Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Jen Prénom : Maud (Evangeline) Nation Représentée : La Principauté de Wy. Age Humain : 14 ans. Sexe : Féminin ♀ Date de Naissance : 15 Novembre. Rang Personnalisé : On peut tout effacer avec un coup de pinceau.

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

▬ Froide.

« Qu'est-ce que tu veux? »

Un sourire? Non? Un soupir d'agacement par contre? Ne vous inquiétez pas, tout est normal. Si Wy devient chaleureuse, la, il y a anguille sous roche. La jeune femme n'expose pas ses sentiments, et même, par moment, ne semble pas en avoir. Aucune félicitation, aucun encouragement ; ami, proche, connaissance ou inconnu(e) de la rue, juste des paroles glaciales. Aucune histoire de temps ni de « à première vue » ou encore de « protection morale », c'est dans sa nature d'envoyer voir ailleurs, de ne pas se jeter sur quelqu'un pour lui avouer « tu m'as manqué », phrase qui, par ailleurs, n'est pas prête de sortir de ses lèvres. Malheureusement, cette froideur est accentuée par une légère vulgarité. Heureusement pour quelque très rare personne, son air glacial est adouci avec une affection de longue date, ou une grande admiration. Vous aurez peut-être droit à un sourire alors, qui sait?

▬ Franche.

« Tu m'énerves. »

Si elle semble terriblement froide, c'est également parce qu'avec qu'elle il n'existe pas la nuance pour arrondir les bords. Elle ne dira rien pour faire plaisir. C'est ou blanc ou noir, et certainement pas gris. De façon claire et directe, sans détour ou sous-entendu, c'est maintenant et pas demain. Son avis, elle vous le donnera, et il serait préférable de ne pas lui demander. Un cadeau? Évitez, à moins que vous la connaissiez personnellement. Ou sinon, ça risque de faire mal. Elle a oublié? Aucun problème, ce sera « J'ai oublié », point. Aucune justification. Elle refuse de vous faire croire qu'il pleut si c'est juste de l'eau jetée par-dessus les nuages par un idiot.

▬ Mâture.

« Mentalement, tout est différent. »

Bien qu'elle n'est pas encore atteint la majorité, Maud passe souvent pour une adulte. Lorsqu'elle y fait attention, elle s'exprime parfaitement et pertinemment. Le sens des responsabilités, elle le possède depuis longtemps. Elle ne passe plus son temps à jouer, à rigoler pour des idioties puériles. Prendre des décisions importante, juste et respectable n'est pas à la portée d'une adolescente, dirait-on. Wy est largement capable de diriger une équipe avec douceur et fermeté. A vrai dire, si son corps était caché, on lui donnerait un âge plus avancé.
Ce n'est pas parce qu'elle est jeune qu'elle est idiote, infantile et désordonnée, loin de là.

▬ Fière.

« Hors de question. »

Tout est une question d'honneur ici. Ne dépendant que d'elle-même depuis peu, elle marque un point d'honneur à ce que les autres soient fiers d'elle (surtout Australie en fait, hum!). Quand insouciance se tenait encore en elle, Maud pensait que l'honneur n'était qu'un mot qui amenait une raison ceux qui voulait combattre et dont la bataille n'avait pour eux aucun sens. Peut-être est-ce par rapport à la satisfaction qu'elle ressentir, qu'elle souhaite se montrer digne et avoir le respect et la considération des autres.

▬ Artistique.

« Tu as écris une poésie? Je peux la voir? »

Un croquis, une peinture, une poésie, de la musique... Lorsqu'elle entre dans le monde des arts, la jeune Wy se transforme. Elle deviendrait presque douce! Toute sorte d'art, de l'image à l'écriture en passant par le son, tout ce qui se reconnait dans le monde artistique l'attire. Il n'est pas rare de voir ses mains colorées de peinture, ou qu'elle ai les yeux bouffis parce qu'elle a passé la nuit à lire et écrire des poésie. Pour elle, tout cela est un échappatoire, une sorte de paradis. Si on l'écoutait, il suffirait d'un texte pour réconcilier deux nations, d'une photo pour adoucir les plus mauvais cœurs, d'une chanson pour sauver l'humanité de son atrocité.

▬ Idéaliste.

« Tout finis par basculer du bon côté. »

Tout est bien qui finit bien. Cette fameuse phrase pourrait être gravé sur le front de Maud. Avec elle, il n'y a pas de noir. Tout est soit gris soit blanc, et le gris finit forcément par devenir blanc. Ce contraste avec sa nature froide est frappant. En effet, pour elle, il ne suffit de pas grand-chose pour arrêter la guerre, une parole et hop! Tout est fini. Jamais rien ne se termine mal, le monde finira toujours par tourner dans le bon sens, les hommes finiront bien par arrêter de s'écorcher vif, le fort cessera de se servir du faible et la bombe nucléaire cessera d'exister.
Après tout, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

Elle s'avance doucement, le visage calme. Le soleil disparait derrière une maison, la lune montre son nez, l'étoile du berger avec elle. Les autres ne se sont pas encore réveillées. Les dernières fleurs diurnes se sont refermées. L'allée de Paul est fascinante.
Il y a un mélange de plantes nocturnes et diurnes qui s'ouvrent et se ferme en fonction de l'heure de la journée. Elle est arrivée au moment où les unes se ferment et les autres s'ouvrent.
Wy rentre sans toquer, sans demander. Elle sait que de toute manière l'artiste ne lui ouvrira pas la porte. A cette heure-là, il dessine dans le jardin. La jeune fille effleure les murs du bout des doigts. Elle trouve sur le bureau de l'entrée le carnet à dessins de son prince. Elle les connait tous par cœur, mais les regarde quand même à nouveau. Lorsqu'elle a fini, elle se retourne vers le jardin et ouvre délicatement la baie vitrée. Sans bouger, sans se stopper, Paul Delprat l'invite à côté d'elle. Maud attrape une chaise, la retourne et s'assoit à l’envers au côté de l'artiste. Les bras atours du dos du siège, elle pose son regard sur la peinture et n'en décolle pas les yeux.
Le temps passe. La Lune devient maîtresse du ciel sombre. Les étoiles se sont réveillées. Le peintre décale son chevalet et pose son pinceau. Un silence tombe, et ils regardent devant eux.

« Tu as passé une bonne semaine?
- Oui.
- Qu'est-ce que tu as fait?
- J'ai vu Sealand et Seborga. Australie m'a emmené dans les déserts rouges de chez lui. Et toi?
- J'ai revu la sculptrice de la dernière fois. Elle était déçue de ne pas te voir, et le musicien du mois dernier. Il veut te rencontrer.
- Ah. »

Paul sourit doucement. La chaleur est partie avec une énième brise tiède. Il remarque que Wy commence à avoir la chair de poule. Comme à son habitude, elle ne porte qu'un short qui s'arrête aux cuisses, un haut qui ne recouvre que sa poitrine et une veste légère qui glisse de ses épaules et tombe derrière ses genoux. Rarement chaussée, cette fois-ci, elle porte des tongs blanches. Il se lève, s’étire et se retourne vers l’intérieur. Elle le suit, sans un mot. Ils s’installent dans la cuisine. Il se sert un café et lui tends un chocolat chaud.

« Alors, tu as encore taquiné Sealand ?
- Comme d’hab. »

Elle souffle sur son chocolat avant de regarder l’heure à sa montre.

« Je bois ça, et je rentre. Australie ne veut pas que je rentre trop tard. »

Sur le chemin, les mains dans les poches de sa veste, Wy sifflote un air. Elle récite dans sa tête un poème de Rimbaud.

J'ai embrassé l'aube d'été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route
du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes
se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq.
A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,
je la chassais.

En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu
son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi.

La porte grince. Il est onze heures du soir. Australie lève la tête de son journal quand une douce voix s’élève dans le hall :

« Grand frère, je suis rentrée. »

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Roxane / Gilby / Elicia.
Avatar : Concerne que les OC. Reprend-t-il un personnage de fandom ?
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Remarques ? Vu par Lud'