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 L'île accessible en train... [Arthur]

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MessageSujet: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeLun 28 Sep - 16:35

... Ou comment les tortues boivent le thé.
[XXIe siècle - En novembre]

Spoiler:
- Oooh...

C'était le premier mot qui lui était sorti de la bouche. Lý n'avait encore jamais mis les pieds en Angleterre et c'était avec émerveillement qu'elle en découvrait la capitale. Enfin, émerveillement, c'était sans compter cette espèce de protubérance phallique érigée en plein milieu de la City, et dont la demoiselle avait bien vite fait de détourner le regard. Ces Occidentaux étaient de drôles de gus, pensa la vietnamienne, repensant à ce concombre émergeant au milieu du béton. Sans doute une approche plus... visuelle de la... nature humaine. Sans doute. La philosophie des Européens était bien différente de la sienne. Néanmoins, Londres comptait d'innombrables fabuleux bâtiments et Lý serait bien restée à faire la touriste pendant toute la journée si Tao, assise sur son épaule, ne lui avait pas rappelé qu'elle était invitée.

- Tu ne voudrais pas faire mauvaise impression à notre hôte, hein?


- N-non... Bien sûr que non... Regarde, j'ai plein de cadeaux pour lui!

En effet, la vietnamienne n'était pas venue les mains vides, bien au contraire. Très fière d'elle-même et de sa culture, elle n'avait pas hésité à prendre un peu plus que prévu.

- J'espère que ça ne fera pas trop, pensa Lý à voix haute alors qu'elle ramait.

Oui, elle ramait. Lý et Tao naviguaient en barque sur la Tamise. Dans le fond de la barque était délicament posé un chapeau conique, retourné pour pouvoir y entreposer le reste des cadeaux: des fruits, du thé vert, notamment, mais aussi un livre sur les légendes vietnamiennes, quelques paires de baguettes ainsi d'un curieux instrument de musique, et le chapeau lui-même.
Lý avait vraisemblablement été invitée par l'Anglais à cause de Francis, car la vietnamienne savait que les deux compères se connaissaient. Cependant, et cela était peut-être du à sa timidité, elle n'avait jamais osé s'approcher des autres pays Occidentaux, craignant qu'ils soient tous comme ces deux abrutis de Francis et d'Alfred.

- Uh, oh... fit soudainement Tao.

Non seulement d'être une tortue parlante, Tao prévoyait aussi le temps. Les nuages faisaient rapidement main basse sur la ville et le vent venait y ajouter son grain de sel, et, ô miracle de la Nature, il commença à pleuvoir. Ce fut d'abord une petite bruine, pour ensuite devenir quelque chose entre un gros orage et un déluge. Prise de panique, et craignant pour ses présents, Lý usa de ses petits bras pour atteindre la rive le plus rapidement possible.

- On va être en retard, Tao!

- Toi, tu le seras. Il ne peut pas me voir!

- M... maiiiis-euh!

La vietnamienne était tellement pressée de rejoindre le manoir dans lequel elle avait été conviée qu'elle avait oublié de ranger sa rame dans sa barque, et se retrouvait ainsi à courir dans tous les sens avec dans une main, un chapeau empli de choses étranges, et dans l'autre, une rame en bois. Heureusement, Lý était une nation, et les problèmes humains lui passaient au dessus de la tête. Ainsi, en quelques instants, elle se trouvait à l'entrée d'un immense parc qui menait vers le manoir Kirkland.

- C'est beauuu, soupira Lý en s'appuyant sur sa rame. Entro... tchu!

Comble de malheur, la demoiselle avait attrapé froid alors qu'en ce moment même, elle s'essuyait la dure pluie made in UK. Tentant de garder une certaine contenance, elle s'avança d'un pas rapide mais pas tellement assurée vers la porte du manoir.

Elle prit sa respiration, éternua, reprit sa respiration, et finalement parvint à donner quelques coups sur la porte avant de frotter sa main déjà endolorie. C'est que, cette porte était incroyablement dure et épaisse, et la pauvre menotte de la vietnamienne n'avait presque pas tenu le choc. Et on se demande encore comment elle a pu vaincre Alfred.
À peine avait-elle frappé que la porte s'ouvrit aussitôt. Elle fut accueillie par un homme, plus ou moins âgée, une sorte de dadais avec de grandes mains et de grands pieds. Lý, à côté, faisait figure d'une enfant.

- Monsieur vous attendait, mademoiselle, fit le majordome.

- D'a... d'acc-tchu!-d'accord.

Lý ne se fit pas prier une deuxième fois et suivit le grand monsieur qui l'emmena dans une pièce tout aussi vaste. Là, elle trouva le Sir Kirkland dont elle avait entendu parler, mais qu'elle n'avait encore jamais rencontré. Si elle ne se trompait pas, il incarnait le terme de gentleman à lui tout seul.

- B-bonjour, Monsieur Angleterre! balbutia Lý en s'incliant jusqu'à ce que le bout de son chapeau touche le sol. Je... Je suis honorée de faire votre rencontre!

Elle déposa son chapeau empli de cadeaux sur la table et rabattit le sien derrière ses cheveux noirs, laissant Tao grimper sur le sommet de son crâne. Heureusement, les cadeaux n'étaient pas trempés et avaient bonne mine.

- V-vous savez, j'ai été très surprise par le temps! Nous sommes en Novembre et il fait pourtant si froid...

Dix-huit degrés. Autrement dit, un temps caniculaire en Grande-Bretagne.

- ... Et j'ignorais que c'était encore la mousson...

La mousson? En Angleterre?

- Et... je... eum... voilà! Encore une fois, je suis en-tchu!-enchantée, Monsieur Kirkland...

Lý tenta de lui faire son plus joli sourire, malgré la petite grippe qui s'annonçait plus qu'imminente. Ce qu'il lui faudrait, c'était une tasse de thé. Oh oui, une tasse de thé. En attendant, Tao qui contemplait désormais le blond de haut se contentait de cligner des yeux, se demandant comment d'aussi jolis yeux verts pouvaient être à ce point dissimulés par une broussaille de sourcils. Encore un mystère Européen à éclaircir.
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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeLun 28 Sep - 19:17

Arthur n'était certainement pas mécontent que les fêtes d'halloween soient ENFIN passées. Il n'avait rien de particulier contre les citrouilles et Jack O'Lantern, mais il était bien aise de s'être débarrassé pour le reste de l'année de cette marmaille tapageuse et travestie en vampires, zombies, sorcières et autres créatures disgracieuses.

Du moins, la vision qu'en avaient les humains était outrageuse. Il n'avait jamais rencontré de vampire si négligé de sa personne qu'il en oubliait le sang qui dégoulinait sur son menton. Au contraire, la plupart des vampires, pour ne pas citer ce Lestat que France affectionnait tant, étaient en général de tendance métro-sexuelle. De plus, même chez les vampires les plus has-been, les cheveux gominés étaient passés de mode.

Enfin, les humains, et même certaines nations qui refusaient d'admettre l'existence de telles créatures, entretenaient de nombreux préjugés sur tout ce qui concernait le domaine du magique. Demandez à un petit enfant à quoi ressemble donc une sorcière, pas sûr que Morgan apprécierait.

Abandonnant ses considérations métaphysiques, Arthur, dont l'entière personne était actuellement enfoncée dans un superbe fauteuil qui trônait depuis nombre d'années au centre du petit salon, fut pris d'une panique soudaine. Il venait de prendre conscience qu'il avait invité Vietnam, le 1er novembre, et par conséquent aujourd'hui.

On sonnait à la porte. En bon majordome bien payé éduqué, Georges se chargea d'ouvrir la porte avec un flegme si Anglais qu'il en devenait offensant pour Arthur. Parfois, Georges se montrait plus Anglais que l'Angleterre.

Il faudra que je revoie sa paye, à cet humain nonchalamment insolent...

Prenant conscience de la gravité de la situation, il se leva précipitamment de son fauteuil, et sortit en trombe de la pièce. Dans le couloir, il faillit bousculer Mary (4eme du nom) sa femme de chambre.
Alors qu'il s'apprêtait à lui passer un savon, il remarqua que celle-ci portait un plateau contenant un service à thés et deux tasses. Il hésitait entre la réprimander pour ne pas y avoir pensé plus tôt, et l'embrasser sur les deux joues.

"Mary, vous êtes un génie. Posez ça sur la table située entre les deux fauteuils.... Oh je vais vous aider, il faut les rapprocher, viiite"


Dieu merci, j'ai tout de même acheté mes cadeaux en avance.


Il se précipitèrent tous deux dans la pièce, elle débarrassait la table encombrée par les livres et installa le nécessaire à thé, tandis qu'il rapprochait les deux fauteuils, afin qu'ils puissent prendre le thé face-à-face.
Deux minutes après, lorsque Viet Nam pénétra dans la pièce, introduite par Georges, Mary était occupée à servir du thé le plus posément possible, tandis qu'Arthur semblait plongé dans To Kill a Mockingbird (dans son empressement, il n'avait pas remarqué qu'il avait choisi un livre Américain.).

Arthur, feignant la surprise, se leva et se planta en face de Vietnam, avant qu'il ne puisse dire un mot elle rougit furieusement et s'inclina. Le dos cassé en deux, elle parvint à balbutier :

B-bonjour, Monsieur Angleterre! Je... Je suis honorée de faire votre rencontre!

Arthur ne put s'empêcher de sourire. Qu'elle était mignonne. Francis n'avait pas dû bien résister bien longtemps. Il était aussi, bien qu'il ne l'avouerait jamais très touché. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas provoqué une telle impression chez quelqu'un.
La dernière fois, c'était lorsque le petit Alfred s'extasiait devant son pirate de tuteur. Aujourd'hui encore, il se rappelait de ses yeux brillants d'admiration et de fierté.

Hm, c'est une tortue sur son épaule?

- V-vous savez, j'ai été très surprise par le temps! Nous sommes en Novembre et il fait pourtant si froid.... J'ignorais que c'était encore la mousson... Et... je... eum... voilà! Encore une fois, je suis en-tchu!-enchantée, Monsieur Kirkland...


Toujours inclinée, elle ne pouvait remarquer que ses paroles avaient considérablement crispé le visage d'Angleterre d'une façon comique.

Mais... il fait beau aujourd'hui!

Toutefois, habitué aux remarques de ce genre, il passa outre. La jeune fille semblait très intimidée, inutile d'en rajouter. Il se présenta brièvement, le plus platement possible mais cela ne semblait pas du tout la rassurer, elle semblait même très mal à l'aise, son visage agité de petits tics.
Cependant, malgré toute sa bonne volonté, elle ne put s'empêcher d'éternuer.

Arthur, comprenant la situation, rigola en lui tendant un mouchoir.

"Vous devriez vous détendre! Vous avez attrapé froid? Un thé vous fera sans doute du bien."


Il l'invita à prendre place dans un des fauteuils tout en lui passant un chandail, laissé par la prévoyante Mary, sur le dos. Tout en prenant place, elle se confondit en remerciements qu'Arthur trouvait touchants, bien qu'exagérés. Mais, connaissant bien Kiku et Wang Yao, il était habitué à ses démonstrations de politesse Asiatiques, et savait qu'il fallait laisser son interlocuteur s'exprimer. Ce n'était qu'une façon d'exprimer sa reconnaissance après tout!

Il lui tendit deux paquets rectangulaires ainsi qu'une superbe composition florale et reprit :

"J'ai quelques cadeaux pour vous, mais outre ce livre et ces quelques parfums, vous devrez être patience. Car le dernier cadeau se déguste, et je ne parle pas des fleurs bien sûr."

Il se saisit de sa tasse de thé et en but un peu, se demandant ce qu'il allait découvrir de cette jeune personne intrigante. Il savait qu'elle trépignait d'impatience de lui offrir ses cadeaux, mais il ne put retenir une question dont la réponse le faisait sourire d'avance :

"Hm, si je peux me permettre, vous connaissez bien Francis et Alfred?"

Oh, oh, ça promet d'être amusant.
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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeMer 30 Sep - 14:16

Malgré le temps absolument abominable et la crève qui guettait Vietnam comme Francis un pervers traquerait sa proie, l'Anglais que Lý avait en face d'elle était absolument charming, bien que semblant légèrement crispé, lui aussi, mais pour des raisons bien différentes, et cela, la jeune demoiselle ne s'en aperçut aucunement. En revanche, Tao, la tortue magique, clignait des yeux de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle observait Arthur, sa bouche formant un minuscule 'o'. A gaping turtle. Vraiment.

Oh, et il était si perspicace en plus de cela! La tasse de thé que Lý convoitait temps l'appelait de sa petite fumée blanche et couinait presque pour qu'on la boive. Acceptant avec joie après s'être assise, elle rougit légèrement lorsqu'elle sentit le chandail être posé sur ses épaules. Portant la tasse à ses lèvres, elle ne put s'empêcher un petit cri de délice.

*Du thé noir!*

Ce thé était absolument exquis, son goût léger emportait la demoiselle sur un petit nuage (pas de pluie, de préférence). S'apercevant de sa petite gaffe, elle porta une main à sa joue brûlante et sirota le reste de sa boisson en silence. Sur son crâne, la tortue se penchait de plus en plus, attirée par le thé, et menaçait de faire un plouf! mortel dans la tasse.

- Lýýýýý, laisse moi la fiiiin... La fiiiin! chuchota Tao dans la frange de la vietnamienne.

Celle-ci, craignant que l'Anglais doute de sa sanité d'esprit, ne réagit nullement et se contenta de tapoter deux fois sa tasse, ce qui signifiait "Non." Pour une fois, cette tortue rabat-joie n'allait pas gâcher le petit plaisir offert par un si gentil jeune homme.

- C'est... C'est vraiment un thé délicieux! murmura Lý, lorgnant sa tasse pour y trouver le reflet désespéré de Tao. J'en suis presque gênée... Je vous ai aussi offert du thé... vert... J'espère néanmoins qu'il vous plaira!

L'anglais semblait très amusé par les réactions légèrement excessives de la vietnamienne, mais il était dur pour cette dernière d'agir comme si elle allait en Europe toutes les semaines. En tout cas, ils semblaient être partis sur de bonnes bases et les cadeaux du Sir Kirkland étaient d'un raffinement certain. Lý quant à elle, avait préféré jouer sur la carte de la tradition, après tout son pays conjuguait bien les deux, et elle était fière de montrer ce de quoi son peuple était capable. Quoique, le livre sur les contes et légendes renfermaient plus d'une surprise.

Alors qu'un léger silence commençait à s'installer entre les deux buveurs de thé, Arthur le brisa rapidement en posant une question qui piqua la vietnamienne au vif:

- Hm, si je peux me permettre, vous connaissez bien Francis et Alfred?


Et comment! pensa la Vietnamienne en reniflant presque avec mépris. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'avait jamais vraiment demandé à connaître les deux blonds, et ça, elle leur avait bien fait entendre durant les quelques guerres qui avaient eu pour charmant résultat de faire rentrer les deux grands dadais au bercail, salement amochés après avoir reçu plus de coups de rame que le Mékong n'en recevra dans les deux prochains millénaires.
Remuant dans le fauteuil mouelleux pour trouver une place plus confortable, Lý posa sa tasse sur la table et prit la parole.

- Vous savez, commença-t-elle, et son teint semblait être redevenu frais comme si elle n'était pas malade du tout, jusqu'au jour où Monsieur Francis a décidé de débarquer vers 1858, j'étais très bien toute seule et j'avais déjà mes propres problèmes avec ma propre famille, mais ce je-ne-sais-quoi de perversion qui réside dans le regard du Français en a décidé autrement, et à cause de lui, de cet abruti fini, j'ai été obligée d'agir comme une docile femme au foyer, vous imaginez? Et puis, vous n'imaginez même pas les "visites" surprises de ce grand idiot, surtout quand...

Lý détourna rapidement le regard. Sa timidité de départ était rapidement partie, lui déliant lentement la langue et contrairement à ce qu'elle laissait paraître, elle n'était pas qu'une midinette qui buvait du thé. Loin... très loin de là.

- ... Quand je me baignais dans les lacs ou ailleurs, il fallait toujours que tous mes vêtements disparaissent juste après qu'il soit venu! Vous vous en douterez que je lui ai fait payer cher...


Fétichiste, le français? (la réponse oscillait entre le 'oui peut-être' et le 'oui sûrement') en tout cas la demoiselle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait du attendre qu'une femme passe par là pour lui porter secours.
La jeune femme contempla avec une affection certaine la rame rangée un peu plus loin, à côté de la porte. Francis gardait sans doute des marques de cette vengeance qui n'avait rien de mignon et guilleret. Après tout, sous son apparence de fillette, Lý était un as incontestable du maniement de bambou et de rame et n'y allait pas par quatre chemins lorsqu'il s'agissait d'être agressif. Pendant qu'elle pestiférait contre l'écervelé Numéro Un (car Numéro Deux allait rapidement faire son apparition), Tao en profitait pour escalader à vitesse rapide (c'est à dire, à reculons) l'épaule de Lý et se frayer un chemin tant bien que mal vers la soucoupe ou, par un miracle encore inexplicable, quelques gouttes de thé refroidissaient rapidement. Ignorant le regard pesant de la vietnamienne sur sa carapace, Tao atteignit enfin la Terre Promise et se délecta de cette micro-dose de thé.

- Hiiii... siffla la jeune femme.

Tao était juste entre elle et Arthur et l'animal n'en avait visiblement rien à secouer. Incapable de continuer son récit alors que la tortue léchait consciencieusement la soucoupe, Lý leva les yeux vers Arthur. Qui avait les yeux rivés sur Tao. Qui avait les yeux rivés sur la tasse. Qui avait les yeux... non.

Il la VOIT?!

Le regard de l'Anglais semblait naviguer entre la tortue, la tasse, et Lý, qui était entre l'étonnement le plus total et l'envie soudaine d'éclater de rire. Ca alors, c'était une nouvelle. Elle pensait être la seule avec Japon à voir les créatures magiques. Cela signifiait-il qu'on pouvait trouver toutes sortes de bestioles étrange en Angleterre? Autre que le cornichon de verre, bien entendu. Ne sachant pas trop comment réagir, la vietnamienne se baissa jusqu'à avoir les yeux au niveau de la tortue.

- Tu sais que Monsieur Kirkland te voit?

Tao eu un hoquet et tourna sa tête verte en direction de l'autre nation qui avait l'air très amusé. Jurant dans un langage que même Lý ne comprenait pas, la tortue rampa vers le bord de la table et trouva refuge derrière les fleurs qu'Arthur venait d'offrir.

- Hmpf.

- J'ignorais que vous pouviez voir Tao! s'excusa soudainement Lý en portant les deux mains à son visage, rougissante. J'ai du avoir l'air vraiment idiot... Veuillez m'excuser...

Vite, vite, il fallait relancer la conversation, autrement Tao aurait assez de ragots à raconter pour tenir jusqu'au Nouvel An.

- V-vous me parliez aussi d'Alfred, n'est-ce pas? Eh bien, sachez que je le trouve encore plus...

- Encore plus idiot mais aussi plus mignon que Francis, vous le saviez ça? intervint Tao, à l'abri grâce aux fleurs, et Lý se demanda soudainement si les tortues étaient comestibles.

- N... Ne l'écoutez pas, Monsieur Kirkland! Elle aime bien raconter n'importe quoi,
essaya-t-elle de glisser entre deux rires nerveux.Ahaha..hahaha... N'est-ce pas, Tao?

En effet, en réalité que valait la parole d'une tortue face à celle d'une nation? Si Lý manquait vraiment de chance, on assisterait à un remake excessivement parodique de David contre Goliath.
Et l'auteur de ce post RP a décidé que la Tortue gagnerait par un K.O sans appel!

- Tout le monde a bien vu la tête que tu faisais quand États-Unis est rentré ch... WAAH!

Au comble de l'exaspération, Vietnam avait tout simplement décidé de mettre Tao sur le dos, pour qu'elle arrête enfin d'embarrasser autant notre invitée qui était morte de honte et fixait ses pieds en évitant soigneusement le regard de l'Anglais qui cette fois, s'esclaffait franchement.

Aaah... Les filles.
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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeDim 4 Oct - 16:07

Arthur ricanait dans la barbe qu'il n'avait pas et qu'il n'avait jamais souhaité avoir.

Certes, il y avait mieux comme entrée en matière que de mentionner les anciens ennemis et colonisateur d'une nation. Cependant, Arthur assumait et même cultivait son petit côté désagréable.
D'une part, cela lui permettait d'instaurer de la distance vis-à-vis de son interlocuteur, d'autre part cela provoquait bien souvent un accès d'humeur révélateur des réels sentiments de ce dernier.
La grande peur d'Arthur était de se retrouver face à un interlocuteur qu'il ne pourrait pas décoder, c'est en partie pour cela qu'il n'aimait guère discuter avec Russie.

Cette fille, à l'air si poli, si timide avait tout de même vaincu la première armée du Monde! Elle ne pouvait pas être si... peu irascible.

Et il avait touché juste! La seule mention des noms de France et USA suffit à faire disparaître toute trace de pâleur maladive du visage de Ly. ( Mais il fait pas si froid chez moi! ) Ses yeux brillaient, habités par la colère. Un sourire narquois aux lèvres, Arthur écoutait Viet-Nam déblatérer contre Francis avec colère :

"Vous savez, jusqu'au jour où Monsieur Francis a décidé de débarquer vers 1858, j'étais très bien toute seule et j'avais déjà mes propres problèmes avec ma propre famille, mais ce je-ne-sais-quoi de perversion qui réside dans le regard du Français en a décidé autrement, et à cause de lui, de cet abruti fini, j'ai été obligée d'agir comme une docile femme au foyer, vous imaginez? Et puis, vous n'imaginez même pas les "visites" surprises de ce grand idiot, surtout quand..."


Lý détourna rapidement le regard, gênée. Arthur hocha la tête, sincèrement compréhensif. Il s'apprêtait à la rassurer ("On est tous passés par là."), mais elle surenchérit :

- ... Quand je me baignais dans les lacs ou ailleurs, il fallait toujours que tous mes vêtements disparaissent juste après qu'il soit venu! Vous vous en douterez que je lui ai fait payer cher...


Elle marqua une pause lors de laquelle Arthur en profita pour ajouter, retenant un grand sourire victorieux :

"Décidément, il n'a aucune manière. Je suis vraiment désolé qu'un de mes voisins Européens puisse avoir été si... primaire avec une jeune fille. Francis est gentil, mais il a toujours eu un peu de mal avec ses pulsions. J'ai pourtant essayé de l'éduquer, de l'aider mais hélas..."

L'anglais soupira et adopta un air faussement contrit. La jeune Ly avait l'air réellement peinée et admirative devant lui. Quelle tête de crapaud ferait Francis si il entendait ça ! Arthur avait grand peine à ne pas éclater de rire lorsqu'il dit d'une voix feintant la peine :

"Mais hélas... j'ai bien peur que le cas de France soit perdu... Il n'est vraiment pas méchant, pourtant, juste.. un peu benêt, un peu sauvage."

Il porta sa tasse à ses lèvres, cachant son grand sourire goguenard. Viet Nam regardait un point derrière lui (peut-être sa rame, je crois qu'elle l'a posée derrière moi.) avec nostalgie.

Il a dû s'en prendre des coups, froggie. J'en viendrais presque à le plaindre..

Il était totalement perdu dans ses pensées, imaginant Francis en Tarzan torturé par une Jane Vietnamienne lorsqu'il entendit cette dernière siffler entre ses dents :

Il lui jeta un regard interrogateur, mais elle ne le vit pas, trop occupée à fixer la table d'un air de reproche. Levant un sourcil de surprise, il baissa les yeux vers les tasses et soucoupes posées sur le meubles et il comprit ce qui n'allait pas.

Une tortue était en train de lécher la soucoupe, qui contenait quelques gouttes de thé froid, plutôt goulûment.

C'est... trop mignon. Sans doute une créature magique.

La vietnamienne s'était penchée vers son animal de compagnie et, ayant pris conscience de la signification du sourire d'Arthur lui susurra :

- Tu sais que Monsieur Kirkland te voit?

Arthur ne savait pas ce qui lui plaisait le plus : qu'elle l'appelle "monsieur" avec une déférence touchante, ou le fait qu'elle ait ,elle aussi, une créature magique.

La tortue se retourna et rencontra le regard quelque peu amusé de l'anglais. Elle se contenta d'afficher clairement son mécontentement en poussant un grognement et alla se cacher derrière les fleurs sans se presser.

Il n'eut pas le temps de poser une seule question que Ly se confondit en excuses, cachant ses joues empourprées avec ses mains :

"J'ignorais que vous pouviez voir Tao! J'ai du avoir l'air vraiment idiot... Veuillez m'excuser... V-vous me parliez aussi d'Alfred, n'est-ce pas? Eh bien, sachez que je le trouve encore plus..."


"Encore plus idiot mais aussi plus mignon que Francis, vous le saviez ça?"

"Elle marque un point la tortue" murmura Arthur entre ses dents, sans cesser d'observer Ly d'un oeil amusé. Heureusement, elle ne semblait pas l'avoir entendu, jetant un regard noir à sa tortue trop bavarde.

"N... Ne l'écoutez pas, Monsieur Kirkland! Elle aime bien raconter n'importe quoi, essaya-t-elle de glisser entre deux rires nerveux.Ahaha..hahaha... N'est-ce pas, Tao?"


- Tout le monde a bien vu la tête que tu faisais quand États-Unis est rentré ch... WAAH!

Viet Nam avait fondu sur sa tortue et la retourna sans pitié, la faisant taire une bonne fois pour toute. Arthur avait rarement vu quelque chose à la fois si cocasse et si mignon. Il plaignait sincèrement Viet Nam, qui ne savait plus où se mettre, ce qui ne l'empêcha pas d'éclater de rire.

Après s'être, il lui resservit une tache de thé. Il se triturait les mains, n'osant apparemment pas le regarder en face.

"Vous n'avez pas à être gêné, la popularité d'Alfred tient en grande partie grâce à sa beauté."

Take that, Alfred!.

"Personnellement, je ne lui trouve rien de rare. C'est la même chose pour Francis d'ailleurs. Ils n'ont rien d'extraordinaire, si ce n'est un culot monstre, ce doit être la source de leur.... "charme" "

Il le regardait timidement, semblant vouloir émettre une objection, mais Arthur ne lui en laissa pas le temps:

"Votre tortue, par contre, est adorable! On en manger......."


Il se mordit les lèvres, priant pour qu'elle ne sache rien de la soupe à la tortue anglaise.

Je garde le sujet I-love-magical-creatures si j'ai besoin de détendre l'atmosphère.

"Vous alliez me parler de ce cher Alfred, je crois? N'hésitez pas à tout me confier, ce ne peut que vous faire du bien. Ça va mieux maintenant entre vous deux?" dit-il en insistant sur le "tout".

Plus je saurai de choses compromettantes sur ce jeune prétentieux, plus savoureux sera notre prochain rendez-vous!

Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeVen 9 Oct - 16:28

- Mais hélas... j'ai bien peur que le cas de France soit perdu... Il n'est vraiment pas méchant, pourtant, juste.. un peu benêt, un peu sauvage.

J'aurais plutôt dit abruti fini, enfin, j'imagine que sa réputation de gentleman le suit de près...

La situation prenait une tournure bien étrange qui, pour l'instant, n'allait pas trop en la faveur de Viêt Nam. Celle-ci, morte de honte après les révélations dignes du plus mauvais magazine people du siècle, gonflait ses joues comme un enfant qu'on aurait terriblement vexé alors qu'Arthur s'excusait à la place de Francis, avec une certaine pointe... d'ironie, comme s'il n'était vraiment pas désolé, en fin de compte.
Il tentait de cacher son sourire triomphant derrière sa tasse mais cela ne dupait pas Lý, elle était bien consciente que le Sir Kirkland prenait son pied en s'imaginant la tête du français s'il assistait à la conversation.

Dans tous les cas, elle avait réussi à clouer le bec de Tao (bien que ce soit trop tard, maintenant, le mal était fait) qui s'égosillait pour que sa propriétaire lui fasse voir le monde dans le bon sens, sous l'oeil intéressé de l'Anglais qui marmonna quelque chose que Lý ne put entendre. Mais malheureusement, la tortue avait laissé échappé le plus important. Sa réputation de fière guerrière avait été réduite à peau de chagrin en un seul instant! Qui aurait cru que Viêt Nam avait le béguin pour les États-Unis? C'était bien vrai pour son ancienne moitié Sud, mais maintenant le Viêt Nam était une nation à part entière dominée par les socialistes et il était hors de question d'avouer qu'on avait un faible pour le blond à lunettes. Cela reviendrait à faire comme si la guerre n'avait pas eu lieu, comme si rien de dramatique dans la vie de nation de Lý n'était arrivé.

- Vous n'avez pas à être gênée, la popularité d'Alfred tient en grande partie grâce à sa beauté.

- Mmh... fit la vietnamienne en sirotant son thé. J'imagine... Même en ayant été votre protégé, il a l'air vraiment... vraiment...

***
Il avait perdu. Lamentablement perdu. Lui qui se proclamait être la première puissance militaire du monde entier venait de s'incliner aux pieds de la jeune femme, cette frêle nation qu'un rien semblait pouvoir balayer. Cette insignifiante fourmi qu'était le Viêt Nam venait de faire descendre les États-Unis de son piédestal d'une façon bien peu délicate. Mi-triomphante, mi-brisée de l'intérieur, elle ignorait l'attitude qu'elle devait prendre. L'humilier n'avait aucun sens, il chercherait la vengeance et la cruauté qu'il avait montré envers elle était suffisant comme cela. Mais lui tendre la main et lui faire oublier cette défaite n'était pas non plus une option. Elle se contenta de regarder au fond de ces yeux bleus, ternis par l'amère défaite qui s'abattait sur lui comme l'épée d'un bourreau. Ces yeux bleus qu'elle aurait pu regarder toute sa vie durant.
Alors qu'une partie d'elle-même voulait vaincre le communisme, Viêt Nam l'avait fait taire sans appel. Résistant à cette infime envie de prendre l'américain par le cou, elle tourna les talons et laissa l'homme se noyer dans l'amertume. Son cœur brisé de nation et de jeune femme avait besoin de temps pour guérir, désormais.

***
- Uh?

C'était perdue dans ses pensées que Lý regardait dans le vague, oubliant de terminer sa phrase. Ce ne fut que lorsque l'Englishman lui lança un regard interrogateur que Viêt Nam revint vers la réalité. Essuyant discrètement la larme qui perlait au coin d'un de ses yeux, Lý poussa un petit soupir de contentement, ayant la tasse à faire jouer entre ses mains encore un peu froides.

- Pssst, pssst.

Raah, qu'est-ce qu'elle veut cette fois?

La vietnamienne lança un regard singulèrement mauvais à la tortue, comme pour la mettre au défi de dire quoi que ce soit.

- Dites... vous voulez bien m'aider? S'iou plaîîît...

...C'était la meilleure! Tao avait eu assez de culot pour s'adresser de la sorte à Arthur! Se battant contre l'envie pressante d'en faire de la soupe, Lý regarda ailleurs, laissant Kirkland se décider quant au sort du reptile bavard, ajoutant au passage que la petite créature était adorable. Et la vietnamienne de se dire qu'elle aurait du adopter un dragon. Un bon vieux gros dragon. Laissant cette question à part, elle se concentra sur les lèvres d'Arthur qui laissèrent échapper une nouvelle question, remettant Alfred sur le tapis.

- Ah... Lui...
souffla-t-elle en même temps qu'elle faisait remuer le thé dans sa tasse, la voix légèrement rauque, tant à cause de la petite grippe que les larmes de tout à l'heure.

Elle avait le chic pour les relations compliquées. La Thaïlande, la Chine, le Japon, puis lui et Francis... Pas facile d'être entourée par une pléïade d'hommes qui avaient toujours quelque chose à lui reprocher/soutirer/choisissez. Une fois dans sa vie, elle aurait voulu trouver quelqu'un qui avait autre chose à faire que d'essayer de l'envahir ou de l'attaquer. Pour l'instant, sir Kirkland semblait tout à fait affable mais il ne fallait pas se voiler la face, il était blond et depuis la fin du dix-neuvième siècle, Lý s'en méfiait comme de la peste.

Quand même, il y avait quelque chose qui clochait. Arthur semblait s'intéresser de très, très près à ce que la vietnamienne avait pu vivre aux côtés d'Alfred et de Francis, pour le plus grand de ses malheurs. Était-ce une impression ou l'Anglais était-il encore plus avide de ragots que sa tortue qui finirait en ragout?

- Vous voulez que je vous raconte tout?... Je veux dire... vraiment tout? J'ai bien peur que ce ne soit pas si intéressant, à moins que vous vouliez m'entendre me plaindre le reste de la soirée... Oh, bien sûr, ma vie n'est pas que jérémiades, autrement... Enfin, vous voyez...

Elle toussota, toujours en évitant le regard pesant de l'Anglais sur elle. Parler de sa vie la mettait toujours mal à l'aise, surtout lorsqu'il s'agissait de la guerre, et encore plus quand le nom d'Alfred devait être prononcé.

- Mes relations avec Alfred ont très, très mal débuté, avoua la Vietnamienne à voix haute, embrassant la salle du regard, les joues roses. C'était surtout à cause de la Guerre Froide -enfin, vous savez, l'expansion du communisme et tout cela. Mais c'est un incident entre des torpilleurs de mon pays et des destroyers Américain qui ont lancé cette guerre... Du coup, nous n'avons pas tellement eu le temps de faire connaissance de façon... amicale, et durant toute une décennie je me souviens l'avoir haï comme jamais, et je le lui ai bien fait savoir. Je ne l'avais jamais trouvé très malin, mais en tout cas il en connaissait un rayon, question tortures et bombardements.

Réprimant un frisson, elle se focalisa plutôt sur l'avant dernière phrase. Lý parlait de l'Offensive du Tết qui, sur le plan militaire, avait été une défaite, mais qui avait pu finalement tenir les Américains dans un échec des plus cuisants. Un brin nostalgique face à ce souvenir, la jeune femme ne pu s'empêcher de soupirer, comme si elle voulait retrouver cette euphorie qu'apportait la victoire.

- ... Cependant, continua-t-elle en portant la tasse à ses lèvres, nos relations se sont quelques peu... améliorées durant ces dernières années, mais je vous avoue que ça n'a pas été facile. Vous voyez, c'est parfois douloureux de le regarder en face -je veux dire, on n'enterre pas la hache de guerre aussi aisément.

Même si l'Anglais le lui avait gentiment demandé, Lý préféra rester vague sur cette histoire d'amitié renouvelée, comme si elle préférait que cela passe à la trappe, que cela reste dans son petit jardin secret. C'est que, d'habitude, ce genre de... rendez-vous ne se racontait pas à la première nation qui passait par là.

Heureusement, ce passé si sombre était bien loin et Lý n'avait plus trop de soucis à se faire, à part de faire bonne impression auprès de Kirkland.

- Est-ce que... Est-ce que vous voulez encore que je vous parle de cet abr... d'Alfred? J'avoue ne plus avoir grand-chose à dire sur son sujet...

Foudroyant Tao du regard, histoire que celle-ci ait le bec définitivement cloué, Lý se leva subitement, faisant réagir l'Anglais, croyant peut-être que la vietnamienne voulait s'en aller. En réalité, elle allait juste chercher la composition florale pour l'admirer de plus près.

- J'ai totalement oublié de vous remercier! s'exclama la jeune femme, rougissant à nouveau. En tout cas, c'est magnifique et -oh!- qu'est-ce qu'elles sentent bon. Vous avez beaucoup de goût, si je puis me permettre.

Un peu plus tôt, l'Anglais lui avait parlé de quelque chose qui se dégustait. Quand il s'agissait de nourriture, la Vietnamienne était toujours d'attaque et de plus, elle connaissait très mal la cuisine anglaise (c'est une chance). Tao s'était enfin résignée à garder le silence et il flottait comme un air de nostalgie dans le salon, comme si c'était l'heure des souvenirs.
À un moment, Lý crut voir une minuscule jeune fille flotter dans les airs. Mettant ça sur le compte de son imagination, elle se garda d'en parler à Arthur, du moins pour le moment.

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Dernière édition par Lý Nguyễn / Việt Nam le Mer 28 Oct - 15:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeMar 27 Oct - 22:11

Bien qu'il n'en laissait rien paraître, Arthur se sentait terriblement coupable. Il avait sciemment amené cette jeune fille à parler de la personne qui lui avait peut-être fait le plus de mal de toute son histoire, par pur égoïsme, poussé par un vil sentiment, la jalousie.
Malgré son enthousiasme sincère, la blessure de Ly était sans doute profonde et encore trop récente. Mieux valait clore le sujet pour le reste de la discussion. La jeune fille lui inspirait trop de sympathie pour qu'il continue à la torturer.

«J'ai totalement oublié de vous remercier! En tout cas, c'est magnifique et -oh!- qu'est-ce qu'elles sentent bon. Vous avez beaucoup de goût, si je puis me permettre.»

Il répondit seulement par un léger sourire accompagné d'un hochement de tête, espérant ne pas rougir trop. Ses compliments le touchait et lui allaient droit au cœur. Et il était assez lucide pour expliquer sa réaction. Elle complimentait son bon goût. A lui, Angleterre dont la terre entière semblait s'allier pour dénoncer son penchant incorrigible pour le kitsch et son excentricité déroutante.
Oui, la jeune fille était décidément charmante. Si elle était aussi honnête qu'elle en avait l'air. Arthur n'avait de toute manière pas la moindre intention de se mettre à douter, chose qu'il faisait constamment et qui avait l'art d'empoisonner toutes ses relations. Admettons qu'elle soit sincère.

L'égo de l'anglais se délectait donc de l'expression éblouie de son interlocutrice. Pourtant, elle tiqua un bref instant, avant de se ressaisir rapidement. Arthur crut de prime abord qu'il avait rêvé, que Georges, se sentant d'humeur facétieuse, avait dû verser quelque produit illicite dans son thé, mais il comprit rapidement ce qui s'était passé. Une faible traînée poussière dorée flottait au-dessus de la délicieuse bouille de la Vietnamienne. Pas besoin d'être un génie pour comprendre.

Arthur soupira, à la fois soulagé et agacé. Soulagé car son fidèle domestique était bel et bien un homme digne de sa confiance et que Vietnam n'avait pas de tic nerveux et agacé par la curiosité mal placée de ses amies fées. Depuis le temps qu'il les fréquentait, il n'avait pas peur d'affirmer qu'il les connaissait bien. Trop bien même.
Elles ne les laisseraient pas seuls tant qu'il n'aurait pas vanté leur charme, leur malice et surtout le précieux soutien qu'elles lui apportaient. Elles voulaient entendre leur cher petit Angleterre parler d'elles.

Ah, les femmes.

Il n'avait en aucun cas honte des créatures magiques qui le suivaient à tout heure du jour et de la nuit ou presque. Elles étaient orgueilleuses, certes, mais elles pouvaient se le permettre. Il estimait avoir raison de clamer, dans ses moments de colère, que ses compagnons magiques valaient bien mieux que la plupart des nations.

Cependant.... Pour une fois qu'il recevait quelqu'un, une jeune fille de surcroît, il avait compté sur leur compréhension et leur savoir-vivre. Il avait eu envie d'impressionner la jeune fille, c'est vrai. Or, son passé de pirate sanguinaire le glorifiait bien plus que de lâcher nonchalamment : "vous savez, j'adore mes fées, elles me suivent partout, ce sont mes meilleures (et mes seules) amies" <3.

Oui, il y avait vraiment plus manly, plus viril. Toutefois, elles ne lui laissaient pas le choix. Jalouses, probablement.
Peut-être que Vietnam trouverait cela attendrissant.

Ou complétement débile.

.......Oh, well.

"Miss, ne vous étonnez pas des fées que vous pourriez apercevoir, commença-t-il en prenant l'air détaché, elles sont mes compagnons les plus fidèles et une source d'info... euh... d'amusement intarissable. Mais j'ai bien peur qu'elles ne comprennent pas bien le concept d'intimité..."

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MessageSujet: Re: L'île accessible en train... [Arthur]   L'île accessible en train... [Arthur] Icon_minitimeSam 21 Nov - 16:34

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Ooh... une... une... mince, comment ça s'appelle?


Alors elle n'avait pas rêvé, et même Arthur semblait l'avoir remarqué. Craignant pendant un moment qu'elle avait eu une expression particulièrement désagréable sur son visage, Lý avait préféré faire comme si de rien n'était et continuait à siroter son thé, le visage impassible ou presque, pendant que sa tortue prononçait mentalement les pires malédictions qu'il ait été donné à une tortue de connaître.

Quoiqu'il en soit, la jeune fille miniature était bel et bien réelle et la poussière qui trainait autour de l'Anglais formait comme une auréole, comme si son hôte était un ange. Clignant bêtement des yeux une ou deux fois, elle mit enfin le doigt sur le nom de la petite créature qui, visiblement, attendait que le gentleman dise, ou fasse quelque chose à son sujet.

Une fée... Hm, c'est pas comme si on en trouvait à tous les coins de rue chez moi. Pas comme les dragons.

Lý eut également l'idée stupide de savoir si une fée pourrait survivre au climat vietnamien, nettement plus chaud qu'en Angleterre, pas besoin d'y avoir été pour le savoir. Cependant, redoutant que la créature accepte de quitter son Anglais, la jeune femme préféra ne rien dire, espérant peut-être qu'une fée se coince dans ses cheveux lorsqu'elle partirait, la ramenant ainsi au bercail.

... une minute.

Etait-ce pour cette raison qu'Arthur était si gentilhomme avec les femmes? Parce qu'il en avait des modèles réduits pour s'entraîner? L'idée avait germé à partir de rien, pourtant cette piste était très, très sérieuse. Et Lý n'avait jamais entendu parler de fées françaises... Alors comme ça... Hum.

Ah, les hommes.

- Miss, ne vous étonnez pas des fées que vous pourriez apercevoir, lança soudainement Arthur.

- Euh... je... oui, naturellement, enfin non, je n'en avais jamais vu,
répondit-elle, intéressée par ce que le jeune homme pourrait lui apprendre.

C'était étonnant, déroutant, même, d'apprendre que Sir Kirkland hébergeait des micro-filles chez lui. Si on enlevait le micro-, ç'aurait eu un sens... tout autre. Lý avait entendu de drôles d'histoire à propos Arthur. Des histoires de pirates, enfin, quelque chose dans ce genre là, elle ne se souvenait que très vaguement de ce que Francis lui racontait alors qu'elle tentait de noyer sa tortue dans de l'eau bouillante. Un pirate, c'est... à l'exact opposé de ce qu'elle avait en face d'elle. Un jeune homme qui aime le thé et les fées. Bien sûr. Évidemment. Of bleeding course.

-... elles sont mes compagnons les plus fidèles et une source d'info... euh... d'amusement intarissable. Mais j'ai bien peur qu'elles ne comprennent pas bien le concept d'intimité...

Image mentale du jour, Arthur Kirkland déguisé en fée. Oh. non. nononon. nononononononon. Maintenant que la vietnamienne avait cette image en tête, elle ne pouvait regarder le gentleman en face sans rougir à s'en brûler le visage. Etait-ce du a un excès de théïne ou l'imagination de la jeune fille allait à toute vitesse? Sans compter que l'Anglais parlait d'intimité... Ah, Bouddha, qu'as-tu contre moi aujourd'hui? C'est sûr, quelqu'un a mis quelque chose dans son thé.

- Euh je... mais je la trouve charmante!
balbutia Lý, et la petite fée envoya une nouvelle traînée de poudre dorée au dessus de la tête d'Arthur. Il ressemblait de plus en plus à une boule à facettes dorée.

Vite, vite, changeons de sujet avant de pouffer de rire comme une gourdasse.

- Un peu plus tôt, vous m'aviez parlé de quelque chose qui se dégustait... Je suis impatiente de savoir ce que c'est!

Ouais... Ben une fois que tu l'auras vu, ton impatience sera réduite comme peau de chagrin.
En attendant, Lý se leva soudainement et alla chercher le monocorde qu'elle avait offert à Arthur. Elle lui demanda s'il savait en jouer. Bon, d'après ce qu'elle avait entendu dire, il avait une guitare, mais le monocorde c'était plus... singulier. Après avoir vérifié qu'il était en bon état, elle commença à jouer une petite mélodie. Elle s'arrêta subitement lorsqu'elle sentit le regard d'Arthur sur elle. Quand elle jouait, elle avait tendance à sourire et fermer les yeux, enfin, pour certains, c'était mignon, pour elle c'était le comble du ridicule.

- A vrai dire, je préfère chanter, murmura-t-elle avant de rire doucement.
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