Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Weillschmidt Prénom : Reinhard Nation Représentée : Saxe Age Humain : 22 ans Sexe : Masculin Date de Naissance : Entre 200 et 300 av JC Rang Personnalisé : La confiance est un grand défaut ~ les patates ça donne la pêche!

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

Indécis ~ Lunatique

Ce soir au menu : pomme de terre vapeur. Enfin, presque, il a aussi envie… d’autre chose de plus… des… des carottes, ça le rendrait plus aimable tient. « Mais je suis aimable ! » pourrait-il vous rétorquer en s’insurgeant et vous dévisager de ses grands yeux remplit d’incompréhension. C’est un reproche qu’il entend assez souvent : ses sautes d’humeurs, mais qu’est-ce qu’il y pouvait, ce n’est pas de sa faute, ça l’énerve. C’est tout. Parfois, il le reconnait et l’accepte, « Après tout, tout le monde est différent, j’ai aussi mes défauts » ajouterais-t-il calmement tout sourire. Le mot lunatique est quand même tabou, ça ne ferait qu’accroître sa fureur, sa nervosité. De plus, intérieurement, il culpabiliserait et déprimerait pendant quelques jours, mais il ne le montrera pas, jamais ! C’est le frère d’Allemagne et de Prusse après tout, devant eux et les autres il doit se montrer fort, c’est une question d’honneur. Ces sautes d’humeurs hargneuses peuvent parfois l’arranger pour renvoyer les individus qu’il n’aime pas, aller voir ailleurs ; mais lorsque cela touche des personnes qu’il apprécie, il s’en veut et part dans un endroit isolé de tous, son endroit secret, le temps que cela se passe. C’est aussi bien difficile à vivre pour lui que pour les autres. Souvenez-vous-en. Cela lui arrive assez souvent : quoi qu’il fasse, entouré ou non d’individu, fatigué ou en pleine forme, il ne le contrôle pas. Comment tout cela arrive ? La cause est l’environnement général, les petits détails que les autres n’aperçoivent pas, leurs gestes, l’intonation de la voix, les bruits etc… comme par exemple, lorsque qu’il y a un silence autour de la table, mais qu’on n’entende que les bruits de couteaux et fourchettes (imaginer un thermomètre), puis le bruit de la bière dans la gorge de son mentor et le grand fracas sur la table dès qu’il repose sa chope devant son assiette : trop c’est trop, le thermomètre explose.
De plus, ses sautes d’humeurs entraînent l’hésitation pour choisir quelque chose, à prendre une décision car : « un jour c’est oui, un jour c’est non » Il est indécis. C’est pourquoi il décida de ne pas choisir les carottes, trop long à éplucher et puis elles n’iront pas avec les pommes de terre et ça ne rend pas aimable les gens ! Foutaises ! Mais, ça fait longtemps qu’il n’en avait pas mangé et France lui avait dit que ça donnait un bon teint à la peau. Ah non, pas France ! Ce dernier s’était moqué de lui la dernière fois ! Donc pas de carottes ! Et puis le tic-tac de l’horloge lui tapait sur les nerfs !

Bref, on ne saura jamais si les carottes furent incluses dans le repas du soir. Il n’arrivait pas à prendre de décision ferme.

Jamais confiant ~ Calculateur

Comme il a beaucoup de mal à pendre une décision, dès qu’il est enfin résolu, une autre question se pose : est-ce que cela va marcher ? Il n’a pas confiance en lui, ni aux autres pour plusieurs raisons : dans sa vie, il n’a pas eu de chance, toujours dans le rang des perdants, dès qu’il prenait la décision d’aller se ranger dans les rangs d’un pays, il se prenait toujours une raclée, France lui répétait que c’était Dieu qui le voulait bien et que c’était ainsi, il fallait qu’il accepte. Saxe ne comprenait pas très bien cette histoire et se mettait souvent en colère à cause du mot « accepter », en bref, une fois mis les carottes avec les pommes de terre, il commença à douter de lui et se poser un tas de questions : est-ce une mauvaise décision ? Que faire si ça ne marche pas ? Le jeter ? Le faire manger à quelqu’un d’autre ? La dernière solution semblait pas mal, si c’était mauvais il le ferait manger à quelqu’un même si cette personne n’en avait aucune envie. De toute façon, il était aussi calculateur, il y arriverait bien à faire manger ça à n’importe qui ! Suivant la personne, il utiliserait tel ou tel arguments, mots, il anticiperait les réponses, les actes par divers scénarios qu’il aura déjà préparés soigneusement. Il savait une chose : qu’il parviendrait bien un jour à ses fins. Mais cela développait en lui une certaine méfiance vis-à-vis des autres personnes, elles aussi faisaient peut-être comme lui ? Il n’avait ni confiance en lui ni aux autres. Depuis que ces dirigeants n’arrêtèrent pas de se succéder prenant des décisions qui s’opposaient les une aux autres et lui au milieu ne sachant plus où se donner de la tête, ne sachant plus qui écouter. Et puis cela faisait déjà quelques centaines d’années qu’il était né, à force il connaissait bien le genre humain et ses confrères les pays. Même en son mentor Prusse il n’avait pas forcément confiance. Et puis cette histoire de Dieu et de perdant de France, il n’y croyait pas trop, un peu, mais il n’avait pas confiance.
Mmmh ? Le repas ? Apparemment avec les carottes ça donne du goût. Il manque juste de la bière pour arroser tout ça.

Remarque : Lors de la guerre froide, il considéra Prusse comme son mentor, il peut parfois avoir une attitude égocentrique.

Physique

Reinhard est assez grand, environ la taille de Prusse, de plus, ceux qui vivent dans le Nord de l’Europe ont la particularité d’être grand. Il tient beaucoup de Germania, enfin, plus particulièrement le physique. C’est Germania en plus jeune un peu moins musclé malgré les efforts de Reinhard. C’est un Land. Il a perdu un peu de poids, il a connu avant la Première Guerre mondial un essor particulier dans son industrie et une augmentation de sa population, il est encore aujourd’hui le Land le plus peuplé d’Allemagne. Mais pendant la Seconde Guerre mondial, il subit les nombreux malheurs de la guerre qui le rendit un peu maigrichon. Mais après la Guerre Froide, il sembla un peu embêté du poids qu’il avait repris surtout qu’il ne prenait pas de muscle, il s’habilla alors de pull tricoté vert, bleu, noir… Reinhard avait perdu ce goût du luxe : il avait autrefois les plus grosses mines d’Allemagne, aussitôt, il ne se priva pas de chic vêtements et bijoux resplendissant de son époque (XIV-XVème siècle).
Il a le teint plutôt blanc, la peau fine mais dur comme un homme. Pour son grand malheur, les personnes autour de lui s’apercevaient très vite lorsqu’il rougissait, même après un effort physique il devenait rouge, cela l’énervait, mais il n’y pouvait rien c’est la faute de la couleur trop clair de sa peau. Ses yeux sont verts, pas un bleu bien allemand, le même vert que Germania. Reinhard aimait bien ses yeux, ils sont clairs mais expressif aussi, ils sont assez grands. Cette couleur ce mariait bien avec ses longs cheveux blonds mis en arrière, aussi long que Germania et parfois ou assez souvent gras. Cela pour plusieurs raisons : il ne voulait pas copier Allemagne qui était lui aussi blond les cheveux mis en arrière mais court. Il aime bien les avoir long, sentir le vent soulever ses cheveux, il pensait à la nature et la liberté, deux sujets qui aspirent à le calmer. Gras ? C’est parce qu’il a la flemme de se les laver, ce qui fait rager Allemagne qui aime que tout soit propre et nettoyé. Il lui est déjà arrivé de prendre des douches froides de la part de son frère que Prusse aidait souvent, ça l’amusait, pas Allemagne.
Reinhard a encore le visage un peu rond de l’enfance, ce visage enfantin faisait parfois son malheur (connaissez vous le tirage de joue ?) mais aussi son bonheur auprès de ces dames.
Ces mains sont toujours soignées, il les met toujours dans ses poches. Ses oreilles ne sont pas trop écartés et ronde aux embouts. Reinhard a de longues jambes, un peu plus musclé que le reste du corps, c’était le résultat du jogging de tous les jours et du dur entraînement militaire des dernières décennies.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

Ah… le vent soufflait sur ces herbes si haute et si verte, elles semblaient danser en chœur doucement sur la même musique… ce son si doux lui soulevait ses cheveux d’or si fin et caressait ses petites oreilles d’enfant… il s’avança, un bâton dans la main, vers quelques rochers. Sa cible : les moutons qui pâturaient quotidiennement à cet endroit. Il s’élança levant haut son bâton courant au milieu des herbes folles faisant accélérer leur danse. Le mouton qu’il prévoyait attaquer se tourna et bêla très fort, trop fort…

Saxe se réveilla en sursaut totalement avachit sur sa chaise et de ses yeux fatigué regarda fixement la personne qui lui criait dessus :

-Eh ooooh !!!

Saxe soupira, il voyait plus clair, c’était un soldat de la garde de Russie, la chapska à l’étoile rouge dans la main, l’uniforme kaki clair rembourré de laine, des gants pendaient dans une poche, le fusil était sanglé derrière son dos.

-]Enfin ! C’est pas trop tôt, sale doryphore ! Vous, les Allemands, vous avez pris l’habitude de dormir pendant votre période de conquête, hein ? Voilà ce que ça fait maintenant ! Ha !

Saxe ne disait rien, il baissa les yeux uniquement, cet homme comme les autres, avaient beaucoup perdu et fait de sacrifice, il pouvait comprendre l’attitude de ce soldat. Puis il repensa, 1922, lorsqu’il interdit ce parti maudit… Il serra les dents, agacé soudainement, envahit de souvenir mauvais et planta son regard directement dans les yeux de l’autre homme :

-En bref, viens à l’essentiel. Si vous êtes venu ici me tirer de mon sommeil mal mérité malgré tout le travail que je fournis au Parti, c’est bien pour une raison particulière non ?

-Oserais-tu te moquer de moi ?

-Du tout, du tout, répliqua Reinhard imitant quelqu’un de choqué

Il savait qu’il fallait jouer un jeu calme et donner raison à « l’ennemi ». Ils étaient trop heureux d’avoir gagné la guerre et surtout d’être reconnu comme grand vainqueur ayant sauvé l’Europe. C’était des héros. Cela l’était.

-M.Russie est en entretien avec des invités de haute marque. Il souhaite que le responsable de la cuisine de cette semaine apporte du thé, quatre tasses. Il a aussi demandé de prendre le service à thé rouge.

Reinhard se leva de sa chaise doucement, comme s’il avait prit de l’âge soudainement et se dirigea vers un des placards en bois de la cuisine. Malgré la grandeur et une certaine richesse qui dégageait de cette pièce, la cuisine faisait paysanne. Il en ouvrit quelques-uns pour tomber alors sur le bon et le posa délicatement sur la table de bois massif sous le regard moqueur, perçant et attentif du soldat qui ne raterait pour rien au monde une bourde de ce chien de Saxe.

-Bouge-toi !

Et il parti. Reinhard fixa la porte qui claqua. Un long silence passa, il ne savait pas quoi faire déprimer, frapper dans la chaise ou s’asseoir par terre et réfléchir. Il s’énerva encore plus de ne pas savoir quoi prendre comme décision lorsque d’un coup, son doux rêves lui revint en tête, sa jeunesse lui manquait… il était encore tout petit lorsque que son peuple mis fin à ce périple sur ce morceau de terre qui allait devenir la Saxe.
Reinhard alluma le vieux gaz, la gazinière était énorme : on pouvait chauffer plusieurs casseroles à la fois. Il y avait aussi deux fours : un à gaz, l’autre à bois qui donnait du goût aux aliments pendant la cuisson. Il alla à l’autre bout de la pièce remettre du bois dans le feu pour réchauffer cet endroit, l’hiver s’approchait. Reinhard se dépêcha, il prit un seau d’eau puisé du matin, en mis dans une casserole et chauffa le tout. Il devait se dépêcher ou sinon il en aurait pour son grade. Il contempla un moment le service rouge et eu un doute : le soldat ne lui aurait pas dit un mensonge ? Est-ce vraiment ce service que Russie voulait ? Il tapa du poing sur la table, fronçant les sourcils, de nouveau mécontent : ce service était un peu misérable. L’eau bouillie, il prépara le thé dans les tasses, versa l’eau chaude et prit le plateau. Les tasses s’entrechoquaient.

Le couloir était long et froid, impossible à chauffer. Reinhard frissonna « Maudit pays… ».
Il bouillonnait intérieurement marchant assez vite pour éviter que le thé se refroidisse de trop. C’était un couloir très long qui se partageait en deux, de couleur blanc cassé sur le haut du mur et rouge pourpre sur le bas, une légère bande dorée séparait ses deux couleurs, elle était repeinte à certain endroit en vert amande cachant l’ancienne richesse du dernier Tsar. Un tapis rouge était déroulé sur toute la surface cachant un carrelage mal entretenu. Sur les murs figuraient quelques tableaux montrant des exploits, des champs, des villes d’antan. Elles étaient magnifiques, Reinhard ne pouvait pas s’empêcher de les regarder quelques instants. Surtout les tableaux avec les grands champs enneigés ou vert. Il marchait plus doucement n’arrivant plus à détacher son regard : tout ceci lui rappelait son rêve, son enfance, lorsqu’il n’avait encore pas goûté à la guerre et au sang… mais cette balade rêveuse ce termina bien vite : le jeune homme trébucha sur le tapis qui ondulait à certain endroit. Il tomba en avant, les tasses passèrent par-dessus bord, se cassèrent et renversèrent leur précieux liquide sur le tapis rouge. Seul le plateau lui restait dans les mains. Reinhard restait allongé sur le ventre « Non… non ! NON ! » il n’osait pas regarder le massacre, Russie allait encore en prendre à ses cheveux… il les lui tirait très fort arrachant parfois une mèche et cela amusait son bourreau. Russie lui avait un jour que si Reinhard faisait un pas de travers, il lui tondrait ses cheveux blonds et s’en servirait pour faire des brodures lorsqu’il manquerait du fil d’or. Cela pouvait être pris comme un compliment, mais Reinhard aimait trop ses cheveux, c’était sa fierté.

-Dit… euh… bonjour…

Reinhard était rouge comme les tomates d’Italie du Sud, sa peur se transforma en colère, son caractère lunatique revenait au galop. Il releva timidement la tête et aperçut une tête qui lui rappelait vaguement quelque chose. Let… Li… non… Puis, brusquement il s’adressa à la personne en face :

-Lettonie ?!

La personne en face de lui fut surprise puis, elle tituba :

-Ah… ! Saxe ? Mais… Allemagne est ici ? Pourquoi tu as un plateau à la main ? Ça va ? Que puis-je faire pour…

-Ferme là. Arrête avec tes questions. Trop de questions… je ne supporte pas !!

Il savait que Lettonie s’inquiétait pour lui, en même temps ce garçon avait été annexé par Allemagne lors de la dernière guerre : Lettonie fut traumatisé. Ses habitudes de domestique lui revenaient petit à petit. Saxe avait horreur de ça. Pendant la dernière guerre, Reinhard et Lettonie avait sympathisé, malgré son caractère lunatique, mais se voyait très rarement, le jeune homme ne prenait pas Lettonie comme domestique, car les manières de son frère le dégoutaient, malgré l’influence d’Allemagne sur lui, il gardait un esprit de résistance : on lui avait aussi supprimé ses droits et donc sa liberté, c’est pour cela qu’il respectait Lettonie comme il était.
Lettonie ne bougeait plus.

-Arrête un peu. C’est fini. On est dans le même pétrin tous les deux. Reprend toi bon-sang !

-Ah euh…

Des larmes semblaient venir aux yeux du petit Lettonie. Reinhard soupira, que faire dans cette situation : parler plus gentiment, rien dire. Il décida malgré un petit doute : celui d’empirer la situation. Mais, Reinhard se lança :

-Calme-toi. Je n’ai aucune envie que Russie se pointe par ici.

C’était un peu sec, mais suffisant pour faire taire et pâlir Lettonie. Reinhard se passa une main dans ses cheveux, son but était de rassurer le garçon. La prochaine fois, il ne parlera plus… il baissa les yeux, déprimé.

-C’est fini…
-Non ! Ne t’inquiète pas, je connais Russie depuis longtemps ! Ça va s’arranger. Enfin, j’espère… quoi que...

Lettonie semblait soucieux, il faisait toujours une drôle de tête qui faisait sourire Saxe faisant alors sourire aussi le jeune garçon.

-Alors ? On s’amuse bien par ici ? Mmh ?

Lettonie se retourna très vite, surpris. Reinhard se releva précipitamment écrasant un morceau de tasse pendant sa manœuvre. Il fit quelques pas en arrière. Saxe vit Russie tout souriant et juste derrière Prusse qui regardait ailleurs. Le jeune homme devint rouge tellement la peur et la honte lui montait à la tête, il était mort de trouille, ses cheveux… Il entendit des pas qui s’approchaient de lui doucement, Reinhard baissa la tête. Russie lui caressa ses cheveux délicatement :

-Tu te souviens de ce que je t’avais dit ?

Saxe hocha du chef, il chercha timidement du regard Prusse, mais ce dernier lui tournait toujours la tête. Il sentit la main de Russie se refermer sur ses cheveux, ce dernier tira au fur et à mesure :

-Tu as osé… casser mon service… ? Tâcher mon tapis… ? Mmmh ?

Reinhard réfléchit assez vite, que faire ? Que faire pour amadouer Russie et garder ses cheveux ? Quelles décisions prendre ? Sa tête lui faisait de plus en plus mal, il avait même l’impression que ses pieds se décollaient du sol, il gémit.

-Je me couperais les cheveux si tu veux, de moitié, lâche moi je…
-Ivan, laisse tomber ça. Intervint Prusse

Trop tard, le russe s’amusait comme un petit fou lui répétant que cela lui apprendra à casser ses biens. Saxe prit à deux mains le bras de Russie pour le faire lâcher, mais rien n’y faisait, il continuait toujours souriant.

-C’est… c’est… moi … qui est cassé… le service…

Reinhard atterrit sur ses deux pieds, surpris « Lettonie… pourquoi est-il toujours aussi suicidaire ? » Russie ne souriait plus et Prusse croisa les bras.

-Comment ?

-Je n’ai pas vu Saxe dans l’angle, je rêvassais et on s’est heurté… c’est de ma faute… je …. Aïe aïe aïe aïe !! cria-t-il

Russie venait se prendre et tirer l’oreille de Lettonie qui sous la douleur s’accroupit, son bourreau avait trouvé une nouvelle victime.

-Alors c’est toi hein ? Viens, je vais t’apprendre à être plus attentif…

Il tira sur l’oreille de Lettonie et le traîna par terre, ce dernier hurlait de douleur. Russie s’arrêta, il se retourna vers Saxe et se gratta la tête :

-Ah oui, j’ai oublié de te dire car, j’espérais que tu serais là à temps pour l’apprendre. Mon supérieur, ses conseillers, moi et Prusse… avons décidé de te partager en trois : Dresde, Leipzig et Chemnitz. Tu nous gêneras moins. Mmh!

Russie sourit pleinement tirant une fois de plus sur l’oreille de Lettonie. Reinhard ne sentait plus ses jambes, le visage totalement déconfit, une douleur aigu dans la poitrine s’était installée « Séparé en trois, mes forces divisés en trois… » il ouvrit la bouche voulant vociférer, un flot de mot injurieux voulaient sortir mais rien… rien du tout. Russie tira sur cette pauvre oreille, en fait, il voulait entendre le hurlement intérieur de Saxe mais il le remplaça par celui de Lettonie. Russie parti avec le pauvre jeune garçon.

Reinhard s’effondra par terre, même les larmes ne lui venaient pas, Prusse s’approcha.

-Quand... Quand est-ce que tout cela … va-t-il un jour prendre fin ? Quand ce cauchemar va se terminer ? Prusse…

Pour la première fois, il partagea ses sentiments avec son ancien oppresseur, ils se parlaient quasiment jamais, mais là, ils étaient de la même famille, Saxe savait maintenant qu’il fallait s’entraider comme Lettonie l’avait fait.

-Ça va passer, un jour, nous serons libres. Tous. Regarde moi.

Prusse fit pivoter la pauvre tête de Reinhard vers lui, encore douloureuse, pour qu’ils puissent se regarder yeux dans les yeux.

-J’ai rien pu faire, ça m’fait ch***. Je te promets que ça, ça ne se repassera plus. Jte promet à ce qu’Ivan ne te touche pas un cheveu ! Pigé ? C’est moi le meilleur ici d’abord.

Et il lui ébouriffa les cheveux, une ancienne habitude qui fait rager Saxe à tous les coups.

-Prusse, merci de m’avoir réchauffé le cœur, mais ça, je ne te le pardonne pas ! cria le jeune homme en se jetant sur la personne qui allait devenir son mentor.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Lu'
Avatar : Pour l'instant il reprend que ce que le forum à proposé
Comment avez vous connu le forum ? En cherchant des images Hetalia!
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Remarques ?

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