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 (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]

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MessageSujet: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeLun 21 Déc - 17:02

Il y avait une chose que Pologne détestait faire, par-dessus travailler. C’était travailler pour les autres. Ben oui, dans "travail", jusqu’à assez récemment, Feliks avait compris la notion "travailler pour soi-même". Genre, aux champs par exemple, pour pouvoir continuer à peindre la maison en rose à chaque printemps et s’occuper de ses poneys et coudre de jolies robes ; oh, et puis manger aussi. Mais nan, là, depuis quelque temps après avoir pris son indépendance par rapport à l'USSR depuis plusieurs années, et surtout depuis ses quelques déboires économiques, c’était devenu "aller bosser chez d’autres nations". Et c’était totalement pas cool ! Parce que l’un des seuls qui voulait bien ce genre de trucs en Europe, c’était bien Arthur…Ouaip, le même "Arthur-qui-ne-fait-rien-quand-une-nation-se-fait-envahir", parole de poney ! Mais sans rancune ! (ou presque.) Feliks avait pris un air de mourant, mais s’était motivé en pensant à quel point il pourrait mettre la totale honte à Ivan si jamais il arrivait à se sortir de ses problèmes financiers tout seul ! Mais ça, c’était avant de découvrir une chose beaucoup plus importante, en explorant un peu aux alentours de cet humide lieu de travail (surtout qu’Arthur ne tardait jamais à l’envoyer chez ses cousins s’il commençait à être un peu trop…enthousiaste. Humf.)

Il s’étira longuement avec un soupir heureux de satisfaction, secouant son parapluie et laissant les gouttelettes se perdre dans la mousse ; il était entouré de verdure, à l’orée d’un charmant petit bois digne des meilleurs contes de fées, avec un paysage de collines et de vallées se perdant dans l’horizon, et nappé d’une douce couverture de brume, rendant l’air agréablement moitié et parfumé de bois et d’herbes. Feliks regarda tout cela d’un air satisfait, non sans réprimer un petit grelottement. Il avait catégoriquement refusé de mettre un de ces affreux imperméables jaunes malgré la pluie qui semblait tomber dans un rideau continuel. Il avait opté pour un petit kilt (Dans un pays où les hommes portaient traditionnellement la jupe, il n’allait pas dissimuler son enthousiasme), et de longues bottes noires, avec un petit manteau beige. Le tout surmonté d’un petit chapeau noir. C’était donc peu vêtu mais avec classe que Pologne admirait le paysage magnifique et irréel de l’Ecosse du nord…Et il était seul…Tout seul.

Un petit rictus moqueur ne traînait jamais loin sur le visage de Pologne à cette pensée. Haha ! Enfin un paysage libéré de ces étrangers inquisiteurs (dont il ne faisait bien sûr pas partie, Pologne étant une espèce à part). Et dire que la plupart des touristes ici se contentaient d’essayer d’apercevoir une horreur préhistorique terrée au fond d’un lac ! Si seulement ils pouvaient entrevoir toute la beauté de l’Ecosse…et surtout… !

…De son plateau du Shetland, lieu d'origine des poneys Shetland ! ♥️

L’on disait, selon la légende, que dans les hautes plaines vivaient de fiers poneys sauvages, au poil brillant de mille feux et au regard étincelant, au pas fougueux et à la crinière dansante ! Ses yeux brillèrent de joie. Y avait-il une vision plus belle au monde? Mais chuuut ! Il fallait être très silencieux…les poneys étaient des êtres au très fort caractère, des vraies têtes de mules qui ne s’arrêtaient devant personne, malgré leur air inoffensif ! Mais en réalité, c’était aussi des êtes sensibles et trèèès timides, qu’il fallait approcher avec précaution… ! Pologne se pencha un peu pour regarder, doucement. Il avait repéré le point d'eau, hier. (même si le concept de "point d'eau" dans un pays où il pleuvait tout le temps était pour le moins redondant). Avec un peu de chance, ils les verraient. Mais chuuut! Le moindre bruit leur ferait très peur, sûrement...oui...c'était joli ici...mais ça rendrait n'importe quel poney nerveux. Ces grands bois...ce brouillard. Il se frotta le nez, plissa les yeux et secoua ses cheveux blonds, d’où perlaient quelques goulettes comme de bijoux de cristal, écartant quelques feuillages. Non non. Il n'avait absolument pas la frousse, tout seul. C'était bon pour Lituanie, ça...

Pologne renifla fort; il fallait essayer de ne pas éternuer...pas éternuer, pas éternuer...Il retint sa respiration, fermant les yeux. Il attendrait sous la pluie aussi longtemps qu’il le fallait. Il ne s’appelait pas POLOGNE pour rien. Nom d’un poney.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeMar 22 Déc - 12:34

Quoi de plus beau qu’un voyage ? Une rentrée d’argent. Des envies plein la tête. Un désir de bouger. Cela était largement suffisant pour qu’une nation bloquée entre ces montagnes, certes magnifiques, mais lassantes malgré tout, s’envole dans le premier avion qui passe. Allant squatter chez son père pour embarquer (les avions, c’est une espèce inconnue en Andorre), Flor avait traîné un bagage un peu trop pleine pour seulement trois jours de vacance. Peut-être qu’inconsciemment, elle espérait croiser quelques beaux jeunes hommes à, éventuellement, habiller de meilleure façon encore ? Après tout, elle n’avait pas choisi sa destination au hasard … L’un des pays les plus aptes à accepter ces points de vue vestimentaires ! L’un des pays les plus proches au passage. Un pays qui avait, actuellement, quelque lien privilégiés avec son fameux père … J’ai nommé …

Escòcia !
(Soit, l’Écosse ~)


Flor leva son poing, et le rebaissa aussitôt une fois arrivé sur terre. Il pleuvait. Ah. Oui, elle était bien au courant. Elle avait tout apporté. Mais au fond, son petit cœur avait prié pour qu’il fasse quand même un peu plus beau … Tant pis, ce ne sera pas pour aujourd’hui, peut-être demain ! Parapluie en main, bonnet de laine beige posé maladroitement sur le haut de sa tête trop souriante, elle ouvrit tant bien que mal une carte du lieu. Elle avait choisi un joli archipel écossais, sur un coup de tête plus qu’autre chose. Certainement cette petite voix dans sa tête qui le lui avait soufflé. Oui, oui, le même avait laquelle Flor avait passé la quasi-totalité de son enfance. Oui, bien entendu, à parler, cela va de soi. Passons. Elle ferma les yeux, et pointa un lieu sur la carte. Elle lut le nom rapidement, et souriant encore un peu plus (je me demande encore comment elle fais pour toujours sourire encore plus à chaque fois …), s’y rendit. À vrai dire, elle y était déjà (comment ça, c’est trop facile comme ça ? Mais non, mais non.).

Pour ne pas entrer dans une longue description autour de son arrivée et du pourquoi elle décida directement d’aller se balader, je sauterai tout simplement ces passages. Retenons qu’armée de son fidèle nouveau parapluie gris anthracite et d’un sac de couleur glycine (jolie couleur provenant d’une plante grimpante qu’on retrouve plus souvent aux USA, au Japon ou en Chine, souvent parfumée, soit, une couleur parfaite aux yeux de la petite Andorre), Flor s’était aventuré au cœur de l’île Écossaise choisie. Les joues roses, elle avançait à petits pas, lentement, tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas gêner la faune et flore du coin. Elle regarda le paysage vert à perte de vue, une soudaine envie de courir parmi les hautes herbes. Mais ce serait peu correct. Cela gênerait forcément les habitants des lieux, et même s’ils étaient des animaux, ils restaient maîtres ici par rapport à elle. Puis, elle finit par remarquer une tache beige et noire, légèrement blonde sur les bords, penchée sur le sol. Flor s’en approcha donc, toujours à petits pas de souris.

— Ah, Polònia ! Què …

Elle posa une main sur ces lèvres pour se taire. Si la blonde nation était ainsi dans le silence, c’est qu’il y avait bien une raison. Même s’il était étonnant qu’il se trouve là. Elle se pencha à son tour, pour rester à la même hauteur. Être au-dessus de quelqu’un a quelque chose de stressant, n’est-ce pas ? Non ? Tant pis … Elle remarqua également que la nation de l’Est portait une tenue plutôt particulière, sans qu’elle ne voie la raison, mais qui la ravissait tout de même. Une lubie ou une adaptation au pays ? Quelque soit la réponse, Andorre nota mentalement qu’elle ferait mieux de l’inviter de temps en temps … Elle eut un réflexe après un moment, fut de penser au paquet de mouchoirs de secours au fond de son sac. Certainement l’expression faciale de Pologne qui l’y avait fait songé. Elle murmura alors le plus bas possible :

— Necessites un mocador ?
(tu as besoin d’un mouchoir ~)

Elle sorti un de ces mouchoirs rose dragée. Bon, la balade spéciale voyage ne se ferait peut-être pas, mais tant pis. Elle ne chercha pas vraiment la raison de la présence de ce camarade ici, qu’elle ne connaissait vraiment qu’à travers les livres et les dires de son père. Elle ne pensa pas non plus qu’il ne comprenait peut-être pas le catalan, et qu’il fallais mieux communiquer dans une autre langue.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeLun 28 Déc - 15:18

"Ah, Polònia ! Què …"

" … !"

Dans le silence…le nom de la blonde nation prononcé dans une voix inconnue. Feliks se figea, le rouge envahissant ses rouges, et faillit lâcher un éternuement ; s’il avait été plus gêné, il se serait vaporisé sur place, laissant une petite pile de vêtements adorables. Ce n’était pas une voix qui lui était connue…en entendant cette petite voix fluette et charmante, son esprit essaya de trouver quelque ressemblance avec les jeunes nations qu’il devait connaître. Mais ces consonances ne lui étaient pas connues : chaleureuses, accentuées, aussi chantantes que les langues d’Europe de l’Est mais…différemment. Une nation…du Sud ?

Pologne tenta de garder son calme, son visage brûlant, essayant de ne pas être totalement angoissé en se demandant ce que faisait une jeune fille perdue au milieu de la nature écossaise. Les étrangers le stressaient, et ça en venait à la paranoïa s’il ne parvenait pas à surmonter sa paranoïa. Comment le connaissait-elle ? D’où, comment, qui… ? Feliks ne tourna pas un cil ; après avoir constaté que cette nation s’était interrompue et ne semblait pas prête à lui sauter dessus, il s’avisa de ne pas lancer une attaque fulgurante armé d’un…set de couture ? ruban ? Seul son regard se déplaça afin d’observer la nouvelle venue ; une jeune demoiselle fort mignonne, avec ses longs cheveux châtains et ses grands yeux bleus. Mais tout attendrissement n’étouffait point la méfiance. Ayant vécu longtemps en cohabitation forcée avec une superbe poupée psychopathe qui avait réussi à ensorceler Lituanie avec sa magie noire, Feliks n’était pas sensible à ce genre de préjugés.

Tentant de cerner ce visage, évidemment avec bien de peine. Andorre ne se ferait pas facilement remarquer. Alors que Pologne, tout aussi timide qu’il pouvait être, n’hésitait pas à clamer haut et fort ses idées à n’importe quelle réunion quand il en ressentait le besoin. Peut-être l’aurait-il vue lors d’une quelconque congrégation, mais ce n’aurait pas réellement été une « rencontre » pour autant.

"Necessites un mocador ?"

Elle avait sorti un mouchoir rose, joignant (il ne pouvait que supposer) l’acte à la parole. Peut-être demandait-elle ‘Connais-tu le chemin vers le prochain pub ?’ ou ‘Es-tu conscient que le Monstre du Loch Ness ne se trouve pas ici ?’ ou encore ‘Où as-tu trouvé cette minijupe en kilt ?’ auquel Feliks aurait bien sûr répondu non sans orgueil qu’il fabricait grand nombre de ses vêtements à la main. S’il avait su, évidemment, comment le lui dire afin qu’elle le comprenne, supposant qu’il comprenne que c’était ce qu’elle lui avait demandé. Enfin, il ne fallait pas trop se compliquer la vie.

"D-Dziękuję…" (Merci) dit-il avec une reconnaissance ressentie, prenant doucement le mouchoir d’une voix légèrement tremblante, qui aurait pu être provoquée par sa timidité maladive lorsqu’il rencontrait des étrangers, ou alors par le fait que ça faisait quand même bien longtemps qu’il était sous la pluie et que quand même, genre, il faisait un peu froid et que…

"Atchaaa ~ "

Petit éternuement délicat, de demoiselle, qui fit à peine frissonner les hautes herbes chatouillant le bout de son nez.

Il passa rapidement en revue les langues qu’il connaissait un peu. Suffisamment pour les parler assez couramment Hu…Russe…oui, c’était un peu inévitable. Quoi d’autre ? …Allemand. Boooon. Et ce n’étaient pas quelques mots d’italien échangés avec Feliciano qui allaient l’aider face à une nation du Sud. Mais oh ! Miracle, apothéose ! Il n’avait qu’à faire recours…à la langue de la mondialisation, j’ai nommé… !

"W-what…er…are y-you?" (Qu'es-tu?) (xD) murmura-t-il avec la solide conviction qu'il disait quelque chose de correct. Vide total sur le visage de la petite nation le regardant, alors Pologne dut en conclure que ses compétences en anglais n’étaient pas vraiment admirables. Celles d’Andorre, c’est-à-dire. (Evidemment. Ahem.) Car Pologne se vantait (tout à fait personnellement) d’avoir un vocabulaire assez extensif, qui incluait quelques formules élémentaires de politesse, un bon paquet d’insultes et entre autres la manière correcte de dire « votre évier est bouché » puisque à chaque fois qu’il débarquait chez UK ou France on avait pour étrange coutume de lui donner ce genre de boulot ingrat à faire – Tiens ! Encore une idée géniale de Pologne !

"Q-qui….es-tu… ?" Un murmure dans une voix encore toute tremblante de timidité, un accent assez fort, mais c’était déjà ça, manifestement. Il crut voir comme une lueur de compréhension sur son petit visage ! Elle comprendrait donc un peu de français ? (ou était-ce la réalisation qu'elle était tombée sur un cinglé?) Il s’avisa de planter sa connaissance linguistique avec encore plus de fierté en osant, dans un murmure un : "Tu-tu comprrends ?" (Tout à fait inutile par ailleurs, mais n’étouffons pas l’enthousiasme de Pologne.)

L’effort admirable que lui coûta ce discours le fit rougir encore davantage, si bien que le visage du polonais s’enfonça remarquablement dans les hautes herbes. Ahh… ! Quelle humiliation ! Sans doute, son horrible accent slave déformait tous les mots et on ne comprenait rien ! Totalement affreux ! Feliks se serait cogné la tête contre le sol…si bien sûr il n’avait pas peur que les vibrations dérangent la faune locale. Il jura de repêcher son manuel de langues. Un jour. Pour l’instant, il chuchotait dans plusieurs langages avec un visage vaguement connu qui le connaissait lui, au bord d’une falaise, à la recherche de poneys sauvages. Genre, comme s’il avait le temps de s’amuser, quoi. Être Pologne, c’était totalement pas des blagues.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeMar 29 Déc - 20:54

Un grand sourire. C’est ce que Flor se contenta d’offrir, en plus de son mouchoir. Et c’était déjà beaucoup. Et non, pas généreuse à pleine temps, sinon, le porte-monnaie aurait déjà décédé, ce qu’elle n’aurait pas supporter. Imaginez donc. Un porte-monnaie autrefois plein à craquer, qui soupire en se traînant sur le sol, implorant votre aide, sans que vous ne puissiez faire quelque chose, puisque vous êtes fauchés ! Une chose d’une certaine couleur rampant à terre, bavant un peu au passage, s’égosillant pour rien. Un bout de tissu vous suivant pour enfin mourir sous vos yeux … Oui, c’est angoissant, laissons donc ce pauvre porte-monnaie plein, pour qu’il ne puisse pas bouger et se plaindre ! (à coup sur, il est français). Flor avait son porte-monnaie sur elle, dans son sac mauve pâle, plus ou moins rempli, qui ne voulait ni être vidé, n’y être bourré davantage. Hey, c’est qu’il s’aime comme il l’est !

L’autre nation avait accepté son mouchoir avec politesse, du moins, c’est ce qu’elle avait compris. Dans un sens, cela confirmait bien le fait qu’il ne connaissait pas le catalan. De l’autre, cela lui annonçait que la discussion allait être très compliqué ! Si aucun des deux ne parlait une langue en commun, cela n’allait pas le faire. Bien entendu, Flor ne chercha un moyen de communication, préférant s’exprimer dans les langues qu’elle maîtrisait. elle resta donc immobile, le cerveau bien trop occupé à observer les mimiques de la nation de l’Est. Le froid l’avait rendu tout rouge, c’était plutôt mignon. Était-il malade ? Andorre pencha sa tête sur le côté, adoptant une moue interrogatrice, volée elle ne sait plus où … Non, excusez-moi, emprunter. Flor ne vole pas, elle emprunte (mais ne rends pas avec les intérêts, ce serait trop cher). Finalement, il éternua, et Flor laissa échapper un petit rire. Elle reposa une nouvelle fois rapidement ces mains sur ses lèvres, surprise à sa propre impolitesse. Elle attendit sans rien dire, jusqu’au moment où Pologne posa une question dans la langue de Shakespeare …

Tout à fait déconcertante. Flor prit une mine très étonnée, essayant de comprendre le sens de ces paroles. Pas que son niveau d’anglais soit catastrophique (enfin, si, un peu, elle ne savait dire que deux ou trois mots stratégiques, par exemple ‘cute’), mais plus par le fait qu’elle était vue comme ‘quelque-chose’. Qu’est ce qu’elle était ? ‘Andorre, petit inculte ! Mais elle se retient, et ne dit rien. Donc, oui, Flor buguait actuellement sur le ‘je suis’. C’est que, ça fait un moment qu’elle n’a pas parlé la langue ! Et puis … Le ‘what’, quoi ! elle baissa sa tête, légèrement déprimée tout de même. Était-elle assez perdue et paumée dans ces montagnes, cachée par les puissances que sont ces parents, pour n’être plus qu’une légende, ou non, plus rien du tout, pour les pays de l’Europe de l’Est ? Elle ne souhaitait même pas savoir ce qu’on pensait d’elle en Asie, en Afrique ou en Amérique! Elle était sur le coup, tel un Canada européen. Un petit fantôme, possédant cette fois-ci, un territoire des plus minimes. Tiens, en rentrant, elle regardera dans le miroir si vraiment, elle est aussi invisible que lui. À coup sur, si !

Puis finalement, une phrase fut prononcée, et elle la comprit. Elle redressa sa tête. Oui, oui ! Du français ! Elle reprit son sourire, ce cher et si fidèle sourire qu’elle aimait tant et qu’elle ne voulait pas quitter, et qui en plus … Bref. Elle hocha de la tête quand il lui demanda s’il comprenait. Bien que la blonde nation avait un accent particulier, cela ne gênait pas vraiment Flor dans sa compréhension. Le français restait le français quelque soit la personne qui le parle. Sauf exception. Flor fut donc contente de pouvoir s’exprimer dans une de ces langues plus qu’acquise. Forcément, avec son père si proche, et fortement lié à sa pauvre histoire … Bref. Flor observa Pologne, et dans un certain élan de volonté, posa sa main sur sa tête. Pourquoi donc ? Elle en avait envie, point.

« Sí, ho entenc … Je veux dire, je comprends. »
( si, je comprends … )

Andorre se mit donc à frotter la tête de Pologne, sans raison particulière, juste parce qu’il était mignon, et qu’elle en avait envie. Elle se retint de miauler un ‘cute’, ce qui ne serait pas commode. Si Pologne ne savait pas qui elle était, il ne fallait pas non plus qu’elle fasse mauvaise impression… elle retira vite sa main, se rappelant que certains ne voyait pas le côté affectueux de la chose. Elle se tapota le front avec sa main, un peu comme pour se rappelait qu’elle était parfois idiote. Et imbécile. Mais seulement quand ça l’arrange. Soit, maintenant. Puis, elle essaya d’alimenter la conversation, maintenant qu’elle avait trouver une langue plus ou moins commune.

« Je suis Andorre, la petite principauté des Pyrénées … Désolée, peut-être tu ne me connais pas. »

Maintenant s’impose une autre problématique que Flor ignora. Si Pologne avait bafouillé, c’était peut-être parce qu’il ne connaissait pas la langue parfaitement. Mais non. Cela aussi passa au-dessus de Andorre. Tant pis.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeDim 10 Jan - 14:40

"Sí, ho entenc … Je veux dire, je comprends."

C’était déjà un réconfort, on avait compris son accent déplorable (qui bien sûr, était juste doté des légères intonations slaves…mais ne pas sous-estimer la paranoïa du polonais et son habilité à se cogner la tête contre le mur face à des étrangers). Ghh…que faire que faire que faaaaire maintenant? Genre, sûrement il avait fait mauvaise impression ! Sûrement, ce n’était totalement pas comme ça que l’on prononçait et puis…peut-être que sans le savoir il allait dire quelque chose d’offensant ? Notre blondinet timide avait envie que le sol écossais sous ses pieds s’ouvre et l’engloutisse tout entier ! Et c’était une vision assez adorable, en effet, cette bouille aux joues toutes teintées de rouge enfouie avec pudeur dans les hautes herbes…Feliks tenta de regagner un semblant de dignité après tout, il était Pologne, quoi… Que dirait, genre, Liet… ? Non…que ferait-il d’encore pire ? Evident que son laquais craintif se serait enfui en courant, lui! Oui, oui, totalement ! Lui, avait encore de quoi rectifier la situation… !

…Le type de pensées enthousiastes qui passaient à travers l’esprit de Pologne et auquel Flor mit fin temporairement avec une attaque fulgurante…Sentant une petite main toute douce et chaude sur ses cheveux qui s’avisa de les lui frotter doucement pendant quelques instants, Feliks rougit encore davantage (si c’était encore possible… !), couinant très faiblement en se demandant ce qui lui arrivait. Nom d’un poney, l’heure était grave. Pendant toutes ses années de côtoiement de ce gros ours sibérien nommé communément Ivan, il l’avait TOUJOURS vu répéter ce genre de geste sur Raivis…Etait-ce un code ? Un espèce de signe d’adoption ? Un sort ? Non, Feliks n’était pas vraiment au point sur les coutumes des adorables jeunes filles de notre époque (genre, il était bien le seul à apporter avec Ukraine un peu de charme féminin en ce qui concernait ses voisins proches ! Où est-ce qu’il allait trouver ça, hum ?)…Ou alors, personne n’avait vraiment songé à lui faire auparavant. Il fallait dire que Feliks était habituellement plus intimidant que cela.

"Nn…" Il avait du laisser échapper un petit son exprimant son gêne, ou alors la petite nation s’en était bien aperçue, puisqu’elle retira la main d’un air désolé. Se tapotant légèrement le front avec son crâne. Ahhh oui. Ca, il connaissait. Feliks s’avisa de relever la tête un peu plus ; ayant déjà évalué l’étrangère comme pratiquement inoffensive. Ensuite, quelques coutumes culturelles dérangeantes au premier abord. Mais somme toute…assez…agréables. Il se frotta le haut de la tête doucement, comme pour expérimenter. Et était en train de se demander avec nervosité s’il fallait pour être poli répéter la même coutume sur Andorre lorsque celle-ci parla encore.

"Je suis Andorre, la petite principauté des Pyrénées … Désolée, peut-être tu ne me connais pas."

"Andorra…" Il répéta instinctivement ce nom qu’il ne connaissait pas, le prononçant dans sa langue. "Andorre…" Se relevant un petit peu, il s’éclaicit la gorge dans un geste censé lui donner de l’assurance. Aplatissant encore ses beaux cheveux blonds un peu ébouriffés par le geste affectueux d’Andorre, et tentant d’adopter une position tout à fait digne d’un jeune homme d’un kilt élégamment vêtu, renfilant encore légèrement dans la pluie fine qui tombait silencieusement du ciel d’Ecosse. Dans son désir d’être solennel, sa petite bouche fine donnait plutôt l’impression qu’il faisait une moue boudeuse,et ne le rendait que plus apte à avoir sa tête frottée par d’innombrables demoiselles en quête de "cute".

"Non, mademoiselle Andorre. C’est moi-même qui dois en être désolé…d’autant plus que tu sembles connaître mon nom. C’est un grand tort de ma part."

Sa voix était calme et courtoise, à peine à murmure de velours, et il inclina légèrement la tête en signe de salutation. On ressentait à peine l'application sauvagement déterminée afin de ne pas trop faire paraître son accent. "Moi, Feliks Lukasiewicz, je suis honoré de faire ta connaissance..."

Et d’un geste solennel, tel un seigneur anoblissant un guerrier de l’ordre de chevalerie, il frotta doucement la tête de Flor à quelques reprises en réponse à ce qu'il prit manifestement pour une salutation. Ce fut fait avec grand sérieux. Ajoutez à cela son français un peu artificiel mais somme toute impeccable, et son maintien empli de dignité, et il avait une certaine apparence aristocratique…Avec son visage pâle et ses boucles dorées il avait tout l’air d’un jeune seigneur d’une contrée lointaine de contes de fées...

C’était le type de moments imperceptibles que ceux qui connaissaient bien Feliks n’auraient pu percevoir. Mais qui ressurgissait parfois dans ses actes, comme l’ancienne mélodie d’une vieille boîte à musique. Peut-être un fragment de ce qu’il aurait pu être, si l’Histoire s’était autrement écrite.

Un bruit très faible l’alerta de quelque chose ; et il ne sursauta pas, esquissant juste un léger sourire de satisfaction sur ses lèvres aussi délicates et fraîches d’une pétale de rose. Il y porta un doigt, indiquant le silence. Shhh… Alors qu’il regardait Flor, ses yeux brillants d’un bonheur enfantin. Et ce doigt si délicat pointa légèrement vers au-delà des hautes herbes qui formaient un rideau entre eux et le petit point d’eau scintillant à travers la brume.

Là avançait doucement la petite merveille délicate, au pelage crémeux et aux crins d’un brun profond et chaleureux ; la longue frange sur son front ne cachait pas son regard et l’on pouvait voir ses yeux noirs et brillants, bordés de longs cils. Il inclinait doucement sa tpete vers l’eau, dans le silence complet. Dans ce moment féerique entouré par la brume argentée, il avait toute l’apparence du Seigneur des Poneys, venu exceptionnellement se présenter à la face émerveillée du monde...
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeMer 13 Jan - 22:18

Spoiler:

Il ne la connaissait pas. Vraiment pas. Peut-être qu’elle n’était même pas sur les cartes de la Pologne … Ou alors, peut-être n’était-elle qu’un minuscule point ! Bloquée entre deux nations plus ou moins importantes, ce n’était pas étonnant … Enfin ! Elle était déjà contente qu’il n’ai douté pas de son existence. C’est qu’il y avait dans ce monde des nations qui n’en sont pas, mais qui le prétendent, et qui se baladent sans souci partout … Flor ne vise personne en pensant cela, bien entendu. Jamais elle n’oserait dire que, par exemple, le port maritime paumé au-dessus de chez son père n’en est pas une, de nation, bien qu’elle le pense fortement … Pareil pour maintes provinces ! Bref. Tout ça pour dire que Pologne avait toutes les raisons du monde, ou presque, pour la considérer comme une de ces fausses nations s’il n’a jamais entendu parlé d’elle …

Au lieu de s’enfoncer un peu plus dans les hautes herbes, il se releva. Essayant de prendre un air plus diplomatique, du moins, elle le voyait ainsi, il eu une moue très mignonne qui aurait bien arrachait quelques soupirs souriants à de la demoiselle. Mais non, le lieu ne s’y prêtait pas. Elle se retint donc. La blonde nation dit trois phrases. Non, excusez-moi, quatre, en français. Du moins, c’est ce que Flor pensait. Les mots et leurs ordres étaient okay ! Mais … Cela semblait presque sortir tout de droit d’un de ces livres au langage trop soutenu, que plus personne ne lis et qui reste au fond des armoires … Un exemple ? Je ne sais pas, je n’ose m’aventurer au fond des miennes. Passons. Flor hocha de la tête sans rien dire. Elle avait porté une main à son menton, le tenant, passant l’autre sous son coude. Elle comprenait tout de même, et cela n’était pas désagréable à l’écoute. Alors, elle ne fit qu’écouter, sans le moindre commentaire, ni le moindre geste pouvant gêner son camarade. Ah, tout le monde est un camarade. Visiblement, il voyait la chose de la même manière. Il s’annonça comme heureux de la rencontrer … Pour finalement frotter la tête de la brune.

Flor fut prise de diverses envies comme ça. Elle aurait voulu lui sauter dessus, le serrer dans ses bras au point de l’étouffer, bien qu’Ukraine aurait été plus douée dans ce domaine. Elle aurait bien voulu aussi lui tirer la joue, en miaulant comme le ferait un chat version humaine. Elle aurait voulu baiser son visage, telle une mère à son enfant favori, ne lui laissant aucun répit. Elle aurait voulu découper l’intégralité de sa tenue à coup de ciseaux ou de cutter, le premier qui passe par là. Elle aurait voulu l’attraper et le soulever en tremblant pour le lâcher tout de suite après, sa force ne lui permettant pas de porter une personne plus longtemps qu’une seconde. Elle aurait voulu le travestir d’avantage, si seulement c’était possible. Elle aurait voulu , en somme, lui montrer à quel point ce qu’il faisait était mignon. Mais non, il faut toujours que quelque chose n’aille pas.

Ainsi, elle ne fit rien. Cela vous déçoit peut-être, mais c’est ainsi. Dans un sens, il était certain que Pologne avait un quelque chose qui échappait complètement à Andorre. Ce fut un changement quasi imperceptible sur le visage de Feliks qui l’en alerta. Observez le visage des autres était encore l’une de seules choses qu’elle était capable de faire. Finalement, il ajouta un doigt à ses lèvres, indiquant le silence. N’ayant toujours pas parlé, elle hoche de la tête doucement, et ne dit rien. Le silence, dans un sens, vaux parfois bien plus que les mots. Elle regarda dans la même direction que le blond, mais ne sachant que chercher, ne trouva rien. Flor aurait voulu interroger du regard son interlocuteur. Mais celui-ci semblait fort occupé, et complètement passionné parce qu’il venait de trouver. Ainsi, elle ne dit rien, et ne fit rien.

Puis, finalement, elle Le vit. C’était certainement Lui. Cela ne pouvait être que Lui. Enfin, c’est ce qu’elle conclut. Un animal. Mais pas n’importe lequel. Au premier œil, un petit cheval, au second, un poney. Aux yeux de Flor, c’était l’un des création fort bien réussite de cette Personne qui vivait au-dessus de tous. Elle n’eut pas de réaction particulière, observant « l’apparition » comme on admire un vieux mur historique. Un certain respect, mais n’allant pas jusqu’à la vénération ou l’admiration. Elle aurait bien murmurer ce respect, mais comme ces envies face au total mignon de Feliks, elle ne fit rien. Elle tapota son sac sans bruit, plongeant sa main dedans. Elle fit attention à ne pas ébruiter ces gestes, ressortant un caméscope bon marché. Elle le regarda un moment et l’alluma. Par chance, pas de son. Elle sourit, et dirigea l’appareil en direction de l’animal. Elle murmura : « Tout douuuux …». Et c’était parti pour une vidéo.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:42

Spoiler:

Feliks détacha un instant son regard admiratif de la magnifique créature se désaltérant une dizaine de mètres plus bas, se demandant ce qu’en pensait cette nouvelle nation, auquel il n’aurait même pas jeté un coup d’œil dans une réunion des Nations Unies – non aidé par sa timidité maladive lors des toutes premières rencontres, certes - mais que le hasard avait fait rencontrer dans les vallées embrumées d’Ecosse dénuées d’esprit mondain.

Le petit visage exprimait un respect certain pour cette petite miniature de cheval délicate comme une confiserie de chez Francis. (Feliks fut fort content de découvrir que la connaissance du poney s’était étendue jusqu’à cette nation de l’Europe…lointaine…genre…du Sud, quoi.) Ses yeux bleus brillaient d’un intérêt poli, qui n’allait pas jusqu’à l’émerveillement, mais Pologne n’en était pas trop surpris. C’était le genre de regard qu’affichait Lituanie quand il lui montrait sa collection de volants à dentelle – le regard "c’est beau, mais je n’en ressens pas une passion dévorante." (même si d’habitude, avec Liet et les jupons, c’était plus le regard "Feliks…s’il te plaît…pas aujourd’hui…" puis "Ahhh !") Pologne prit cependant un air alarmé lorsque la jeune nation toute mignonne (si elle avait été un garçon il l’aurait travestie avec plaisir) tapota doucement son sac. Se mit à en sortir quelque chose tout doucement, d’un geste méticuleux qu’il connaissait bien…Le cœur du polonais se contracta instinctivement, et il sentit une sorte de froid le long de son cou, oh non, pas possible, ça ne pouvait pas être… ? Il se prépara à rassembler tout son sang-froid et le lui sauter dessus, et lui arracher héroïquement des mains cette…ce…

…Caméscope. Ah.

(Oui, regarde Feliks, tu l’allumes comme ça et puis ensuite tu peux prendre des vidé--)
(Ouaaah, genre, Estonie ! Hahaha ! Je sais totalement déjà ce que c’est un caméléon, hein !)
(Non, non, un camés--)
(Ahahaha! Tu m’aides à la changer, cette ampoule ?)

Heureusement qu’Andorre était trop occupée à prendre des prises de vues de poneys Shetland pour remarquer une bouille blonde toute rouge s’enfouissant de nouveau dans l’herbe. (Raaah, idiot ! Quelle sorte de fille aurait dans son sac une…un… ?...Bon, à part… ?)

La jeune fille, tout à fait inoffensive avec son appareil à la main émit un murmure doux et apaisant, qui était plutôt destiné au poney qu’à lui, mais qui le calma un peu quand même, et il regarda de nouveau le plan d’eau. La petite merveille avait une famille, et celle-ci arrivait goutte par goutte, remplissant peu à peu la petite scène charmante devant leurs yeux. Tout un petit clan de poneys était bientôt rassemblé. C’était un spectacle silencieux et tranquille, alors que la pluie tombait dans un rideau scintillant, sur les pelages de crème et les crinières de neige. Leurs corps étaient petits et robustes, mais avaient en même temps cette grâce, cette noblesse déterminée, légèrement enfantine. C’étaient les petits seigneurs de la prairie. Feliks esquissa un sourire, à ce surnom faisant des échos dans sa mémoire. Et puis pendant un moment la vallée brumeuse et luxuriante de l’Ecosse disparut, et à la place il y avait un champ de blé, sous un ciel bleu. Et un jeune garçon aux cheveux de la même couleur dorée. Qui n’essayait pas encore de taper sur ses voisins proches avec sa faux trop lourde et grande pour lui…(S’il avait su ce que ça lui apporterait, serait-il resté dans son champ ?)

"Tout...doux…" Il répéta la phrase dans un murmure, dans le ton à la fois empli de curiosité et de révérence de quelqu’un dont ce n’était pas la langue. Souriant, ses joues roses et son air doucement joyeux, ses yeux vert pomme émerveillés.

"Ils sont toujours doux…saufs pour étrangers, au début." Sa voix était à peine perceptible, au-delà de ce petit espace dans les hautes herbes, et semblait comme une brise sifflant calmement à travers les feuilles, comme une caresse invisible. "Les apprivoiser prend du temps." Un léger sourire, doux et timide, semblait sceller ces paroles murmurées.

Puis, un autre poney se joint au petit groupe (ils étaient déjà environ une demi-douzaine). Celui-ci était différent des autres. Il avait une robe plus sombre, la couleur de chocolat fondu, et une crinière d’un jaune pâle. Ses yeux sombres étincelaient dans le silence.

"~ ♫"

Et puis, un petit sifflement traversant ce silence, une petite mélodie courte de quelques secondes. Dont l’auteur était un petit blondinet avec une nouvelle expression sur son visage. Une expression attentive, experte. Sourcils légèrement froncés, perplexes.

Quelques poneys levèrent la tête un instant, puis reprirent leurs occupations. Le son était trop fable pour prévenir d’un danger quelconque, pour eux. Mais ce poney-là resta immobile, alerte, les oreilles bien dressées, et fit quelques pas en avant, dans leur direction, émettant un petit hennissement qui aurait presque pu sembler interrogateur. Puis, il semblait presser le pas, doucement, mais avec une détermination palpable.

"Oh…" Dans cette petite voix fluette, une pointe d’excitation. "C’est bien lui…enfin...!" Se levant d’un coup dans les hautes herbes, il se tourna vers Flor, les yeux scintillants. "Tu me portes bonhe---" Son pied glissa sur une racine humide (qu’est-ce qui n’était pas humide dans ce pays ?) et Andorre n’aurait pu voir qu’un éclair doré avant que la nation ne tombe par-dessus bord de la petite falaise dans le monde de buissons verdoyants quelques mètres plus bas. Un polonais à bord ! Il n’eut pas même le temps de crier (et peut-être même s’il l’avait pu, le connaissant, il s’en serait privé afin de ne pas alarmer les poneys plus loin.) Après quelques craquements de branches et se bruissements de feuilles, silence. Puis…

"Ała…"

Universellement traduisible, toute nation se sentant en droit de jurer quand elle s’était faite mal, surtout de manière aussi ridicule. Si Andorre ne savait pas où chercher le polonais prostré dans la végétation écossaise, elle pourrait toujours attendre qu’il commence à bouillir de honte, et suivre les signaux de vapeur.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeDim 14 Fév - 11:00

Spoiler:

Un, deux … Les images de la fragile nature présente s’enregistraient à l’intérieur de l’appareil, dans le silence le plus complet. Petit à petit, sans le moindre bruit, le caméscope filmait. Des clichés animés qu’elle gardera à jamais de cette journée. Dans une disquette, numérotée, classée, rangée, la vidéo restera dans la pièce prévue à cet effet. Loin du reste, mais toujours à porter de main. Flor savait pourtant qu’elle ne la regardera plus. Elle ne faisait que trop bien la différence entre la réalité et une aussi simple reproduction. Jamais elle ne ressentira la même chose. Ainsi, jamais elle ne visionne de nouveau ces bouts de vieux souvenirs. Il y avait-il une autre raison ? En lien avec le fait que ces vidéos étaient toutes le récit de son quotidien, si calme ? Oui, mais elle n’osait le penser …

L’émotion qu’elle ressentait à l’instant, et bien, l’animal n’en était pas la cause. Il y avait quelque chose de plus. Elle n’était pas seule à le voir. Ou plutôt les voir. D’autres arrivèrent. Elle était heureuse. Beaucoup moins que Feliks, mais il n’y avait pas de comparaison possible entre les deux. Il avait sa passion, elle n’était là qu’en tant que touriste. Il aimait sincèrement ces braves bêtes, elle les admirait pour une journée. L’un et l’autre n’avait rien en commun. Mais quoi ? Elle était heureuse, n’étais-ce pas tout ce qui compter ? Elle souriait. Elle planait sur son petit nuage, en pleine Écosse. Elle avait en sa compagnie une nation des plus mignonnes, bien que lointaine. Il y avait des poneys à filmer avec son caméscope à bas prix. Elle pourra toujours revendre certaines belles séquences du film …Quoi de plus beau ?

Feliks continua alors le début de la conversation. Oubliant tout de leur problème de communication initial, Flor se plongea dans ses mots, espérant bien ressentir la même chose que lui. Il avait une manière particulière de les présenter que Flor enviait. Il les aimait, tout simplement. Alors, elle se contenta de l’observer, dirigeant peu à peu le caméscope vers son camarade. Celui-ci siffla, à l’attention de la bande animale. Tous levèrent leurs têtes, mais un seul la garda ainsi. Le reste du groupe retourna à leurs très diverses activités. L’unique curieux, ou courageux, s’approcha. Alors, doucement, Flor braqua son caméscope. Oui, braquer doucement.

Et visiblement, cela était un miracle. Ou du moins, un événement rare. Flor en fut un peu plus heureuse de posséder une telle vidéo. L’avoir juste, rien de plus, c’est tout ce qui compte, témoin d’une fois, possesseur à jamais. Sa façon de voir les choses. Elle était la sienne, comme une signature, ce qui la définissait. On nomme cette joie-ci : le bonheur matériel. Aimer ce qui peut se toucher, autant que ce qui peut se ressentir. Deux notions si différentes, qui cohabitaient chez la princesse des Pyrénées.

Feliks commença une phrase. Il ne la termina pas. Il disparut rapidement, si brusquement que Flor sursauta et recula d’un pas. Un bruit, non pas assourdissant, mais extrêmement désagréable emplit le lieu. La végétation s’agitait de manière affreuse, une dissonance naturelle qui froissait la demoiselle, qui s’apaisait et reprenait de plus belle. Un tintamarre aigu et grave, sans harmonie, des bruissements répétés, des craquements, froissements, fracas et … Flor finit par fermer les yeux, attendant que le calme s’installe véritablement, que tout ce raffut cesse enfin.

Elle rouvrit les yeux lentement, les jambes légèrement baissées. Elle avait relevé ses épaules et presque tenté d’y enfouir sa tête. Ses doigts ne tremblaient pas, mais elle sentait la moiteur de ses mains. Elle les resserra autour de son caméscope et regarda la plaine. Les poneys s’étaient déplacés, juste de quoi s’éloigner, sans s’en aller. Le bruit les avait dérangés, un peu du moins … Flor chercha du regard son ancien interlocuteur, mais ne le trouva pas. Il avait dû chuter, d’où tous ces bruits. Mais où ? Elle fit quelques pas, inquiète, mais ne trouvant rien, s’arrêta. Des bruits, des gémissements peut-être, se firent entendre, mais la petite principauté ne devinait pas leurs provenances. Puis un tout autre son retentit, de son caméscope cette fois. Elle le souleva à sa hauteur. Le petit écran affichait la fin de la vidéo. Plus de place, elle avait oublié de vider la carte mémoire. Elle avait la vidéo de tout ça, cette tombée violente en terrain écossais. Que dire ? Tant pis.

Elle recommença à faire quelques pas, et hésita plusieurs fois à l’appeler haut et fort. Mais non, elle ne pouvait pas, quelque chose l’en empêcha. Les poneys ? Son caractère ? Feliks ? Un peu de tout. Finalement, elle le trouva, plus bas. Elle se pencha. Et elle sourit. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire. Alors, elle resta ainsi, à l’observer en aval. Elle se mit à genoux, faisant attention à ne pas les poser sur le sol. C’est humide et … Le lavage n’était pas une tache aisée dont la demoiselle raffolait. Elle pencha sa tête d’un côté.


— Polònia, tout va bien ? Tu n’es pas blessé ?

Elle fit tourner son pied droit doucement, l’enfonçant dans la terre trempée. Le caméscope abandonné à côté d’elle, elle posa alors ses mains au sol, sans grimacer bien que l’envie fut au rendez-vous. Elle se pencha encore un peu, les bras tremblants. Et espérant ne pas choir à son tour, elle reposa une seconde question.

— Tu vas y arriver, ou non ? J’ai peur de ne pas me relever si je t’aide … Mais je peux faire un effort …
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeSam 6 Mar - 19:13

Silence. Un vieil ami du jeune polonais. Du genre, l’ami vraiment lourd qu’il aimait d’habitude chasser à coups de grands bavardages dans le vide complètement inutiles, qu’il aimait chasser de ses pensées juste avec le bruit d’un stylo contre un bloc-notes (syndrome récurrent lors d’une réunion), avec une vague mélodie murmurée à mi-voix. Il avait juste invoquer ce genre de chose lorsqu’il en ressentait le besoin. S’il devait ne pas faire fuir un poney. Ou s’il boudait, oui, ça c’était une très bonne raison. Mais non, il n’aimait pas quand ça venait là, l’écrasant quand il était seul. Seul, il tentait souvent de ne pas l’être. Mais…

Il tenta d’ouvrir la bouche, si ce n’est que pour émettre un gémissement plaintif (ouiille, ma cheville…) ou alors une complainte qui allait rebondir sur les buissons aux alentours sans réponse emplie de compassion (ahhh, ma jupe va être, genre, totalement tâchée, la hooonte !)Mais après le choc initial et les quelques jurons lâchés (heureusement que la demoiselle Andorre ne comprenait pas sa langue) plus un mot ne sortait. Il resta simplement là à contempler droit devant lui, regarder le ciel qui transparaissait à peine à travers la couverture de feuillages, inspirant l’odeur de la terre humide. Il faisait sombre (iiiih j’aime paaaas quand c’est tout noooir !), les branches jetaient de grandes ombres sur le sol boueux. Une étrange lueur mêlée de vert et de jaune flottait dans l’atmosphère. Welcome to Scotland, partie 2.

Son esprit fantasque se construit en quelques instants un tableau romantique, pensant à la scène vue de l’extérieur – un ange tombé du ciel gisant dans cette terre sombre, sa silhouette pure et cristalline scintillant à travers les branchages. Oui, d’emblée avec des cheveux d’or et un visage d’albâtre cela ne pouvait être qu’un ange – même s’il fallait peut-être qu’il ferme les yeux, car les anges de son imaginaire avait plutôt les yeux d’un bleu céleste et doux, et non pas un regard vert pomme et acide comme le sien. Fermons les yeux, donc. Et…oh, et la jupe, ça n’irait pas, non, il faudrait quelque chose de blanc pur ! (Enfin, Feliks était sûr que même un ange de pureté allait quand même devoir se tâcher, vu la nature du sol et des aléas météorologiques par ici…) Ou alors, ou alors…c’était un chevalier, en armure étincelante, qui gisait au sol, après…après une chute quelconque. Peut-être était-ce une chute héroïque, ou alors…peut-être une chute bête et accidentelle. Le genre de chute auquel il ne convenait jamais à un guerrier de haut rang, aussi risible qu’un pauvre type qui meurt en se cognant sur le pas de sa porte en rentrant de guerre, ou d’un autre qui se prend une flèche en plein œil. Par exemple.

("Oh, Pologne, ça va ? Tu n’es pas blessé ?")
("Blessé, moi ? Pas du tout ! Je—ça va très bien, parfaitement !")
("C’est la première fois que je te vois tomber de…")
("Je—je… ! C’était fait exprès ! Parfaitement ! Pour te--te--ne ris pas imbécile!")

(Un jeune blondinet à terre qui boude, l’arrière-train dans le fumier, un autre jeune brun à l’air serviable qui essaye de ne pas éclater de rire en lui tendant la main pour l'aider à se relever. Avec le genre de décor générique qu'il associait toujours aux souvenirs du "bon temps" : une basse-cour de château, avec un ciel bleu et froid et derrière, les champs dorés s’étalant à l’infini.)

Feliks sentit ses joues brûler allègrement dans la pénombre. Il ne savait pas si c’était pour ce soudain petit souvenir venu sournoisement se présenter à lui en un instant, ou pour maintenant. Probablement, les deux.
(Lahontelahontelahontelahoooonte, quoi)
Quelques gouttes arrivaient encore à trouver leur chemin dans ces sous-bois, ce qui ajoutait bien au tableau général de misère à l’état pur, aussi traduisible sous le geignement de "Mais, genre, comment est-ce que j’en arrive lààà, quoi ?"

Mais pas un son.
Cette terre humide et meuble avait de quoi étouffer n’importe quel pas, et le bruissement des feuilles gorgées d’humidité était faible, comme si une fatigue générale se faisait ressentir. La nature elle-même semblait anesthésiée de bruit. Où était le craquement distinct de la glace ? Le bruissement délicieux des épis de blés dans le vent ? (Oh, genre, génial. Totalement nostalgique, maintenant.) Il se demanda, avec une certaine paresse, si la petite nation allait le trouver. Transformons tout cela en une partie de cache-cache ! Ha ha ha. (Haha, mais non, j’avais totalement fait exprès hein ! Je t’ai fait peur ?) C’était le genre de chose auquel il était très doué…faire passer ses failles pour une pirouette de plus. Ca ne marchait pas toujours.

Deux grands yeux, noirs et brillants, croisant les siens. Mais non. Ce n’était maintenant. C’était il y a quelques instants. Avant qu’il ne tombe. Non. Ca devait bien faire quelques minutes, non ? Un frisson le parcourut.

(Je suis désolé…)

Le temps semblait couler de ses pensées comme l’eau ruisselant entre ses doigts. Mais une présence lui fit ouvrir les yeux. Il remarqua avec cette même langueur calme qu’elle avait des yeux d’ange. Peut-être un peu trop vifs et éclatants, mais tout de même, cela s’en approchait assez. Elle se penchait avec un sourire. Mouvements bien délicats pour ne pas toucher le sol, qui, oui, serait susceptible de la tâcher. Feliks applaudit intérieurement ce réflexe fort charmant. Et extérieurement ? Il tenta un sourire un peu tremblotant, sentant son anxiété lui serrer la gorge de nouveau et faire des nœuds dans son estomac ; ses joues se tentèrent d’un certain rouge que la demoiselle devait déjà bien connaître.

"Polònia, tout va bien ? Tu n’es pas blessé ?"

(Ca va très bien, parfaitement.)

Mouvement des jambes et petit spasme de douleur. Le polonais se mordit la lèvre inférieure, tentant à tout prix de ne pas laisser des larmes jaillir à l’impromptu ? Sachant bien que leur unique cause ne résidait pas dans une cheville un peu enflée. Et sachant que même la gent féminine la plus insensible avait une habilité surnaturelle à détecter leur véritable nature. Il tenta de laisser échapper un "Non" de ses lèvres, mais le mot à peine commencé mourut doucement sur le bout de sa langue, prolongeant son silence.

"Nn--"

Un mouvement hésitant, alors qu’Andorre tentait d’avancer, et de dissimuler par ailleurs sa moue de déconfort. Il eut un soubresaut d’alarme devant ce soudain élan courageux et risqué. Ses bras tremblants, dirigés vers lui.

"Tu vas y arriver, ou non ? J’ai peur de ne pas me relever si je t’aide … Mais je peux faire un effort..."

Puis, sa voix entrecoupant presque celle d'Andorre, injectée d’assurance. Les mots venant rapidement, précipités, comme s’il en était venu à une réalisation soudaine – et en même temps, il fit un mouvement pour se relever.

"Oui. Bien -- bien sûr que je vais arriver. Reste donc là!" Avec la douleur lancinante et l’effort pour la vaincre, ses mots paraissaient durs et rêches, comme une réprimande. Alors relevant la tête vers elle il ajouta quelques mots avec une douceur et un calme serein : "S’il te plaît." Un sourire doux mais obstiné. Non, il n’allait pas laisser une fille (une fille !) risquer quoi que ce soit pour le tirer de là. Non, ce n’était pas une petite blessure qui allait l’arrêter. Non, il avait des principes, hein, quand même. Pour quelqu’un qui portait des jupes dans son temps libre, Pologne avait parfois des idées assez chevaleresques. Un petit aiguillon de fierté, quelque part. Et surtout…non, personne ne pouvait l’arrêter quand il se mettait une idée en tête. Même si ce plan là semblait d’emblée perdu d’avance. Et notre jeune damoiseau galant prit une branche bien épaisse comme support pour se relever, faisant de temps en temps stoïquement, des gestes de refus à la pauvre Andorre qui voyait bien où cette histoire était susceptible de finir et tentait de l’aider. Ce qui faisait une scène poignante…ou alors, complètement risible. Voire les deux. Ce qui résumait bien le genre d’impression que l’on avait généralement du comportement de Feliks Lukasiewicz.

Mais chut ! Soudain, les deux nations se tinrent immobiles, arrêtant leurs gesticulations diverses, car—quelque chose bougeait, droit devant. Des bruits étouffés par la boue, mais…comme des pas, se rapprochant. Encore et encore. Un bruissement de feuilles. Et puis…Un mouvement des oreilles. Un ronflement léger. Un clignement de ces yeux grands et noirs.

Je t'ai retrouvé...

"Silence."

Du moins, c’est ce qu’il aurait voulu dire, si le mot avait échappé de ses lèvres, en voyant de poney brun s’avancer vers eux. Mais c’était inutile. Elle, de glace, immobile. Lui, glissant de nouveau au sol. Et le poney brun s’avançait vers lui, avec un léger hennissement. Comme s’il reconnaissait…Et il s’arrêta devant lui, et baissa légèrement la tête, comme s’il s’inclinait. Une main pâle et légèrement tremblante lui caressa légèrement, la crinière – réflexe d’un esprit encore abasourdi - puis s’agrippant des deux bras à son encolure et dans un ultime effort se hissant sur son dos. Puis, tendant les bras vers Andorre. Il sourit, ses yeux très brillants. Dans la pénombre verdâtre, ils semblaient scintiller. Peut-être un peu trop. Mais heureusement pour Feliks, ce n'était pas exactement le moment pour vérifier.

"Tout va très bien." Un sourire calme et une voix légèrement tremblante, mais assurée. "Tu viens?"

Le moment de rêve, le moment étrangement mythique où cette créature était sortie des nuées des bois pour les aider dans leur péril s'accrochait encore autour d'eux, comme des dernières fumerolles déliant encore leur volutes dans les airs, avant de se dissoudre. Dans la féerie verdoyante de l'Ecosse, qu'aucun caméscope ne pouvait capturer.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeLun 12 Avr - 15:01

Spoiler:


    Le silence était à la fois synonyme de bonnes nouvelles, et de mauvaises. Celui qui s’était installé là, maintenant, tout de suite, angoissa Flor comme il la rassura. Et ce n’était pas le petit « Nnnh » qui parvint à ses oreilles qui pouvait changé cela. Bloquée entre deux émotions distinctes, deux réactions à prévoir totalement opposées, elle ne réagissait pas, immobile, presque tremblante malgré tout, noyée sous les milliers de possibilités qui s’offraient à elle. Après tout, elle pouvait très bien partir en courant, abandonnant Feliks ici, mais ce serait impoli. Elle pouvait se moquer de lui, jusqu’à en pleurer de rire, mais là également, ce serait un manque de respect total pour cette autre nation, certainement plus forte qu’elle par ailleurs. Quoi d’autre ? Le regarder (si seulement elle pouvait l’apercevoir clairement) se débrouiller, sans rien dire ni faire, ou peut-être, récupérer son caméscope plongé dans la boue près d’elle et filmer la scène ou … Chercher de l’aide, crier s’il le fallait. Pour s’auto-rassurer, principalement. Et surtout, briser ce silence qui la gênait, chose presque exceptionnelle.

    Et puis …Rien.

    Il n’y avait plus de sourire idiot sur les lèvres de Flor, comme il n’y avait plus le moindre son dans la vallée. Juste un silence impassible, cruel presque, qui s’imposait sans trop d’effort. La jeune nation n’osait prononcé le moindre de mot, de peur certainement. Étais-ce pour elle, parler en un tel moment, une sorte d’offense proliférée à l’encontre de Feliks, manière de souligner le ridicule de la scène et du personnage présent ? Oui, telle était la vision de l’Andorre à cette instant, comme à tant d’autres. Préférer se taire pour ne rien dire de désobligeant, c’était devenu, avec le temps, une sorte de rituel, et rares étaient les débats dans lesquels elle s’impliquait réellement. Même quand on la surveillait, elle ne disait rien. Car pour elle, cela rimait avec : « Ils ont une bonne raison de faire cela … ». Et c’est tout, rien de plus.

    Flor aurait pu agir. Comme elle aurait pu appeler de l’aide, s’en aller en oubliant pour toujours la Pologne plus ou moins coincée, rire aux éclats face au grotesque de l’action, et bien entendu, le filmer. Oui, ils s’offraient à elle un bon nombre de possibilités, mais elle ne fit rien. Immobile, simplement, elle se contenta d’obéir à la (sorte de) demande de son camarade. Ce qui ne l’empêcha point, de temps en temps, de lui lancer le regard triste de la jeune fille inquiète, celui à faire culpabiliser les plus faibles d’esprit, mais qui, certainement, n’a aucun effet sur les personnes comme Feliks. Du moins, c’est ainsi qu’elle voyait les choses. Elle soupira, fronçant un sourcil. Puis, elle pensa, simplement, tandis que, plus bas, Feliks se démenait à remonter la pente dévalée. Elle pensa simplement à l’air du pays, tout aussi frais que ses propres montagnes, mais plus humide. Elle se dit que ce n’était pas déplaisant, juste peu conseillé pour une chevelure entretenue …

    Elle en revint à Feliks qu’un peu plus tard, après s’être traité de simple idiote, ce qui n’avait rien de nouveau. Autant signaler que mes pensées, comme celles de Flor, sont des plus plates et inintéressantes … Enfin. Elle soupira à nouveau, sursauta presque en entendant un bruit derrière elle. Et parce que la méfiance est sa cousine germaine, elle ne bougea plus. Une longue liste de possibilités, encore, se dressa dans sa tête brune d’andorrane. Et toutes tournaient autour de ‘qui’ ou ‘quoi’ bougeait à l’arrière. Voyant furtivement que Feliks ne bougeait point, elle décida de dresser l’oreille sans se retourner. Pour finalement comprendre que le bel animal, plus tôt rencontré, s’approchait d’eux, ou du blond pour être précis.

    Celui-ci murmura « Silence. ». Flor aurait pu s’exécuter, si elle n’avait pas déjà été dans ce silence-ci. Le poney passa à côté d’elle, lui arrachant un regard tout de même étonné, bien qu’elle s’efforçât de rester impassible. Pour plusieurs raisons, certainement. La première étant qu’en dehors de la joie, Flor n’aime pas montrer ce qu’elle ressent. Surtout qui pour le moment, il n’y avait en elle rien d’autre que de la surprise, de la peur, de la crainte et une pointe d’admiration …Sensible nation.

    Elle ne comprit pas la scène. Cela passa d’un Feliks au sol et le poney à côté, à un Feliks sur le poney en question, joyeux et fier comme un coq. Elle observa le blond un moment, presque choquée, se sentant presque inutile (ce qui n’avait rien de nouveau).

    ~ Tout va bien (ce dont Flor ne doutait pas). Tu viens ? ~

    La concernée hésita. Elle avait envie d’y aller, de le suivre bêtement, car il était là le but de son voyage. Oh, bien entendu, elle ne montera jamais sur l’un de ses poneys, question de respect pensait-elle, mais la vérité est autre, c’est juste du commerce. Qui lui amènera de l’argent pour qu’elle se nourrisse et … On ne joue pas avec la nourriture. Alors, elle hocha tout de même de la tête, et se releva. Et bien que ce ne fût pas volontaire, loin de là, elle oublia le caméscope au sol. Peut-être pour toujours, bien qu’un jour, quelqu’un le trouvera et, avec un peu de malchance, tombera sur la vidéo. Mais en attendant, la machine qui la détenait n’était aux mains de personne, autre que le sol humide et mou.


    « Bien sûr ! »

    Elle tapota ses genoux pour les dégager de la terre presque boueuse, reprenant son sourire habituel. Elle s’efforça d’oublier les émotions contradictoires éprouvées plus tôt, pour mieux vive l’instant. Elle se mit à courir, tournant au rond, comme prise d’un énergie folle et imprévue, comme si la pression se libérait d’un coup, maintenant …

    « Courons les plaines, envahissons entièrement l’espace qui s’offrent à nous, ne laissons donc pas passer le moindre mètre carrée de ce lieu sans fin … Les immensités écossaises sont libres, et qui sait pour encore combien de temps. Un jour, peut-être ... Allons donc ! Et … (Elle s’arrêta un instant, observant le poney sur lequel était Feliks) Dois-je monter sur l’une de ses bêtes ? »

    Elle n’en avait pas envie, et s’était dit qu’elle n’y était pas obligée … Mais après tout, Feliks pouvait prendre cela comme un manque de respect …Qui sait ? Mieux vaux prévenir que guérir … Demander au lieu de subir un jour.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeMar 27 Juil - 14:51

Pologne ne prenait pas beaucoup de temps à réfléchir, mais en contrepartie faisait preuve d’un enthousiasme sans précédent. Ainsi donc lorsque la jeune fille répondit d’un « bien sûr » un tantinet obligé vu les circonstances, il s’en trouva totalement satisfait, ignorant complètement le fait qu’elle avait quelque peu hésité avant de répondre et ce qui pouvait se traduire aisément pour n’importe quelle autre personne comme « devrais-je vraiment suivre cet énergumène blond qui semble autant propice à attirer à lui autant de problèmes que de poneys ? (Et qui sait combien de poneys il y avait en Ecosse… !) De toute façon, peu de choses pouvaient réellement contrarier le polonais tant qu’il était près d’une de ces bêtes…ce qui semblait en fait être à l’opposé de ce que ressentait la jeune fille.

Si un petit « bien sûr » timide pouvait l’enthousiasmer, imaginez donc ce bonheur lorsque la demoiselle se mit à courir et tournoyer, complètement libérée à ce qu’il semblait. Bien plus contente qu’avec son appareil à rester bien immobile, le polonais se prit à remarquer, se demandant d’ailleurs en sourdine où ce camé-machin aurait bien pu passer. Bah. Le concept de regarder des choses aussi magnifiques que des grands poneys sauvages des plaines infinies à travers un minuscule petit carré lui semblait déjà une preuve de non-sens.

Mais bien évidemment, Feliks était tellement réservé et discret qu’il n’aurait pas jugé bon d’en faire la remarque. N’est-ce paaas ?

"Courons les plaines, envahissons entièrement l’espace qui s’offrent à nous, ne laissons donc pas passer le moindre mètre carrée de ce lieu sans fin … Les immensités écossaises sont libres, et qui sait pour encore combien de temps. Un jour, peut-être ... Allons donc!"

Il eut un rire heureux en l’écoutant claironner de cette petite voix fluette les prouesses de l’aventure en plein terrain écossais, et se prenait à faire écho à ses phrases, tout content.

« Ouaais ! Les plaines, les collines, les forêts… ! Les lacs ! » (Les lacs?)

Mais quelque chose coupa cet élan d'aventure; la petite nation s'arrêta et regarda d'un oeil quelque peu appréhensif le poney qui, lui aussi la dévisageait d'un air interrogateur. Feliks cligna des yeux en voyant qu'elle avait l'ait tout bonnement mal à l'aise, et se demanda si elle s'était aussi fait mal quelque part pendant la chute...

"Et...dois-je monter sur l’une de ces bêtes ?"

Ah, non, tiens. C'était monter sur un poney qui la dérangeait! On voyait de nouveaux phénomènes tous les jours. Pologne se vit un peu déconcerté par cette réticence, pensant que toute jeune fille qui se respecte préfrèrerait monter sur ce magnifique animal plutôt que de traîner des pieds dans la gadoue! Il allait en rire et lui dire de ne pas s'inquiéter, tout irait bien, mais manifestement vu son expression, ce n'était pas un caprice anodin. Elle avait même l'air bien gênée. Il répliqua d'un ton léger et facétieux.

« Bah ! Ce n’est pas une simple ‘bête’ ! C’est un de plus beaux poneys des Highlands, n’est-ce pas mon petit ? » S’ensuit une série de caresses et de quelque chose en polonais que Flor ne pourrait comprendre mais qui en vue du ton devait à peu près se traduire par ‘Ohh le petit poney choupinet à sa maman qui c’est le gentil poney choupinet à sa maman ? Mais ouii, c’est toi, mais ouiii’. Prenez quiconque d’équilibré devant un chaton et le jargon général devait être à peu près avoisinant.

« Hahaha ! Je n’obligerais personne à monter sur lui ! Surtout que, tu sais…si les poneys sentent que tu es mal à l’aise sur leur dos, ils vont faire n’importe quoi et possiblement te jeter hors de la selle – et là, c’est encore pire parce qu’il n’y a pas de selle ! Alors là, c’est encore plus difficile ! Et encore, là il est calme mais ces chers sont tellement sensibles…» Ceci est généralement le moment dans le monologue où Feliks s’aperçoit que, au lieu de commencer à parler de son deuxième sujet préféré, c'est-à-dire la psychologie des poneys (le premier étant comment confectionner une jupe en dentelle genre, trooop adorable – et il se demande pourquoi sa compagnie paraît étouffante à certaines personnes après), il devrait en réalité terminer sa réponse initiale.

« Heum…bref. Evidemment, tu n’es pas obligée… » Il fronça légèrement les sourcils. « Si tu me l’avais pas demandé, l’aurais-tu quand même fait ? » Le polonais hocha la tête d’un air décidé et tranquille, pointant un doigt accusateur en direction de Flor. « Il ne faut pas avoir peur de déranger en permanence. Sois un peu égoïste ! Et aie plus confiance en toi! D'accord? Bien compris?»

Le scintillement dans les yeux de celui que l’on pouvait aisément nominer "Miss Mister Sans-gêne d'Europe" ne présageait rien de bon à ce sujet.

« Regarde, moi. Est-ce que je me pose des questions, hmm ? »

Il eut un sourire étincelant, et levant un poing euphorique, visiblement pas prêt à recevoir une quelconque réponse ; réponse qui pourrait s’avérer être ‘Peut-être que tu devrais. Vraiment.’

« Okaay, Andorre ! Tu m’as portée bonheur dans cette terrible épreuve dramatique et merveilleuse, et puis tu m’as permis ainsi te retrouver un ami ce qui, genre, totalement top cool ! Je me mets désormais à tes ordres pour la prochaine destination! Et toi aussi, konik ~ » murmura-t-il avec affection au poney, qui, pour un poney, avait l’air un peu moins convaincu. « S’il essaye de te lécher le visage, il faut lui donner une petite tape sur l’encolure ! Bien sûr si tu ne veux pas, je me ferai un plaisir de le faire à ta place !»

Les informations de survie les plus essentielles divulguées, le polonais battit des mains pleinement satisfait.

« Explorons donc~ ♥ » Il la regarda d’un air angélique, battant des cils et ressemblant furieusement à une fille en cet instant précis. Quelque chose dont il semblait user à outrance, de toute évidence.

Le moment rayonnait de joie et d’aventure ! D’idéaux et de bonne volonté !

« Haha, de toute façon en tombant ici je peux te dire une chose : j’ai, genre, mais complètement perdu mon chemin ! Et ça, c'est quand la brume n'est pas encore entièrement tombée! Marrant, non?» Il regarda son expression un peu dubitative. "Hahaha...bon. Allons envahir l'Ecosse!"

Qui serait grandement amélioré si Feliks apprenait à parler moins…
Manifestement, les chutes libres avaient déclenché ce coin du cerveau qui faisaient en sorte qu'il passait de l'attitude de timide à celle de possessif-bavard-hyperactivité extrême. Il était difficile de savoir...lequel était le moins supportable.







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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 1:07

Totalement surprise et désemparée fut-elle, quand le Polonais entama son long discours. Elle ne s'y attendait pas, après l'avoir vu si réservé il y a moins d'un quart d'heure. Et de ce fait, elle ne sut que répondre, et se contenta de hocher la tête de temps à autre. Que pouvait-elle faire ? La demoiselle portait une trop grande attention à la politesse pour le couper au milieu, bien qu'elle en ressentait alors l'envie. Ah …

Mais reprenons, je vous en prie, à sa question. Dois-je monter sur l'une de ces bêtes, qu'elle avait demandé au blond. Oh, il est vrai qu'elle l'aurait fait s'il avait fallu, elle se serait fait une raison après tout … Ceux-là ne seront jamais achetés pour son pays, enfin, pensa-t-elle. Ils ne seraient jamais sa marchandise, ou du moins, n'entreront pas dans son commerce. Après, il y avait le fait qu'elle n'avait pas l'habitude de monter à cheval - poney ou cheval, même combat. Sans aucun doute tombera-t-elle. Mais …

Sa vision des poneys et celle de Feliks étaient bel et bien opposées. C'est ainsi que démarra son discours. Sur les poneys et leur sensibilité. Honnêtement, Flor n'en savait rien. Ce n'était pas un détail auquel elle prêtait attention … Enfin, détail. Tout est relatif. Cela semblait bien compliqué, se dit-elle. Existaient-ils certains livres sur le sujet, ou le Polonais avait développé cette hypothèse seul ? Dans les deux cas, Flor était quelque peu déconcertée. Et ne sachant comment réagir, elle eut un sourire gêné, les joues roses, se tenant plus droite qu'un poteau. Elle fut soulagée quand il s'arrêta, lui permettant alors de ne pas monter sur les bêtes à sabots. Un soulagement qui ne dura que quelques fractions de secondes, avant que Feliks parle d'une chose … Étrange.

~ Il ne faut pas avoir peur de déranger en permanence. Sois un peu égoïste ! Et aie plus confiance en toi! D'accord? Bien compris? ~ 

Elle écarquilla les yeux, fixant son interlocuteur. Oh, non, ce qu'il demandait était bien trop … Bien trop … Hum, bien trop difficile. Cela sonnait comme abandonner ses principes, ce à quoi elle ne pouvait se résoudre. Elle prit un air perplexe, faisant mine de réfléchir, avant d'acquiescer sans trop de conviction. Oh, elle pouvait bien accepter, rien ne l'obligeait à agir ensuite de la sorte. L'égoïsme, c'est ce qui avait amené tant de gens à se battre, l'égoïsme est terrible, quand il est allié avec une certaine avidité. Enfin, ne nous égarons point …

" Oh, Bien …"

Simple, poli, efficace. Et au moins, il pouvait aisément continuer son discours… Ce qu'il fit, en se mettant lui-même en exemple. Oh, la demoiselle ne fit aucune remarque, elle ne le connaissait pas assez et elle préférait ne pas tirer de conclusion hâtive à son sujet. Oh, et puis. Il semblait gentil, tout de même. Un peu étrange, certes, mais rien de bien méchant. Il avait l'air d'apprécier les bêtes de ces plaines — peut-être trop, songea-t-elle.

Puis enfin, il revint à "l'exploration". Flor fit un grand sourire, bien heureuse que l'on passe à autre chose. Elle s'apprêtait à s'élancer à nouveau, à rire … S'amuser en somme, quand il lui fit une révélation. Il s'était perdu. Ah. Haha … Elle se stoppa net, et le fixa, désorientée — c'était le mot. Oh, elle ne s'était jamais perdue jusqu'à lors ! Mais jusqu'à lors… Elle était restée chez elle ! Au bout de bons nombres d'années, on finit par les connaître par coeur, ses quatre cent et quelques kilomètres carrés. Mais là … Les immensités écossaises, qu'elle avait dit, non ? Elle avait sa carte, certes. Mais pas de boussole, et rien qui pourrait l'aider davantage. Tant pis … Ils se fierons à leurs instincts … Pour peu qu'ils en possèdent un.

La folle énergie qui l'avait prise plus tôt revient, et elle sourit.

"C'est sans importance, je pense, nous nous en sortirons à merveilles ! Au pire des cas… Nous n'aurons qu'à marcher droit devant nous !"

Elle eut un rire, bien qu'elle comprit rapidement qu'elle devait être seule à trouver cela drôle. Elle se tut aussitôt, le bout de ses doigts maintenant rougis posés sur ses lèvres. Elle attendit quelques instants, secondes ou minutes, elle n'aurait su le dire. Puis, calmement et non sans honte, la princesse Pyrénéenne reprit:

"Pardonnez-moi de cet écart… Où en étions-nous… Oh, je me souviens. Amusons-nous donc, nous verrons pour ce qui est du retour plus tard, non ? Vous semblez bien avec ses … Braves poneys, il serait idiot de gâcher ce plaisir avec de tels réflexions… Non ?"

Encore un grand sourire, espérant ne pas avoir fait d'erreur.
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MessageSujet: Re: (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor]   (Ecosse, de nos jours) Un poney pour mon royaume [PV Flor] Icon_minitime

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