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 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥

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1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Vide
MessageSujet: 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥   1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Icon_minitimeSam 2 Jan - 22:10

Hassan s'était toujours méfié des Européens.
Mais la première fois qu'il avait croisé le regard hardi de cet homme à la peau trop pâle, il avait préféré l'ignorer. Il n'avait pas le temps de réprimander tous les inconnus qui passaient alors que dans ses oreilles vrombissaient les sanglots et les prières des victimes. Égypte se traînait péniblement de part en part de son territoire, il ignorait les douleurs lancinantes de ses nouvelles blessures et soutenait ses misérables habitants du mieux qu'il pouvait. Les hoquets silencieux des orphelins, les murmures plaintifs des veuves et les crises de nerfs aigües des blessés résonnaient dans sa pauvre cervelle épuisée, et Hassan finit par se laisser choir sur une dune.
La guerre en Grèce s'était soldée par une défaite écrasante. Oh, évidemment, Égypte ne voulait pas l'admettre, il se prétendait aussi puissant que Turquie puisqu'il était son auxiliaire, autrement dit, un partenaire qui lui assurerait la victoire. Peu importe, au bout de quelques années, Hassan, à bout de forces, s'était écroulé. Muet de honte face à un peuple vidé de ses forces, il s'était retiré du défi et s'empressait de remonter le moral des perdants, alors qu'au delà des frontières, la guerre continuait. Sadiq, un rictus cruel aux lèvres, se ruinait dans la bataille. Peu importaient les conditions, il ne laisserait pas partir son Héraclès, il préférait largement tuer son peuple à la tâche que de perdre une parcelle de son territoire. Russie, France et Angleterre s'étaient mêlés à l'affaire, l'armée européenne était à son apogée, mais cet idiot de Turquie ne voulait rien entendre: aveuglé par sa propre cupidité, il riait, il dépérissait, et même le bruit assourdissant des canons n'arrivait pas à couvrir son ricanement désespéré.

A l'époque, tout ce que voulait Hassan, c'était clore ses paupières et se faire engloutir par le sable brûlant du Sahara, plonger dans un havre de paix où il n'entendrait pas le roulement de l'artillerie lourde que déployaient toutes ces nations acharnées. L'Égypte n'a pas pour réputation d'être un pays pacifiste, d'ailleurs, Mohammed Ali, son boss, avait déjà en tête une nouvelle guerre contre l'Empire Ottoman. Gupta se sentait terriblement las.

C'était au milieu de ce chaos qu'était apparu Jean-François Champollion. Quand Francis lui avait raconté ses projets, Hassan avait fait mine de n'être que vaguement intéressé. Il avait toujours erré du côté des pyramides de Khéops, croyant percevoir dans le tendre souffle du vent le dernier soupir de sa mère. Si quelqu'un pouvait traduire les hiéroglyphes, symbole même de son passé, ce ne serait sûrement pas un français de pacotille. Inutile de préciser quelle fut la surprise du bédouin lorsque, avec un rire pernicieux, France lui avait déclaré que “La traduction? Déjà fait, mon vieux!”.
Depuis le départ de l'égyptologue, Hassan passait ses journées à déambuler dans les pyramides. Une lanterne à sa main balafrée, il évoluait silencieusement dans l'univers sinistre des tombeaux et observait toutes ces galeries qui soudain prenaient sens. De l'autre côté du miroir, le monde était calme et séduisant, paisible et fascinant. Les hiéroglyphes avaient happé Égypte dans leur microcosme et la victime enchantée se perdait volontiers dans les dédales sépias qui s'offraient à elle. Alice au Pays des Merveilles? Beaucoup trop gai; c'était plutôt Hassan au Pays des Morts. Peu importe, tout valait mieux que les voix rauques et stridentes qui l'appelaient dehors, encore accrochées aux corps mutilés des mourants. Gupta avait besoin d'un réconfort, d'un endroit chaleureux et tranquille où il pouvait laisser libre cours à ses pensées. Sa contrée n'était plus que le fantôme d'un passé radieux et convivial, et plutôt que de contempler la mort lente des derniers invalides et diriger craintivement son territoire, Égypte préférait s'enfermer dans une histoire statique, toute faite, isolée, et à l'abri de toute maladresse.

Depuis plusieurs jours, il vagabondait au cœur de Gizeh et examinait ses parois. Son regard s'était terni à force d'étudier les symboles et la culpabilité rongeait son esprit déjà fatigué, ses jambes titubaient gauchement, ses ongles s'accrochaient aux murs. Hassan finit par se laisser tomber à terre et massa sa tête endolorie. Il ne savait quoi faire. Sortir et s'exposer à la réalité? S'égarer un peu plus dans ces couloirs funèbres? Hassan choisit d'attendre, tout simplement. Il espérait seulement que les miracles étaient toujours d'actualité.

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Iset / Kemet


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MessageSujet: Re: 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥   1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Icon_minitimeLun 4 Jan - 15:19

Qui donc osait ainsi déranger le sommeil des morts ? Ne savaient-ils donc pas, ces impudents, que les malédictions se tenaient là, tapies dans l’ombre, prêtes à bondir ?
Mais les morts restaient couchés, et l’âme en peine continuait d’avancer. Une main vint se poser sur les hiéroglyphes aux peintures encore vives, là où quelques minutes auparavant, des doigts écorchés y avaient tracé un chemin fatigué et douloureux.

De l’ombre naquit la femme, et pourtant, pourtant tout n’était que lumière. Car Ténèbres et Chaos ne sont qu’un. Chaos, était-ce le Chaos qui dévorait l’esprit d’Hassan ? Cela voudrait-il dire que son fils était en train de mourir ?

- Hassan…


Prostré sur lui-même, il était là. Son enfant. Cette toute petite chose qu’elle avait tenue contre son sein, qu’elle avait bercé et aimé. Qu’il avait grandi… Où était-il, le petit garçon rêveur et souriant qui se cachait derrière les grands vases pour échapper à l’heure du bain ?

- Pour une simple blessure, c’est la nuit qui s’avance… Tu es dans les ténèbres, mon fils… Tu as oublié qui tu étais, n’est-ce pas ? Tu m’as oublié, aussi… tout ce que j’avais construit, ce que j’avais accumulé de savoir et de connaissance, tu as fermé les yeux devant. Etait-ce si dur ?


Les Européens avaient un conte : la Belle au Bois Dormant, cet homme la lui avait raconté. Cet homme ? Jean-François Champollion. Fantôme diaphane et translucide, il l’avait appelé et réveillé dans la grisaille française. Le songe qu’elle était ne s’était pas évanouit alors qu’elle ouvrait les yeux, mais Iset avait la fragilité d’un souvenir.
L’homme, l’égyptologue, comme il s’appelait, lui avait murmuré des mots d’amour, dans un égyptien qu’elle ne comprenait pas. Puis, de jour en jour, alors qu’il arrivait de mieux en mieux à déchiffrer les hiéroglyphes, Jean-François disait des choses sensées. Des choses qu’elle comprenait petit à petit.
Jusqu’à ce que l’Egyptienne lui sourit alors que des couleurs revenaient sur ses joues.

Champollion avait réussi à percer la clé des hiéroglyphes.

Alors, comme un rêve, Iset avait fermé les yeux, jusqu’à quitter la froideur française pour cette Egypte qui fut sienne il y a tant de temps. Champollion n’avait put l’accompagner. On le lui interdisait. Il l’avait regardé disparaître, triste et heureux. Européen passionnément amoureux d’une splendeur passé. Sa splendeur.

L’Egypte de son fils était celle des batailles et de la souffrance, un pays amnésique, cherchant à son construire, doutant et pleurant. Comme un tout petit garçon.

- Tout va bien maintenant, non ? Maman est là…


Avec douceur, la femme tendit une main pour lui effleurer le front remettant quelques mèches de cheveux en place.

- Que fais tu si loin des torches ? Il faut toujours rester à la lumière, tu le sais pourtant, non ? Viens dans mes bras


Pieta, Mater Dolorosa, toutes ces belles figures de l’art représentant une vierge sans âge tenant dans ses bras le corps mutilé de son fils, comme elles paraissaient bien futiles dans leur marbre blanc et sans âme, face à des nations de chair et de sang ?

Iset berçait son enfant, il n’y avait que cela qui comptait à présent. Ca et la berceuse qu’elle lui murmurait au creux de l’oreille. Et peu importe les tâches de sang que déposait Hassan en s’accrochant à sa robe, peux importe les doigts mutilés, abîmés du garçon. Pour un instant, dans leur cocon de tendresse, ils oubliaient tout.
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MessageSujet: Re: 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥   1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Icon_minitimeMer 6 Jan - 22:03

Spoiler:


Seul, au creux des ombres, Hassan respirait silencieusement. Un homme, ça ne pleure pas. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était fixer d'un œil hagard les frises flétries qui tapissaient les murs, et retenir cette boule coincée dans sa gorge qui menaçait d'imploser à tout moment. Il n'était pas seul, ici. Vous pouvez le prendre pour fou, mais il sentait la présence des esprits, des souffles, soupirs, brises, expirations fatiguées, auxquels il ne pouvait répondre que par un frisson réprimé. L'Egyptien n'était qu'une attraction pour les âmes en peine, un visiteur égaré, un idiot en face d'une impasse, et il n'était pas assez fort pour briser l'obstacle qui se dressait devant lui, cette peur indicible et irrationnelle. Cependant, au bout d'un moment, un esprit plus fort que les autres imposa sa présence. Il était différent. Sa substance n'était pas un amas d'oxygène froid, mais une vague de chaleur, une onde brûlante. Hassan passa rapidement sa main sur son front pour vérifier qu'il n'avait pas de fièvre. Le pire, c'était que tout allait bien. Peut-être était-ce tout simplement de la fatigue? Non, non, le bédouin n'était pas fatigué, au contraire, cette présence embrasée lui avait rendu un peu de lucidité.
Au moment où il allait relever sa tête, prêt à recevoir pleinement cette vague de vie, il entendit un tout petit murmure.
« Hassan... »

Et son corps se paralysa aussitôt. Alors c'était ça, il avait tout simplement basculé dans la folie? La cadence de son pauvre cœur s'accéléra brusquement; non, non, tout ça n'était pas dans sa tête. Il le sentait, tout était réel... Hassan avait toujours dit qu'à l'intérieur des pyramides régnait une autre dimension, et ce lourd mystère était sur le point de se présenter à ses yeux. Il allait vivre une expérience hors du commun...mais si cette réalité était tout simplement la représentation qu'avait Alfred des tombeaux antiques? Et si une horde de momies féroces allait se jeter sur lui? Le jeune homme n'avait jamais cru à ces idioties, mais là, sur le coup...

« Pour une simple blessure, c’est la nuit qui s’avance… Tu es dans les ténèbres, mon fils… Tu as oublié qui tu étais, n’est-ce pas ? Tu m’as oublié, aussi… tout ce que j’avais construit, ce que j’avais accumulé de savoir et de connaissance, tu as fermé les yeux devant. Etait-ce si dur ? »


Cette voix vibrante, ces inflexions attendries malgré ce ton sévère...
Hassan, bouche bée, attendit que le miracle se produise, et il observait cette forme qui se dessinait dans les ténèbres, cette silhouette fine et élancée, cette ombre majestueuse.
Il se retrouvait muet d'admiration devant cette femme tant chérie. Rien n'avait changé, ses yeux étaient toujours aussi sombres et lumineux, son sourire toujours aussi franc et énigmatique, et sa démarche aussi élégante et naturelle qu'il y a plusieurs siècles...ou millénaires?

« Je...non, je n'ai pas oublié. Je n'oublierai pas, jamais. Mais tout s'est effondré tellement vite, je... le monde n'est plus pareil. La connaissance n'est plus...saine. Elle est différente, maintenant. Elle sert à bombarder les peuples, à détruire les vies. Le savoir transforme le monde en enfer, et les scientifiques font la course à qui va créer l'arme la plus affreuse. »

Sa voix frêle débitait ces paroles à toute allure. Ces mots étaient bien stéréotypés, et Hassan savait pertinemment que l'humanité a toujours cherché à s'entretuer. Sa mère avait aussi vu les épées ibères, les sarisses grecques, les glaives romains, et ça ne l'avait pas empêché de se battre avec d'autant plus d'ardeur. Le garçon se sentit tellement minable tout à coup. Où s'était cachée sa fierté? Honteux, la nation ne put s'empêcher de baisser la tête. Il n'avait même plus le courage de regarder sa mère en face, ou du moins, cette illusion fabriquée par sa cervelle désespérée.

« Maman est là. »

Une stupide répétition de phrase, c'était tout ce qu'il avait trouvé à dire. Hassan avait l'impression d'entendre son cœur se craqueler lentement dans sa poitrine. Il savait que l'être devant lui était immatériel, que ce n'était qu'un fantôme, un spectre, un souvenir à la voix de miel. Ensuite vinrent ces doigts graciles, papillonnant sur son front pour remettre en place ces mèches rebelles.
Et enfin, le garçon clôt ses yeux. Il entendit vaguement un chuchotis que sa mère lui glissa à l'oreille, mais il était trop fatigué pour essayer d'en comprendre le sens, le chuchotis se mua en chant, et les notes sucrées tissaient un cocon filandreux autour du duo égyptien.

Hassan était persuadé que tout se jouait dans son esprit, mais peu importe, il voulait profiter de ce moment sacré autant que possible. Ils étaient là, tous les deux, seuls au monde, et le pays avait l'impression d'être devenu une poupée de porcelaine entre les bras de sa propriétaire.

« Tu crois qu'un jour, tout va redevenir comme avant? »

Un murmure du bout des lèvres. Le garçon ne savait même pas à quelle réponse s'attendre. Il était parfaitement au courant que la machine à remonter le temps n'avait pas encore été inventée, mais ça ne l'empêchait pas de s'accrocher à de petits espoirs. Si sa mère était revenue d'entre les morts, alors pourquoi ne redeviendrait-il pas ce gamin malicieux d'autrefois? Et si c'était déjà le cas? Peut-être qu'en rouvrant les yeux, il retrouverait ses petits membres de garçonnet, le regard serein de son Iset, et peut-être encore qu'en sortant de Gizeh, il se rendrait compte que son peuple était le plus heureux et le plus puissant du monde. Un sourire béat s'installa aussitôt sur son visage, et ses lourdes paupières s'entrouvrirent délicatement.

Soit son regard était brouillé par la fatigue, soit son imagination lui jouait encore des tours, mais il avait l'impression que la crinière noire de son parent se mêlait à la pénombre, que ses yeux devenaient flous...

« Ne pars pas! »

Il s'accrochait à la robe immaculée de sa mère...immaculée? Hassan regarda ses mains, toujours aussi couvertes de sang et de cicatrices. Il ne comprenait pas. Il jeta un coup d'œil au vêtement fumeux et n'y distingua rien. Sa gorge se noua, et une paire de larmes, accrochées péniblement à ses cils, se laissèrent enfin tomber sur ses joues hâlées. Tandis qu'elles coulaient sur les dunes de ses pommettes, le bédouin réalisa que s'il ne lâchait pas toute sa charge émotionnelle maintenant, il ne comprendrait jamais. Comprendre quoi? Il ne savait pas vraiment, comprendre s'il vivait un rêve depuis le début? Si grâce à Champollion, sa mère avait vraiment pu ressusciter? S'il se complaisait dans une hallucination?

« Tu n'es pas vraiment là, hein? Tu...c'est juste un tour de mon imagination, pas vrai maman? »

Le dernier mot se noya dans un hoquet fébrile, et un soupir nerveux vint ponctuer la phrase.
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Iset / Kemet


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MessageSujet: Re: 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥   1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Icon_minitimeMer 13 Jan - 15:44

- Tout est déjà comme avant, le soleil brille dans le ciel, les heures s’écoulent et la nuit vient parfois, toujours aussi terrifiante. Le monde reste ainsi ancré dans l’ordre des choses, enfant…

Peut-être pour répondre au désir inconscient d’un petit garçon, la femme redevint de plus en plus tangible. Les ombres s’éloignaient jusque dans son regard. Et le sang, le sang sur les doigts d’Hassan, voilà qu’il maculait sa robe à présent.
Tout est symbole, le saviez-vous ? Et ce sang, tout ce sang, il la changeait. Ce n’était plus le sang virginal, celui de la femme, celui du pays fertile qu’avaient parfois recherché d’autres nations, non. C’était là le sang, le sang maternel, celui de l’accouchement, la vie qui s’accomplit. Parce qu’elle devait accoucher une deuxième fois, Iset, en cet instant, donner un renouveau à l’esprit malade de son fils, et comme le disait cette religion que Rome avait adopté, cela se faisait dans la douleur.
Pourquoi tant de tristesse ?

- Ton imagination… Est-ce que ton imagination serait aussi belle que moi ? Je suis là. Vraiment.


Un soleil noir obscurcissait les yeux de l’Egyptien. Il avait toujours été un peu différent des autres, son bébé. Dans son propre monde, hésitant, muet, différent de l’enfant d’Hellas. Eternel retour du destin, là où les deux mères avaient connu une amitié ambiguë, parfois bien plus amoureuse qu’elles ne voulaient le croire, se battant, s’alliant avant de finalement s’incliner devant Rome, leurs enfants, eux, s’étaient retrouvés sous la même tutelle. Liés. Solitaires.

- Les hommes se battent, c’est toujours comme ça. Et toi, tu es gentil avec tes camarades ? Enfin, ceux qui le méritent, évidemment… Tu ne tires pas les cheveux des filles, j’espère ? C’est très mal ça, hein…


Avec tendresse, la femme lui pinça la joue comme il détestait tant.

- Est-ce que tu manges correctement ? Ah je le savais, j’aurai du t’apporter un plat de boulettes. T’adorait ça avant, tu te souviens ? Bah, j’y penserai la prochaine fois. Peut être aussi des gâteaux au miel.


Contrôler sa voix, ne pas la sentir se briser comme un navire contre les rochers. Tenir serré contre elle cet enfant, ce triste enfant aux grands yeux muets,. Déjà bébé, il avait mit bien du temps avant de prononcer ses premiers mots, face à un jeune Heracles bavard comme une pie. Mais qu’importe, Hassan était son fils, son petit canard à elle, et par tous les dieux, q’est-ce qu’elle en était fière !
Peu importe tous ces évènements plus ou moins funestes, il ne pouvait y avoir de guerre sans défaites. Des défaites, elle aussi elle en avait connu alors non, elle ne jetterait pas la première pierre à son fils. Jamais.

- Tu as des problèmes avec Sadiq, pas vrai ? Avec Francis aussi… Pour Francis, je ne peux rien faire, mais Sadiq, je peux aller lui tirer les oreilles et lui faire la leçon, si tu veux ?


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MessageSujet: Re: 1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥   1830~ Sous les entailles des hiéroglyphes. {Maman.♥ Icon_minitime

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