Garde improvisée ! (Sealand)

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IMPROVISER : Faire quelque chose sans l'avoir préparé.

C'était un beau jour de février, Matthew s'était réveillé à dix heures du matin avec enthousiasme car, la neige était tombé abondamment depuis cette nuit. Il prépare son petit déjeuner en chantonnant, au menu, des crêpes au sirop d'érable et un verre de lait. Pour ce matin, cela devrait suffir a le caler jusqu'à midi ou treize heures. Aujourd'hui, Matthew comptait faire un grand ménage dans son salon et dans sa chambre... Mangeant tout seul en feuilletant un magasine, il regardait un peu les nouvelles du moment, car le jeune Canadien n'était pas toujours au courant de tout. Oui, il était... Comment dire ? Ah ! Souvent oublier des autres, et souvent le dernier au courant de tous les ragots circulant de pays en pays. Alors, il tentait de se tenir au courant par un autre moyen, les magasines, ou bien en téléphonant à son frère le plus fréquemment possible. Quand l'Américain répondait, bien entendu. Chose qui se faisait de plus en plus rare pour le pauvre Matthew. Même son frère ne répondait plus, mais heureusement qu'il y avait Francis !... Enfin, quand il n'était pas trop occupé a se disputer avec Arthur. Décidément, il était vraiment isolé... Finissant son déjeuner, il fait la vaisselle en chantonnant et regarde la pendule, déjà onze heures moins vingt, Matthew rajuste ses lunettes avant d'essuyer son assiette et son verre pour par la suite les rangés dans ses placards. Le canadien se permet de regarder quelques minutes la neige tomber à travers sa fenêtre, puis se dirige par la suite vers sa chambre pour saisir des habits et aller dans la salle de bain... Continuant sa matinée en souriant et chantant avec joie, Matthew était de bien bonne humeur en ce jour, et cela grâce à la neige ornant le devant de chez lui, et les environs. Se déshabillant dans sa salle de bain déjà bien chauffer, il plie son pyjama et pose ses lunettes au bord du lavabo avant de rentrer dans la douche, et actionner l'eau bien chaude. Matthew aimait autant le chaud que le froid, et donc il aimait toutes les saisons, l'hiver, l'été, l'automne, et le printemps. Il n'avait aucune préférence pour ces quatre saison, car chaque temps était agréable à ses yeux. La pluie, la chaleur, la neige, le froid, les nuages, jamais Matthew ne s'était plaint de la météo... A part peut-être pour les orages qui l'effrayaient légèrement quand ils étaient bien trop violents, il gardait un mauvais souvenir de cela à cause de son enfance et des blagues stupides de son frère. Mais enfin bref, le jeune blondinet finit de se doucher, sort en attachant autour de sa taille une serviette rouge, et passe sa main sur le miroir plein de buée pour la faire partir... Il voit légèrement trouble, et donc pose sa main sur le lavabo, et cherche ses lunettes. Puis d'un coup... BOUM, quelque chose tombe. Matthew se baisse, se met a quatre pattes pour chercher l'objet étant tombé, et pour son plus grand malheur, c'était ses lunettes. Un air désespéré se dessine sur son visage, et voilà sa matinée foutue. Il regarde d'un peu plus près les verres, enlève la buée se trouvant dessus, et les met sur son nez pour se rendre compte qu'il y a une petite fissure sur l'un des verres. Le canadien se lève, soupire, cela devait être la trentième paires de lunettes qui étaient convier à ce sort. Assez maladroit, il commençait à avoir l'habitude de toutes ces paires casser à cause d'une simple chute... Mais il faut l'avouer, quelques fois Matthew empiré l'état de ses pauvres montures. Tout simplement en voulant faire bien, et ajoutant du scotch ou de la colle... Et même après plusieurs tentatives, le blondinet ne décourage pas et test encore. Encore... encore, encore ! Pour échouer, échouer, échouer et échouer ! Ne faisant comme si de rien était, il passa a autre chose puis enfila ses habits pour sortir de la salle de bain et se diriger vers un placard, voisin de sa chambre. Il l'ouvrit, la porte grinçante faisait beaucoup de bruit, puis Matthew se prit en pleine poire l'aspirateur qui tenait en équilibre sur une bonne cinquantaine d'objet. Au moins, c'était l'objet désiré qui était tombé... Le jeune homme se relève, puis branche l'aspirateur dans le salon pour le mettre en route et faire le ménage. Matthew fait de fonte en comble son salon et y fait de belles découvertes. Ah ! Tiens, la télécommande de la télé perdue depuis deux semaines. Oh ! Des lunettes a moitié détruite avec de la glu. Haaaaan ! Les clefs du garage ! Ca y est, Matthew ! Tu ne seras plus obligé de passer par la fenêtre pour rejoindre ton garage ! Hourra ! Mais oh, qu'est ce qui se cache derrière là... Oui, là ! Sous l'oreiller marron, ornant son canapé ? Le fer a repassé ! Le canadien désespère, il ne pensait pas être aussi semblable à son frère. C'était vraiment mal rangé. Rien n'était à sa place, et en plus de ça, quand Matthew n'avait pas d'invité il ne faisait pas d'effort pour tout ranger... Les seuls endroit impeccable dans sa maison était la salle de bain, les toilettes et la cuisine. Le reste était dans un état limite déprimant. Ce n'était pas sale, loin de là, mais rien n'était à sa place. La preuve, est-ce-que chez vous votre fer a repasser se cache derrière vos oreillers ? Rangeant avec un air déterminé, Matthew est concentré dans ce qu'il fait et fait même de très nombreux allers-retours entre les pièces pour tout mettre comme il faut. En dernier, celui-ci fait un petit coup de balai dans les pièces, et en dernier dans le grand salon... Intriguer, il voit son téléphone fixe ayant un bouton clignoté. Il s'avance, coince le balai contre un meuble et décroche le téléphone en appuyant sur le bouton passant du bleu, au rouge.
"Vous avez quatre nouveaux messages." Indiqua la femme. "Si vous voulez les lires, tapé sur étoile." Matthew s'exécuta et écouta attentivement...

"Allo ? Matthew, c'est Tino, je voulais savoir s'il était possible que tu gardes Peter ? Merci de me rappeler."
next
"Matthew, c'est Arthur, Tino et Berwald cherchent quelqu'un pour garder Peter et moi, je n'ai pas que ca a faire. Rappelle-moi."
next
"Matty-chéri ? C'est Francis ! Est-ce-que tu pourrais me rendre un service ? Arthur voudrait que je garde son petit frère seulement je suis absent, pourrais-tu t'en occupé ? Merci. Bisous."
next
"Broooooooooooother~ ! Arthur me force a gardé son petit frère ! Mais je lui ai menti. Je lui ai dit que je devais partir avec Francis... Est-ce-que tu pourrais le garder pour moi ? Thanks."

Matthew soupire longuement, puis compose le numéro d'Arthur qu'il connait par coeur. Premier bip, deuxième bip... Troisième bip, allait-il répondre ? Ah ! Ca y est.

"- Allo Arthur ! C'est Matthew, tout va bien ?
- Enfin !"

Soupira l'Anglais très impatient.

"- Oui tout va bien, et toi ? Tu appelles pour me confirmer que tu peux garder Peter, hein, hein ?
- Oui... Heum, il n'y a aucun problème, je peux le garder, mais quand va-t-il arriver ?
- Je ne sais pas, je viens de l'emmener à l'aéroport.
- HEIIIIIN ?! Tu le fais partir alors que tu n'as même pas mon accord ?
- Je savais que tu dirais oui de toute manière. Je te rappelle quand je viens le chercher !"

Bip...Bip...Bip. Ce fut bref, très bref. Matthew n'avait pas sentit cela venir, on aurait vaguement dit que tout le monde voulait se débarrasser de la micro nation. Peut-être que tout le monde avait un emploi du temps trop charger ?... Le canadien soupire, continue à balayer le sol en réfléchissant. C'est vrai ca ! Il avait tout juste croisé Peter, et vu quelques fois, mais il n'avait jamais discuter avec, il ne connaissait que très peu le caractère de cet enfant. Arthur le qualifiait souvent de capricieux, hyper-actif, très énervant, se croyant fort... Enfin, c'est vrai qu'Arthur n'appréciait pas plus que ca ses véritables frères, et que niveau social ce n'était pas trop ca. Le blondinet rit, puis continue à balayer en se dirigeant vers sa chambre. La dernière fois qu'il avait vu Peter, il était en costume de sailor, et Matthew se rappelait exactement de son visage, doux et innocent. Souriant aussi, en se remémorant la micro nation, le canadien pensait qu'Arthur exagérait un peu en disant que c'était un monstre. Il ne pouvait être que gentil ! A 12 ans, on ne peut pas être réellement méchant, psychopathe et tout le reste. Ayant fini le ménage, il pose son balai pour regarder l'heure, déjà presque quatorze heures... Celui-ci commence à avoir faim, il va donc vers sa cuisine, ouvre son frigo et remarque qu'il n'est pas complètement plein. Cela marque très mal, car un invité ne va pas tarder à débarquer... Matthew ira donc faire les courses une fois que Peter sera présent, comme ca, le petit Anglais lui montrera ce qu'il aime, et Matthew lui cuisinera de bons petits plat, comme il aime le faire ! Ce hobbies qu'était la cuisine, c'était Francis qui lui avait transmit, et c'était un plaisir pour le canadien de cuisiner pour plusieurs. Le jeune homme prend finalement un bout de pain pour le couper en deux et y introduire une tranche de jambon et une noix de beurre... Il croque dans le sandwich fait minute pour le caler, puis regarde les aiguilles tourner. D'une minute à l'autre, Peter pouvait arriver, et Matthew voulait faire bonne impression... Après avoir mangé, il se dirige vers la salle de bain pour se laver les dents, se recoiffer et se changer. A cause du "grand ménage" Matthew avait sali ses affaires, ils étaient maintenant poussiéreux, d'ailleurs, il éternua à cause de la poussière se trouvant sur les tissus, et mit ses vêtements dans la machine à laver pour la mettre en route. En attendant le petit garçon, Matthew s'installa dans son canapé puis alluma la télé avec la télécommande retrouver il y a peu. Le programme télé était un peu pauvre, et il n'y avait vraiment AUCUNS films intéressants sur les centaines de chaînes qu'il avait... Finalement, il s'arrêta sur un documentaire animalier. S'endormant légèrement, Matthew tombe finalement dans les bras de Morphée... En plein dans un rêve, c'est finalement quelque chose de lourd sur ses genoux, qui le réveille. Il ouvre délicatement les yeux, rajuste à nouveau ses lunettes, puis remarque... Peter. Sur ses genoux, à regarder le canadien dormir... Matthew sursauta.

"P..P...Peter ?! Comment es-tu.. r..rentré ?!"

Le petit garçon pointa la porte du doigt.

"C'était ouvert."

Dit-il innocemment. Matthew était étonné, il avait laissé sa porte ouverte ?! Un peu inquiet par le fait qu'il n'avait pas pu recevoir son invité correctement, il pousse délicatement Peter pour se lever.

"Tu veux quelque chose ? Puis, comment as-tu trouver ma maison ? Tu n'avais pas froid dehors ?"

Peter fit non de la tête à la première question, a la deuxième, il montra son plan du Canada a Matthew, sur cette carte il y avait le chemin de l'aéroport a sa maison en rouge. Et a la dernière, Peter fit aussi non de la tête, pourtant il était aussi vêtu d'un costume de sailor, comme dans les souvenirs de Matthew. Il n'avait vraiment pas eut froid ? Se demanda le blondinet un peu, ou même très très inquiet.

"Je suis désolé ! Vraiment ! Tu es débrouillard tout de même..."

Il était très étonné du fait que Peter avait trouvé sa maison... Même si l'aéroport n'était pas très loin, a pied cela devait bien être long et pénible, surtout sous la neige. Matthew pensa alors que quelqu'un avait accepté de le mener ici jusqu'en voiture, ou bien qu'il avait pris le bus. Seulement, les chaussures de celui-ci était tellement pleine de neige, qu'il pensait plutôt à la première théorie. Il avait donc marché jusqu'ici. Prit de peine, Matthew court faire un chocolat chaud à Peter, pendant que le lait chauffe, il court vers sa chambre pour lui donner un pull, des chaussettes et un pantalon adéquat. Même si les habits risquaient d'être un peu grand, il ne fallait pas qu'il attrape froid ! Une fois les habits donner, Matthew retourna dans la cuisine pour sortir le lait du micro-onde et puis incorporé le chocolat. Il tourna avec une petite cuillère, et arriva dans le salon au moment ou Peter avait pile terminé d'enfiler son pull bleu, un peu long pour lui.

"Tiens !"

Dit Matthew en tendant le bol au petit garçon. Souriant, le jeune homme prend les habits de celui-ci pour les mettre près d'un chauffage. Ils étaient mouillés à cause de la neige.. Revenant aux côtés de Peter, Matthew s'assoit et regarde la micro nation boire le chocolat récemment préparé. Les yeux bleus de Matthew étaient émerveillés par la ressemblance qu'il y avait entre Peter et Arthur, ils étaient tout aussi mignon l'un que l'autre. Le canadien sourit à cette pensée, ils avaient les mêmes airs, les mêmes sourcils, les mêmes yeux, il n'y avait que la couleur qui defférenciait, Arthur les avait vert et Peter bleu... Le jeune garçon tourne son regard vers Matthew d'un air interloqué. Il devait se demander pourquoi le canadien le regardait ainsi...

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'' Sealand ! Sealand ! Sealand !..... Peteeeeeeeer ! On se réveille là-dedans ! Allô la Terre ''

C'est sur ce véritable " Boucan ", signé bien évidemment Tino Väinämöinen, que Peter sortit des bras de Morphé pour rejoindre la vie réelle, la vie où ce cher Finlande le réveillais chaque matin, de la même manière... Vraiment insupportable.

Et oui, la micro-nation se demandait souvent comment il pouvait supporter cet " acharnement " envers lui ? Non, Tino est trop innocent pour être sadique. Soit, il considère alors que c'est de la pure gaminerie sans aucune arrières pensées, mais très, très lourde.

Mais, en ce matin de Février, le Finlandais avait réveillé le jeune Anglais pour une bonne raison, et oui d'habitude, il faut avouer que ce remue-ménage s'en suit d'un " Il fait beau aujourd'hui " ou d'un " T'entends les oiseaux qui chantent ? ". Cette fois, attention roulement de tambour !! Et oui cette fois-ci Peter allait pouvoir sortir et voyager pour être garder par quelqu'un, il ne savait pas encore qui.

Peter, en pyjama (Couleur du drapeau national, vous vous doutez bien qu'il est fier de sa " Nation " et qu'il veut être le plus grand etc etc...) arriva dans la cuisine, l'air crevé (et oui, internet tard, ça fatigue !) mais esquissant un léger sourire depuis l'annonce de la sortie de la journée qui pourrait se prolonger même de plusieurs jours. Berwald était là et faisait toujours autant peur tant à Peter qu'à Tino. Ce matin, ça sera matinée chocolat : Pain au Chocolat, Nutella, bol couleur chocolat, céréales aux chocolat et n'oublions pas un petit peu du fameux " Cacolac"' pour envenimé le tout. Berwald avait déjà mal au coeur en voyant ça, mais Peter s'en contre-fichait, il mangeait, mangeait, mangeait sans s'arrêter comme s'il y avait eu la famine depuis des semaines entières. Et toute cette petite activité au grand bonheur du cuisinier matinal : Tino. Celui-ci avait un sourire jusqu'aux oreilles, je vous le jure ! S'il y avait pas de muscles de la mâchoire, je veux bien croire que le sourire en question pourrait venir faire un gros câlin à l'oreille !

" Allez, mon petit Peter c'est le moment de s'habiller ! Vas-y vite, on est quelque peu pressé "

D'un air agacé par l'attitude gamine que prends Tino avec lui répondit sèchement :

"Arrête de me prendre pour un gamin ! Tu sais, j'ai 12 ans maintenant et j'ai comme ami les plus grandes Nations, dont vous ! "

Berwald, effaré du comportement du jeune Anglais se leva et dit d'un ton, de SON ton naturellement froid et effrayant :

" T'ne p'rles pas'c'omme ça à m'femme ! Main't'enant t'vas dans t'chambre et t'vas t'pr'parer "

Surpris, pris de peur (Et oui, Sealand à peur quelques fois ~) et voyant Tino qui se cachait, Peter préféra aller se préparer tranquillement pour ne pas empirer la situation qui devenait assez gênante autant pour lui qui se faisait engeuler autant pour Tino qui se sentait mal quand Berwald le nommait " Sa femme ".

C'est ainsi que notre jeune garçon se hâta de traverser le beau manoir Nordique. En effet ce manoir datait de bien d'années à présent. Ses belles fresques et son architecture très originale font de celui-ci un modèle unique. Au début, quand Sealand venait d'arriver, il se perdit le matin pour venir dans la salle à manger et le soir pour aller se coucher (Organisé le petit anglais hein..) et ce petit manège dura un mois juqu'à ce que Berwald en eu marre d'être réveillé par Tino pour qu'il retrouve Peter et le ramène, car le Finlandais avait peur du noir. Le Suédois ordonna alors à Peter de faire ce qu'il voulait, même de la jouer version Petit Poucet, mais qu'il en pouvait plus.

Arrivé dans sa chambre de petit Prince, décorée de fond en comble fidèlement au souhait de la micro-nation jusqu'aux plus infimes détails. Donc vous imaginez bien que c'est bleu, avec son drapeau un peu de partout et au-dessus de son oreiller logeait un dessin de Peter écrasant tous les autres pays, son drapeau à la main et un grand sourire... Dessin by Tino.

Peter ferma d'abord la porte avant de commencer à se déshabiller lentement en baillant. Une fois nu comme un vers, il s'approcha de son tiroir, l'ouvrit et prit son rayonnant petit costume de Sailor. Son costume brillait d'un éclat de diamant, son bleu ciel et son blanc éblouissant éclairé la chambre. Il mit son pyjama dans sa valise et la referma d'un coup de Zip !

Un dernier tour dans la salle de bain pour se débarbouiller et le jeune anglais arriva dans la salle à manger, où Tino était assis près du téléphone, avec sa valise. Peter s'assit sur un fauteuil et écouta le finlandais appeler diverses personnes pour garder la micro-nation. D'abord, ce fut Francis, mais celui-ci ne répondit pas et Tino lui laissa un message sur son répondeur. Ensuite ce fut Alfred, la même chose se produit. Enfin, Tino appela mon grand-frère, Arthur. L'anglais répondit et dit qu'il était dans l'impossibilité de me garder mais qu'il allait trouver quelqu'un.

" Aller aller Peter, on s'envole direction l'Angleterre ! "

C'est ainsi que Peter prit l'avion avec Tino. Le vol fut rapide pour l'Anglais : il dormit tout le long du voyage. C'est dans un froid moins intense que ce matin, qu'ils débarquèrent sur le sol anglais. Arthur attendait là, les cheveux flottant dans le vent, d'un blond pétillant avec un regard qui en disait long sur la situation : cette histoire le gonflait à un point...

Arrivé près de lui, Tino lui fit la bise et repartit aussitôt pour reprendre l'avion, ses affaires pressantes l'attendait. Arthur n'eut aucun regard envers Peter et se contenta de lui faire signe de le suivre. Le petit anglais remarqua vite qu'il ne se dirigeait pas vers le manoir Kirkland mais qu'il restait dans l'aéroport. Le téléphone d'Arthur sonna, il s'assit et décrocha. Peter qui était à côté pu entendre la conversation :

"- Allo Arthur ! C'est Matthew, tout va bien ?
- Enfin !
- Oui tout va bien, et toi ? Tu appelles pour me confirmer que tu peux garder Peter, hein, hein ?
- Oui... Heum, il n'y a aucun problème, je peux le garder, mais quand va-t-il arriver ?
- Je ne sais pas, je viens de l'emmener à l'aéroport.
- HEIIIIIN ?! Tu le fais partir alors que tu n'as même pas mon accord ?
- Je savais que tu dirais oui de toute manière. Je te rappelle quand je viens le chercher !"

Arthur le remercia et raccrocha, c'est ainsi qu'il montra la direction du tube qui permettrait à Peter de rejoindre l'avion. Il lui fit un bisous sur la joue et lui souhaita un bon voyage, ce qui sidéra la micro-nation, totalement.

Peter s'introduit alors dans le tube sans se retourner, armé de sa valise et de sa bonne humeur afin de rejoindre l'avion qui l'emmènera voir Matthew Williams, qui l'emmènera au Canada !!

Le jeune anglais s'assit confortablement dans son siège et ne résista pas à la tentation d'un long et profond sommeil emplis de rêve de conquêtes et de pouvoir. Une hôtesse le réveilla quelques fois pour lui servir un soda et lui faire un manger quelque chose, mais Peter se rendormait extrêmement vite. Pour lui dans un avion, c'était impossible de ne pas s'endormir, il trouvait ça ennuyeux à en mourir.

Soudain, il se réveilla en sursaut : c'était l'atterrissage. Peter ronchonna et traita les conducteurs d'incapables. Il attendit l'arrêt complet des moteurs pour sortir le premier en poussant bien évidemment quiconque se trouvait sur son chemin tel Arthur Kirkland. Normal, ils sont frères.

Arrivé à l'endroit où l'on récupère les valises, il fit tout un foin pour qu'on lui donne sa valise en premier à la manière d'un capricieux en pleine crise. Après 15 minutes de débats avec les responsables de l'aéroport il finit par obtenir sa valise. (Sûrement que les responsables n'avaient pas que ça à faire et que Peter devient vite insupportable).

'' Enfin sortit de cet enfer d'aéroport ! ''

Peter consulta sa carte pendant une dizaine de minutes afin de regarder où il devait passer et se mit en marche. Droite, gauche, droite, gauche... ZLABADAM. Peter glissa sur une plaque de verglas dissimulée sous une couche de neige d'environ cinq millimètres et atterrit sur les fesses.

'' Aie, Aie ça fait mal.. Mais c'est quoi ce pays de fous ?! ''

Il apercevait enfin la maison du Canadien, une belle bâtisse en bois, avec le toit recouvert d'une couche de neige, c'était superbe. Il s'approcha de la porte et vu qu'elle était ouverte, c'est alors qu'il entra et posa sa valise. Il pénétra discrètement dans la salle à manger et vu Matthew endormis sur le canapé, il s'approcha alors d'un pas de loup et sauta sur ses genoux ce qui réveilla le Canadien. Surpris celui-ci lui demanda comment il était arrivé ici et Peter expliqua. C'est alors que Matthew se leva et lui prépara un chocolat chaud. Pendant ce temps, Peter enfila son pull bleu et posa ses habits mouillés à côté de lui. Fin prêt, le chocolat chaud arriva, Peter le bu pendant que Matthew installait ses habits sur le chauffage. Quand il eu fini de le boire il regarda le Canadien et demanda avec un visage innocent :

" Alors, on fait quoi d'amusant aujourd'hui "