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 [Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul.

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Soren Rasmussen/Groenland


Soren Rasmussen/Groenland



Scorpion
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Citation : Iceberg n'est pas un compliment~

[Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul. Vide
MessageSujet: [Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul.   [Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul. Icon_minitimeJeu 15 Sep - 21:08

Le vent soufflait fort, ramenant les effluve marines jusqu'au nez de l'enfant.
Il se tenait devant les monticules de pierres. Ils représentaient la dernière demeurent des hommes venues d'au delà de l'océan.

Il ne s'était pas sentit aussi affecté par leur mort que pour les gens de son propre peuple, mais il ne pouvait pas non plus mentir en prétendant que leur mort ne lui faisait rien.

Il les avaient vue débarquer sur ses terres.
Les premiers habitants avaient depuis longtemps disparut, le laissant seul avec les bêtes et les esprits.

Seul.

Il avait attendu longtemps que quelqu'un vienne, sans grand espoir que quiconque ne trouve le chemin jusqu'à lui.

Alors quand ses gens avaient débarqués de leur immense embarcations et s'était installés ici, il ne leur avait pas spécialement fait bonne accueille.
Il n'avait rien fait du tout, en vérité.

Trop habitué à vivre seul et à se comporter comme un animal, il avait été méfiant et n'osait s'approcher du village qu'ils avaient construit, seulement la nuit.
Il était vite apparu que ses gens là, bien qu'habitués au froid et à la vie rude, ne tiendraient pas longtemps. En tous cas, pas s'ils s'obstinaient à vivre comme chez eux. Ils finiraient surement mort de froid ou de faim.

Alors l'enfant leur déposait, au beau milieu de la nuit, de la viande de caribous, provenant de ses chasses avec Amarok.
Viande qui était jeter au matin.
Ils devaient penser qu'elle était empoisonnée, ou que c'était un piège.

Ils le prenaient même pour un mauvais esprit.

Et en plus, ils n'étaient pas très sympathiques ! La seul fois ou il s'était approché de jour, un des grand homme l'avait attrapé par le col pour le soulever de terre. Il n'avait pas tout à fait comprit ce qu'il avait dit, mais ça ne devait certainement pas être des compliments, vue comment lui et ses compatriotes avaient rit. Pendant un moment, il avait craint qu'ils ne cherche à lui faire du mal.
Ils se vantaient d'être des guerriers et d'avoir déjà tués.

Quand un autre peuple -qui ressemblait fort à l'ancien vivant ici- avait investit ses terres, leur comportement n'avait pas changé.

Ils s'étaient battus et entre tués.

Mais ce n'était pas ça qui les avaient fait disparaître.

Ils n'avaient jamais voulut apprendre les techniques de chasses de gens qu'ils prétendaient leur être inférieurs.
Ça et leur obstination à se chauffer avec du bois et de la tourbe, plutôt qu'avec de la graisse, voilà ce qui les avaient tués lentement mais surement.
Le froid, la faim et leur convictions d'être les meilleures.

Il n'avait rien put y faire. Surtout qu'il n'avait pas envie de se mêler à leur histoires.
Ils disparaitraient un jour ou l'autre, alors à quoi bon s'attacher ?

Et finalement, il s'était de nouveaux retrouvé seul ici.

Quand il remarqua les grand navires, il ne s'en préoccupa pas vraiment.

Il préférait encore finir de manger.

Et même quand il entendit des pas derrières lui, il ne releva pas la tête.

Après tout, peut être qu'eux non plus, ne resteraient pas.
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[Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul. Vide
MessageSujet: Re: [Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul.   [Groenland-XVIIIe] Tu m'avais dit à cette époque que je ne pourrai pas survivre seul. Icon_minitimeMar 11 Oct - 20:27

Spoiler:

    Il faisait froid aujourd'hui sur les mers du Nord. Enfin, pas que la température était plus chaude d'habitude, mais il était vrai que présentement le froid était encore plus mordant qu'à l'accoutumée, sans aucun doute dut à la fatigue accumulée et les relens glacial que leur renvoyaient les vagues. D'ailleurs, les membres de l'équipage commençaient sérieusement à en souffrir. Emmitouflés dans leur cape, pourtant vêtus d'habits plutôt chaud, ils ne pouvaient s'empêcher de greloter, frissonner au moindre coup de vent, rendant leurs gestes de marins expérimentés maladroits, faisant tomber quelque objet. Et ça, ça avait le don d'agacer Jens. Car même si lui aussi commençait à être transi de froid, il n'en laissait rien paraître, avançait, faisait les cent pas, traversait le bateau qui, sillonnait les mers depuis maintenant quelques jours,en long et en large, comme si cela allait lui permettre de se réchauffer un peu. En vain. Il avait toujours aussi froid, et son corps ne semblait pas décidé à se défaire de l'emprise du froid. Le jeune blond jura entre ses dents serrées, rentrant sa tête entre ses épaules et passant une main machinale parmi ses mèches ébouriffées. Ses pupilles azurées se fixèrent sur le paysage qui lui paraissait tellement vide, tellement mort. La mer, la mer, la mer. Et encore la mer, et parfois, un petit bout de blanc perdu dans cette immensité bleue. La Nation ne détestait nullement cet élément, mais aujourd'hui il n'était guère d'humeur. Il avait froid, le voyage commençait à le fatiguer et le lasser. De plus, ces derniers temps, un rien l'agaçait, ce qui était tout bonnement insupportable pour son entourage. Il râlait à longueur de journée, et parfois même cognait quand il jugeait que ça n'allait pas assez vite ou que ce n'était pas suffisant pour le satisfaire. En un mot, Jens était dans sa période "jesuischieuretjel'assume". Cependant, il allait devoir se calmer rapidement car s'il avait entreprit un tel périple, ce n'était pas pour rien, c'était pour rejoindre les côtes groenlandaises, qu'il n'avait pas aperçut depuis un sacré bout de temps. Depuis combien de temps ? Il ne saurait le dire réellement. Et cela lui importait peu pour tout dire. Cela ne l'avancerait à rien de savoir ce genre de choses aujourd'hui. Il avait la ferme intention de revendiquer l'étendue glaciale du Groenland comme sienne, et pour ce faire, il avait besoin de trouver la personnification de la nation elle-même. Il n'avait aucune idée de l'endroit où pouvait bien se trouver la nation d'ailleurs...

    La fière nation danoise soupira: la perspective de devoir jouer à cache-cache sur la banquise ne l'enchantait guère.

    Quand enfin on lui annonça qu'ils allaient débarquer, Jens ne put empêcher un sourire réjouit d'étirer ses lèvres. Il allait enfin pouvoir se dégourdir les jambes autre part que sur le pont de ce bateau qu'il connaissait par coeur. Quand bien même son chemin serait parsemé de neige, c'était toujours mieux que de rester là, à s'ennuyer. C'est pourquoi, d'un pas hâtif, il se dirigea vers l'un des bords du navire et s'empressa de sauter sur la passerelle qui les reliait, lui et le reste de l'équipage à la terre ferme. Assuré, il parcourut la planche en bois rapidement avant de se retrouver les deux pieds dans la neige.

    Le voilà arrivé à destination. Le Groenland. Cela faisait en effet un sacré bout de temps qu'il n'y avait plus mit les pieds, chose qui le mettait tout de même relativement mal à l'aise, bien qu'il n'en laissa absolument rien paraître. Il fallait avouer que partir comme il l'avait fait quelques décennies plus tôt, puis revenir comme maintenant, l'air de rien, ça le faisait moyen. La nation n'allait certainement pas apprécier. Loin de là même...

    Danemark avançait lentement dans la neige, ses pieds s'enfonçant profondément dans cet amas de flocons à chaque pas qu'il faisait. Il errait, sans vraiment savoir où aller: il devait trouver Groenland, mais ignorait où il pouvait bien être. Alors il marchait, ne prenant pas garde au froid qui lui mordait les joues, laissant son regard s'égarer d'un point à l'autre du décor qui l'entourait. Et puis il le vit, seul dans son coin. Son coeur se serra un peu, mais cela ne l'empêcha pas de se composer un masque chaleureux, souriant. Le blond s'approcha de lui, qui ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Alors, il l'appela de sa voix forte et assurée:

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