Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

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Nom :Les noms de famille n'existaient pas à cette époque-là.. Prénom : Sophia. La sagesse,en grec ancien . Nation Représentée : Hellas , soit la Grèce antique . Age Humain : entre 25 et 30 ans . Sexe : Le sexe de votre personnage : Féminin. Date de Naissance : Il y a plus de quatre mille ans,mais chut,il ne faut pas le dire :p Rang Personnalisé : Adoratrice des chats.

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

15-20 lignes minimum.

Douce-Courageuse-Sage-Fière

Grèce antique est une femme très douce,très aimante,surtout avec son petit Héraclés adoré et un certain empire que l'on ne nommera pas.D'un tempérament plutôt paisible,elle préfère la voie de la diplomatie à celle des armes.Elle a essayé de concilier les cités grecques entre elles,mais hélas avec peu de succès,d'autant plus que les cités grecques se combattaient non seulement entre elles,mais étaient en proie au phénomène appelé « stasis »,soit un état de guerre civile larvée entre les différentes factions politiques. Ce n'était que lorsque les cités grecques s'alliaient contre un ennemi commun -souvent les Perses-que la pauvre Sophia pouvait respirer un peu.Hélas,cela n'arrivait pas souvent.

Mais attention.Si quelqu'un veut toucher ne serait-ce qu'à une minuscule parcelle de son territoire..Maman Grèce change du tout au tout.Elle se transforme en une véritable lionne et n'hésite pas à prendre les armes pour défendre son pays,même si la lutte paraît perdue d'avance.Au moins pour gagner du temps et avoir une chance de contrattaquer par la suite . Il est dit qu'elle serait plutôt effrayante quand elle combat.De plus,Grèce Antique est une femme courageuse,et plutôt obstinée.Ce n'est pas le genre de personnes qui abandonne à la première difficulté.Et même si elle échoue,elle ne se laisse pas abattre pour autant, et trouve toujours la force de se relever malgré la difficulté.(Jusqu'au jour où elle s'est réellement effondrée,mais cela,c'est une autre Histoire...) Avide de conquêtes,elle?Non.Bien au contraire.Si elle a fondé des « colonies », c'est uniquement à cause du manque de place.

C'est une femme qui a pour suprême principe la Justice,c'est une notion à laquelle elle est follement attachée,comme son amie Egypte antique.C'est une passionnée de philosophie,qui s'efforce d'adopter l'attitude la plus sage possible.Elle prône la tempérance et la maîtrise de soi en toutes circonstances.La débauche et la surenchère?Très peu pour elle!Elle est aussi extrêmement sévère sur le sujet de l'honnêteté. Elle ne tolère le mensonge sous aucun prétexte,de même pour la trahison, qu'elle tient pour quelque chose d'absolument abominable.En revanche,elle a un certain égo. « De Tout le monde sait que [ajoutez ce que vous voulez ici ],ce sont les Grecs qui l'ont inventé! »


Très cultivée,elle a un vif intérêt pour tout ce qui est artistique,que ce soit la musique («C'est en Grèce qu'on a inventé le solfège! »),l'architecture,la poterie («  Non mais vous voyez la classe, des poteries rouges à figures noires et des noires à figures rouges ! »),le théâtre,etc..De même pour le domaine philosophique,scientifique,politique,et même physique.Elle était très fière de ses Jeux Olympiques.Grèce Antique a décidé d'être à la fois un idéal de raffinement et de culture. « Sois belle et tais-toi ? » Certainement pas pour elle ! C'est une femme forte,et elle se plaît à le prouver.

Un autre détail : les banquets sont sa passion.Tout est prétexte pour en faire un,car selon elle,il faut profiter de la vie.

Physique

15 lignes minimum.

Grèce antique est plutôt une grande femme,d'environ 1m75..Il ne faut pas oublier qu'elle représente un territoire extrêmement étendu : non seulement la Grèce actuelle,mais aussi la Sicile,le sud de l' Italie ,et une partie de l'actuel littoral turc.Bref,trêve de considérations géographiques.Des années d'entraînement quotidien lui ont sculpté une silhouette à la fois fine et solide,avec ce qu'il faut là où il faut .La maternité ne semble pas l'avoir abîmée : elle a conservé sa taille de guêpe,qu'elle met toujours en valeur avec l'une de ses tuniques longues dont elle a le secret.La «vieille nation» ( note : ne jamais l'appeler comme ça devant elle) a depuis toujours une prédilection pour les vêtements blancs,qu'elle égaye par des boucles rondes en guise d'attache,avec des motifs de spirale. Généralement,elle porte un châle bleu sur ses épaules.Bref,malgré ses plus de quatre mille ans d'âge,Hellas ne semble guère avoir dépassé la trentaine d'années.

Passons ses cheveux.Grèce antique les porte longs,en une coiffure compliquée -parce que la complexité,c'est le raffinement,vous voyez? Son opulente chevelure brune est maintenue sur son crâne par deux cercles doré,sans que la moindre petite mèche -enfin,sauf sa mèche à deux boucles qu'elle a renoncé à coiffer depuis longtemps – ne dépasse ; le reste tombe sur ses épaules.Une manifestation de sa passion pour l'ordre?Exactement.La vieille nation est maniaque sur sa chevelure...ou plus simplement sur son apparence en général.La réponse est très simple : parce que cela fait partie de l'idée d'Ordre sur laquelle elle fait une légère fixation..Dans la même idée,elle refuse de se montrer avec des vêtements froissés.Légère,on a dit.

Son visage,encadré par deux mèches,est plutôt ovale.Deux magnifiques yeux verts illuminent son teint pâle.C'est que Hellas ne sort pas beaucoup de chez elle,sauf quand il s'agit de défendre son territoire.Pas question que sa peau soit abîmée par le soleil,ça non.Bien sûr,elle possède ce fameux nez droit typique de sa « nation »,glorifié par ses artistes.La courbe de ses joues est douce, ses lèvres pleines et roses. Son expression est généralement avenante,il est assez rare de la voir se mettre en colère,sauf incident majeur.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

20-30 lignes minimum.

-480,Grèce :

Il faisait nuit.Une obscurité quasi-complète, pas un seul rayon de lune ne venait éclairer la Locride.C'était le moment idéal pour pouvoir avancer sans être vu ; et c'était ce que faisait l'adolescente,se félicitant d'avoir décidé de poursuivre sa route plutôt que de s'arrêter pour dormir.De toute façon,elle doutait d'avoir réussi à dormir, au vu des événements qui allaient se produire bientôt.Des évènements qui allaient changer sa vie à jamais,quelle qu'en soit l'issue.Pour l'heure,aussi légère qu'une ombre malgré le poids qu'elle transportait,elle avançait parmi les herbes folles.

Elle se sentait comme écrasée par le poids du fardeau qu'elle devait supporter.C'était trop lourd pour ses épaules frêles d'adolescente,et,par Zeus,pourquoi cela lui était-il infligé,sous prétexte qu'elle était la première née? Pourquoi à elle?Elle aurait tant donné pour être quelqu'un d'autre.Une fille banale,à la vie banale.Parce que cette banalité était rassurante ,par certains côtés.Elle n'aurait pas eu d'autre fardeau à porter que celui du mariage et de l'enfantement.Les femmes normales s'en contentaient,c'était donc que ça ne devait pas être si mal.Mais cette vie ne serait jamais pour elle.Pas de mari,pas d'enfant. Rien qu'une vie qui semblait remplie de dangers. Elle qui aspirait tellement à la paix...Cela aussi,semblait impossible.Le chemin que prenait et prendrait sa vie était tâché de sang,et cette bataille ne serait que la première.D'autres suivraient.Elle ne savait pas à quel point .En un siècle,elle verrait plus de sang que dans le reste de sa vie.

Et la majesté des montagnes qui l'entouraient ne faisait rien pour arranger son malaise, semblant la narguer.Qui était-elle,pour tenter de combattre le destin ? Nul n'était immortel,et surtout pas l'adolescente.Malgré sa condition..spéciale..,elle pourrait mourir. Pas les montagnes.Certes,l'eau pourrait les éroder,mais elles seraient encore là dans mille ans.Pas elle.Mais la jeune fille ne redoutait pas la mort.Elle s'était efforcée d'avoir une vie juste,il n'y avait donc pas à craindre Charon,bien que le passeur n'eût pas la réputation d'être particulièrement commode.De même pour les juges des Enfers. Si Clotho,Lachésis et Atropos jugeaient que son heure était venue,et bien,elle quitterait cette terre sans un regret.

Les tentes étaient en vue,mais restait à passer le barrage des sentinelles.Il allait falloir ruser.Pas question qu'on la repère et la reconnaisse.Elle s'était promis de venir ici,et entendait bien tenir parole,par Athéna! Il sembla que la déesse de la Sagesse entendit ses prières,car aucune des sentinelles ne la vit.On pourrait faire entrer une phalange hoplitique entière sans se faire remarquer,ma parole..Un défaut de surveillance qui lui était pour le moment bien utile,mais qu'elle allait s'empresser de signaler.Bon.Restait à trouver les tentes de commandements,mais cela ne devrait pas être trop difficile.En général,il s'agissait des plus grandes.

Entendant des voix venir d'une tente,elle s'empressa de coller son oreille contre la toile.Oui,il n'y avait que des voix qu'elle connaissait.Leurs propriétaires devaient être en train de décider des derniers détails techniques.Elle ne pouvait pas hélas bien comprendre de quoi il retournait. Saisissant son épée,elle découpa la toile de la tente.Toutes les discussions se turent,et elle entendit le bruit caractéristique d'une épée qu'on sortait de son fourreau.Elle finit néanmoins son ouvrage,et se glissa par la déchirure qu'elle avait pratiquée.Puis,se délectant de la surprise des hommes et des femmes présents dans la tente,elle rabattait son châle sur ses épaules,et sourit.

" Hellas !"  rugit Sparte.Le fier guerrier était furieux.
"Je suis également ravie de te revoir,Sparte.Toujours aussi bavard,à ce que je vois."
Athènes ouvrit et referma plusieurs fois la bouche à cause de la surprise ; Thèbes, Thespies et Phocée, bien qu'aussi surpris que la Cité-Etat de l'Attique,se contentèrent de s'incliner.
"Que fais-tu ici, Hellas ? " demanda Athènes,remise du choc.Avant que Sophia n'ait pu répondre,une voix puissante tonna :
"Je t'avais pourtant dit de ne pas venir ! Ce n'est pas une affaire qui te concerne !"
Sophia prit une brève inspiration,et planta son regard vert dans celui de la cité aux deux rois :
-"J'espère que tu plaisantes.Cette bataille concerne toute la Grèce.Je ne suis pas une faible femme,Sparte,et je refuse qu'on dise de moi que je me suis cachée dans un coin pendant que les cités combattaient .Je resterai ici,ma décision est prise.
-Je n'en suis pas si sûr."
Le guerrier repoussa ses longs cheveux bruns ; sa main se dirigea vers son épée.
"Tu es ridicule,Sparte.Au nom de quoi la Grèce ne se battrait-elle pas aux côtés de ses cités?
-Je te l'avais interdit.C'est trop bien dangereux.
-Lacédémone n'est pas venu? interrogea Sophia,dans l'espoir de détourner l'attention du guerrier,bien qu'elle connût déjà la réponse.
-Lui ! Jamais! Le jour où je le laisserai aller sur un champ de bataille n'est pas encore arrivé..comme toi d'ailleurs.
-Sparte,je suis ton aînée.Tu me dois obéissance et respecter mes décisions.
-Tu ne comprends pas.S'il t'arrivait quelque chose...
-Cela n'arrivera pas. Nous sommes tous et toutes des nations,les humains ne peuvent nous blesser".fit-elle d'un ton apaisant. Sparte, l'orgueilleux Sparte, comprendrait-il un jours ses raisons?
"Et si Empire Perse t'attaque?
-Je serai blessée,mais c'est un sort que j'accepte.C'est aux dieux de décider."
Elle n'osa pas dire qu'il était fort peu probable qu'Empire Perse se batte.Il préférerait sans doute rester auprès de son supérieur,Xerxès.
"Sophia..."souffla Athènes,appelant la nation par son prénom,signifiant par-là même que ce n'était plus en tant que nation qu'elle parlait,mais bien en tant que soeur."Tu n'y penses pas?
-J'y pense très sérieusement,au contraire. C'est une éventualité à laquelle je me prépare tous les jours.Pourquoi crois-tu que je m'entraîne, alors que d'autres femmes restent sagement dans leurs foyers ?"

Implicitement,elle insultait toutes les cités grecques à part Sparte -on en revenait toujours à lui!-,elle le savait.Seul Sparte autorisait ses femmes à s'entraîner,pour qu'elles soient aptes à porter de beaux et forts enfants.C'était certes une utilité strictement pratique,mais le fait était là.Pas étonnant que les femmes de Sparte disaient qu'elles étaient les seules à enfanter de vrais hommes.Hellas n'avait jamais vu de guerriers plus courageux et valeureux que les Spartiates.Mais ces considérations étaient secondaires , par rapport au problème actuel.

"Sparte...une blessure physique n'est rien à côté de celle que j'aurai à l'âme si je ne participais pas à cette bataille."(Inconsciemment,elle posa la main sur son cœur.)"J'en mourrai de honte..Imagine si on t'avait interdit de combattre,toi aussi ?"

Elle savait qu'il ne pourrait pas répliquer à un tel argument.La fierté de Sparte était trop grande,il accordait trop d'importance à la renommée et à l'honneur pour ne pas penser à ceux de la jeune fille.De plus,en lui posant cette question,elle savait qu'il ne pourra s'empêcher à ses propres émotions,et ainsi mieux comprendre celles de Grèce antique.
Sparte eut un soupir,et Sophia sut qu'elle avait gagné.Elle réussissait toujours à obtenir ce qu'elle voulait – sauf l'entente entre les cités,bien sûr..Elle avait beau user de sa position d'aînée, les cités ne parvenaient pas à oublier leurs différents. Bien sûr qu'elle était plus libre que les Cités-Etats puisqu'elle n'avait pas de supérieur,mais qu'est-ce que cela représentait si elle ne parvenait même pas à unifier son territoire?Rien.De la poussière dans le vent.

Elle fut tirée de ses pensées moroses par l'arrivée d'un homme dans la tente,qu'elle put reconnaître assez vite.Oui,la haute taille,les cheveux bruns et portant la barbe,c'était bien Léonidas,l'un des deux rois de Sparte.Ce serait lui qui commanderait les armées grecques contre les Mèdes.Ce choix était plus que judicieux : Léonidas était un guerrier et un stratège de choix.C'était un homme qu'elle respectait profondément.

-Léonidas,salua-t-elle en inclinant la tête.
Le roi répondit à son salut,et parla ainsi :
-J'apporte de bonnes nouvelles.Nous avons vaincu au cap Artémision.Les hommes sont heureux.
-Voilà qui est bien.Cela leur donnera du courage..pour demain.»

-480 , Bataille des Thermopyles :

L'assaut perse eut lieu le matin.Un assaut brutal,de front.Dans le défilé des Thermopyles,cela était stupide,jugea Sophia en dégainant son épée et en commençant de jouer de la lame.L'armée perse, aussi nombreuse fut-elle – et les dieux savaient à quel point elle l'était! - ne parvenait pas à se mouvoir correctement,par manque de place.L'armée commandée par Léonidas,en revanche,pouvait se mouvoir avec facilité.Ils tenaient leur position avec obstination,et faisaient un vrai massacre dans les rangs ennemis.Hellas n'était pas en reste,se battant avec la sauvagerie d'un lion. Traquer. Trancher des chairs.Traquer,tuer.La bataille ne se résumait qu'à cela.

Ceux qui la reconnaissaient,seule femme à combattre dans tous ces rangs d'hommes,ne survivaient pas longtemps..Mais à présent le mot était passé,aussi bien dans les rangs grecs que perses.Pour les uns,cela leur donnait du courage,les autres commençaient à avoir peur.Etait-ce une femme ou une furie qui se battait ainsi?se demandaient-ils avant de périr sous sa lame qui devenait aussi rouge que les capes de Sparte.La réponse était bien pire : ni l'une,ni l'autre.C'était simplement une nation prête à tout pour défendre son peuple, tous ces grecs qu'elle aimait.Sa haine pour ceux qui entendaient conquérir ses terres était sans limites,de même que sa colère.Ces deux émotions violentes formaient comme une gigantesque tempête dans l'esprit de la jeune fille,et lui donnaient d'autant plus de rage au ventre.

Elle se sentait invincible, et un rire sauvage s'échappa de sa gorge alors qu'elle tranchait celle d'un soldat perse.

Non,elle ne rêvait pas ; l'armée perse commençait à reculer.Ils ne pouvaient rien faire contre l'armée grecque.Comme quoi Xerxès avait tort de se reposer uniquement sur le nombre de ses soldats.Le terrain ne leur était pas favorable.Ils étaient perdus.La Grèce n'était plus aussi minuscule, par rapport au géant perse,n'est-ce pas?

Des rumeurs parcoururent soudain les rangs perses,qui s'ouvrirent sur les troupes d'élite de l'empire, les Mélophores.On les appelait Immortels, car il y avait toujours un soldat pour remplacer celui qui était tombé,de sorte qu'ils étaient toujours dix milles.Mais Sophia n'en avait pas peur.Le même problème que pour l'armée régulière se posait : le manque de place dans le défilé.Les rangs grecs se reformèrent,et comme un seul homme chargèrent les Immortels,leur infligeant de lourdes pertes.Oui,Empire Perse était bien bête de ne pas avoir mieux armé ses soldats d'élite.Ils avaient beau être plus frais et nombreux,cela ne changeait rien s'ils ne pouvaient pas vraiment attaquer...Et les Immortels en firent les frais,d'autant plus que Léonidas ordonna une manœuvre terrible. Il ordonna aux Grecs de se replier,attirant les Immortels derrière eux.Puis les Hellènes se retournèrent et massacrèrent les rangs ennemis.

Le soir ,il y eut une fête pour célébrer cette première victoire,et Sparte félicita Hellas pour son courage et sa maîtrise de l'épée.Venant de lui,c'était un immense compliment. Elle ne se sentit pas peu fière ; mais elle savait que la bataille n'était pas encore gagnée.

Le deuxième jour se passa comme le précédent.De nouveau les Perses, démoralisés, se firent tailler en pièces par les Grecs.Xerxès avait beau penser que les Grecs étaient fatigués,il se trompait lourdement,et Léonidas se fit un plaisir de lui démontrer.Le résultat fut que le Grand Roi Perse,déprimé,se retira dans sa tente.

Mais le destin bascula tout à coup.Car les Grecs furent trahis par un dénommé Ephialtés,qui livra aux Perses le moyen de contourner l'armée grecque par le sentier d'Anopée.Ceux-ci les attaquèrent le soir,et la débâcle eut lieu.Athènes ,puis Phocide, prirent la fuite avec leurs soldats,et Hellas les maudit.Ces traîtresses ! N'avaient-elles pas à coeur de défendre leur patrie? N'avaient-elles rien dans le ventre, pas une once du courage et de la fierté qu'elle avait tenté de leur inculquer?Leur trahison faisait aussi mal qu'un coup de poignard dans le dos.Pourquoi ?Pourquoi?Ce fut en larmes qu'elle combattit, s'efforçant d'éliminer le plus de perses que possible.A présent que seuls Sparte, Thèbes et Thespies étaient présents,la bataille était perdue,mais ce n'était pas une raison pour cesser le combat.Au moins cela lui permettait-il de passer toute sa colère.A chaque coup,elle repoussait inlassablement le visage d'Athènes.Athènes,sa préférée .Sa petite soeur. Comment avait-elle pu?

Et le troisième jour fut le pire de cette bataille.

Impuissante,Sophia voyait tomber tous ses frères Grecs les uns après les autres, massacrés impitoyablement par les soldats perses..Et chaque mort était comme un coup de poignard dans son coeur déjà meurtri par la trahison.Elle continuait encore à sa battre,mais pourquoi? Pour ne pas mourir.Simplement rester en vie.C'était pitoyable, elle le savait,mais c'était l'extrémité à laquelle toute l'armée grecque était réduite.Ce n'était plus pour gagner qu'ils combattaient,mais seulement pour sauver leur peau.

Le pire fut quand Léonidas tomba à son tour.En voyant cela,Sparte eut un hurlement de douleur,comme touché dans sa chair,et se précipita auprès du cadavre de son roi.Sophia ne pouvait pas l'en blâmer.Si elle-même avait eu un supérieur,nul doute qu'elle aurait réagi de la même façon..Certes,rester auprès d'un cadavre en plein milieu d'un combat n'était pas la chose la plus intelligente à faire.Mais ce combat était déjà perdu,de toute manière,alors cela ne changeait plus grand-chose. Grèce antique s'efforça néanmoins de défendre son frère du mieux qu'il pouvait.Pas question qu'il meure.Elle ne voulait pas le perdre.Pas lui aussi.C'est pourquoi elle frappait mécaniquement.Tant que les perses n'auraient pas payé pour ce qu'ils avaient fait,elle serait morte.Elle en fit le serment.

Et Empire Perse apparut,un sourire goguenard sur les lèvres.Seul.Le message était clair : il ne les considérait plus comme dangereux.L'humiliation que ressentit Sophia était sans bornes.
« Eh bien,Hellas,il semble que tu aies perdu.
-J'ai perdu la bataille,mais pas la guerre.Je me releverai,et ce jour-là,c'est toi qui t'inclinera devant moi. répondit-elle avec tout l'aplomb dont elle était capable.
-C'est ce que nous verrons.Mon supérieur m'a dit de t'épargner...pour le moment.Nous n'avons pas fini nos invasions.Mais quand cela sera fait...(Le sourire du Perse s'élargit) Nous te capturerons.Qui sait ce que tu deviendras après.Je me demande ce qui serait le plus amusant,de te tuer ou de te laisser en vie...Peut-être seras-tu mendiante,peut-être prostituée ou encore...je pourrai te forcer à m'épouser.
Ce à quoi Hellas répondit en crachant par terre.Une insulte délibérée.
-Je préfère mourir que de devenir ta putain !
Empire Perse élargit encore son sourire et se détourna.

Sophia se sentit soudain plus seule qu'elle ne l'avait jamais été..Tous les soldats grecs étaient tombés.Tous,sauf les trois cités.Elle se dirigea vers Sparte comme un automate, s'accroupit à ses côtés et l'enlaça,partageant muettement sa douleur.Il ne se débattit pas,contrairement à d'habitude. Pour une fois,il agissait comme un simple homme,non comme un Spartiate ou une Nation.Elle perçut un tremblement,alors qu'elle le serrait contre lui.Elle lui caressa doucement les cheveux,et entendit soudain un sanglot.Elle parvenait à peine à y croire.Son frère pleurait comme un enfant. Que le destin était cruel,songea-t-elle alors qu'elle se sentait pleurer à son tour.Elle pleura sa solitude,la trahison,la perte de ses soldats,ses frères,et la mort du roi de Sparte.Nul ne sut combien de temps le frère et la soeur restèrent là,enlacés,se supportant mutuellement dans leur douleur.Des heures,peut-être.Quand enfin elle releva la tête,le soleil semblait sur le point de se coucher.Essuyant rageusement ce qu'il restait de ses larmes,Hellas se releva,imitée par Sparte.Elle n'eut pas besoin de mots pour savoir ce qu'il voulait.Thèbes et Thespies soulevèrent avec délicatesse le corps du roi tombé, et la suivirent lentement.Léonidas devrait retourner auprès de ses ancêtres,dans sa cité.Sa place y était.

Alors qu'ils gravissaient une colline,Hellas se retourna une dernière fois vers les Thermopyles.Ses paroles résonnèrent comme une malédiction dans l'air du soir :

« Je te ferai payer pour ce que tu m'as fait,Empire Perse! »

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Lily
Avatar : Un fan-art de Grèce antique trouvé sur Google .
Comment avez vous connu le forum ? Par Google ^^
Suggestions pour celui-ci ? Ne changez rien, c'est parfait comme ça!
Remarques ?Il me semble qu'un sage a dit (l'italien dit que ouai il avait pas tort)