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 [60's] Nostalgie... [PV : Grèce]

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MessageSujet: [60's] Nostalgie... [PV : Grèce]   [60's] Nostalgie... [PV : Grèce] Icon_minitimeVen 9 Oct - 17:47

Spoiler:

Ca allait mal.

Ca allait vraiment mal dans ce pays. L'iranien comprenait pourquoi son vieil ami France ne voulait plus de la royauté. Un roi qui lançait de belles paroles en l'air n'était pas un roi. Ce vieux lion était gâteux. Il avait commandé son pays à partir de 1501 et il était déjà à plaindre quatre siècles et demi plus tard. Personne ne s'est plaint lorsque c'était un humain, un vrai qui était à la barre. Un homme comme Cyrus I, on ne pourra jamais en trouver. Néanmoins, ce vieux matou a réussi à fonder un club et renforcer les relations avec Turquie. Ah, celui-là aussi ! Non seulement il se fourre dans les pattes dans celles de l'Europe, mais aussi dans celles de son ancien tuteur ! Il a oublié l'affection que portait un possesseur avec ses conquêtes. A croire que ses désirs de conquête étaient plus forts que tout. D'ailleurs, en parlant de conquêtes...

Iran avait fait une pause à Istanbul, ex-Constantinople. Les airs méditerranéens changeaient de ceux de son climat montagnard malgré la présence de pics dans la région. Même si le perse et le turc faisaient partie de la même organisation, leur relation n'en restait pas pour le moins instable. Impossible de passer une nuit tranquille dans un hôtel sans que ce sale gamin des rues n'hurlait des "Hey mec, t'as fini de pieuter ? Le tourisme, ça me rapporte du flouze, mais j'te connais ! T'es...". Il avait l'habitude d'hurler en pleine bataille comme n'importe quel guerrier. Ces moments uniques étaient spéciaux. Une sorte de signal pour foncer sur l'ennemi peu importe ce qu'il arrivera. Mais dans ces conditions où le climat était plus calme, c'était très vite insupportable. Vêtu de sa tenue contemporaine constituée d'une chemise blanche, d'un pantalon et d'une paire de chaussures en cuir, il quitta l'hôtel, Istanbul et la Turquie par la même occasion, enfin débarrassé de ce toucan de Turquie. Dans la direction de l'Ouest, tout en longeant la Méditerranée, Iran parviendra à atteindre la Grèce.

La pointe de Constantinople. Une pointe qui avait jadis appartenu à cet homme, qui avait franchi le passage de la Mer Noire pour atteindre une certaine capitale. Mais ce n'était plus pour l'envahir, désormais. Mais bien pour la contempler de nouveau. Le cœur du perse brûlait d'impatience à l'idée de retourner dans cette ville dont il n'avait pas contemplé les piliers depuis longtemps. Il se retourna pour regarder de nouveau l'horizon vers lequel se trouvait la Mer Noire. Cette fameuse ville qui servait de portail à cette étendue d'eau, dire qu'elle lui a glissé comme du savon entre les mains... Dire qu'"elle" la lui a arrachée.

Athènes. La ville était vraiment splendide sous ce soleil de fin d'après midi. L'air était frais, surtout auprès des falaises. Sans se préoccuper de l'homme qui faisait une sieste, Iran prit place sous l'arbre sous lequel ce local s'était installé. Le regard tourné vers la mer, le vent caressant son visage large et développé et faisant flotter ses cheveux bouclés, Iran repensa soudainement à la raison de sa venue : fuir la politique et se changer les idées. Il avait repensé sur le chemin à cette fameuse bataille sur terre... Et perdue.

490 avant Jésus Christ, le perse avait mis les pieds pour la première fois sur cette terre Méditerranéenne. Il était plutôt mécontent de cette révolte de la part des ioniens. pour lui, la solution était simple. Faire de Grèce un de ses territoires. Seulement, c'était un peu plus compliqué que prévu. Le perse, suivi par ses soldats fuyait pour sa vie. Son équipement le fatiguait beaucoup, à un tel point que la sueur trempa ses vêtements. Il sentit au bout d'un moment que son cœur allait lâcher, il souffla de la vapeur à partir de ses joues brûlantes, motivé par l'envie de rentrer sauf. Et elle continua de le rattraper, telle un missile cherchant sa cible. Son ennemi n'avait pas prévu que les choses se passeraient ainsi. Il avait clairement sous-estimé cette femme. Après tout, il était beaucoup plus équipé qu'elle. Il refusait de croire qu'on pouvait gagner grâce à la volonté. Ce genre de choses était impossible. Il avait toujours gagné sur les autres empires alors qu'ils étaient faibles ou en crise. Mais en aucun cas, il n'avait vu une chose pareille. Essoufflé, il s'écroula au sol, bien qu'il ne devait pas s'arrêter. Tentant de contrôler son souffle et sa peur, il essaya tant bien que mal de se relever... Mais c'était déjà trop tard. Cette femme l'avait rattrapé, elle aussi à bout de souffle. Cependant, il lui restait encore l'envie d'écraser son adversaire : elle empala le perse de sa lance dans la jambe gauche. La lame était tellement bien enfoncée qu'elle força la victime à hurler pour exprimer la douleur ressentie. Puis elle tenta de lui faire craquer la colonne vertébrale : elle le saisit par le cou à l'aide de ses avant-bras et le tira vers elle. Perse n'avait même plus la force d'hurler, épuisé par la course qu'il a entrepris pour rejoindre l'Asie Mineure. Le massacre de son armée était d'une telle violence. Les grecs transperçaient, massacraient, tuaient de sang froid leurs envahisseurs, ne laissant aucun survivant. Et ces blessures se reportaient sur la nation elle-même. Même si cela n'affectait que très peu son territoire, moralement, des traces sont restées dont la principale : sa première plus grande défaite. De retour chez lui, le corps en sang, les os brisés, l'air dépressif, Perse s'enferma dans sa chambre sans un bon et joyeux "Je suis de retour !" habituel. Les larmes avaient réussi à mouiller la moitié de ses draps. Il y avait des traces de dents aussi. Ce tissu trempé et mâchouillé ne pouvait signifier que deux choses dans le cœur du conquérant : rancune et honte. Bientôt l'envie de se venger de cette femme... Non... Ce monstre le prendra.

De nos jours, le territoire a bien changé. Les pluies acides avaient rongées les parois du temple. Ca devait être la même chose pour les monuments environnants. Les yeux noirs perdus dans le bleu du ciel d'après-midi, Iran se demandait pourquoi il repensait à ces évènements. Peut-être la venue en Grèce lui avait fait immédiatement penser à son tout premier adversaire de taille, sa rivale, et peut-être même plus loin, encore. D'ailleurs, il se demandait ce qu'elle était devenue. Sa pensée pour elle accélérait son rythme cardiaque. Il sentait qu'au fond, il avait changé depuis les anciens temps. Son bonheur solitaire fut vite interrompu par un cri animalier très bien connu de chez lui. Il pencha sa tête vers l'ombre de l'arbre et s'aperçut très vite que ces animaux à poils et à moustaches peuplaient cette terre en masse. Les habitants devaient adorer caresser leur dos. Pour le cas des iraniens, c'était un peu différent : la race persane agissait comme une duchesse qui abuse de la gentillesse de son mari. C'est pour ça qu'Iran n'aimait pas vraiment les animaux. Il répliqua :


"Ah, ces sales bestioles..."

Il espérait juste que l'homme qui dormait à côté n'ait rien entendu. Ca aurait frappé sa réputation de pays courtois de plein fouet. Il se pencha plus près du ronfleur pour savoir de quoi il avait l'air. Il s'avéra qu'il soulèvera des réactions inattendues du perse... Des cheveux légèrement bouclés, un visage large et apaisé et pour finir, ce cheveu... Cette description plus que brève de son visage laissa Iran muet. Les ressemblances avec cette femme étaient extrêmement troublantes. Il fixa le local de ses grands yeux en laissant la sueur couler de son front... Il ne pouvait quand même pas être...

"C'est... Impossible..."
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MessageSujet: Re: [60's] Nostalgie... [PV : Grèce]   [60's] Nostalgie... [PV : Grèce] Icon_minitimeMar 27 Oct - 9:30

    Héraclès rêvait.

    Il ne fallait pas beaucoup de temps pour qu’il tombe dans le royaume du sommeil, et c’était encore plus vrai depuis quelques temps. En fait… plus la vie passait, plus le temps s’écoulait, irrémédiable, plus il avait besoin de dormir. S’échapper de cette réalité, s’échapper et revenir au passé qu’il chérissait tant. Que s’était il passé ? Il avait été sous le contrôle de la domination Ottomane corps et âme, avant et après la prise de Constantinople il lui avait pompé des impôts, il l’avait fait surveiller par ses soldats pour le garder avec lui, par jalousie peut être, par désir, par une envie égocentrique de tout contrôler. Voilà ce qu’avait été sa vie depuis le jour où celui qui était maintenant Turquie avait décidé d’exercer la pression dont il était capable sur la pauvre petite Grèce, pays déchu, pays qui ne vit plus que dans le passé, rien qu’à se promener dans les rues et voir tous les magasins de vieilles antiquités inutiles exposées pour faire payer les touristes, pays où les ruines sont le paysage.

    Il n’y avait rien eu de vraiment original durant cette période de domination… juste de très nombreux conflits entre les deux pays, … ces années avaient été les plus horribles ! Il n’avouerait jamais que la phrase précédente est fausse. Mais tout ceci n’est pas intéressant dans ce post. Bref, Grèce s’était rebellé en 1821, influencé par les révoltes européennes, lui non plus il n’avait pas besoin de dépendre d’une grande nation, de vivre à ses dépends, qu’on l’entretienne comme un gentil petit chienchien – et il détestait les chiens-. Le reste des pays de l’Europe l’avaient plutôt encouragé, préférant voir Sadiq être bien embêté qu’il continue à se croire tout puissant derrière son masque en plastique. Et pourtant Héraclès, après s’être débarrassé de l’empire Ottoman les aida ces ingrats. Jusqu’à ce qu’Egypte entre dans la partie, ils s’étaient pourtant bien entendus. Puis… tous ces combats qui se succédaient, Russie en guerre contre Turquie, Héraclès les avaient tous vus, se battre, lui aussi sortait ses armes et faisait couler le sang.

    La première guerre mondiale lui fut très dure, et personne ne se rendait compte que la Grèce aussi avait terriblement lutté, la rage au cœur contre Turquie, jusqu’à ce qu’on force les deux pays à se réconcilier en les homogénéisant. Peine perdue, ils seraient toujours deux abrutis en perpetuel conflit. La seconde guerre mondiale. Grèce avait été un peu à l’écart de cette dernière, de toute façon il avait été épuisé par tout ça. Même encore aujourd’hui son sommeil était agité, perturbé par tous ces évènements historiques, il se sentait pourtant encore si jeune, si jeune et c’est lui qui avait dû endurer pour son pays tout ce que sa mère avait évité, que sa mère aurait su géré si facilement.

    Voilà ce qui tournait en boucle, formant des cauchemars dans son esprit endormi, sous l’ombre d’un vieil arbre. On aurait presque pu le prendre pour un soldat mort, la croix à côté de lui, entouré par une foule de félin tout aussi différents les uns que les autres, arc en ciel miaulant et pelucheux à ses côtés. Il était pâle et sûrement brûlant à la fois, et pourtant serein et immobile, si bien qu’il n’entendit pas la personne arriver, ni qu’on avait injurié ses bébés à moustache. Lui, offrait son visage au soleil, sa petite mèche doublement bouclée flottant quand le vent allait et venait en un sifflement nostalgique et froid.

    Puis un soufflement lointain, qui lui parvenait sourd et grave, un chat dû ne pas apprécier car il se jeta directement sur le visage du Grec, s’accrochant à ses mèches brunes à l’aide de ses griffes, telle une masse inquisitrice et ennuyeuse. Il n’avait plus d’air, les poils blancs chatouillant ses narines et Grèce éternua violemment, le félin s’envolant et retombant gracieusement sur ses pattes un peu plus loin, dédaignant le nouveau venu de ses yeux perçants et fendus.

    « Hein ? »

    Il se frotta le nez, tentant de reprendre ses esprits, il y avait des chats tout autour, des chats partout, des chatons et des vieux, ça c’était normal pour l’instant. Le soleil n’était pas si haut, on devait être en fin d’après midi. Et puis il y avait…

    Héraclès releva lentement les yeux et aperçu cet homme, grand, aux cheveux de jais, le visage entouré par une auréole de lumière qui semblait faire des épines sur les contours noirs de sa personne. Le dormeur fronça les sourcils, sa main venant se recoiffer un peu, espérant que cela fasse réagir son cerveau. Les yeux mis clos il entreprit de dévisager l’inconnu et attrapa un chat pour le caler entre ses jambes, le caressant, c’était une sorte d’anti stress.

    « On se connaît ? »

    « Pardon je ne vous avais pas vu arriver, vous êtes là depuis longtemps ? »


    Il esquissa une sorte de petit sourire timide, pacifique. Quand il aperçu la même petite mèche que lui sur le crane de son interlocuteur. Ça… c’était étrange.
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MessageSujet: Re: [60's] Nostalgie... [PV : Grèce]   [60's] Nostalgie... [PV : Grèce] Icon_minitimeJeu 29 Oct - 9:38

Ces bestioles... Ces bestioles encerclaient cette personne aux airs de déjà-vu. Comment pouvait-il supporter leur présence ? AU moins, tous ces chats réunis ne le dévoreront pas. Ils n'étaient pas aussi agressifs que le tigre d'Inde. Il ne tenait jamais son fauve en laisse, celui-là... Ah. ces chats avaient au moins une volonté : l'un d'entre eux s'affala sur le visage du local, prêt à l'asphyxier. Le perse assista à cette "lutte" d'un air étonné. Quelle était la pire façon de mourir ? Se faire étouffer par un chat mécontent ou se faire mettre en pièces par un tigre du Bengale affamé ? Il finir par afficher un léger sourire tellement il trouvait ça amusant et ironique. Ce pauvre jeune homme qui voulait se reposer au soleil finira par devenir allergique aux poils de chat... Quand soudainement, ce dernier manifestait son manque d'oxygène par un éternuement.

"Hé !"

Et quel éternuement ! Non seulement il avait fait sursauter Iran et mis fin à son air amusé, mais il pourrait même faire trembler un éléphant d'Asie ! Ca aurait fait du grabuge chez Dravidie ! (1) La réaction était prévisible, mais quelle ampleur ! Finalement, cet homme, certainement grec releva la tête, un peu étourdi suite à son réveil brusqué. Iran se rappelait qu'il s'est réveillé de la même façon une fois. Avec un coussin... Après que le local se soit bien réveillé et recoiffé, il prit un chat pour commencer la discussion en douceur. Décidément, les gens d'ici sont de bons vivants. Impossible de croire que ça n'était pas le cas 2300 ans plus tôt... Peut-être qu'ils ont encore ce sentiment en eux, qui sait ? Tout avait l'air si calme par ici. On aurait dit que les environs avaient complètement oubliés les guerres dites "Médiques". En même temps, respirer l'odeur de la mer revivifiait plus l'esprit que de respirer celle du sang. Les monuments étaient toujours là, d'ailleurs... Bien sûr, en deux millénaires, ils ne pouvaient pas rester intacts. Iran pensait que c'était aussi le cas pour l'Egypte, là où il y avait imposé sa domination avant Rome. Cet ancienne terre est maintenant membre de la Ligue Arabe... C'est ce qui s'appelle s'allier à ses pires ennemis. Le perse n'avait même pas prêté attention au « On se connaît ? » du grec. La fatigue, peut-être ? C'est vrai que l'odeur de la mer donnait envie de dormir, mais à ce point... Revenant sur terre, Iran répondit à son interlocuteur :

"Non, je ne pense pas..."

Il s'est adressé à lui d'un ton plutôt gêné. Surtout lorsque cette personne partage des traits communs avec une de ses vieilles "amies". Il vaudrait mieux ne pas lui poser la question directement. Une des spécialités du perse était justement d'être patient avec les gens qu'il ne connait pas. Il était extrêmement indirect avec eux, même. Il laissa le grec continuer :

« Pardon je ne vous avais pas vu arriver, vous êtes là depuis longtemps ? »

"Je suis arrivé au beau milieu de l'après midi. je n'ai pas quitté cet endroit depuis que vous vous êtes réveillé."

Non. Il se sentait vraiment gêné. Après son petit monologue, il tourna son regard perpendiculairement à celui du grec. Il avait grand besoin d'une tasse de thé bien remplie et chaude. Mais cette boisson n'était pas la spécialité du coin. Et il avait horreur du café. Par ailleurs, il sentit un de ces chats lui renifler le bout des doigts. Ca aussi, il détestait. Et c'est depuis qu'il a adopté un chat persan qu'il ne veut plus d'animaux chez lui. Sauf peut-être les chiens. Il agita sa main pour faire fuir le chat. Un geste qui disait "Du vent, sale bête !". Il faisait en sorte de ne pas se faire remarquer par le grec. Par ailleurs, il continua la conversation par un :

"Vous... Vous êtes bien d'ici, je me trompe ?"

Et ce n'était pas le dialogue le plus embarrassant qu'Iran n'ait jamais entamé. Il aimait bien les étrangers... Mais pas les envahisseurs. Or, ce chat l'envahissait. Si son interlocuteur le voyait entrain de le décoller de ses doigts, peut-être qu'il comprendrait ? Cette bestiole aimait bien les doigts de la personne qui lui était inconnue. Le perse n'avait pas mangé de poisson, pourtant.

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MessageSujet: Re: [60's] Nostalgie... [PV : Grèce]   [60's] Nostalgie... [PV : Grèce] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 18:09

    Le grec étudiait le nouveau venu sans savoir tellement quoi penser. Il avait toujours cet air distrait qui faisait que parfois on se demandait s’il était encore sur terre ou si finalement il n’avait juste rien à foutre de ce qui ne s’appelait pas « chat » ou « ruines ». D’ailleurs cet homme avait dû être étonné de trouver là un être humain, ce n’était certainement pas le meilleur endroit pour dormir, on avait vu plus confortable que des cailloux piquants et des lits de poussière antique. Le cimetière de la culture en quelque sorte que la faune et la flore sauvages s’empressait de faire leur propriété. Après tout ces pays trop attachés à la culture ancienne pouvaient être considérés comme sauvages, cet adjectif n’aurait pas déplu à Grèce qui se battrait jusqu’à la dernière goutte de sang pour garder ces lieux en intact délabrement. Mettre un parc d’attraction à la place du temple d’Athènes ? Et puis quoi encore ? En bref cet endroit ne faisait pas envie. D’ailleurs si cet endroit ne faisait pas envie pourquoi ce mec se trouvait il ici ? Il s’était perdu ? Il cherchait les toilettes ? Il voulait vérifier s’il n’y avait pas un pauvre être vivant prisonnier ? C’était plutôt intriguant… Grèce ne recevait que très peu de visites à vrai dire. Si ce n’était de Japon…quand il lâchait ses mangas.

    Peut être cet homme… avait un lien avec ces lieux ? Explication plausible.

    Héraclès observait l’inconnu, les yeux mis clos. Il passa sa main sur son visage pour les frotter et essayer de se réveiller, ce n’était pas très poli sinon.

    "Je suis arrivé au beau milieu de l'après midi. je n'ai pas quitté cet endroit depuis que vous vous êtes réveillé."


    Le grec semblait un peu prit au dépourvu, peut être qu’à force de rester seul il se retrouvait handicapé des relations humaines, petit à petit. Après tout… il y en avait eu des problèmes ces temps ci, et il se retrouvait vraiment épuisé par tout ça. La seconde guerre mondiale, et tous les ravages qu’elle avait causés. Pour sa part son territoire avait été envahi par les soviétiques jusqu’à ce qu’au moment de poser les comptes à plat Russie décida de laisser la Grèce tranquille, il y avait aussi eu Autriche qui hérita de cette chance. Le problème c’est qu’Ivan avait bien laissé sa trace. D’un côté les grecs communistes, de l’autre les grecs disons normaux. La guerre civile avait été ainsi lancée. Et c’avait été épuisant. Il aurait pu dormir des années pour espérer oublier tout ça. Grèce leva les yeux au ciel pour regarder le soleil. Quelle heure était-il ? A vue de nez on devait bien être en fin d’après midi… le brun ne comprenait pas tellement l’inconnu, il avait passé la moitié de sa journée à l’observer ? A se balader dans les ruines ? Debout là ? La question traversa vaguement l’esprit du philosophe.

    « Ah…Que faisiez-vous ? »

    Il porta de nouveau son regard endormi sur la perse, et remarqua qu’il semblait plutôt mal à l’aise. Peut être ne voulait pas lui parler ? Peut être voulait il partir mais se sentait obligé de fournir une explication ? Il retraçait les traits de son visage mais il ne lui revenait pas à l’esprit.

    "Vous... Vous êtes bien d'ici, je me trompe ?"

    « Non. »

    « Enfin non vous ne vous trompez pas… »


    Bon il était temps de se présenter non ? Grèce n’aimait pas tellement rester dans l’ignorance… enfin qu’il soit ignoré ça il s’en fichait mais se sentir idiot et complètement à la masse était plutôt désagréable non ? Les deux cas étaient pourtant vérifiés, Grèce, pays déchu. Bref, cet homme venait de piquer sa curiosité…

    « Je suis Grèce donc… »

    Donc je suis dans les ruines grecques, logique.

    « Et vous ? »

    Il soupira, un peu fatigué puis appela le chat qui étudiait Iran avec envie. Après tout, tout le monde n’aimait pas les chats. Le félin était curieux, une odeur nouvelle venait de pénétrer son territoire, l’inconnu se devait de s’annoncer, qui était il. A vrai dire l’attitude d’Héraclès et des chats était à peu près la même…Le matou, en entendant le bruit que les lèvres de son maître faisait rappliqua directement pour aller recevoir sa caresse, puis que cet ingrat de nouveau monsieur ne voulait pas lui en donner. La main du grec gratta la petite tête noire du chat, libérant enfin Iran, il y avait de quoi devenir dingue au bout d’une minute de miaulements plaintifs. Grèce aurait bien proposé à cet inconnu d’aller parler plus loin, mais il n’avait aucune idée de ce que cet individu voulait, en bref il attendait une réaction. Attendre… c’était ce qu’il savait faire de mieux après tout.

    Pourtant… la présence de cet homme le rendait nostalgique sans qu’il sache pourquoi. Le chat voulu retourner vers l’autre mais Grèce se pencha, par terre, l’attrapa puis s’accroupit pour le coincer sur ses cuisses, pas question qu’il aille embêter cet homme qui commençait à l’intriguer.
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