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 [1762] I wanna do bad things with you | Arthur.

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[1762] I wanna do bad things with you | Arthur. Vide
MessageSujet: [1762] I wanna do bad things with you | Arthur.   [1762] I wanna do bad things with you | Arthur. Icon_minitimeSam 14 Aoû - 8:38

Alfred se tenait bien droit sur la terrasse, les mains posée sur la rampe de bois peint en blanc. Il avait investit cette grande maison coloniale de Louisiane malgré la situation politique qui voulait que les Français et les colons Anglais ne s’entendent pas. Alfred n’était alors qu’une colonie et de ce fait il bénéficiait de l’indulgence de Francis : après tout, rien n’était de se faute, il ne maîtrisait rien sur ses terres – ou presque. Ainsi, la jeune colonie se déplaçait librement sur le ces terres déchirées entre Angleterre, France et Espagne. Alfred n’aimait pas être ainsi balloté de pays en pays. En réunion, il arrivait que les trois hommes se l’arrachent littéralement, se hurlant dessus tout en tirant sur ses bras, son cou,… La jeune colonie détestait cela. En fait, il aurait voulu n’appartenir qu’à lui-même, mais il ne sentait pas encore la force de s’affirmer… D’ici un an, les colons Anglais auraient obtenu de pouvoir chasser les Français pour pouvoir continuer leur expansion vers l’Ouest sauvage et riche des États-Unis.

Alfred soupira et se voûta un peu sur la rambarde, puis releva la tête pour regarder le disque rouge orangé auréolé de rose du soleil levant. L’aurore sur le bayou était belle. La silhouette noire des arbres se découpait nettement en noir sur la lumière. L’eau des marécages infinis se parait alors de couleurs éclatantes, comme si le soleil y versait son or liquide. La beauté de ce paysage sauvage et magnifique rendit un peu le sourire au blond. Rasséréné, il se retourna vers la maison. Il y avait invité Arthur. Comme les négociations battaient leur plein en cette période de déchirements, Arthur passait beaucoup de temps sur le futur territoire américain. Il pensa un instant à le réveiller, mais il se ferait sûrement lyncher s’il s’avisait de réveiller le raton aux aurores. L’image d’un Arthur ébouriffé et soupe-au-lait au petit matin lui arracha quand même un petit rire amusé. Alfred descendit les escaliers de la maison et fit quelques pas dans le jardin, à l’abri sous les branches feuillues des arbres centenaires. Il marcha calmement jusqu’au portail, traversa la route et se planta sur le talus. En contrebas s’étirait le fleuve Mississipi, long, large et marron comme un immense serpent paresseux. Le marécage s’arrêtait juste au pied de la maison, surélevée par rapport au reste. La route de terre battue serpentait sur la berge, à travers les marais.

Un crocodile plongea dans les eaux boueuses du Mississipi au moment où il posa son regard dessus. Alfred esquissa un sourire. Quand Arthur eu vu son premier crocodile du séjour, il avait pesté contre cette « maudite jungle pleine de cannibales et de bestioles insensées ». Mais Alfred l’aimait bien, cette jungle. On y était tranquille. Quand la jeune colonie en avait assez de se faire écarteler par ses acquéreurs, il venait se réfugier ici, au cœur du bayou, avec un livre pour seul compagnon. Peu de gens avait vu cet Alfred calme et reposé, quoique jeune il était beaucoup moins excité que lorsqu’il deviendra USA. L’indépendance rend euphorique.


La jeune colonie fit un tour d’environ une heure avant de revenir à la maison. Il pénétra dans la cuisine et prépara des pancakes avec des œufs au bacon et des haricots à la tomate comme le lui avait appris Arthur. La bonne vieille cuisine anglo-saxonne… En ce temps-là, Alfred ne comprenait vraiment pas pourquoi personne n’affectionnait cette cuisine. Pourtant, ce n’était pas mauvais, si ? La jeune colonie prépara du thé et versa du jus d’orange dans un pichet. Il rangea la cuisine et jeta un coup d’œil à l’horloge : 7h42. C’était raisonnable. Bon, non, ça ne l’était pas trop, mais Alfred en avait marre d’errer tout seul dans la grande maison. Il prit son plateau de petit déjeuner et monta à l’étage. Il le posa à côté d’une des portes du couloir et l’ouvrit avant de reprendre son plateau et d’entrer.

Arthur dormait comme un loir, étalé sur le drap de coton blanc, épuisé par la chape de chaleur humide qui écrasait toute la Louisiane, climat tropical oblige. Et les marais n’arrangeaient rien. Alfred posa son chargement sur la console de bois blanc et s’assit doucement sur le rebord du lit à baldaquin. Il écarta les moustiquaires et prit un éventail pour envoyer une brise légère sur le front de l’Angleterre. Il murmura :

« Père… Il faut te réveiller, c’est le matin. J’ai préparé le petit déjeuner. »

En attendant une réaction d’Arthur, il fit signe à un esclave d’ouvrir les fenêtre à persienne pour laisser entrer la lumière du jour filtrée par les arbres dans la chambre à coucher. Alfred continuait d’éventer Arthur. Comme il ne donnait aucun signe de vie, la jeune colonie répéta un peu plus fort :

« Père, c’est le matin. J’ai préparé le petit déjeuner comme tu l’aimes. »

Il tapota le front pâle du raton avec son éventail. Pas de réaction. Alfred tordit la bouche, perplexe et bien embêté que son père adoptif ne se réveille pas. Dans le doute, il colla son oreille à son torse : il respirait et son cœur battait. Soulagé, il se redressa et se creusa la tête. Qu’est-ce qui pourrait bien réveiller Arthur ? Soudain, la révélation ! Avec un petit sourire amusé, Alfred se pencha à l’oreille de son tuteur et murmura, facétieux :

« Père… Je vais me marier avec Francis. »


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