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 "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]

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"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeSam 13 Aoû - 0:18

C’était un matin d’été, vous savez, ce genre de matin où vous vous réveillez en vous disant que quelque chose va arriver, mais vous ne savez pas si c’est quelque chose de positif ou de négatif.

La Gaule Narbonnaise était tombée aux mains des romains comme toutes les autres mais cela ne semblait pas trop préoccupé les habitants de Monoecus, ni leur petite représentante.

Tiens parlons en de la représentante de Monoecus. Comme son petit bout de terrain l’enfant était petite. Tenez la voilà, vous la voyez ? Dans le champ ? En train de jouer a un de ces jeux que seuls les enfants sont capables d’inventer, elle semble joyeuse mais timide en même temps. Elle possède un rire discret mais pourtant chaleureux, le rire d’un enfant. Quelle douce mélodie non ?

La petite Nation avait l’apparence d’une fillette de 3 voir de 4 ans maximum mais pas plus. Elle possède un petit teint de pêche et deux grands yeux bleus dans un visage tout en fossette et quenotte lorsqu’elle sourit. Elle possède une chevelure couleur de vieux chêne qui lui arrive jusqu’au milieu du dos et qui est tressée pour ne pas la gêner dans ses mouvements. En ce moment, elle porte une petite robe de coton beige sans manche et légère à cause de la chaleur. Pas que ça la dérange plus que cela.

Stella rigolait aux facéties de ses amis imaginaires. Elle se savait différentes des autres enfants de son âge et elle s’isolait souvent dans les champs pour jouer avec des amis imaginaires qu’elle réinventait au gré de ses envies et de ses jeux. Elle était en train de gronder l’un de ses amis imaginaires quand elle sentit un changement, quelque part au plus profond de son âme elle sentit quelque chose qui la fit se lever, abandonner ses jeux d’enfants pour courir. Vers où ? Elle ne le savait pas elle-même, elle laissait ses petites jambes l’entrainer quelque part, un quelque part dont elle ignorait où il se trouvait.

Pourtant elle fini par s’arrêter, devant une route pavée. Elle n’aimait pas aller par « là ». Par là c’était la direction des autres Gaules et des gens effrayant qui y vivaient. Elle en avait déjà vu passer et ils l’avaient effrayé. Elle entendit du bruit, un bruit qu’elle n’identifia pas ne le connaissant pas. Elle entendit des bruits de conversation et de chant victorieux dans une langue ressemblant a la sienne mais pas tout à fait, au loin.
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En regardant autour d’elle la petite Nation trouva une cachette. Il s’agissait d’une pierre énorme posé sur le bord du chemin pavé. Elle partit se cacher derrière, intriguée qu’elle était de savoir qui étaient ceux qui produisaient ces bruits.

Ils apparurent au détour de la rivière du chemin. Stella ouvrit grands les yeux en s’empêchant de pouffer de rire ce qui n’aurait pas manquée de la faire repérer par les soldats…Ils portaient des jupes ! Comme des filles ! Pourtant leurs armes et leurs boucliers ainsi que leurs casques clamaient clairement leurs statuts de soldats.

Elle regarda un peu les soldats défilaient devant elle avant de soupirer, ils allaient simplement passer par la Via et elle n’en entendrait jamais plus parler ce qui l’arranger grandement ! Elle n’avait pas l’intention d’attirer l’attention des soldats sur son petit chez elle et sur ses habitants !
Doucement elle se recula avant de partir le plus discrètement possible…seul hic ? La fillette avait des problèmes de vue, elle était myope, c’était une myopie légère mais quand même assez gênante, surtout en ce moment où elle s’étala sans aucune classe à côté du cortège qui se stoppa.

Un homme sortit du rang alors que la petite se mettait en position assise.

- Mais qu’avons-nous là ? Une simple petite villageoise ? Où une créature des Dieux ? Alors réponds-moi petite, fit le grand homme avec un casque assez effrayant

Bien sûr Stella ne comprit pas un traitre mot de ce que lui dit l’homme, elle se leva a toute vitesse avant d’essayer de fuir mais l’homme fut plus rapide et l’attrapa pour la garder prisonnière dans ses bras.
Stella lutta pour se libérer de sa prison, elle mordit, griffa et même envoya son poing dans le menton du centurion qui rigolait vu qu’elle ne faisait que le chatouiller.

Ce petit incident attira l’attention des soldats qui formèrent un cercle autour d’eux.

- Hey là petite sauvageonne ! Calme-toi ! fit le centurion qui la tenait dans ses bras
- C’est une vraie petite tigresse Caïus, tu crois que tu va réussir à la mater ? rigola un soldat
Ce qui bien sûr entraina le rire chez les autres et déclencha la colère de la petite nation qui se mit à agonir d’injures les soldats, dans sa langue, en mélangeant aussi le gaulois et le ligure.

Il y eut ensuite un grand silence et les soldats s’écartèrent pour laisser passer un autre homme, portant lui aussi une armure.
Elle finit par se calmer en n’entendant plus les rires des hommes, elle leva les yeux pour regarder le nouvel arrivant et fixa ses yeux bleus, pleins d’hostilités dans ceux de l’homme.

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Aelius Romulus/ Rome


Aelius Romulus/ Rome

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"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 15:20


La guerre des Gaules étaient terminée. Enfin. Après des mois et des mois de combats, de siège et d'attente, enfin le pays était sous sa coupe.
La nation ennemi était sa prisonnière, Hibernia avait lui été chassé des terres. Sans doute était-il retourné dans son île ou chez sa femme, qui pouvait le dire? Peu lui importait après tout. Vercingétorix et Gaule revenaient avec eux à Rome, où ils attendraient le futur qui leur était destiné. La mort sans doute pour le premier, et la captivité pour l'autre...du moins provisoirement. Dès qu'elle aurait accepté de faire partie de ce vaste territoire sur lequel Rome avait son emprise, tout irait beaucoup mieux.

Pourquoi Jules césar avait-il voulu faire escale ici, sur ce rocher?
Oui..il fallait faire une halte, mais pourquoi ici? Voulait-il revenir à Rome par la voie des mers?


Ce n'était pas à lui de choisir, bien que vieux et puissant, il devait obéissance à ses dirigeants et il avait suivit César en Gaule. Même s'il était du côté du vainqueur, il était plus que septique. Cependant il sentait les prémisses de la guerre civile l'affaiblir, ne serait-ce qu'un peu pour le moment mais il sentait bien que cela allait s'aggraver. Pompée avait peur de César et de son succès et Aelius savait que le général victorieux ne se débarrasserait pas de son rang pour revenir à Rome.

Il le savait et ça lui faisait peur.
Il ne voulait pas d'une nouvelle guerre civile.


Mais pour empêcher ça, il aurait du trancher une bonne fois pour toute entre les deux survivant du triumvirat. Oui sauf que, guidé par l'inquiétude du futur incertain qui s'annonçait, il ne voulait pas vraiment soutenir l'un et rejeter l'autre. Il était tout deux romains après tout. La nation qu'il était ne pouvait rejeter un membre de son peuple (ou plusieurs) sans vraiment de raison, n'est-ce pas? Et qu'avaient-ils fait, si ce n'est s'inquiéter pour l'avenir face à l'ambition de César. Et César lui ne voulait pas....mettre à mal ce qu'il était, non. Par contre, Rome sentait bien que la République était menacée, il ne le sentait que trop bien.

Et déjà, il sentait la peur des habitants de la capitale.
Certains parlaient de fuir.


Comme si César était un horrible monstre, un assassin....c'était un romain qui revenait victorieux de campagne bon sang, qui revenait après avoir conquis un immense territoire pour la gloire de son pays. Et la sienne, bien entendu.
Après tout...Aelius avait connu la monarchie, puis la République....un nouveau changement le marquerait-il vraiment? Il ne savait pas. Il espérait juste que les institutions dont il était si fier ne changeraient pas de façon trop importante.

Il arrêta son cheval en se rendant compte de l'agitation vers l'avant de la colonne. Qu'était-ce que ce désordre? L'armée romaine exigeait la plus parfaite des disciplines, c'était là une des clés de sa puissance. Pourquoi ces rires et ces hommes arrêtés? Il descendit de sa monture et se fraya un passage à travers les soldats qui s'écartaient rapidement sur son passage, sans qu'il ait besoin de les bousculer pour passer.

Il distingua un cercle devant lui, même s'il n'en voyait pas les personnes en son centre, ce qui attirait l'attention de ces légionnaires, qui les avait fait stopper dans leur marche un peu forcée du jour. Il arriva près de la source du désordre et entendit rapidement des voix.
«Hey là petite sauvageonne ! Calme-toi !
- C’est une vraie petite tigresse Caïus, tu crois que tu va réussir à la mater?»
Suivit des rires des spectateurs, et bientôt par les cris et les injures dans un mélange de différentes langue, de la ''petite tigresse'' qui, vu la voix, devait être une enfant. Aelius en saisit quelques mots mais pas tout, et grimaça en entendant un tel langage qui ne devait pas aller avec l'âge du ou de la propriétaire de cette petite voix.

Quoi? Il s'amusaient avec des habitants du secteurs? Une enfant de surcroit? Alors qu'ils étaient en pleine route vers Rome, c'était du joli. Avec tous les prisonniers fait pendant la guerre des Gaules, cela ne leur suffisait pas? Ici les gaulois n'étaient pas leurs ennemis, il allait falloir le leur rappeler.

Aelius se massa les tempes et prit le temps d'inspirer calmement avant de s'avancer. D'un geste impérieux, il écarta le cercle des personnes présente, son arrivée laissant un profond silence, certains baissèrent les yeux, d'autres les détournèrent, comme pris en faute. Un grand silence tomba, pendant que le plus gradé de tous imposait le calme par sa seule présence.
La nation n'en avait cure, il regarda donc la petite fille dans les bras du centurion, elle devait avoir 3 ou 4 ans. Ses cheveux châtain étaient longs et emmêlés, comme ceux de n'importe quel enfant s'amusant toute la journée aux champs et ses immenses yeux bleus brillaient de rage et d'hostilité. En un éclair leurs regards se croisèrent et chacun des deux fut conscient qu'il avait un pair en face de lui.

Ce fut surtout le cas d'Aelius qui réagit le premier. «Centurion! Posez cette enfant au sol!» L'ordre fut tout de suite suivit. «Et remettez vous en marche, souvenez vous que nous devons atteindre notre but le plus rapidement possible!»

Tandis que la colonne repartait, Aelius attrapa la petite qui tentait de fuir et la souleva dans ses bras, plus délicatement que ne l'avait fait le soldat, car lui était déjà père et savait comment s'y prendre avec des enfants. Il lui fit un sourire doux et chaleureux et posa une question simple, la première à poser quand on rencontrait quelqu'un, ici une autre nation.

«Bien, bien...Qui es-tu?»


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"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeMer 24 Aoû - 22:41

Qui était cet homme ? Pourquoi sentait-elle comme une sorte de connexion avec lui ? Comme s’ils étaient pareils… La petite fille fronça ses sourcils en tentant de déterminer qui était l’homme qu’elle toisait ainsi du regard tout en essayant de s’échapper des bras du centurion qui la tenait.

«Centurion! Posez cette enfant au sol! Et remettez vous en marche, souvenez vous que nous devons atteindre notre but le plus rapidement possible!»

Elle fut déposée par terre et cela lui demanda quelques secondes pour recouvrer son plein et entier équilibre. Lorsque cela fut fait elle tenta de s’enfuir, de partir se réfugier dans le grand champ de blé dans lequel elle aimait jouer car les épis étaient tous bien plus grand qu’elle et que c’était agréable d’y jouer a cache-cache avec ses amis imaginaires. Oui, si elle arrivait aux champs de blé nul doute qu’elle réussirait a semé les hommes en jupes. Mais presqu’aussitôt elle sentit deux mains sur ses hanches et ses pieds ne touchèrent rien d’autre que de l’air tandis qu’elle courrait en vain dans le vide. La seule différence notable était que le geste était plus… doux, plus délicat que le geste du centurion de tout a l’heure, mais cela ne l’empêcha pas de tenter de s’échapper avant d’abandonner et de croiser ses bras sur sa petite poitrine en arborant un air boudeur et hargneux qui ne lui allait pas du tout.

Elle opposa au sourire de l’homme un visage butté et fermé. Elle n’avait pas du tout l’intention de devenir amie-amie avec cet homme qui qu’il soit, même si elle sentait qu’il était un peu comme elle…même si elle savait presqu’inconsciemment qu’il était beaucoup plus âgé qu’elle-même, il était un adulte qui commandait d’autres adultes en arme, il était donc une menace pour la paix qui régnait sur son rocher.

«Bien, bien...Qui es-tu?»

Mais quelle était cette drôle de langue ? Elle ne savait pas la parler et elle se doutait que l’homme ne saurait la comprendre non plus. Malgré tout elle entendit la question dans la phrase, tout le problème se trouvait dans le fait qu’elle ne savait absolument pas ce que lui voulait cet homme immense. Son regard, d’hostile, se changea alors en un de ces regards curieux dont seuls les enfants ont le secret. Ce regard qui pose les questions a leurs places, ce regard qui montre leurs soifs d’en savoir toujours plus. Elle s’en rendit compte mais ne fit rien pour le cacher. Elle était encore une enfant, et elle était curieuse de tout et de rien, elle voulait toujours tout savoir.

La petite nation pencha la tête sur le côté en le regardant. Il avait l’air gentil mais elle ignorait qui il était et quelles étaient ses intentions vis-à-vis de son rocher. Elle avait conscience qu’elle devait protéger ceux qui y vivaient, ces gens simples mais tellement chaleureux et qui travaillait dur. Elle-même ne savait pas trop pourquoi elle savait tout ce qu’elle savait au sujet de son rocher, pourquoi elle sentait la joie des villageois ou leurs inquiétudes mais elle le savait et elle devait penser à eux.

Elle pensait à cela en regardant l’homme aux cheveux bruns et aux drôles de mèches qui la tenait dans ses bras. Plus elle l’observait et plus elle se demandait qui il était réellement. D’habitude elle arrivait à décrypter sommairement les sentiments d’une personne mais là avec cet adulte elle n’y arrivait pas. Dans son regard combattit un bref instant cet insatiable curiosité que Stella nourrissait envers le monde et cette hostilité manifeste envers cet intrus qui osait pénétrer ses terres.

Finalement ce fut la curiosité qui gagna la bataille et la petite laissa son côté boudeur de côté. Mais le même problème se posait…comment dialoguer ? Elle fit une petite moue et décida de tester les trois langues qu’elle parlait, sur les trois il y en aurait bien une que l’homme comprendrais et saurais parler non ? Elle raya tout de même l’espèce de patois que les villageois utiliser sur le rocher et se redressa légèrement dans les bras de l’homme. Elle fixa son regard bleu dans celui du romain mais ses yeux n’exprimaient rien d’autre que le désir de se faire comprendre par lui et par la curiosité quand a cette étrange connexion qu’ils semblaient posséder.

- #Qui es-tu# ? demanda-t-elle une première fois en ligure

Elle se décida pourtant à reposer la question en gaulois sans attendre que le romain lui réponde, de toute façon elle n’était même pas sûre qu’il l’est comprise.

- \Qui es-tu/ ? fit-elle en gaulois

Puis elle se contenta de le fixer dans les yeux en espérant que l’adulte l’ait comprise et qu’elle n’ait pas à se creuser la cervelle pour qu’il la comprenne.

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Aelius Romulus/ Rome


Aelius Romulus/ Rome

Séducteur de la Méditerranée



"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeMer 21 Sep - 8:02

Aelius vit s'éloigner ses troupes mais ne bougea pas, son cheval restant sagement près de lui. Il savait que les romains, sur ordre de leur général, monteraient le camps sous peu et il n'aurait alors qu'à les rejoindre.

Aucun soucis donc.

La Gaule avait finalement pliée sous les armées romaines, rien de les forçaient à faire une halte ici, mais ils étaient passés à côté de cette petite île, il n'osait dire ce ''rocher'', voulant se montrer le plus juste et aimable possible, même mentalement, où vivait si peu de personnes. César avait décidé ça, d'y passer, sans l'en avertir, comme beaucoup de ses décisions. Il fallait revenir le plus vite possible à Rome, montrer Vercingétorix au peuple, faire un triomphe....même si Aelius craignait la réaction de Pompée et du Sénat.

Bref au début il n'était pas prévu de s'arrêter ici.
Dire que leur passage ici relevait presque du hasard.


Et cette enfant en était la représentation. Très jeune, l'âge qu'il avait lui-même quand sa ville avait commencé à grandir, quand il avait pris conscience de ce qu'il était réellement. Car les nations qui n'avaient pas de parents, qui étaient laissées à un endroit par ces derniers ou qui apparaissaient même pour certaines, ces nations-là devaient prendre conscience de leur état par elles-même.

Pour certaines nations, comme lui ou peut-être comme cet enfant, la solitude était très présente au début. Lui-même ne savait plus combien de temps s'était écoulé entre sa prise de conscience de son état et sa première rencontre avec d'autres nations (il se souvenait très bien que c'étaient Hibernia et Gaule par contre)

Maintenant tout le monde savait qui il était dans le coin, en tout cas les nations assez vieilles pour savoir de quoi il retournait. Ou ceux qui ne l'avait jamais vu craignait quand même son nom. Il avait un goût pour l'invasion très prononcé. Peut-être même un peu trop sans doute.
Cette enfant était trop jeune pour comprendre tout ça.
Elle ne risquait pas d'avoir peur de lui, si ce n'est à cause de son armure ou de ses armes peut-être.

Quoiqu'elle savait peut-être qui était Rome?

Soudain elle parla, d'un petite voix enfantine mais claire et distincte. #Qui es-tu?#

Aelius comprenait un peu le ligure et chercha rapidement dans ses souvenirs de cette langue une réponse appropriée. Il n'eut pas le temps de la formuler, heureusement même car il se serait peut-être ridiculisé en massacrant cette langue en tentant de la parler correctement (un comble!).

\Qui es-tu?/

Il se sentit rassuré lorsqu'elle lui parla en gaulois. Il espérait vraiment ça, car sinon la communication aurait été quelque peu difficile, vu son faible niveau en ligure. Le gaulois il connaissait bien par contre, ayant côtoyé Hibernia et Gaule depuis son plus jeune âge, les langues celtes, surtout le gaulois, n'avaient pas de grandes difficultés pour lui. Sauf le ligure, oui d'accord!

Elle lui demandait qui il était. Évidement, c'était la première chose qu'on voulait savoir quand on rencontrait quelqu'un. Elle était jeune mais tout de même un peu méfiante.
Rien de très anormal après tout.

Après une légère hésitation, il décida de ne pas lui cacher sa véritable identité. Il n'en avait aucune envie (il était fier de ce qu'il était) et aucune raison de le faire. Il s'éclaircit la gorge et déclina alors son identité.

«Je m'appelle Aelius. Je suis ''Rome''»

Il lui donnait ses deux noms, celui qu'il utilisait avec des gens ne sachant pas ce qu'il était et son nom de nation.

Elle devait, même malgré son âge, vu sa position géographique, avoir entendu parler de lui. Malheureusement ce n'était peut-être pas en bien. Si des gaulois, ayant fuis la Guerre des Gaules, étaient venus ici, il ne devait pas y avoir une très bonne image.

Il espérait qu'au moins elle n'allait pas avoir peur de lui.
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"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeJeu 29 Sep - 7:40

Elle se demandait s’il allait répondre un jour. Il n’arrêtait pas de la fixer, c’était assez dérangeant et pas poli du tout soit dit-en passant. Et puisque LUI ne se gênait pas pour la fixer du regard et bien elle allait faire pareil et ce jusqu'à ce qu’il daigne lui répondre.

Apparemment il comprenait mieux le gaulois que le ligure si elle en croyait le léger éclair de soulagement qu’elle avait vu passer dans son regard quand elle avait parlé gaulois. C’était bizarre d’ailleurs…parce que le ligure ressemblait un peu a cette drôle de langue qu’il parlait.

D’où venait-il ? Et pourquoi voulait-il traverser chez elle ? Elle se posait plein de question mais elle attendrait qu’il réponde à sa première question. Patiente, elle l’était, beaucoup. Elle pouvait rester des jours devant un nid pour attendre l’éclosion des petits. Si elle pouvait attendre quelque jour elle pouvait bien attendre quelques minutes que l’homme brun, qui semblait être le chef, lui réponde.

«Je m'appelle Aelius. Je suis ''Rome''»

Rome. Ce nom elle le connaissait. Les gaulois qui venait d’un endroit nommé Massalia, cette ville n’était pas loin de chez elle et elle avait recueilli certains des habitants chez elle, des gens qui avaient fuit, lui en avait parlé. C’était la première fois qu’elle entendait parler de lui. Les gaulois avait décrit Rome comme étant un ensemble d’êtres cruels et sans pitié, écrasant sans vergogne ceux qui leurs résistaient.

Mais là Stella ne savait plus quoi pensait. Parce que l’homme qui la tenait dans ses bras, n’était pas cruel, il était même doux dans ses gestes envers elle. Qui devait-elle croire ? Que devait-elle croire surtout ? Bon a part la brute épaisse de tout à l’heure les romains ne semblaient pas être aussi cruels que les émigrés les avaient décris.

« Je suis Monoecus » déclara-t-elle d’une voix claire et sans trembler, se présentant a son tour.

Monoecus. C’était le nom que lui avaient donné les habitants. C’était les Ligures qui avaient proposé ce nom. Avant elle s’appelait Monoïkos. C’était comme ça que les phocéens l’avait appelé. Et les Ligures étaient arrivés avec d’autre gens qui parlait eux aussi une langue bizarre qu’elle n’avait pas pris la peine d’apprendre. Ils n’étaient pas restés longtemps. Mais ils avaient parlé d’un héros…un dénommé Hercule, qui se serait arrêté chez elle. Elle n’en avait aucun souvenir pourtant.

Elle n’avait pas de nom humain. Après tout on ne l’appelait que rarement, juste pour lui dire qu’on lui avait fait a manger. On l’appeler toujours par ce nom Monoecus. Elle en était venue à croire que c’était son prénom. Que ses habitants lui avaient donnés ce nom.

Elle revint vers l’homme qui la tenait dans ses bras. Elle le regarda avec curiosité. Il n’était finalement pas aussi terrible que ce qu’on lui avait dit. Il n’avait pas de croc, pas de griffe, ne grognait pas. Stella ne se faisait jamais d’idées préconçues sur les autres, parce que c’était moche et pas très sympathique pour les personnes qui, faute d’être là, ne pouvait pas se défendre des accusations dont on les accuse. Elle était d’ailleurs assez polie avec les autres…sauf si la personne en face d’elle ne lui plaisait pas ou que la dite personne ait réussi à mettre la petite nation en colère. Là on était sûr et certain qu’on ne tirait plus rien de la petite fille. Elle devenait au choix une vraie carpe ou alors une petite furie comme tout a l’heure.

« Pourquoi tu es chez moi ? » demanda-t-elle

Une question, simple et sans détour. Pourquoi était-il chez elle ? Pour se reposer ? Les soldats semblaient en effet un peu las mais pas trop non plus. Alors pourquoi ? Allait-il l’envahir ? Comme il avait fait avec Gaule ? Elle attendrait sa réponse, même si elle restait un peu craintive face à cette dernière. Elle voulait rester libre elle. Continuer à courir dans les champs comme elle le faisait. Perdre sa liberté…elle ne le voulait pas.
Elle attendait donc sa réponse en le fixant de ses yeux bleus brillant de curiosité et d’un peu de crainte.

Mais d’un autre côté, elle en avait un peu assez d’être seule, de ne pouvoir parler a personne de ce qu’elle ressentait. Et puis même si ses habitants faisaient attention a elle, elle se sentait un peu a part, elle ne jouait jamais avec les autres enfants de son âge. La solitude lui pesait un peu, même si elle ne l’avouerait jamais autrement qu’a demi-mot. Elle avait sa fierté tout de même, bon d’accord c’était une fierté d’enfant, mais une fierté quand même. Et cette fierté lui faisait affronter la solitude sans dire à personne combien elle en avait assez de cette immense solitude qui pesait sur ses frêles épaules.

Pour l’enfant, la solitude était pareille à une vieille dame, ridée, âgée, courbée et qui s’appuyait de tout son poids sur vous pour vous faire partager son malheur de vivre ainsi. Elle l’imaginait avec des cheveux gris un peu fous, des yeux noirs comme un puits sans fond, elle lui avait créé des bras frêles mais assez fort pour vous gardez contre elle.

Cette solitude on la retrouvait un peu dans les grands yeux bleus. Même si Stella arrivait à la cacher assez facilement, il restait toujours une miette, un éclair quelque chose dans le regard qui attire l’attention et qui clame a la place de la personne, toute la solitude dans laquelle ladite personne vivait. Et malgré tout ses efforts elle n’avait jamais pu cacher cette petite lueur dans le regard, qui appelle à l’aide.

« Tu es venu faire quoi ? Tu va m’envahir ? Tu va me faire quoi ? »

Des questions, encore simples et claires. Des réponses qui demandaient des réponses, elles aussi simples et claires.

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Aelius Romulus/ Rome


Aelius Romulus/ Rome

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"Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Vide
MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeVen 11 Nov - 21:22

Rencontrer une nouvelle nation avait toujours quelque chose d'intéressant. Si c'était une nation déjà adulte, cela signifiait combat, beuveries, amitié ou peut-être plus, que cela soit un homme ou une femme.
Quand c'était un enfant, à moins que ça ne soit un de ses enfants, cela signifiait généralement soit de la peur vis-à-vis de lui, soit de la curiosité.
Et il devait parfois patienter des jours durant pour mettre ce nouveau pays en confiance, et des mois pour l'apprivoiser complétement. C'était souvent comme ça quand deux nations de cultures différentes se rencontraient.

D'un autre côté, cette petit semblait être plus ou moins comme Gaule, au niveau du langage tout du moins. Heureusement qu'il connaissait quelques termes dans la langue des celtes. Mais cela ne semblait pas si important finalement.

Il avait vu la méfiance apparaître dans le regard de la petite, puis la curiosité. Elle avait évidement entendu parler de lui, ses conquêtes faisaient parler d'elles, forcement. On n'envahissait pas la Gaule dans l'indifférence générale, toutes les nations voisines en avaient obligatoirement entendu parler, même de loin.

Elle lui avait donné spontanément le nom du pays qu'elle était. Elle ne devait pas avoir de prénom humain, comme c'était la tradition pour eux. Toutes les nations possédaient un second nom qu'elles utilisaient au milieu des humains, afin de ne pas être reconnues, ou même cacher leur identités réelles.

Pour certaines ce nom leur était donné par leurs parents, pour les autres, c'étaient les humains qui le trouvaient. Mais il semblait que les habitants de ce lieu n'avaient pas songé à lui donner un nom humain, et ses parents devaient être partis (ou pire?) trop tôt pour qu'elle s'en souvienne.

A moins qu'elle ne soit comme lui? Brusquement apparue? C'était le cas pour beaucoup d'entre eux ces temps-ci.

La voix de la petite le tira de ses réflexions: «Pourquoi es-tu chez moi?» Elle devait être méfiante face à cette intrusion, surtout si elle avait entendu parler de lui précédemment. Il n'était surement pas décrit comme une nation pacifique. C'était une réaction normale, surtout de la part de quelqu'un de qui ne pouvait pas encore se défendre face aux intrusions. Il préféra donc être honnête et ne pas lui mentir, ou même donner une vérité épurée de douloureux détails.

«Je reviens en Italie après avoir conquis la totalité de la Gaule!» Il la posa par terre délicatement et posa un genou au sol, pour se mettre un peu plus à son niveau, comme un père ferait pour son enfant. «De plus, il y a des problèmes chez moi et je dois revenir au plus vite!»

Et rien qu'à l'idée des ''problèmes'' il en avait des sueurs froides.
Une guerre civile le guettait oui! C'était même plus que certain.

«C'est mon général qui a décidé de passer par ici!» Il réfléchit ensuite à ce qu'il pouvait dire de plus pour rassurer l'enfant et lui expliqua, avec franchise«Je pense que César, mon général, veut juste savoir quelle position a ton peuple vis-à-vis des romains maintenant que toute la Gaule est sous notre contrôle! Rien de grave, ne t'en fais pas!»

Il n'osa pas dire que les chance pour que cette ouverture maritime passe sous contrôle son peuple étaient élevées, voir certaines. Ce n'était pas le moment. Et il ne voulait pas déjà se mettre à dos cette petite qui l'amusait déjà.
Étant déjà plusieurs fois père, il avait la fibre paternelle. Il posa une main affectueuse sur la tête de la petite, lui souriant gentiment.

Ca lui faisait penser qu'il n'avait pas de fille pour le moment, juste des fils.

De plus, quelque chose l'intriguait quand il regardait cet enfant, une impression de déjà vu, qui ne le laissait pas depuis qu'il avait vu cette petite, une ressemblance peut-être? Il ne savait pas mais décida de demander: «Au fait, tu n'aurais pas un lien de parenté avec Huctia (Gaule) toi?»

Sincèrement il se demandait si cette petite avait des parents ou si elle était toute seule, comme lui l'avait été pendant si longtemps.

Lui qui avait passé du temps, trop de temps, à rêver de parents qui n'étaient jamais venus. Il n'y avait que son peuple, que la Louve qui apparaissait ici et là, de temps à autre, tel un esprit qui ne mourrait jamais, qu'importe les blessures (ou même les morts) qui lui était infligées.

Il n'entendait plus son armée (qui avait disparue au loin) mais peu importe, ils allaient surement faire étape avant de continuer, puisque leur général avait décidé de passer par ici, ce n'était pas pour passer aussi vite sans rien faire. Aelius avait plus ou moins des doutes sur les intentions de César mais préférait ne pas s'avancer trop vite, l'imperator ne lui avait rien dit d'ailleurs.

Sans compter que ce dernier allait finir par remarquer que sa nation avait disparue des rangs armés qu'il commandait.

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MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeVen 18 Nov - 15:53

Alors, même les puissants pouvaient avoir des problèmes ? Stella ne comprenait pas, ceux considéré comme étant faible devraient avoir peur de s’en prendre aux forts, c’était comme dans la nature. Elle ne voyait pas un lapin se retournait contre un loup, ni un poisson contre un ours. C’était impossible, contre-nature.

- Mais t’es puissant non ? pourquoi t’a des problèmes alors ? Les puissants n’ont pas de problèmes parce qu’ils sont puissant justement, Moi qui suis faible cela ne me viendrait pas a l’esprit de venir te faire des problèmes, déclara la petite retrouvant le plancher des vaches.

Bien sûr qu’elle se savait faible, elle n’était déjà pas capable de protéger ses terres des attaques de loups ou de la prolifération des lapins qui venaient dévorer les récoltes. Elle devait quand même légèrement lever la tête pour le regarder, et ce malgré le fait qu’il se soit accroupi a sa hauteur.

Maintenant qu’elle y pensait, personne n’avait pris la peine de se mettre un peu à sa hauteur pour lui parler. Le chef du village lui parlait toujours debout, la regardant de haut. Ce qu’elle trouvait vraiment méchant, elle était la Terre de ce peuple, elle avait le droit a un peu de considération non ? Même si elle ne comprenait pas toute les implications qu’entrainaient le fait d’être une Nation, ayant juste conscience qu’elle a un lien avec la Terre sur laquelle elle vit. Après tout, elle n’avait jamais connu ses parents, elle ne savait même pas si elle en avait. Elle avait toujours été seule, du plus loin qu’elle pouvait se souvenir, jamais personne ne l’avait prise dans ses bras pour l’étreindre tendrement, elle n’avait jamais connu l’amour d’une mère et la sollicitude lointaine d’un père ne sachant pas comment exprimer ses sentiments, elle avait passé du temps à observer les couples avec enfant du village et elle devait avouer avoir été jalouse de ces enfants qui avait des parents.

Elle sentit un poids sur sa tête, c’était Aelius qui venait de poser sa main sur sa tête.

Elle gonfla les joues en arborant une mine boudeuse. Elle savait qu’elle avait l’apparence d’une gamine mais quand même, elle détestait qu’on lui tapote la tête ou qu’on lui pose la main sur la tête. Ca la faisait se sentir naine, bon d’accord elle l’était par rapport aux adultes mais ce n’était pas là le problème d’accord ? Comme dit plus tôt Stella a de la fierté, une fierté certes encore enfantines mais elle est là, et bien là !


- Huctia ? Tu veux parler de la dame aux tresses blondes ? Elle est venu ici oui mais elle n’est pas resté longtemps, juste le temps d’amener des gens de là-bas, fit-elle en montrant la direction de la ville de Marseille, alors appelé Massalia

Elle se rendit compte que l’armée des hommes en jupes avaient disparus et ça la rassurait, au moins un peu, parce que s’ils étaient loin ils ne feraient pas de mal a sa population.

Elle retourna son regard sur Aelius, sans avoir eu conscience qu’elle l’avait laissé dérivé sur les terres les entourant. Au moins il été prêt, parce qu’elle avait du mal avec les objets lointain, ils lui apparaissaient comme flou, entouré d’un peu de brouillard.

Ce n’était même pas de sa faute, c’était depuis qu’elle avait conscience qu’elle existait qu’elle avait ce problème, elle ne l’avait dit a personne dans son village, déjà qu’ils la trouvaient un peu bizarre, si en plus ils savaient qu’elle voyait flou au loin, elle ne voulait pas savoir leurs réactions. De toute façon elle avait toujours réussi à faire en sorte que rien ne soit suspecté…et elle espérait qu’Aelius ne remarque pas ce petit problème.

Elle ne voulait pas qu’il parte en la laissant à nouveau toute seule, comme l’avait fait Huctia. D’accord les romains étaient des envahisseurs, mais elle, elle voyait que c’était aussi des gens capables de douceurs et de gentillesse.


- Tu va m’emmener avec toi hein ? fit-elle en penchant un peu la tête sur le côté

C’était une affirmation caché dans une question. Bien sûr qu’elle savait que maintenant que les romains étaient venus, elle ne pourrait retourner a son train-train quotidien. Elle espérait juste que le fait de changer de vie ne soit pas trop dur à gérer.

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Aelius Romulus/ Rome


Aelius Romulus/ Rome

Séducteur de la Méditerranée



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MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeVen 6 Jan - 18:55

Quand elle lui répondit à côté pour Gaule, ne disant pas qu'elle avait (ou pas) un lien de parenté avec elle mais lui indiquant que ''la dame aux tresses blondes'' avait emmené des gaulois dans la ville de Massalia. C'était une cité sous contrôle romain. Aucun problème. Il nota cependant l'information dans un coin de sa tête, au cas où. On ne savait jamais avec Huctia, elle était capable de absolument tout. Il préféra cependant changer de sujet, ne voulant pas lui faire peur ou la mettre sur ses garde.

Ca aurait été mauvais pour une discussion calme. Elle pourrait prendre peur et s'enfuir. Aelius ne se sentait pas d'humeur à lui courir après, surtout en armure par cette chaleur

Elle lui demanda ensuite s'il allait l'emmener avec lui. Bonne question après tout. Il n'avait, après tout, aucune raison de ne pas le faire. Ce territoire allait être conquis, et sans doute très vite. Il allait falloir prendre soin de ce petit être fragile, qui ne parlait que la langue des gaulois. Il ne pouvait pas la laisser seul, et là était-ce sans doute son instant paternel qui parlait. Il ne pouvait pas laisser une petite nation, si jeune et si fragile, seule dans la nature sauvage.

Les humains avaient-il seulement conscience de sa présence? Prenaient-ils soin d'elle comme il se devait?

«Et bien...en tant que colonisateur, je suis un peu obligé de faire ça oui. Je doute que ma tête de mule de général accepte un non en plus.»

Une nation devait obéir à ses chefs, sans doute cette petite le savait-elle également. Seulement il préférait lui sous-entendre clairement ce fait. Peut-être parce qu'elle était trop jeune pour le savoir et qu'il faudrait bien qu'un jour, ce point soit corrigé. Elle ne devait pas savoir grand chose sur sa nature de nation, son rôle et ses devoirs. Elle ne devait pas vraiment avoir conscience de ce que tout cela impliquait. Comme lui lorsqu'il avait prit conscience de sa nature, il y a des siècles, sur la colline de ce qui était désormais le Capitole.

«Mais oui je vais surement t'emmener avec moi à Rome...pour quelques temps du moins. Tu verras c'est une grande ville, bâtie sur 7 collines près d'un fleuve. Je te raconterais la légende plus tard.» Il fit une pause, réfléchit et reprit, plus doucement «Tu ne seras pas seul non plus, j'ai un fils qui m'attends là-bas. Il s'appelle Antonius, il a un peu près ton âge, peut-être un peu plus depuis la dernière fois que je l'ai vu. Tu connais peut-être sa mère? C'est Hispania.»

Alors qu'elle semblait réfléchir, il la souleva à nouveau dans ses bras et la placa devant lui sur son cheval. Celui-ci, blasé, n'eut même pas un mouvement un trop. Aelius le lança au pas, afin de rejoindre l'armée qui avait du s'arrêter pour faire un camps non loin d'ici. Le camps ne devait pas être très loin des quelques habitations aperçues plus tôt. Elle ne sembla pas avoir peur...enfin pour le moment et Aelius décida de poser une question essentielle pour le moment, qu'il devait poser en tant que nation lui-même.

«Au fait...as-tu un chef? Quelqu'un qui sait qui tu es parmi ton peuple?»

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MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitimeVen 13 Jan - 19:45

A un moment elle était sur le sol et en moins de temps qu’il n’en faut a un renard pour attraper une poule elle se retrouvait haut, très haut…au moins…25 mètres du sol si ce n’était plus pour une petite fille de son âge. C’était fourbe de la part de Rome de la faire grimper sur son cheval alors qu’elle réfléchissait à ses questions.

- Je connais pas d’Hispania moi, je ne sais pas qui c’est désolée, fit-elle en réfléchissant, et je ne serais pas seule ? c’est vrai ? Tant mieux alors parce que je n’aime pas être toute seule…même si j’ai mes amis mais personne peut les voir a part moi c’est bizarre.

Elle se cramponnait a la selle de toute ses forces, et puis ce n’était pas pratique le cheval avec une robe aussi, elle avait peur de glisser et donc de tomber et donc de se ramasser sur le sol. Elle baissa son regard sur Rome alors qu’elle réfléchissait à sa question. Un chef ? bien sûr qu’elle en avait un. Même qu’il ne l’écoutait presque jamais. Sous prétexte qu’elle n’était qu’une enfant il ne prenait en compte qu’un conseil sur 6 venants de sa part.

- Oui j’ai un chef. Il habite au centre du village juste a côté du poissonnier, des fois je vais le voir mais pas tout le temps, de toute façon il écoute jamais ce que je lui dit, même quand je lui ai dit de protéger les poules a cause des renards il a pas voulu m’écouter et on a perdu plein de poule a cause de ça et il a même pas reconnu que j’avais raison, fit-elle en boudant un peu, réaction d’une gamine mais eh ! c’est une gamine !

Elle pointa le village qui se trouvait à quelque kilomètre de là où il se trouvait. Son village était petit mais se suffisait à lui-même. Bien sûr il y avait quelques bateaux qui venaient et qui accoster un ou deux jours pour se réapprovisionné mais c’était tout.

Elle réfléchissait encore aux paroles de Rome. Alors elle devait obéir à son chef et non lui suivre ce qu’elle disait ? C’était bizarre, du moins pour sa logique encore enfantine. Pour elle si quelqu’un savait que quelque chose était bien pour les récoltes elle allait l’écouter.
Elle regarda autour d’elle et grimaça un peu en voyant qu’ils étaient arrivés au camp romain. Et elle grimaça encore plus en voyant qu’ils n’étaient pas bien loin des maisons des chasseurs. Que devait-elle dire à Rome ? Elle tourna sa tête vers lui pour le regarder.


- Tu devrais dire a tes soldats de pas aller trop profond dans la forêt tu sais ? C’est la saison des amours pour les cerfs et pour les sangliers aussi. Ils sont particulièrement agressif en plus chez moi, les chasseurs habitent les maisons là quand c’est la période de la chasse, fit-elle en montrant les habitations qu’ils pouvaient apercevoir

Elle finit son petit discours en tendant les bras à Rome pour qu’il la fasse descendre de ce cheval qui, même s’il était gentil et patient, lui faisait peur, elle n’aimait pas se retrouver trop en hauteur, surtout sur un animal qu’elle ne connaissait pas.


- Tu me fais descendre s’il te plait ? demanda-t-elle en continuant de lui tendre les bras, ses grands yeux bleus fixant les yeux noisette de son interlocuteur

Elle avait associé à sa demande le petit ton trop mignon des enfants quand ils veulent faire craquer leurs parents pour avoir une tartine ou un biscuit en rabe. Elle savait être très mignonne quand elle le voulait. Mais là ce n’était pas très pratique de paraitre mignonne quand on porte une robe qui cache, par l’opération des Dieux, ce qu’il faut et qu’on est installé sur un cheval qui, même s’il est a l’arrêt, fait très peur. Elle attendit donc qu’Aelius accède à sa requête et la fasse retrouver le plancher des vaches.



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MessageSujet: Re: "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique]   "Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin." [PV Rome] [ère antique] Icon_minitime

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