasée je te sauterai dessus chérie. |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Lun 25 Oct - 18:41 | |
| Le Turquie/Hongrie... On reconnait vraiment ta patte, ton interprétation, j'adore ♥
Et le Sufin... Je suis pas du genre à aimer tout ce qui est guimauve et tout beau, mais franchement, j'avoue avoir un faible. Et ton drabble est juste ce qu'il m'a fallut pour bien commencer ma soirée : ) |
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Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Lun 25 Oct - 19:00 | |
| Je suis tombée sur ce prompt.. Je ne POUVAIS PAS ne pas le faire xD • Prusse + Hongrie and aphrodisiaque - Spoiler:
Gilbert ne comprenait décidément pas Elizaveta. Comment pouvait elle encore brûler d'amour, de passion, de il-ne-savait-pas-quoi pour ce stupide aristo après plus de 500 ans de vie commune. Pourquoi elle le dévorait encore et toujours constamment des yeux comme s'il allait être son prochain repas ? Pourquoi aussi elle était tellement intéressée par les trucs dessinés par Japon et qu'elle voulait les reproduire avec les vraies nations, plus ou moins consentantes ? Pourquoi était-elle quand même numéro deux dans le top des nations avec la plus grande fréquence de rapports sexuels ? Pourquoi ? Et pourquoi elle ne tombait pas dans ses bras, aussi...
Gilbert se réfugia sur le net. Non, il n'allait pas écrire qu'il désespérait de ne pas avoir la Hongroise entre ses bras, non ! Il était bien trop extraordinaire pour avoir des faiblesses du genre ! Et puis les couples, c'est pour les nuls comme ce stupide aristo, tentait-il de se convaincre. Jusqu'à avoir ZE révélation via son ami Google. Il avait découvert le secret de la Hongrie. Il était trop fort et il se félicitait déjà pour être un génie et avoir trouvé ça. Le paprika. L'essence même de la cuisine hongroise. Ce qu'Elizaveta mettait sans exception dans tous ses plats. Le paprika était un aphrodisiaque. Elle était en permanence sous cette substance...
Peut-être que s'il augmentait la dose de cette épice dans le plat de la Hongrie, aurait-il une chance avec elle ?
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Sam 4 Déc - 19:56 | |
| Le double post, c'est le mal. *même si techniquement, c'est pas un double post*- Spoiler:
• Espagne (Antonion Fernandez Carriedo) + Autriche (Roderich Edelstein) and laver le corps de l'autre - passion violente
Cela faisait quelque temps qu'il rentrait couvert de boue et de sang. Après l'avoir salué, la première chose qu'il faisait était de se laver, de nettoyer les souillures et donner l'apparence trompeuse de l'innocence à un corps bien trop vieux pour se souvenir de cette notion. Roderich entra dans la pièce où Antonio prenait son bain. Il n'était pas choqué de le voir dans la tenue d'Adam, non, après tout ils étaient tous deux des hommes et Antonio était son époux, il connaissait déjà cette peau tannée par le soleil. Leur mariage n'était pas un mariage d'amour mais une union politique : point de tendresse entre eux deux et pourtant... Cette fois-ci, Roderich remonta ses manches, se saisit d'un morceau de toile bise qu'il trempa dans l'eau et se mit à frotter le dos de son conjoint. Sous les mains blanches du noble, les muscles espagnols se détendaient. Les cheveux bruns d'Antonio, habituellement retenu par un ruban rouge en en court catogan, flottaient sur ses épaules et Roderich ne put s'empêcher d'y passer les doigts, découvrant la nuque du conquistador. Le noble eut envie d'embrasser la chair découverte, la mordre, sentir la peau à cet endroit là, mais il se contint, il devait savoir maîtriser ses pulsions, être maître de lui-même, il n'était pas un animal, non ! Antonio se tourna légèrement vers lui, ses yeux verts pétillants, ses lèvres rosées entrouvertes en un léger sourire et cette expression qu'il savait si bien afficher, respirant les joies simples du quotidien. Roderich aurait voulu se contrôler. Il aurait dû. Il pensait s'être contrôlé jusqu'à qu'il réalise qu'il avait happé les lèvres espagnoles en un long baiser, avide, passionné, violent. Qu'il s'était trempé en se jetant sur la nation du Sud, mû par une irrésistible envie de presser son corps contre celui mouillé d'Antonio, ses longs doigts pâles plantés dans les muscles du navigateur, s'agrippant à lui comme un naufragé à un morceau de bois flottant au gré des vagues. Peu lui importait à l'instant, de l'immoralité de la situation : il était prêt à rendre des comptes à Dieu de ses actes.
• Espagne (Antonion Fernandez Carriedo) + Autriche (Roderich Edelstein) and morale et loi - imperfections physiques/cicatrices
La nuit était tombée et il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il se sentait agité, son corps était tendu, crispé, nerveux. Même la caresse des draps sur sa peau nue ne parvenait pas à le calmer. Il avait besoin de retrouver ses bras, son corps, de se blottir contre lui, de goûter ses lèvres, de humer sa peau, d'entendre sa voix. Ils étaient mariés, non ? L'anneau à son doigt en était le témoin. Il était en droit de le rejoindre dans sa chambre et de passer la nuit en sa compagnie afin d'approfondir leur relation. Mais... Dieu ne condamnait-il pas celui qui s'unissait à celui du même sexe de lui ? Lui-même avait prôné aux humains ce commandement, il avait vu l'Inquisition, les bûchers, les pendaisons. Et pourtant, lui, Antonio Fernandez Carriedo, l'Espagne Catholique, s'était engagé dans le plus intime des sacrements avec un autre homme, l'Autriche, Roderich Edelstein. C'était le combat de la passion contre la raison. Il était l'Espagne, le pays de la Passion. Mais il était la pieuse Espagne, la Catholique, la respectueuse des commandements divins. Il s'allongea, regardant intensément le crucifix au dessus de son lit. Il ferma les yeux, et Roderich apparut dans sa tête. Sa peau très pâle qu'il protégeait du soleil. Ses cheveux bruns qu'il disciplinait soigneusement, hormis une mèche, rebelle, qui jamais n'avait pu se laisser coiffer. Ses yeux améthyste, si peu communs, si froids, si mystérieux. Ce grain de beauté aguicheur au coin de ses lèvres. Les fines cicatrices qui zébraient discrètement son corps fin et osseux, résumé des batailles que son époux avait livré de son côté, contre la France, l'Empire Ottoman, et tant d'autres encore. Antonio aimait parcourir avec ses doigts les cicatrices de Roderich. Parfois, il frissonnait ou même un léger rire sortait des lèvres autrichiennes, ce dernier lui répondant qu'il devait cesser, que ça le chatouillait. Alors il cessait le traçage de la géographie du germanique avec ses doigts pour continuer l'exploration avec ses lèvres. C'en fut trop pour l'Espagnol. La vision de trop pour son corps bien trop seul ce soir. Il s'en fichait de la morale, il vivrait bien encore assez longtemps pour se confesser et se faire pardonner du Très Haut. Il avait besoin de la chaleur du corps de Roderich. Il irait la chercher.
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Sam 4 Déc - 20:43 | |
| Je suis désolé mais le ruban d'Antonio est rose, na *sort*
sympa ces textes, on retrouve bien la dualité entre amour et religion, et il n'y en a pas un pour rattraper l'autre évidemment. Ils iront à confesse ensemble, voir Gilbert pour absoudre leurs péchés...
.... et là ce sera pire
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 26 Jan - 16:48 | |
| Trois drabbles dont deux m'ont été "imposés" par l'ancienne joueuse de Tino alors qu'on jouait avec les générateurs. • England/France - Smiles or laughing & Urgency for sex - Spoiler:
Besoin. Besoin. Besoin. Pourquoi quand ses yeux se posaient sur ces iris bleus comme le ciel, ce sourire enjôleur, ces fines boucles blonds encadrant un visage à la barbe volontairement négligée avec classe, pourquoi, oui pourquoi fallait-il que le niveau de testostérone dans son sang grimpe autant ? Et à une telle vitesse ? Et pourquoi ce parfait idiot continuait-il à lui sourire, comme ça ? A le dévisager, à lui faire des clins d'oeil de temps en temps lors de cette fiche réunion ? Pourquoi sa propre respiration s'accélérait, pourquoi imaginait-il des choses déplacées aux plus innocents des gestes, pourquoi il voulait se ruer aux toilettes pour soulager un besoin qui devenait de plus en plus douloureux ? Pourquoi le VOULAIT-il ?
Et déjà il s'était excusé auprès de Ludwig pour sortir de la salle. Il avait été suivi et il savait très bien par qui, il n'avait nul besoin de se retourner pour vérifier l'identité de la personne sur ses talons.
Il sourit. Cela lui ressemblait tellement de prétexter la moindre excuse pour pouvoir l'accompagner. Et tout le monde en salle de réunion savait ce qu'allait se passer. Il se retourna et sourit à son vis à vis au moment où ce dernier le plaquait avec force contre le mur, les yeux aussi assombris de désir que les siens pouvaient être à cet instant. Et il ne put s'empêcher d'éclater de rire, à la grande surprise du Français.
« Bon sang, Francis... Nous sommes tout bonnement pathétiques, tu ne crois pas ? »
• England/Hungary - Trapped or stranded together & Sensory overload - Spoiler:
Mais comment s'étaient-ils retrouvés, comme ça, dans ce fichu cagibi ? Ah, il le maudirait pour au moins sept génération, l'inventeur de la maxime « la curiosité est un vilain défaut ». Il n'était pas curieux, il se renseignait. Il était pas comme cette fouineuse coincée avec lui, là. Elle, elle fourrait son nez partout pour avoir des informations croustillantes, lui, se renseignait pour utiliser certaines preuves comme moyen de défense ou d'accusation. Il ne fallait pas le mettre dans le même sac qu'elle. Non mais.
Mais les faits étaient là. Ils étaient coincés dans le noir, dans une minuscule pièce d'un mètre carré, que bien sûr, des petits plaisantins avaient fermé à clé. Il avait été obligé d'endurer les vociférations et insultes hongroises. Il était obligé de supporter la présence physique d'un individu dans ce qu'il appelait son espace vital. Il ne la voyait pas, il faisait noir mais il pouvait entendre sa respiration, il pouvait sentir sa chaleur corporelle et s'il bougeait, il se heurtait à l'opulente poitrine de la Hongroise. Il sentait les plis de son ample robe contre ses jambes. Il pouvait sentit son parfum dans cet espace restreint. Le fait d'être privé de la vue mettait tous ses autres sens à l'affût. Et jamais auparavant, il n'avait désiré l'ex-femme de l'aristo, cette folle prompte à photographier chaque baiser qu'il pouvait échanger avec n'importe quelle nation masculine, cette mégère parlant et agissant comme un vrai homme. Après tout, la femme était un homme comme un autre. Cette femme n'y dérogeait pas.
• Denmark/Sweden - Bar and club scenes & Impotence - Spoiler:
Aux grands maux, les grands remèdes. Il avait récupéré devant chez lui un Suédois complétement démoralisé, à ramasser à la petite cuillère parce que sa femme de force avait encore refusé sa demande en mariage. Encore. Il fallait s'y attendre. Tino n'aimait pas qu'on le prenne pour une femme, une épouse et n'aimait pas les robes. Il entendait bien, malgré son petit mètre soixante-dix et son visage androgyne, faire comprendre au colosse amoureux avec qui il vivait qu'il était un MEC.
Bref. Aux grands maux, les grands remèdes, disait-on. C'était pour ça que le Danois avait emmené de force le Suédois en compote dans un club. Il avait même fait l'effort, pour le Suédois, de lui trouver un club gay. Inutile de dire que le Danois se sentait ultra-généreux et génial pour ça. Il n'eut même pas besoin de forcer Berwald à boire : sa déception lui faisait vider des bouteilles d'alcools plus vite que son ombre. Le Danois buvait aussi pas mal. Il avait l'habitude de boire et boire en matant des jolis gars se trémousser peu habillés contre des barres de fer, c'était pas mal. Pour divertir Berwald, le Danois passablement éméché entama une lap-dance exprès pour son ami/ennemi/rival/frère/toussa. Plein comme une outre, il tentait tant bien que mal de danser sur le petit podium. Tentait. Il n'a pas tenté longtemps, son sens de l'équilibre perturbé par l'alcool le faisant violemment choir.
Mais il se sentait foutrement génial. Parce que maintenant, il avait les deux bras dans le plâtre mais Berwald lui donnait à manger à la petite cuillère, le lavait, le massait, le servait. Le pied.
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Jeu 27 Jan - 16:37 | |
| Mouarf.
Je m'attendais pas du tout à ça pour le Suède/Danemark, étant donné le thème, mais j'ai bien ri xD |
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Jeu 27 Jan - 17:08 | |
| Tu t'attendais à quoi, heiiiiiiiin ? 8D
Na. Sincèrement, si ça t'a fait rire, je suis super heureuse ♥ |
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Ven 28 Jan - 19:47 | |
| A ton avis ? 8D - Spoiler:
LE PEUPLE RECLAME DU PRROOOOOOOOOOOOOOOOOOON
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| Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... | |
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| | | | Petits feuillets sans importance... | |
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