Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Higana ! Et oui c’est la première chose que l’on m’ai dites, alors je m’en souviens bien ! Prénom : Watashi wa Sendaï! Nation Représentée : Sendai ! Une petite région au Nord de Nihon-Oniisama ! Age Humain : D’après la plupart des personnes, je paraît avoir dix sept ans ! (Zut il m’en manque encore quatre avant la majorité !) Sexe : Une fille ! Date de Naissance : // Rang Personnalisé : Cooking’s Fan !

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

15-20 lignes minimum.
Inutile
La première chose que l'on puisse dire sur Sendai, c'est qu'elle n'apporte pas grand chose à son entourage. La majorité de sa -seule- richesse forestière ayant été détruite durant la seconde guerre mondiale, maintenant son territoire ne possède plus grand chose qui puisse être utile à qui que ce soit. Souvent, ne sachant pas se défendre par ses propres moyens, elle est obligée d'appeler ses frères et soeurs à l'aide -le plus souvent ce sera Japon le pauvre malheureux de ces incessants appels au secours - car si par malheur elle tente de faire quelque chose toute seule, cela vire vite au vinaigre pour tout le monde, Sendai la première. Non, vraiment, on ne peut pas dire qu'elle impose de par sa stature, la petite.

Lâche
Se battre? Très peu pour Sendai qui préfère de loin hisser le drapeau blanc avant mène que les hostilités n'ai pu être soupçonnées. C'est dans sa nature, n'ayant pas une tactique militaire très élevée, de même que pour le précédent trait de caractère cité au dessus, ce sera donc à ses ainés que reviendra la lourde tâche de la protéger en cas de conflits contre sa personne -si du moins, elle n'as pas pris ses jambes à son cou dés le départ. Mais bon malgré tout, Sendaï sait bien qu'ils l'apprécient tous au moins un petit peu... enfin en théorie.

Pacifique
En bonne incapable au combat, ce fief est d'un pacifisme à toutes épreuves, ce qui peu parfois friser le ridicule si personne n'intervient. La preuve en est qu'elle est "jumelée" avec plusieurs villes de nombres nations différentes comme Dallas et Riverside, aux Etat-Unis depuis 1957 (étant ainsi le second jumelage le plus long d'une ville japonaise), mais aussi Rennes en France, Acapulco au Mexique, Minsk en Biélorussie, Gwangju en Corée du Nord, Changchun en Chine , Oulu en Finlande, mais aussi Tainan à Taïwan.

Ajoutons à cela qu'elle accueille beaucoup de touristes et ceux chaque années. La rivière Hirose-gawa, qui la traverse, est réputée pour sa propreté exceptionnelle, ce qui attise galvanise la curiosité des foules.

De nombreux festivals sont également organisés au sein de Sendai, surtout en été ( comme par exemple le Tanabata-matsuri et son feu d'artifice où encore le Johzenji street jazz festival.), ce qui brasse considérablement la diversité culturelle qu'il est possible d'y rencontrer.

Gourmande
A défaut de savoir tenir une arme correctement, Sendai manie baguettes et couverts à la perfection. En effet, grande gourmande, elle mange constamment et ce, dés que ce qu’elle trouve lui parait comestible. Si bien qu'elle en oublie parfois les bonnes manières que lui a inculqué Japon depuis l'enfance. Combien de fois lui est-il arriver de se faire réprimander après avoir demander sans aucunes gênes de la nourriture à une autre nation? Ces écarts ne se comptent plus malheureusement. Mais elle ne fait pas ça exprès, c'est juste que son instinct gourmand prends parfois -trop- souvent le dessus sur ses acquis et sa courtoisie. Car oui, Sendai à beau être comme elle est, elle n'en reste pas moins sympathique et chaleureuse avec qui veut bien lui tenir un peu compagnie. A l'entendre parler, le monde entier serait son ami, tant qu'il lui apporte un bol de riz...

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

11 Mars 2011

Comment oublier ce jour encore si présent de part les stigmates qu'il a laissé sur mes terres ? Jamais je ne pourrais l'effacer, cela restera... gravé en moi, sur moi.

Pourtant rien n'aurais pu prédire que le fragile petit monde auquel j'appartiens basculerait en moins d'une journée seulement. En y repensant encore aujourd'hui, mon corps est parcouru par des frissons d'effroi. Tout était calme, je dégustais comme à mon habitude des takoyakis chauds et je m'apprêtais à aller me dégourdir un peu les jambes lorsque le sol s'est mis à trembler fougueusement. Ce fut si violent et tellement inattendu que j'en suis tombée par terre, à la renverse, me brulant la paume de la main droite avec l'un des morceaux de mon bentô que je n'avais pas fini. Je ne pensais pas alors, que cette blessure de rien du tout se perdrait bien vite sur l'échelle de la douleur que j'allais bientôt essuyer de plein fouet.

Me relevant, j'ai regardé tout autour de moi, une once de peur s'insinuant lentement dans mes veines. Dans un premier temps, la seule chose que j'ai compris, c'est qu'au large de mes côtes, il s'était passé quelque chose.... Une chose très grave, ça j'en étais sûre. Mais quoi ? La population criait encore et encore jusqu'à se briser la voix. Les bâtiments des alentours chancelaient dangereusement, certain cédèrent même sous la pression des vibrations.

J'étais de plus en plus terrorisée et pourtant mes jambes paraissaient incapables de bouger ou de me tenir un tant soit peu correctement. A plusieurs reprises je suis allé dire « Bonjour » à la terre ferme à cause des tremblements multiples. J'ai essayé d'appeler à l'aide, mais ça n'a rien fait, jamais. Du moins, pas immédiatement.

Puis, par delà les digues et les barrages de la rivière Horose-gawa, j'ai vu les flots arriver, meurtriers. Très vite, leur rage et leur puissance eurent tôt fait de les laisser prendre places sur mes terres, comme un venin que l'on n'arrête pas. Malgré tout j'ai tenté de résister ! Seulement, j'étais faible, et je l'ai toujours été. J'aurais pu avoir plus de facilité à contenir les flux souillés de la mer si ma région possédait encore des forêts abondantes et des arbres touffus. Mais non, tout avait été rasé durant la seconde guerre mondiale, autre moment marquant de ma jeune vie. Je n'avais plus rien, ni bouclier naturel, ni aide d'aucunes sortes.

C'est ainsi que j'ai été, à mon tour, emportée par les flots boueux. Ce fut très douloureux, mon corps percuta de nombreuses choses que je ne parvenais pas tout le temps à identifier. Je ne saurais dire combien de temps précisément a duré mon calvaire aquatique. Mais, lorsque enfin le tsunami se décida a laissé mon territoire un peu plus tranquille, j’eus l'impression d'avoir passé des années à l'intérieur de ce flux dévastateur.

J'avais mal, mon corps semblait avoir été réduit à l'état de miettes. J'avais froid, la sensation d'avoir les os glacés m'enlaçait de plus en plus à mesure que les secondes passaient. Les cris fusaient, tout comme les pleurs. Nombres de hurlements, dignes d'une déchirure dans le ciel s'élevèrent à de nombreuses reprises. Vraiment, j'étais dans un bien piètre état. Mes cheveux, habituellement attachés par divers accessoires à barrettes gisaient maintenant à même le sol, salis par la terre molles et l'eau sombre qui les avait longtemps malmené ; Mon visage avait hérité d'une fine couche de boue et ma peau portait de nombreuses coupures et blessures provoqués par on ne sait trop quoi pour certaines tant les entailles étaient étranges. Mon kimono était bien déchiré par endroits et mes chaussures de bois m'avaient été retirées par le courant. Couchée à terre, mes mains à moitié plongées dans un sol spongieux, je faisais réellement peine à voir.

Je n'ai rien pu faire pour aider qui que ce soit. Comme d'habitude. Pourtant, malgré le brouhaha désormais ambiant, j'ai cru distingué le bruit distinctif de pas dans des flaques d'eaux. Des pas de course, affolés, rapides.

Pour une fois je ne m'étais pas trompée. Et j'ai alors sentie de la chaleur, faible certes, mais présente tout de même. Puis une voix également, une vocalise que je connaissais bien, mais qui me semblait bien plus agitée que d'habitude.

« Sendai ! Sendai ! Réveille-toi Sendai!» appelait-elle.

J'ai alors ouvert les yeux autant que je le pouvais, c'est-à-dire très peu. Oh, comme j'avais mal dès que je tentais le moindre mouvement, si fugace soit-il...

Finalement, j'ai pu identifier ladite voix. C'était celle de Nihon-Oniisama. Il était venu, malgré tout les soucis qu'il avait surement eu également, il a prit le temps de venir voir comment je me portais... et découvrit l'une de ses régions en proie à d'atroces blessures toutes plus douloureuses les unes que les autres. Je ne l'avais encore jamais vu si paniqué. Même durant la seconde guerre mondiale, qui nous ravagea tous également avec plus ou moins d'intensité, il avait su garder un air calme, maîtrisé. Mais là ce n'était plus le cas.

Malgré tout ça, même en sentant son étreinte chaude et sa voix qui voulait me maintenir éveillée, je n'ai pas pu lutter contre la perte de conscience très longtemps après ça. Mes yeux ne supportant plus de rester à moitié ouverts, c'était déjà un trop gros effort demandé à ce stade-ci. Je n'aie pu aligner que quelques mots, vagues et pas vraiment réfléchis avant de sombrer à mon tour vers les abysses noirs de l'inconscience, dans les bras de Nihon-Oniisama.

« Nihon-Oniisama... Gomenasai... »

J'ai entendu ses appels continus après cela, mais cela n'a pas suffit à me maintenir parmi les conscients.

Lorsque je me suis réveillée, j'avais toujours aussi mal, mais maintenant je sentais que l'on me venait en aide. Des bandages étaient apparus sur moi et même si la douleur ne m'avait pas quitté, voir ces pansements affaiblissait déjà un peu le mal ressentit. Beaucoup de nations nous sont venues en aide comme la France par exemple, l'Italie, L'Allemagne et l'Angleterre également pour ne citer qu'eux, bien que j'en oublie, c'est certain.

On m'expliqua que maintenant je n'étais plus seule et que je n'aurais plus à lutter contre ça part moi-même, qu'ils seraient tous avec Nihon-Oniisama, les autres régions et moi-même. J'en ai souri, cela me faisait tant plaisir de savoir que l'on nous soutenait dans cette épreuve qui fut d'une rare violence. J'appris aussi que Nihon-Onisama resta longtemps à mon chevet, jusqu'à ce qu'on lui dise d'aller s'enquérir de ses propres blessures ainsi que celle des autres fiefs. Sinon, sans doute n'aurait-il pas bougé. Je le reconnaissais bien là.

Par la suite, j'ai tenté, avec l'aide de Mina-san de me remettre sur mes jambes... Ce fut très dur et réellement douloureux surtout. Mais peu à peu j'y suis arrivée. J'ai survécu grâce à tout le monde, à leurs efforts et leurs gentillesses. Je ne les remercierais jamais assez. Arigatô.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Haaaan J’ai le droit de le dire ? °° …. Cielle !
avatar : Apparemment il s’agit de Kasumi Fuu !
Comment avez vous connu le forum ? Je le connaissais déjà via Google, mais c’est Furansu-sama qui m’as finalement convaincue de venir ! (Ouai, non mais enfaite je viens pour lui faire péter un câble en cuisine ! *sors*)
Suggestions pour celui-ci ? Du touuuuuut ! C’est magnifiquement agencé ! Je suis tombé amoureuse du design *0*
Remarques ? Vu par ludwig