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 [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig}

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MessageSujet: [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig}   [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} Icon_minitimeLun 23 Jan - 5:57

[Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} Allemagne & [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} France


Les temps changeaient énormément. Depuis la nuit des temps, Ludwig & Francis se comportaient comme chiens et chats, ils ne s’entendaient jamais. Hors, ce n’était plus le cas aujourd’hui, en 2011. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et les efforts entrepris par les deux nations, ils renouèrent des liens affectifs au point d’être surnommé aujourd’hui, le « Couple Franco-Allemand ». Oh bien sûr, malgré leur amitié d’aujourd’hui France ne concevait pas d’être en couple avec Ludwig, oh non, pour lui, ce n’était qu’une simple politique économique renforcée qui présentait… ses avantages. Depuis quelques mois, si je n’ose dire années, une crise économique sans précédent ébranlait la Zone Euro, vous savez, cette zone fondée en 1999 avec une nouvelle monnaie unique pour certains pays. Du côté des pays forts, l’Allemagne et la France y participèrent, tandis que le Royaume-Uni se rétracta (sujet donc fort sensible entre Arthur et Francis). Aujourd’hui, si celui-ci se targuait d’avoir encore sa Livre Sterling, Francis venait à Berlin pour une énième rencontre de la dernière chance sur la Zone Euro. La Grèce qui ne payait plus ses dettes devait-elle être exclue ? Fallait-il des réformes en profondeur pour sauver les pays (et surtout Paris et Berlin) ? Une myriade de question comme celles-ci attendaient une réponse pour cette rencontre franco-allemande. Qui aurait cru qu’un jour les deux nations les plus rivales deviendraient les meilleures amies du monde ! Evidemment, si cette amitié se renforçait maintenant, il ne fallait pas être nié pour ne pas voir une certaine hypocrisie chez France. Oh bien sûr, il appréciait Ludwig, mais comment dire…

C’est eux qui avaient l’argent, le triple A, et lui bah… directement exposé à l’effondrement probable de la digue italienne, il ne maîtrisait plus sa dette à cause de cette zone euro. Seule l’Allemagne pouvait donc le sauver, et son intérêt subit pour le pays était bel et bien intéressé. Pourtant, ce n’était pas faute que la France soit un pays volontaire, mais comme l’Italie, elle n’était plus maîtresse de son destin à cause des mauvais payeurs. Francis lui-même ne savait pas si par conséquent, son rapprochement avec Ludwig était sincère ou non. Sincère dans le sens où ses relations avec Espagne et Grèce devenaient exécrables à cause de ses traits moralisateurs. Surtout depuis la perte du AAA, sujet de moquerie chez la plupart des nations du Vieux-Continent. Heureusement qu’il pouvait compter sur l’agence Fitch pour le lui conserver et parer ainsi l’attaque des plus démunis, c’est que France tenait beaucoup à son image. Mais celui-ci semblait vraiment déprimé ces temps-ci, peut-être pompé par tous les problèmes depuis quelques années. Il réussit à parer deux crises économiques en 2007 et 2008, cela le fatigua énormément, alors, parer désormais celle de 2011, plus grave encore que les deux autres semblaient très difficile. Et ce serait double-peine si son pays entrait en récession en 2011, ce qu’il ne souhaitait pas avec une croissance nulle. On le voyait plus en retrait, moins sentimental et plus sérieux que d’habitude depuis six ans.

Quoi qu’il en soit, la rencontre d’aujourd’hui avec Allemagne devait être très importante, (surtout qu’il trouvait injuste que le pays des bretzels n’ait pas perdu sa note sacro-sainte aussi, ce qui le vexa puisqu’il se prenait pour la première superpuissance européenne, alors qu’il n’était que la seconde, avec un déficit et un taux de chômage assez fort) puisque des décisions importantes devaient être prises en vue du sommet du 29 janvier et de la rencontre du trio fatal : Italie – Allemagne – France. Ce serait notamment l’assurance d’une politique économique forte pour éviter la faillite, surtout des deux pays puis après de la zone euro (Francis se connaissait égoïste). Il comptait aborder un certain nombre de sujet. Ce couple moteur qui prenait les décisions sans les autres agaçaient la plupart des « victimes » (Grèce, Irlande, Espagne), et même ceux qui n’avaient pas à râler (Angleterre). Il pouvait donc s’estimer heureux d’attirer en quelque sorte l’empathie d’Allemagne (et son argent). Ainsi dont, quand celui-ci arriva dans Berlin, il chercha environ une demi-heure dans la ville puisque Ludwig venait toujours à Paris d’habitude. Quand il trouva enfin le bon endroit, Francis entra sans sonner à la porte.

« Ludwig ! Ton premier partenaire économique est là ! Tu sais, pour la réunion, sur la crise, où nos deux pays vont se sauver ! » S’exclama-t-il avec son charisme habituel qui dictait sa voix, espérant aussi qu’il ne relèverait pas la fin hypocrite de sa phrase.

Pour une fois, France prépara ce qui pourrait être discuté, entre une taxe révolutionnaire de son invention, une TVA sociale compliquée, le sérieux allait être de mise. Mais étrangement, il ne pouvait s'empêcher de trouver l'Allemagne moins beau que la France (ce pays magnifique (oui, l'auteur est corrompu)). Francis comprit immédiatement qu'en Allemagne, on ne rigolait pas avec l'argent, et que ça ne servait pas à faire des monuments magnifiques mais bien à rembourser ses dettes. Il ouvrit en grand la bouche en signe de stupéfaction, en attendant de voir arriver l'allemand qu'il surnommait autrefois le boche. Heureusement, nous n'étions plus à l'époque hitlérienne, et il se félicitait (et s'en servait encore comme dernière raison pour afficher sa supériorité) du rôle qu'il joua dans la réconciliation et de la démocratisation qu'il surveilla en Allemagne. sauf qu'à force, cette raison devenait obsolète, notamment au travers des importants problèmes économiques que traversaient l'Europe.


Dernière édition par Francis B. / France le Lun 6 Fév - 5:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig}   [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} Icon_minitimeDim 29 Jan - 21:13

    Économie, crise, faillite : ils n'avaient tous que ces mots à la bouche. Et en tant que première puissance de l'Union européenne, Ludwig devait servir de conseiller, remettre les nations rebelles dans le droit chemin, et jouer les huissiers pour éviter le black-out. Et comme si ça ne suffisait pas il avait droit aux lettres des autres nations allant aussi bien de la supplication (Grèce qui lui proposait d'adopter une portée de chatons en échange d'un peu de clémence envers la dette de son pays) qu'aux menaces (Arthur lui envoyant aussi bien des formules censées le maudire que des prototypes de Beuglantes).

    Ludwig était d'ailleurs occupé à trier ce courrier, n'hésitant pas à passer les lettres récalcitrantes dans le broyeur (oh les jolies lamelles de papier). Dont il porterait bien entendu le contenu dans la poubelle verte car voyez-vous, le papier (même le plus odieux) se doit d'être recyclé. Il n'avait nullement oublié la réunion d'aujourd'hui, mais de toute façon il ne pourrait pas la commencer sans Francis. Ce dernier devait d'ailleurs arriver d'un instant à l'autre.

    Un claquement de porte. Une voix claironnante dans le couloir. Aucun doute c'était le Français. Ludwig se leva pesamment - ne jamais se précipiter, cela ne servait à rien. La dernière fois il avait ainsi rencontré violemment - et frontalement - le Français, et il n'avait pas envie de répéter l'expérience.

    - Pas besoin de crier, j'étais juste dans mon bureau. (Cordial, il tendit la main pour serrer celle de Francis) A ce que je vois le voyage ne t'a pas fatigué.

    En même temps ce n'étaient pas comme si les deux pays étaient éloignés. Assez tact pour ne pas laisser son invité dans le hall, Ludwig mena Francis au salon, l'invitant à s'asseoir. Chance pour eux le Prussien était à nouveau dans sa période geek. Autrement dit coincé dans sa chambre avec comme seule compagnie son ordinateur, ses piafs et sa réserve de nourriture.

    - Puis je dois te corriger. C'est plutôt moi qui vais devoir te sauver. Malgré la crise, on s'en sort pas trop mal de mon côté. Preuve en est que ton dirigeant ne cesse de vanter le "modèle allemand".

    Et Ludwig ne souriait même pas en disant cela. Et pourtant combien à sa place aurait ouvertement montré leur supériorité, lever le menton et adresser à la France un regard signifiant "la roue tourne" ? Beaucoup, mais l'Allemagne n'en faisait pas parti. Mais rien ne disait que dans sa tête, intérieurement, il jubilait. Comme un gamin ravi de voir son compagnon de jeu se faire réprimander.
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MessageSujet: Re: [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig}   [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} Icon_minitimeLun 6 Fév - 5:25

Comme à son habitude, l’allemand – surnommé le boche lorsque Francis voulait faire ce qu’il nommait un trait d’humour – semblait aigri, ou tout du moins, il lui parla tellement froidement que le français aurait pu penser qu’on devait lui reprocher quelque chose. Toutefois, celui-ci se rassura bien vite, estimant ne faire rien de mal. Il lui tendit la main en réponse et la lui serra de façon nonchalante, un peu agacé d’un accueil si froid. Mais il ne le laissa pas paraître puisqu’un grand sourire amical s’affichait sur son visage. On pourrait dire hypocrite, toutefois, il préférait le mot « cordial » voire même « diplomatique ». Celui-ci ne voulait pas paraître un seul instant insolent envers Ludwig, se serait bien trop mal venu, chose qu’il comprenait d’ailleurs très bien. Le blond ne put s’empêcher de tirer une tête amusée lorsque l’hôte lui demanda si le voyage ne le fatigua pas trop. La distance Paris – Berlin n’était certes pas des moindres, mais cela ne pouvait se comparer à la distance Paris – Washington ou même Paris – Moscou. Là oui, la fatigue l’étreignait souvent. Le français suivit donc Allemagne dans le salon, la pièce semblait bien décorée mais Francis déplorait un manque d’entretient. Les allemands travaillaient vraiment durs sans se soucier du confort de vie pour sortir de la crise. Cela devrait lui donner une leçon mais pas du tout. Bien au contraire. Il pensait légitime sa façon de vivre et n’en manqua pas d’adresser un regard exprimant ce ressenti à l’allemand. Mais celui-ci ne pouvait rien lui reprocher puisque son hypocrisie malsaine ne pouvait justifier quelconque reproche ! Et puis, ce n’était pas comme s’il faisait cela intentionnellement.

Une fois installé dans la pièce froide (qui a dit qu’il faisait bon en Allemagne), Francis le regarda avec toujours la même intensité suspecte, voire même malsaine ; ce regard enjôleur si spécial et si spécifique. Ludwig ne lui proposa pas grand chose à manger pour le moment, voire même rien du tout, et pourtant, la Nation semblait affamée. Il fallait dire qu’après trois heures d’avion sans manger, un trou se formait dans l’estomac. L’échange aurait pu tourner cours si le silence ne se brisa pas après au moins quelques minutes dans une ambiance pesante et tendue. Il fallait dire que la crise économique sans précédent que traversait l’Europe concentrait de graves risques Outre-Rhin et dans l’Hexagone. L’heure n’était donc pas à la rigolade, et pourtant, France voulait pouffer de rire. Le silence le déstabilisait. Puis quand Allemagne fidèle à lui-même lui dit une phrase qu’il ne qualifia pas de grotesque mais d’inopportune, celui-ci ricana l’air suffisant, persuadé de ne pas être dans un si mauvais état que ça. Enfin, c’était l’air qu’il voulait se donner pour ne pas paraître faible face à son « rival » de toujours. Qui serait-il s’il venait quémander l’aumône au pied du boche ? Il prit son temps pour formuler une réponse, parce qu’il était vrai que M. Sarkozy n’arrêtait pas de rabâcher le modèle allemand, mais Francis pensait surtout qu’il fallait relativiser la situation ; fidèle à lui-même donc.

« Allons, allons, n’exagérons pas. Nous au moins nous aurons encore de la population dans vingt ans, alors que toi tu auras perdu la moitié. » Dit-il avec un air désinvolte avant de reprendre. « Nous copions juste tes idées car nous les trouvons nécessaires, cela n’enlève en rien à notre poids économique, car sans ton premier partenaire, tu aurais du mal. Et mes finances se redressent. J'attends la croissance mais à par le chômage, notre déficit public sera sûrement à 5,5% au lieu de 5,7%, c'est énorme. »

Il espérait donc que cela eût l’effet escompté : c’est-à-dire dissuader Ludwig d’une quelconque maîtrise sur le français. La nation excellait dans le domaine de la diplomatie, ce qui lui permettait d’être elle-même un atout de taille et se sortir des situations compliquées. Car personne ne pouvait savoir à quel point France détester se sentir inférieur à une autre nation, là pourtant c’était le cas, et il se devait donc de relativiser la situation.

HJ : Désolé pour le retard, surtout que j'ai étalé le RP sur trois jours. Donc bon.
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MessageSujet: Re: [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig}   [Contemporain] Rencontre franco-allemande {Fe Ludwig} Icon_minitimeLun 13 Fév - 12:17

    Vague hochement de tête, le regard fixé sur le Français qui pérorait, Ludwig avait l'attitude du psychologue écoutant vaguement son patient lui raconter la misère de sa vie. Lui relater ses soucis sans intérêt en espérant pouvoir être compris et soigné. D'un mouvement de la main, Ludwig fit signe que c'était à lui de prendre la parole.

    — Évitons de nous tirer dans les pattes, tu veux ? (Comme s'il n'avait pas lui-même jouer le jeu quelques secondes auparavant) Même si copier n'est pas forcément une bonne tactique - il faut savoir innover, ne pas répéter les erreurs de l'autre.

    Il aimait ça, donner des conseils aux autres, jouer le rôle de la voix de la raison. Que voulez-vous, il avait subi l'influence autrichienne (avec ses leçons données à coups de baguette) et prussienne (qui, quoi qu'en dise, était des plus strictes). Il en avait conservé un goût certain pour les règles et l'envie fugace de faire subir aux autres les préceptes de la dure éducation qu'il avait reçu.

    — Enfin je ne t'ai pas demandé, mais je suppose que tu n'as rien mangé depuis ton départ. Bouge pas, je reviens.

    En se levant, l'Allemand posa un regard acéré sur le Français, lui disant tacitement "Et ne touche à rien ! Garde tes mains dans tes poches !". Il connaissait le côté fouineur du Français et avait veillé à ce que tout tiroir soit fermé à clé - il tenait à son intimité. Tournant dos à Francis, l'Allemand quitta donc le salon pour la cuisine, laissant un danger plus grand qu'une bombe nucléaire seul.

    Spoiler:
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