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 [1686/87] - Confidences dans un jardin - [Heracles]

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Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


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MessageSujet: [1686/87] - Confidences dans un jardin - [Heracles]   [1686/87] - Confidences dans un jardin - [Heracles] Icon_minitimeVen 26 Fév - 10:55

Elle errait dans les couloirs de la luxueuse villa de l’Ottoman. Théoriquement, elle n’avait pas le droit de sortir du quartier des femmes, mais elle s’en fichait. Ce n’était pas la première fois qu’elle désobéissait. Ey Sadiq était parfaitement au courant que « sa petite odalisque chérie » prenait ses libertés. Elle restait néanmoins prisonnière, sa prisonnière. Jusqu’à qu’une nouvelle bataille éclate, un nouveau duel entre l’Empire Ottoman et l’Autriche, où elle le trophée que le vainqueur emporterait avec lui. Elle était comme ça, depuis plus d’un siècle, transportée d’une maison à l’autre, suivant l’issue des batailles. Elizaveta avait vraiment l’impression d’être un morceau de viande crue que deux loups affamés se disputaient. Enfin… Surtout depuis que sa féminité avait éclos. Elle pouvait sentir sur elle les regards des hommes, pas tous biens intentionnés… Si l’Autrichien rougissait et détournait le regard quand l’Ottoman l’exposait à tous les regards, ce dernier ne se gênait pas pour regarder, toucher…

D’ailleurs elle sortait des appartements du « sultan-calife-etc » comme il aimait bien s’autoproclamer. Elle, le nommerait plutôt « gros tas de poils », voir « haleine d’oignon »… Sobriquets qu’approuveraient ses camarades d’infortune. Pas qu’il était désagréable mais… Si en fait. Il semblait trop bien apprécier la chair fraîche, il était orgueilleux, paresseux, disait sans arrête des choses déplacées… Enfin la Hongroise ne pouvait que trouver des défauts de cet homme qui, selon ses mots, en prenant Budapest « l’avait fait femme » parce qu’il voulait que cette ville ne soit qu’à lui, qu’elle soit son joyau. Et surtout il savait qu’en prenant Budapest, convoitée aussi par l’Autriche, il marquait un point face à Roderich. Oh, c’est vrai, Sadiq lui avait offert tout ce qu’une femme pourrait rêver : soieries, bijoux, fleurs… Mais Elizaveta n’était pas vraiment –pas du tout ?- une femme dans sa tête. Juste un tout petit peu dans son corps, qu’elle haïssait et qu’elle devait supporter. Non, elle, elle rêvait de lames aiguisées, d’un plastron rutilant, d’un cheval fougueux et endurant afin de partir à la guerre et de reconquérir sa liberté.

Tout en haïssant mentalement la moitié masculine de la planète, la Hongroise ne vit pas dans le jardin intérieur qu’elle traversait, la paire de jambes sur laquelle elle buta et qui la fit trébucher. Résultat attendu, la Hongroise chuta tête la première dans le gravier. Se relevant rapidement, resserrant le châle autour de ses épaules afin que personne ne voie son corps par transparence à travers les habits de voile qu’elle devait porter, elle hurla une bordée de juron au possesseur des dites jambes traîtresses.

Avant de s’apercevoir que c’était Heraclès et ses nombreux chats, qu’elle venait d’ailleurs de réveiller. Il avait dû se cacher dans les jardins pour échapper à la pression et aux sollicitations du poilu masqué. Elle regarda avec un air légèrement irrité le jeune homme qui s’étirait paresseusement, assis parmi une dizaine de chats.

Heracles. La Grèce. Un de ses compagnons d’infortune. Très sollicité par Sadiq aussi. Ils pouvaient se comprendre. D’ailleurs, le Grec l’avait déjà empêché de faire des bêtises. Il lui avait raconté combien les femmes pouvaient être fortes. Il avait parlé avec admiration de sa mère, de sa civilisation brillante, de ses idées de génie. Il avait aussi parlé de la mère d’Hassan, qui était à la fois amie et rivale avec la mère de l’hellène. Il lui avait même dit, sans rire, qu’il y avait une probabilité à ce que l’Egypte Antique soit son père, ce qui expliquerait son goût pour les chats… Drôle de garçon qu’était Heracles.

Sans attendre d’excuses du jeune homme encore tout ensommeillé, elle s’assit sans cérémonie à côté de lui, prenant la place d’un des chats qu’elle place sur ses genoux.

- Tu t’es planqué parce que tu sens que le poilu masqué est nerveux ? Il veut rien dire, mais je sens qu’il re-prépare une guerre contre l’Autriche, comme d’hab’. L’autre coup, il a failli se le faire et il le veut, il veut l’écraser. Il supporte pas qu’un « gamin » lui fasse la peau.

La Hongroise eut un rire léger, comme si le fait que l’Autriche batte l’Empire Ottoman faisant remonter le jeune brun aux yeux améthyste dans son estime.

- Ou p’têtre qu’il veut en faire « sa nouvelle odalisque » ? Vu que le gros pense qu’en dessous de sa ceinture…


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