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 Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]

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MessageSujet: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeDim 23 Aoû - 12:54

"C'est lourd, merde !

En effet, ce carton pesait autant que des haltères de dix kilogrammes. Quelle idée d'être aller chercher une telle charge pour satisfaire sa faim ? Qui plus est, à une heure où le soleil déchaîne sa puissance sur ces terres italiennes au maximum ? Comme d'habitude, il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon à cette heure-ci, ni même un petit coup de vent pour envoler la sueur déjà omniprésente sur le visage suintant de l'italien. Il faisait tellement chaud qu'il avait l'impression que sa maison était à des milliers de kilomètres. Il peinait à soulever sa cargaison, n'ayant que l'odeur des tomates rouges et bien mûres à la portée de ses narines essoufflées pour le motiver. Il se disait que le jus contenu dans les tomates l'aiderait à apaiser ses joues qui avaient pris exactement la même couleur et a redonner vie à sa bouche qui n'avait que le goût de la salive chaude sur le palet. Ses vêtements étaient trempés, comme si il venait juste de finir sa baignade à la mer avec. Mais cette fois-ci, la sensation était beaucoup plus désagréable. Surtout entre les creux.

Pas un seul endroit pour boire à l'horizon et pas d'estomac réclamant ne serait-ce qu'une miette de pain. La déshydratation avait pris le dessus sur son corps depuis longtemps. Il commença à faiblir. ses pieds ne pouvaient plus supporter ce travail herculéen. Il trébucha vers l'avant, lâchant le carton par la même occasion. Celui-ci roula plus loin et s'ouvrit brusquement, laissant s'échapper les tomates. Les premières entamèrent une course à quelques mètres du carton, jusqu'à accélérer leur course sur une rue penchant vers le bas. Allaient-elles s'arrêter un jour ? Lovino, voyant son repas lui échapper, s'exclama :


"Merde ! Même les tomates m'abandonnent ! Je vais manger comment ?

Des larmes perlèrent de ses yeux, sachant qu'il n'aura que des tomates incrustées de saletés du sol ainsi que de la purée de tomate aux copeaux de bois à manger, sous cette journée caniculaire d'été. Frustré, il appuya ses doigts contre les dalles de pierre de la rue, sentant à quel point ils étaient brûlants.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeDim 23 Aoû - 19:36

Rien de tel qu'une balade en Italie pour vous redonner espoir en la vie. Si tous les suicidaires du monde se rendaient dans ce pays, peut être que les statistiques diminueraient. Du moins, c'est ce qu'aimait penser Francis, debout, admirant chaque rue de la ville, le soleil lui chauffant dangereusement la peau.
Il se demanda vaguement si Feliciano ou Lovino étaient dans les parages, puis il tourna la tête, et à sa plus grande surprise, entendit la voix de ce dernier au même exact instant:


"Merde ! Même les tomates m'abandonnent ! Je vais manger comment ?


Il eut un pincement au coeur en voyant les dizaines d'énormes tomates rouges rouler, s'écraser, maltraitées par les pierres et le sable. Il pensa aussi à la détresse de Romano, de ce qu'il savait du frère de Feliciano, il mourrait pour des tomates.
Celui-ci avait l'air à bout de force, et s'était appuyé contre le mur, un peu plus loin. Francis décida de s'approcher de lui, dans l'espoir de peut-être, lui apporter un peu d'aide s'il daignait l'accepter.

"Romano, Romano, tu veux peut-être un peu d'aide ?

Il avait demandé ça de sa voix enjouée favorite, chantonnant presque, espérant vainement remonter le moral de l'italien. Le pauvre garçon ressemblait tellement à son frère, Francis ne pouvait pas rester sans l'aider. Et puis, il pensait à ce que son vieil ami Antonio aurait dit, en voyant toutes ces tomates écrasées à terre et ne put s'empêcher d'étouffer un rire.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 13:52

"Romano, Romano, tu veux peut-être un peu d'aide ?

Une voix douce, sensuelle, masculine retentit soudain aux oreilles de Lovino alors que celui-ci continuait de pleurer pour le sort de ses tomates soit salies, soit transformées en compote. Cette voix était très familière à l'italien. Désespéré et en larmes, il releva sa tête pour voir qui lui faisait de l'ombre. Non... Ca ne pouvait pas être...

"Wah ! Qu'est ce que tu veux ?" S'exclama Lovino, surpris de la visite de cette dire personne dans son pays ?

Francis ! Qu'est ce qu'un envahisseur de première venait faire dans ce pays où il fait toujours chaud alors que lui même avait une petite part des rayons de soleil méditerranéens ? Comme si Lovino n'avait pas assez d'ennuis comme ça, il fallait que ce blond poilu qui pue le Givenchy débarque ! A tout les coups, il était certainement venu pour répandre son soi-disant "Amour"... Même si ces méthodes étaient un peu délicates. Et le connaissant, Lovino finira à tout les coups chez lui avec une drôle de marque au cou. Cette idée de se faire toucher de façon peu convenable terrifiait l'italien au point de sangloter tout en frissonnant. Bientôt, les larmes remplacèrent la sueur. Lovino tenta de les retenir afin de contrôler ses émotions, mais il accélérait la vitesse de la cascade qui coule de ses yeux.


"Bouhouhou... Antonio ! Viens m'aider, 'foiré ! Il me fait peuuuuur !" Sanglota l'italien tout en fixant le français d'un regard agressif, ce qui le rendait pitoyable avec son visage recouvert de larmes.

Lovino ne se préoccupait plus des tomates mais de sa propre survie. De la morve commençait à lui couler au nez lorsque Francis poussa un rire, ce qui enfonçait le couteau dans la plaie bien ouverte par les événements de cette journée.


"... Ris pas ! Merde ! S'exclama l'italien, la voix noyée par les larmes de sa peur. C'pas drôle !"
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 14:04

Spoiler:

"... Ris pas ! Merde ! S'exclama l'italien, la voix noyée par les larmes de sa peur. C'pas drôle !"


Francis le toisa de son regard bleu clair plein de sous entendus. Puis, en dépit de toutes les pensées diverses et variées qui lui traversaient l'esprit, il décida d'aider l'italien. Il semblait au bord du gouffre, le pauvre garçon. D'ailleurs, Francis se demanda pourquoi Antonio n'était pas dans les parages, c'était plutôt rare.

"Allez, arrête de pleurer, je vais t'aider !" le rassura Francis en se retenant de rire de nouveau, "Et arrête de me regarder comme ça, j'ai l'impression d'être un assassin !"

Il était vrai qu'il avait une réputation douteuse, mais celle-ci n'était pas fondée, elle n'était le le résultats de décennies de rumeurs colportées par Angleterre.
France soupira, se baissa et commença à ramasser les tomates les plus proches, et les moins abimées. Avec un peu de chance, quelques unes étaient sauvables pour le diner de ce soir...
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 16:53

Citation :
Dans ce genre de situations, Romano peut pas faire grand-chose. =p

Lovino vit le français ramasser les tomates. Il avait sélectionné les moins abîmées, celles dont on pouvait laver la peau pour faire partir les saletés. Il faisait toujours aussi chaud dans la rue. Comment ce pervers pouvait-il rester paisible malgré la chaleur ? Et la pilosité de ce dernier n'arrangeait pas les choses. En le voyant faire le travail à sa place, il s'arrêta tout de suite de pleurer.

Oui. Le français au grand coeur voulait aider ce pauvre pleurnichard de Lovino à ramasser ses tomates tout comme un adulte réparerait un jouet cassé par un gamin. Cependant, l'italien était assez grognon et ce n'était pas ce comportement généreux qui allait le pousser à faire un bisou sur la joue du français. En complément, sa barbe était piquante... Il se releva en prenant appui sur ses genoux, essuya le sable de son pantalon, aplatit son dos près d'un mur à l'ombre et se recroquevilla. Il faut dire que dans ce genre de situation, Lovino refuse de montrer sa gratitude. Il était prêt à sortir à Francis un : "J'ai rien demandé !". Comme à son habitude, il reste dans son coin pour... Bouder. Il tourna sa tête à l'opposé de celle du français lorsque ce dernier eut fini d'examiner une des tomates. Il gonfla ses joues pour finalement avoir la même couleur que son repas gâché. Au vu de la chaleur, Lovino avait pris des risques en s'exposant trop au soleil. Il ne s'était même pas aperçu qu'il n'avait pas seulement pris la forme et la couleur d'une tomate, il était aussi rouge qu'elle.


"C'est pas possible qu'il fasse aussi chaud, bordel..." Se plaigna Lovino.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 17:01

Citation :
on va pimenter tout ça xD j'adore à quel point Lovino est obsédé par la pilosité de France xD

Dès qu'il eut terminé de sélectionner les légumes encore mangeables, Francis les remit à leur place, dans le carton que Lovino avait laissé tomber. Puis, nonchalamment, il se tourna du côté de ce dernier, qui boudait dans son coin.

"C'est pas possible qu'il fasse aussi chaud, bordel..."

Francis fut étonné de voir que la chaleur n'épargnait pas ses plus fidèles alliés: les Méditérannéens, dont il faisait plus ou moins parti. Fatigué, lui aussi, d'avoir tant marcher pour arriver là, il s'assit juste à côté de Romano et lui sourit. D'un seul coup, il comprit pourquoi Ludwig avait tant de mal avec lui, il n'était pas facile à dérider, pas étonnant que le sérieux de l'Allemand n'y parvienne pas.

"Ton frère est dans les environs ?" demanda France tout en sachant que la question posée innocemment, pourtant, allait provoquer une réaction vive chez Lovino, comme à chaque fois que lui ou Ludwig parlait de son frère.

Francis prit bien soin d'avoir l'air pervers, en disant ça, il voulait voir la réaction de Romano et l'attendait avec impatience.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 17:36

Lovino avait entendu Francis ramasser tout ce qui était comestible et de ranger les provisions dans le carton. Mais ce n'est pas pour autant qu'il irait jusqu'à tourner le regard pour voir si tout allait bien. Le français avait fini ce qu'il avait à faire. Lovino ne voulait qu'une seule chose : qu'il disparaisse. Loin de sa vue. Bien sûr, une fois calmé, il ne pouvait pas se douter que Francis n'a pas fini de régler la note. A peine le français avait-il adressé un regard pour l'italien lorsque ce dernier pivota subitement sa tête dans l'autre sens, afin d'éviter à tout prix son regard. Fixant le sol, il gonfla encore plus ses joues et se forçait à joindre ses sourcils l'un à l'autre. Avoir à l'idée que le regard de Francis est constamment pointé sur lui ainsi que l'odeur du Givenchy le stresse à un plus haut point. Jusqu'à ce que cette question lui parvint aux oreilles :

"Ton frère est dans les environs ?"

Suite à ces mots, il se retourna brutalement tout en hurlant au visage du blond et sans retenue :

"J'en sais rien, merde ! Et pis, j'en ai rien à foutre ! J'le déteste ! J'le hais même ! J'm'en fous, j'm'en fous, j'm'en fous, j'm'en fous... J'M'EN FOUS !"

Après avoir lâché son avis avec une telle émotion tout en fixant le regard du français, Lovino s'essouffla. Il lui adressa son expression favorite d'enfant grognon pendant un instant. Puis, les joues gonflés et le regard agressif, il se leva brusquement, et courut vers l'autre bout de la maison voisine afin d'avoir ce parfum français loin de lui. Il s'assurait d'être tourné à l'opposé de Francis, tout en gardant sa pose comme lorsqu'il était à côté de lui. Mais très vite, il s'aperçut que son coin n'était pas protégé du soleil.

"Uhhh... J'ai soif, merde... Murmura l'italien tout en gardant un tou peu agréable.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 18:20

"J'en sais rien, merde ! Et pis, j'en ai rien à foutre ! J'le déteste ! J'le hais même ! J'm'en fous, j'm'en fous, j'm'en fous, j'm'en fous... J'M'EN FOUS !"

Francis cligna des yeux en entendant la réplique de l'italien. Il s'attendait à quelque chose d'explosif, mais le voir en action était un peu déroutant. Il soupira en pensant à ce que Ludwig devait supporter lorsque les deux frères étaient dans ses pattes.
France fit un petit geste pour arrêter Romano qui s'était soudainement mis à courir à l'autre bout de la maison voisine. Quel garçon étrange !
Il remit une mèche de cheveux rebelle en place, respira un grand coup, comme lorsqu'il s'apprêtait à aller voir Angleterre, et se dépêcha de rejoindre le boudeur.

"Uhhh... J'ai soif, merde..."

Il murmurait tout seul à présent. En l'entendant prononcer ces mots, Francis se rapprocha encore de lui et lui demanda, le plus naturellement possible (s'ils devinait que c'était calculé, il risquait de refuser !)

"Tu veux peut-être aller boire quelque chose avec moi ?"

Il venait de poser une question, mais il ne tolérerait aucun refus, ou du moins, il ferait son possible pour que Romano se sente soudainement assoiffé.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 19:59

Et cette saleté de blond ne voulait toujours pas lâcher l'affaire... Pourquoi insiste-il tellement à vouloir se préoccuper du sort de Lovino ? Il voulait même lui proposer un verre ! Oui : un verre. Un verre d'eau pour pallier à sa déshydratation. C'était un choix qu'il pouvait difficilement refuser, surtout par cette chaleur d'été. Le corps de Lovino avait besoin d'un grand repos après les efforts intenses du midi, chez lui. Il sera nu, dans son lit, les volets fermés, pile à l'heure pour sa siesta. Cependant, entre Francis et le carton de tomates renversées, le trajet risque d'être un peu plus long que prévu. En conclusion, de l'eau bien fraîche à la portée de la bouche de l'italien lui ferait le plus grand plaisir. Et même si c'est pour faire une pause pour emporter des tomates de chez Antonio avec lui. Il hésita un long moment avant de donner sa réponse :

"... Nan..." A-t-il répondu d'un ton insolent et sec tout en évitant de croiser son regard avec celui de Francis.

Maladroit comme il est, il y a de fortes chances qu'il change d'avis. Après tout... France a bien ramassé ses tomates et les a rangés soigneusement dans le carton. Alors pourquoi pas lui demander d'aller lui chercher un verre, tiens ? Puisqu'il insiste tellement à vouloir lui donner un coup de main. Lovino prit appui contre le mur, posa sa tête dans le creux de ses mains et fit passer sa jambe droite au dessus de la gauche. Prenant la pose d'un chef qui ne se salit jamais les mais il répondit de nouveau à Francis sur un ton nerveux et colérique :


"J'meurs de soif, en fait ! Va m'chercher à boire, allez hop ! Oh ! Et me m'accompagneras chez moi, hein ? Tu me porteras ce carton, hein ? Hein ?"
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 20:44

"J'meurs de soif, en fait ! Va m'chercher à boire, allez hop ! Oh ! Et me m'accompagneras chez moi, hein ? Tu me porteras ce carton, hein ? Hein ?"

Francis n'avait pas réagit au premier "nan" de Lovino qu'il ne jugeait pas définitif. Il avait appris, à force de cotoyer Arthur, de toujours attendre quelques minutes avant d'obtenir une réponse définitive, chez une personne quelque peu hostile à sa présence, du moins.
France le toisa d'un regard où l'étonnement, l'amusement et le sarcasme se mélangeait donnant une lueur unique à ses yeux bleus. Chose qui avait tendance à énerver, hélas, beaucoup de monde.

"Mon adorable Romano ! Tu ne penses tout de même pas que je vais te chercher un verre d'eau, comme ça ! Je ne suis pas ton esclave !" s'exclama-t-il d'un ton enjoué.

Le petit italien lui plaisait, décidément, de plus en plus, il avait l'impression de parler avec Angleterre, puissance 10, puisque ce dernier avait fini par s'habituer à sa présence et à devenir un peu plus aimable.

"Soit tu viens au restaurant avec moi, soit je te demanderais une ...compensation..." continua-t-il, une lueur Elizavetienne dans les yeux.

Il adorait effrayer les autres, mais allez savoir si Romano est sensible à ce genre d'intimidations...
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 21:28

"Mon adorable Romano ! Tu ne penses tout de même pas que je vais te chercher un verre d'eau, comme ça ! Je ne suis pas ton esclave !"

Au fond, Lovino se doutait un peu que Francis n'allait pas se soumettre directement comme ça. Peut-être commençait-il enfin à grandir. Il n'avait plus trois ans à présent. Ou presque...

"Sérieux ? T'es pô sympa..." Boudait l'italien une nouvelle fois, essayant toujours d'éviter le regard du français le plus loin possible.

On dirait que la douceur de Francis commençait à lui faire de l'effet. Il n'était pas comme Antonio. Ce dernier s'énervait à chaque fois parce que son protectorat ne faisait pas les corvées correctement. Avec Francis, c'était différent, on pouvait taper sur ses nerfs à chaque fois, il répondait sur un ton coquin à chaque fois. Et sur ce ton coquin, il ajouta :


"Soit tu viens au restaurant avec moi, soit je te demanderais une ...compensation..."

Il n'était décidément pas prêt à céder. Sur ces paroles, le français avait l'air plutôt sérieux en dépit du ton doux et taquin sur lequel il avait prononcé ces mots. Inquiet, Lovino tourna enfin son regard vers celui de Francis et découvrit qu'il avait pris une expression plus... Inquiétante que d'habitude. L'italien fut pris de peur à nouveau, pensant à tout ce que le français lui ferait faire si il n'acceptait pas sa requête. Il frissonna et laissa s'échapper des larmes. A ce train-là, les tomates ne parviendront jamais chez lui ! Lovino était effrayé par le visage du blond qu'il baissa la tête et marmonnait ses mots sur un ton qui représentait la peur.

"Huuuh... Au secours... Merde..."
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 21:54

"Sérieux ? T'es pô sympa..."

Francis sourit à la réplique de l'italien. Finalement, il était encore un enfant, au fond, un peu comme son frère, d'ailleurs, sauf qu'il le cachait mieux que ce dernier.


"Soit tu viens au restaurant avec moi, soit je te demanderais une ...compensation..."


Après avoir prononcé ces mots, il se rendit compte que le teint de Romano avait pris une étrange teinte pâle. Francis se sentit un peu coupable, sur le coup. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais il était si vite effrayé, c'en était déconcertant.

"Huuuh... Au secours... Merde..."

Francis ne savait pas quoi faire, cette fois ci. Il décida de se rattraper un petit peu, il ne voulait pas passer pour le maitre chanteur de service, tout de même, il avait une réputation de romantico-charmeur à tenir !

"-Romano ! Ne pleure pas ! Je...rigolais !

Il avait dit ça totalement au hasard, se rattraper n'était dans ses habitudes: lorsqu'il faisait ce genre de remarques à double sens, la plupart l'ignoraient, s'en allaient, ou alors lui répondaient bien volontiers. Dans le cas particulier d'Angleterre, la réaction variait beaucoup mais restait souvent violente.
Il tenta de rester calme face à Lovino, il ne devait pas ternir sa réputation de "grand frère".

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 20:13

Citation :
J'ai tout fait pour le rendre adorable et pas brutal. x3 Bon... On va se faire ce verre d'eau parce que... Connaissant Lovino, on va tourner en rond. Je ne suis pas vraiment fan des Capslock, mais je fais avec...

"-Romano ! Ne pleure pas ! Je...rigolais !"

Combien de temps allait-il le faire tourner en bourrique comme ça ? Ca faisait deux fois dans la même heure qu'il faisait pleurer Lovino... Au fond, il pensait que la fameuse torture de Francis était de jouer émotionellment avec ses proies. L'italien eut également compris que le français était un blondin affectif et non une grosse brute sanguinaire telle que Sadiq. Allons bon... Pourquoi ne pas accepter sa requête ? Un verre d'eau aidera peut-être à faire passer la soif et à mieux porter ces tomates qui commençaient à sécher comme des raisins secs sous ce soleil caniculaire. Lovino céda très rapidement tant il ne pouvait plus supporter les multiples refus du français. Il sentit enfin le degré de sécheresse de sa gorge. Assoiffé, perturbé, et poussé à bout. Il fit couler toutes les larmes de son corps avant de lâcher ces mots au visage du français :

"BON, T'AS GAGNE ! J'MEURS DE SOIF ! J'VEUX ALLER BOIRE, MERDE !"

Le visage de l'italien était devenu aussi rouge que lorsqu'il boudait. Comme à son habitude il tentait de retenir ses larmes... sans effet. Il se releva et essuya ses larmes avec sa manche.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 9:59

"BON, T'AS GAGNE ! J'MEURS DE SOIF ! J'VEUX ALLER BOIRE, MERDE !"


Francis n'en revenait pas. Romano était une légende à lui tout seul, et il connaissait certaines choses qu'Antonio se chargeait de colporter...mais de là à imaginer qu'il pleurait aussi facilement, voire plus facilement que son frère...il ne s'y attendait pas.

"D'accord, je t'accompagne.", annonça Francis en s'emparant du carton à tomates, "Promis, tes tomates rentreront presque intactes !"

Il hésita à ajouter une phrase traumatisante, mais il se retint. S'il l'effrayait maintenant, il risquait d'avoir de gros ennuis par la suite, et il ne tenait pas à parlementer avec Romano déguisé en parrain de la mafia. Pas du tout.

Francis saisit le bras de l'italien et le traina derrière lui jusqu'au bar le plus proche, malgré les vives protestations de ce dernier.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 19:15

Citation :
Pas la peine. \o/ On reste en Italie, alors je ne vois aucune raison de bouger.

Et Lovino se laissait faire. Le français avait les mains moites. Pas étonnant, avec toute cette chaleur. Il sentait même de la transpiration couler le long de son bras. Il avait le poignet bien chaud maintenant. Ca ne réjouissait pas trop l'italien de savoir que son bras va puer le Givenchy. Mais au fond, sa boucle a été épargnée. Il ne voulait pas se faire abuser de façon non convenable en poussant des "CHIGI !". Indirectement, mais cela restait une forme d'abus pour les frères Italie.

Il s'est retrouvé forcé à boire un verre avec un français dont les motivations sont... Terrifiantes. Il ne voulait pas avancer, mais plutôt forcer Francis à le traîner, tellement il était peu enthousiaste. Ses pieds frottaient le sol, son dos était incliné vers l'arrière et son bras tiré lui faisait mal. Peu importe son degré de reconnaissance, il gardait toujours au visage son expression "tomate" comme l'appelait Antonio.

Ils étaient finalement arrivés dans un petit bar, avec peu de places à quatre mais environ six places au comptoir. L'intérieur était climatisé naturellement, c'est à dire, via un ventilateur. Le barman avait certainement de la limonade, de l'alcool et certainement de bons cappuccinos. Lovino ne saviat pas trop ce qu'il voulait. Il espérait juste engloutir son verre et reprendre ses tomates. Espérons qu'elles ne sèchent pas sous cette chaleur. Ou pire : se faire voler par quelqu'un de trop gourmand.


"On fera vite, dis ?" Grommelait Lovino de sorte à ce que Francis puisse à peine l'entendre.

Alors que les deux latins s'apprêtaient à s'asseoir, Lovino jeta un coup d'oeil par l'immense fenêtre principale du bar, pour voir si ses provisions sont toujours au même emplacement.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 22:49

Spoiler:

Il n'arrivait pas à y croire. Il avait finalement réussi à attirer l'italien jusque dans un bar, avec lui, sans qu'il n'hurle ou n'appelle un quelconque parrain de la mafia régional à sa rescousse. En soi, sa réussite était incroyablement miraculeuse. Francis était intimement persuadé que même Antonio aurait eu du mal.

"On fera vite, dis ?"

La voix de Romano avait l'air passablement agacée, cependant, France, dans toute sa fiérté, décida de n'y déceler que de la peur mélée à une fascination inavouable pour le brun. Après tout, qui ne serait pas fasciné par tant de beauté réunie en un seul homme ? (il se sentait d'humeur orgueilleuse, ces derniers temps.)

"Arrête de regarder par la fenêtre, tes tomates sont toujours là !", le réprimanda gentiment France.

Il scruta la foule afin de vérifier si aucun indésirable se trouvait dans les parages. C'est à dire qu'il s'assurait que Ludwig, Roderich, Antonio, ou même Gilbert ne soit pas assis à une table. Il n'avait rien de particulier contre ses trois personnes (Roderich était l'exception.), mais leur arrivée pourrait bien transformer le petit verre entre latins en catastrophe.
Ludwig parce que l'humeur de Romano passerait de l'agaçement à la fureur, Roderich parce qu'il les énerverait tous les deux autant, Antonio parce qu'il s'occuperait lui même du cas Romano et Gilbert parce qu'il était le maitre en matière de cassage d'ambiance.

"Alors raconte moi, Romano, qu'est-ce qui t'a pris d'aller ramasser des tomates par cette chaleur ?"

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 12:54

Citation :
Désolée pour cette longue pause. Je trouvais pas le temps de RP ou j'étais absorbée par autre chose.

Dans ce bar, personne n'était assis. Juste Lovino et Francis. Et puis...Quelle idée pour des germaniques d'aller venir boire dans un bar italien alors qu'ils ont leur propre pub avec bière à volonté ? Surtout que cet alcool pour le moins très désapprécié de l'italien n'a pas sa place entre les bouteilles de vin !

les deux avaient déjà choisi leur table. Une table placée contre le mur et équipée de fauteuils. Heureusement que la plupart des bars sont équipés de ce genre de confort ! Bien que la traditionnelle chaise et son siège en paille ne soient pas déplaisantes. Lovino se colla au mur frais et posa enfin son derrière sur quelque chose de confortable. Ca changeait des dalles de pierre chauffées au soleil qui rendait une petite pause très inconfortable. Soulagé, l'italien soupira un bon coup. Il posa son coude droit sur la table, puis se pencha en appuyant sa tête sur sa main. Toujours soucieux et de mauvaise humeur, il plaça son autre coude contre le siège, démontrant ainsi une position de mauvais garçon.

Tout ce qu'il avait à espérer, c'est que le français lui paye son verre. L'italien n'avait pas prévu ce changement de situation et avait donc emporté très peu d'argent sur lui. Tout ce qu'il regardait en face de lui pour le moment était le mur, blanc, dont la peinture commence à dater, ceci dit. Malgré le fait d'être distrait par le paysage monochrome, Lovino parvint à accueillir la question de Francis à ses oreilles.


"Alors, raconte-moi, Romano, qu'est ce qui t'a pris d'aller ramasser des tomates par cette chaleur ?"

Lovino n'avait pas les mots pour expliquer sa situation. Contrairement à son frère qui prospérait dans l'économie, lui, avait un grand retard. Il manquait cruellement d'eau, il n'avait pas de technologie de dernière pointe dans sa chambre, il lui fallait beaucoup de temps pour aller d'un point à un autre, il avait bâti peu de routes, et son coin de jardin était pauvre. Même si la mafia lui apportait de "bons et loyaux services", il continuait à dépendre d'Antonio et même son propre frère. Sans eux, Lovino serait entrain d'agoniser dans son coin de chambre, complètement laissé au placard, priant pour un morceau de tomate. En parlant de tomates : comme la saison était pauvre, les tomates avaient du mal à pousser si bien que les cultures étaient insuffisantes pour permettre à l'italien de tenir. C'est pour cela qu'il était parti en Espagne, chez Antonio, pour en réclamer. Comme il savait que Lovino avait tendance à masquer ses émotions, il lui fit quand même don d'un carton. Mais après ces évènements, juste quelques tomates seront encore comestibles pour ce soir. Il lui fallait absolument en récolter avant la fin de la saison. Mais il ne pouvait avouer le pourquoi du comment au blond, qui allait prendre place devant lui, assis à la même table. Il grimaça dans son coin tout en laissant s'échapper :

"J'avais faim... C'tout."

Lovino changea directement de position en laissant ses deux bras tomber le long de son corps, passant immédiatement sous la table, s'affala et appuya son menton contre la table en gardant son air capricieux. Quelle tête fera le serveur lorsque celui-ci viendra passer commande ?
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 2 Sep - 16:28

Francis jeta un œil dans la salle afin de s'assurer encore une fois que personne n'était là pour casser leur difficile conversation. Si Antonio débarquait maintenant, ça serait un peu...awkward, comme dirait Alfred.
Romano semblait réellement réfléchir à sa question, mais il paraissait en conflit avec lui-même. Francis soupira intérieurement. Antonio avait donc raison, ce gamin était une vraie plaie en matière de sentiments.

"J'avais faim... C'tout."

Francis lui fit un grand sourire félin qui signifiait "mon petit, je sais que tu me mens~" mais il n'ajouta rien. Du moins, pas immédiatement, puisque la jolie serveuse vint prendre leurs commandes. Pendant un instant, Francis songea à vérifier si elle n'était pas Elizaveta déguisée, mais il se souvint qu'il n'endossait que rarement le rôle du paranoïaque et que ça ne lui seyait pas énormément.
Il commanda deux verres de vin sans demander à Romano, qui s'était affalé sur sa table. En le regardant quelques instants, il se demanda comment ramener le brun sur Planète Francis.

Puis un peu par instinct, mêlée à une envie légèrement perverse (ou "Elizavetienne") de voir Romano rougir et l'insulter, il se pencha vers lui et colla un bisou sur sa joue.

"Et si tu ne coopère pas plus, je t'emporte chez moi~"

Il avait espéré lui faire peur...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 2 Sep - 19:13

Une charmante serveuse passa pour prendre leurs commandes. Le regard de Lovino se fixa sur son visage. Si il n'avait pas le moral à plat, il aurait bien voulu la saluer et discuter de la pluie et du beau temps avec elle afin de la "brancher", ce qui était tout a fait normal en tant qu'italien, réputés pour être de grands séducteurs et amateurs de femmes. Néanmoins, Lovino esquissa un sourire en contemplant son visage, en écoutant sa voix confirmer la commande de deux verres de vin. L'italien voulait boire quelque chose de frais car ce n'était pas le soir et il n'avait pas vraiment envie d'essayer du vin. C'était d'ailleurs étonnant qu'ils proposaient du vin dans ce genre de bar. Mais tout ceci importait peu le brun à la bouclette qui admirait la resplendissante beauté de cette serveuse, affalé sur la table, gardant au visage une expression aussi niaise que celle de son frère, même quand son paysage vivant retourna au comptoir servir ses clients. Mais cette expression ne fut qu'éphémère...

Il sentit soudainement sur sa joue une trace chaude, baveuse qui le surprit. Il ne s'attendait pas à ce que les lèvres du français se posèrent sur sa pommette, devenue rouge et bouillante. Il avait les yeux grands écarquillés, sa boucle froissée et les cheveux redressés. Frissonnant, il posa brusquement ses mains sur le plat de la table, se redressa et s'adressa directement à Francis droit dans les yeux, la voix tremblotante :


"E-Eh ! T-T'es malade ? J-J'ai failli avoir une crise cardiaque, moi ! Merde !"

Lovino ne s'attendait pas à ce que Francis irait jusqu'à l'embrasser sur la joue. Le temps de refroidir et de reprendre ses esprits, il continuait à inspirer et expirer violemment. Il n'avait même pas remarqué que la serveuse avait déjà apporté les deux verres de vin. Il s'est juste contenté de fixer le verre en le voyant comme une issue à la soif et n'étant pas un grand testeur de vin, il se contenta juste d'engloutir le verre. Sans apprécier le goût, sans apprécier la douceur, sans apprécier la texture... Ces choses étaient assez étonnantes pour un pays où on cultive la vigne. Mais dans la situation de Lovino, c'était boire, ou mourir desséché.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeDim 6 Sep - 12:32

"E-Eh ! T-T'es malade ? J-J'ai failli avoir une crise cardiaque, moi ! Merde !"

Lovino s'était exclamé fort, et Francis fut soulagé de voir qu'il n'y avait aucune autre présence dans le bar. Toutes les têtes auraient convergés vers eux, et bien qu'il ne fût pas une personne timide, la situation aurait pu lui porter grand préjudice. Et Angleterre en aurait parlé pendant des siècles.

Les verres de vin arrivèrent sur la table plus rapidement qu'il l'avait espéré et Francis ne put s'empêcher de le savourer avec lenteur. C'était du vin, après tout. Lorsque qu'il eut terminé et reposer son verre, il s'aperçut que Romano l'avait littéralement gobé, lui, et qu'il avait terminé depuis longtemps.

Il semblait d'ailleurs encore en proie à une de ses crises de bouderies habituelles et Francis avait du mal à se souvenir des paroles d'Antonio à ce propos. Il fut un peu navré de voir que son bisou n'avait en rien changé la situation. Du moins en apparence. Les pommettes de l'italien avaient juste pris une agréable couleur cerise, plutôt mignon d'ailleurs.

Francis espéra un instant que Feliciano arrive, peut être réussiait-il à dérider son bouillant frère ? Mais ça ne lui apporterait sûrement pas grand chose, et il aurait encore des ennuis avec son petit.. Allemagne. Franchement, il préférait éviter d'avoir affaire à lui si rapidement.

"Tu veux que je commande autre chose ?" lui demanda Francis en souriant (il essayait d'avoir l'air gentil, non pas effrayant, pour une fois)

Il n'attendit pas la réponse de l'italien et continua:

"Je suis désolé que ça soit si heu...", hésitant, il reprit pourtant: "..tendu entre nous ! Mais je ne voulais pas t'effrayer..juste t'embarrasser un peu !"

France se demanda si Romano allait se remettre de la perte de ses tomates. Peut être était-ce la raison de sa moue morose ?

"Si tu veux, on pourra aller ramasser des tomates ailleurs, pour le repas !"
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeDim 6 Sep - 20:20

Lovino relâcha son souffle après que ce dernier eut englouti le verre de vin, acide au premier goût. Nul doute que, peu importe sa qualité, il allait monter très haut sur la note... La gorge de l'italien s'en est néanmoins retrouvée désaltérée, effaçant toute trace de salive chaude dans la bouche. Mais elle laissait place au goût acidulé du vin, qui n'épargnait pas la gorge de l'italien, d'ailleurs. Tous les muscles de son visage s'étaient resserrés, le palet ne pouvant pas supporter l'intensité du goût.

Lovino tentait de faire disparaitre la saveur de sa boisson, ignorant la noblesse de celle-ci. Pourtant, elle était persistante : on pouvait sentir sans problèmes une haleine de Bordeaux à trois mètres, une haleine sans doute très familière à la personne assise en face de lui. Cette même personne ajouta :


"Tu veux que je commande autre chose ?"

Sans vouloir réfléchir de la manière dont Lovino pourrait se servir du portefeuille de Francis et pensant plus à comment se débarrasser des acidités du vin, il lui demanda dans l'urgence d'une voix étouffée :

"V-Vite... Un verre d'eau... Ugh..."

Un verre d'eau bien frais... Voilà qui lui ferait du plus grand bien... De quoi se remettre d'aplomb sous un soleil d'été où la chaleur n'épargne pas notre système organique majoritairement constitué d'eau. Mais en ce qui concerne l'italien, boire de l'eau signifiait ne plus se sentir mal à l'aise.

"Je suis désolé que ça soit si heu... Tendu entre nous ! Mais je ne voulais pas t'effrayer... Juste t'embarrasser un peu !"

"Embarrasser" ? Drôle de façon d'embarrasser, en effet. Ce n'était qu'un bisou mais... Depuis le début, quelque chose n'allait pas avec le français. Lovino était tellement noyé dans l'émotion qu'il ne savait même plus à qui il avait à faire face. La gorge essorée, une idée lui vint enfin à l'esprit. Il poussa un grand cri d'étonnement qui résonna à travers tout le bar. Cette façon peu discrète de comprendre ce qui passait par l'esprit du français était teintée d'une expression aux grands yeux, aux sourcils froncés ainsi qu'une bouche bée : embrasser quelqu'un uniquement pour taquiner n'était pas une manière amicale, mais plutôt une façon pour inviter les gens dans leur lit, ce soir. Et pour une des rares occasions où l'italien criait "Eurêka !" dans sa tête, il murmura dans son coin :

"Ce... Ce type serait un pervers ?"

Lorsque son cerveau se mettait en action, il n'y avait aucun moyen de le raisonner ou de le ramener sur Terre. C'est pour ça qu'il n'ira pas prêter attention à la prochaine question de Francis...

"Si tu veux, on pourra aller... "
"... Je... Je dois aller pisser, là... Deux minutes...

Cette interruption spontanée de la phrase du français lui fit signe que Lovino devait aller méditer ailleurs avant de faire à nouveau face à son regard. Pourquoi peu de confiance ? Probablement à cause du fait de s'être lui-même rejeté pour être moins doué que son frère. Pourtant, il comptait bien sur ses proches pour le nourrir. En revanche, il comprend mal les intentions de France, qui est pourtant un proche. Pour lui, le blond était louche et n'était bon qu'à toucher les gens de façon inappropriée. Quant au reste... Disons que la peur de se faire agresser a pris le dessus sur son esprit. Qui plus est, il n'était pas très futé. Du coup, il ne se fiait qu'aux fausses idées et aux stéréotypes. Il ouvrit brusquement la porte qui représentait celle des toilettes au fond du bar et s'y enferma en la claquant. En y pensant, il était un peu pris au piège, entre un dîner à aller rapporter et un pervers... Mais curieusement :

"Merde... Si Antonio était là, je serais pas coincé là comme une merde..."

Ces mots furent prononcés sur un ton léger, comme l'italien paniquait légèrement. En toute situation, il doit compter soit sur son frère, soit sur Antonio... En bonne personne irresponsable et incapable de faire quoi que ça soit... L'image de l'espagnol se fit plus forte dans sa tête. Après tout, il était son boss. Il veillait sur lui. Même si il était un peu fatiguant à donner des ordres.
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitimeMer 16 Sep - 14:23

Spoiler:

Lorsque l'italien se leva pour aller (soi disant) aux toilettes, Francis hésita à le suivre. Il resta assis un moment, méditant sur son verre de vin vide avant de se rendre compte que ça n'avait rien de fort passionnant. Il se leva, doucement et jeta un oeil à la salle. Il n'y avait pratiquemment personne, mis à part quelques ivrognes et solitaires au fond du bar.
Il se dirigea vers les toilettes, ses pensées oscillant entre le comportement étrange de Lovino et les représailles de son boss s'il touchait à un de ses cheveux. (Antonio n'était pourtant que rarement effrayant.) Cependant, France n'avait pas l'intention de le "toucher'. Du moins, pas de la façon dont Lovino semblait l'entendre.
Francis était bien obligé d'admettre qu'il était vraiment très mignon, mais le français restait quelqu'un de serviable et il avait remarqué que ce dont avait besoin l'italien c'était de parler. Il semblait perturbé par tout et n'importe quoi, le pauvre enfant. Vraiment très différent de son frère, en vérité.

"Merde... Si Antonio était là, je serais pas coincé là comme une merde..."


Francis ne put s'empêcher de sourire en poussant la porte des toilettes. Ou plutôt en essayant de la pousser car elle était fermée. Il se colla à celle-ci et murmura au travers, après avoir vérifié que personne ne l'observait (au quel cas il serait passé pour un malade mental.)

Lovino ! Ouvre moi, je ne veux pas te faire de mal !

Comme aimait le rapeller cet imbécile d'Arthur, Francis était un espèce de faux libertin sentimental. Et il ressentait une empathie fraternelle pour ce petit boudeur de Lovino. Dans son genre, il était pire qu'Arthur celui là. Surtout lorsqu'il s'agissait de sentiments.

Je sais que tu me prends pour un méchant pervers,[b] lui dit-il avec une voix de psychologue, [b]mais je ne vais rien te faire d'accord ?

Il avait l'impression étrange de dompter un animal sauvage. Ou plutôt de tenter désespérement de le dompter, et ça n'était pas de la tarte.

Comportons nous en amis, d'accord ?, lui demanda-t-il encore, Et on pourra aller rapporter tranquillement tes tomates...

Il ne savait pas comment s'y prendre avec Lovino. Il n'était pas facile à comprendre, ce garçon.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis]   Miam ! Qu'elles sont bonnes, les tomates ! [Francis] Icon_minitime

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