Danemark ,
Roi -auto-proclamé-
de la Scandinavie !
Je ne suis pas un humain, je ne suis pas un dieu, je suis une Nation

Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Jensen Prénom : Niels Nation Représentée : Danemark Age Humain : 22 ans à peu près Sexe : Mâââle of course ! Date de Naissance : 5 Juin Rang Personnalisé : ▌Miles Gloriosus & Danmarks styrke▐

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

« Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout. » George Bernanos

Aaah le Danemark, ce cher et doux Niels... quelle teigne. Danemark est à l'extrême limite du supportable. Réflexion faite, il est insupportable. La seule personne qui arrive à rester un tant sois peu calme à côté de lui, c'est la Norvège. Et personne ne sait comment il fait. Face à un tel Miles Gloriosus, comment rester de marbre ? Bref, parons nous de notre habit de physicien et essayons, à la Niels Bohr, de trouver une équation justifiant Niels et son caractère agaçant. Admirez l'euphémisme s'il vous plait.

▌Têtu & Égoïste & Autoritaire▐

«  L'égoïste n'est pas celui qui vit comme il lui plait, c'est celui qui demande aux autres de vivre comme il lui plaît. »
Oscar Wilde

Un entêtement à toute épreuve. Le Danemark est en effet pourvu d'une obstination époustouflante quand il veut. Elle peut friser le ridicule d'ailleurs. Et sans qu'il s'en rend compte. C'est sans doute cela, le pire. Toujours est-il que Niels est extrêmement buté et qu'il ne laissera tomber quelque chose que très difficilement -voir jamais. Quand il a une chose en vue, un objectif à atteindre, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour l'avoir. Peu importe les guerres et les mesquineries. Il y arrivera, c'est sur. En même temps, imbu de sa personne comme il l'est, il est à chaque fois sûr de réussir. Sauf que ce n'est pas toujours le cas. Danemark pourrait se casser la figure dans un escalier en marchant plusieurs fois sur une marche cassée qu'il le ferait toujours autant, jusqu'à ce qu'il triomphe de cette foutue marche. Quand je vous disais que ça frisait le ridicule... mais si vous tenez à un exemple historique, prenons tout simplement celui du trio Danemark, Suede et Norvège. Lorsque l'union de Kalmar a explosé, lorsque Suède est parti avec Finlande (suivis plus tard par Norvège), Niels n'a eu de cesse de vouloir renouveler une alliance avec eux. Il avait beau se savoir légèrement incompatible avec le Suédois, il la voulait son alliance. Et tout ça pour assouvir son désir d'hégémonie sur la Scandinavie. Sa dernière tentative en date est sans doute celle de juste avant la création de l'OTAN, où il voulait former une alliance indépendante des deux blocs avec je ne vous dirais pas qui mais vous l'avez deviné. Sérieusement, avez vous déjà vu pareil entêtement ? Remarquez, ce ne serait pas si grave si cette obstination n'était pas doublée d'égoïsme. Car oui, Monsieur le Danemark n'écoute que sa personne et ne se soucie que de S.A.R sa personne. Il souhaiterait que tout le monde vive comme lui et sous ses ordres si possible. Il est comme ces insupportables gamins qui attrapent les petits oiseaux transis de froid en hiver, les mettent en cage et s'en vont pleurer dans les jupes de leur mère quand l'oiseau finit par s'échapper. On ne domestique ni les oiseaux, ni ses semblables. Ou alors c'est de l'esclavage. Mais, à la manière de ces enfants, Niels ne pensait pas à mal au fond. Ces enfants souhaitent juste sauver ces petits oiseaux, et Niels souhaite juste de la compagnie. En s'y prenant malheureusement mal. Il aurait dû se remettre en question quand Berwald est parti. Il aurait dû se dire que c'était à cause de son envie tyrannique de diriger. Il ne l'a pas fait. Norvège est parti aussi. Tout comme Islande, à qui il en aura fait voir. Le plus jeune scandinave aura servi de « défouloir » pour un Danois en colère de voir ses frères, ses alliés le quitter un à un, blessé dans son orgueil de pseudo roi, ou même, blessé dans son cœur, ses sentiments. Car ils ont beaux être des Nations, ils sont aussi dotés de sensibilité humaine, ce qui les effraie parfois. Mais surtout, dans le cas de Niels, c'est son orgueil, sa croyance en son invincibilité, comme lors de l'époque viking, qui en a pris un coup à ce moment là. Il est trop fier pour s'avouer humainement blessé. Alors il continue à mener sa petite vie égoïste.



▌Jovial & Epicurien & un peu irresponsable▐

« Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien. »
Epicure

Une autre facette du caractère danois, plus appréciable, c'est son optimisme et sa gaieté. Un brin épicurien, le Danois. Il profite de la vie et de tout ce qu'elle peu donner. Comme tout bon nordique, il a développé une très bonne capacité d'absorption d'alcool grâce à sa meilleure copine nommée Carlsberg. Il ne se refuse pas quelques pack bières en compagnie d'une autre Nation tout aussi alcoolique que lui. Et ce même s'il a dû transformer certaines anciennes brasseries Carlsberg en lieux de résidence sous la volonté de son gouvernement. Sûr que cela lui avait fait un peu de peine mais il lui reste toujours les Tuborg ! Enfin, je ne vais pas m'éterniser là dessus, au risque de faire passer le Danemark pour un pauvre alcoolique fini. Car là ne réside pas entièrement son caractère jovial ! Le Danemark aime de temps en temps faire un saut chez une Nation, histoire de découvrir sa culture. Niels aime parler, rire... il sait se prendre en dérision, de temps en temps. Il peut faire preuve d'un caractère insouciant et léger quand il veut. D'ailleurs après avoir vécu plusieurs siècles avec Norvège et ses piques ironiques, Niels y est devenu complètement insensible, s'en amusant même. Bon, après, si c'est Berwald qui s'amuse à faire ça, il se peut -je dis bien il se peut, ce n'est qu'une toute petite probabilité- qu'il se prenne un petit coup de hallebarde bien placée, voit ses magasins ikea rayés de la carte danoise ou que le pont reliant Copenhague à Malmö explose mystérieusement. C'est au choix. En effet, la hache de guerre suédo-danoise n'est toujours pas entièrement enterrée, il existe toujours une petite rivalité. C'est sur que ça c'est amélioré, par rapport au temps où à peine ils se voyaient ils se tapaient dessus comme deux ours barbares. En parlant de barbare, encore un petit défaut qu'il lui reste de l'époque viking, où il pouvait grappiller un petit peu tout les territoires qu'il voyait : il ne se contente jamais de ce qu'il a, il en veut toujours un peu plus. Et ça se traduit encore et toujours par son rêve d'hégémonie. Ce qui n'est plus possible maintenant de toute façon. Et s'il réclame encore plus de responsabilité, on peut lui rappeler un certain sommet qui s'était tenu à Copenhague et qui avait été... un fiasco. Il avait été complètement dépassé par ce Sommet qu'il dirigeait. En même temps, avoir Etats-Unis et Chine ligués contre soi, c'est pas vraiment évident. Donc finalement, heureusement que notre cher danois n'a pas diriger la Scandinavie complètement seul. Qui sait ce qu'il en resterait maintenant... on peut noter cela aussi, que le Danemark peut être désespérément drôle à son insu, quand il veut. Ou ne veut pas, plutôt.




▌Exigeant & Capricieux▐

« L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même. »
Marc-Aurèle

« J'aimerais... » est une expression absente du langage danois. Il n'y a que « j'exige » avec le Danemark. Il est comme un petit prince capricieux, qui exige de ses sujets qu'ils l'écoutent sans rien dire, exécutent ses ordres comme des petits moutons dociles. Mais Niels n'est pas dans un conte d'Andersen, donc ça ne marche pas. A exiger qu'on reste avec lui, tout le monde a fini par partir. Résultat d'un caprice puéril, d'une prépotence impossible, qui ne lui a pas servi de leçon, d'enseignement. Danemaek est ainsi : il veut que les autres changent pour pouvoir l'accepter au lieu de se remettre lui-même en question. En quelque sorte, Niels est l'auteur tragique des drames de son histoire. La fin de Kalmar et le Traité de Kiel, il les a provoqué. Pas voulu, mais provoqué. S'il avait changé, s'il s'était fait violence en voyant que tout commençait à dégénérer, il n'y aurait pas eu de fin à Kalmar, et sans doute tous les malheurs qui ont suivis n'auraient pas eu lieu, comme sa défaite lors de la Guerre de Trente Ans, les attaques anglaises, sa défaite lors de la Guerre des Duchés... mais quand on reste persuadé que ce sont les autres qui doivent changer, tant qu'on refuse de s'adapter aux autres et qu'on n'accepte aucune autre solution que le changement des autres, on ne peut pas améliorer sa situation, ou très difficilement. C'est la encore, actuellement, un problème du Danemark. Il continue à penser qu'il n'a pas à changer pour s'adapter aux autres. Par exemple, il a refusé toute adhésion à la zone euro. Pourquoi devrait-il accepter la monnaie d'un autre ?
Bref, comme il ne semble pas décidé à changer son caractère capricieux, égoïste et têtu, Niels reste une Nation assez insupportable.

« L'apparence est le vêtement de la personnalité. » Galienni

Danemark est un scandinave, donc il est blond aux yeux bleus. Danemark est un viking, donc il est grand et musclé comme il faut. Ça pourrait suffire non ? Mais continuons.
En effet, Niels est grand, tout comme Berwald, il a la carrure viking, l'air altier, la démarche fière et assurée. Il respire une certaine prestance mêlée à un peu d'arrogance.
Son visage n'est ni trop fin, ni trop dur ; son teint pâle lui fait avoir l'air d'être fait de porcelaine. Une porcelaine sur laquelle on aurait dessiné deux grands yeux outremer, à l'air déterminé et confiant. Ses cheveux blond doré, toujours coiffés en bataille parce-que complètement rebelles, donne une impression de paille, comme s'il avait plongé dans du foin et ne s'était jamais épousseté la tête.
Ce visage à la fois agréable et fier, pour le quel on peut facilement craquer et se laisser attendrir laisse présager une personne agréable et facile à vivre. Mais il n'en est rien, bien sûr. Ce joli minois trahi le caractère aussi appréciable qu'insupportable du Danois.
Côté vestimentaire, généralement, il porte une chemise rouge vif, tout comme son pantalon, ainsi qu'une cravate et un long manteau noir de jais, accompagné de grandes bottes toutes aussi noires.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire
;

« L'Histoire est la science du malheur des hommes »
Raymond Queneau

▌ « Souvenir, souvenir … Min sorg, mon chagrin »▐


« L'étrange villa ancienne de mon chagrin
avec de froides vérandas au nord
et des tourelles inutiles !

Toujours à l'ombre
d'un jardin de pins parasols vert sombre,
oubliée, recouverte de verdure,
évitée par les hommes.

Là je vais seul
dans les chambres humides et mal isolées,
dans le calme boueux,
seulement brisé par les craquements,
des insectes dans les murs,
- les petites créatures crissantes,
qui dans cent ans
auront fait de la maison un tas de cendre.»
(traduction : http://poesie-nordique.pagesperso-orange.fr/)

Danemark referma le recueil d'Ole Sarvig d'un geste énervé. La reliure émit un léger grincement, comme un soupir de douleur sous la brutalité danoise. Si même les livres se plaignaient de lui... Niels laissa le livre sur la table, décidé à ne plus y toucher, le fuyant comme la peste. Le Danois s'enfonça dans son fauteuil, en face de la cheminée du salon. Dans l'âtre, de légères et faibles flammes oscillaient. Elles se mirent bientôt à danser dans les yeux vagues de Niels, bien vite tombé sur leur pouvoir hypnotique et plongé dans ses pensées. Ses sourcils dorés s'arquaient, formant de légères ridules sur son front encore jeune. Visiblement, le mécontentement et le doute l'agitait soudainement.
En effet, ce recueil, anodin pour tout autre, ne l'avait pas était pour le Danois. Ce poème, surtout, avait réveillé d'anciens souvenirs, douloureux, dans l'esprit de Niels. Min sorg... et bien oui, c'est tout à fait ça, du chagrin que le Danemark avait ressentit ce jour là. « On a plus perdu quand on a perdu sa passion que lorsqu'on s'est perdu dans la passion », a écrit Kierkegaard. Même s'il ne se l'avouait qu'à demi, même s'il l'avait tût au maximum, ce jour là on lui avait sans doute arraché la personne la plus chère à ses yeux. Kiel, quatre lettres au bout desquelles il avait eu l'impression d'être écartelé. Kiel, quatres toutes petites lettres qui avaient fait que la Norvège ne soit plus là. Il s'était battu, il avait perdu. La gloriole mutilée, la détermination explosée, la rage exaltée, le chagrin... éveillé. L'ennemi de toujours, le frère haï, avait englouti la Norvège de sa vague bleue barrée d'or, avait séparé le Danemark et la Norvège d'un coup de hache, fulgurant et impitoyable. C'était frustrant. Immensément frustrant de devoir accepter un traité. Devant le regard inquisiteur et stoïque du suédois, Niels avait dû signer ce qui était sa sécession avec la Norvège. Sur le coup, il n'avait pas chercher à savoir ce qu'en pensait le Norvégien. Cette pensée n'avait pas effleurer son esprit. Car le Danemark est égoïste et ne soucie que du fait que ça l'embête lui. Il avait caché sa déception, feint un air las. La Norvège n'avait rien dit non plus. Inébranlable, inexpressif, comme à son habitude. Au fond, c'était ça qui lui avait fait le plus de mal. Pourquoi n'avait il montrer aucune résistance ? Pourquoi n'avait dit pas exprimer ne serait-ce qu'un peu sa déception de partir ? Peut-être parce-qu'il n'en avait pas. Peut-être était-il content d'échapper au joug danois. Ces doutes avaient taraudé l'esprit de Niels pendant un moment. Puis il avait fini par oublier. Il avait tout enfoui. Comme d'habitude, Niels avait préféré ignorer tout ça plutôt que de demander.
Et voilà qu'un poème avait fait ressurgir ces souvenirs. Après que la Norvège soit parti, la maison avait était étrangement vide. Il n'avait jamais était bruyant, mais Niels remarqua à cet instant à quel point sa présence manquait. Bien sûr, il restait Islande. Mais ce n'était pas pareil. Il n'était pas Norvège et personne ne pourrait le remplacer. Assurément, c'était la Nation qui avait la place la plus spéciale dans le coeur de Niels.
Danemark repensa d'un seul coup aux siècles qui avaient défilés. Au fil du temps, la grande maison danoise s'était vidée. Kalmar avait emporté la Suède et la Finlande, Kiel la Norvège... Islande finirait sans doute par s'échapper aussi. Niels s'était évertué à rassembler les Nations scandinaves sous son toit, sous son pouvoir. Il avait mit des lions en cage. Les lions sont sauvages. On ne peut pas les domestiquer. Alors tout comme eux, tous avaient attendu le moment où ils pourraient se sauver. Et Niels restait seul dans sa grande maison qui paraissait tout à coup froide et hostile. Et jamais l'idée que c'était de sa faute à lui ne l'effleurait. Jamais il n'avait pris conscience qu'il se sabordait lui même, qu'il creusait un trou dans la coque de son propre navire. Et quand l'eau s'engouffrait d'un seul coup dans son petit navire, il s'étonnait, accusait les autres. Il se montait contre eux, l'impulsivité l'aveuglait. Il ne reconnaissait pas ses erreurs, refusait catégoriquement d'apprendre de ses fautes, de changer. Sauf quand c'était Norvège. Lui seul arrivait à soutirer de bonnes résolutions au Danemark. C'était rare, mais ça arrivait. Il était aussi la seule personne que le Danemark ait jamais respecté. Jamais il n'avait frapper le Norvégien. Il s'était toujours retenu, bien qu'il en ait eu envie parfois. La peur, une once de lucidité lui disait que s'il le faisait, c'était son meilleur allié qu'il perdrait. Alors ce qui énervait Niels, c'était qu'il l'avait perdu sans même le frapper. C'était rageant. Le comble, c'était qu'Islande était toujours là, bien qu'il eut subi plusieurs fois la violence danoise.
Niels se leva brusquement. Il détestait penser à cette période, comme à celle de la fin de Kalmar. Il s'approcha de la fenêtre. La nuit était noire, piquée d'étoiles. Des flocons tombaient nonchalamment. Ils étaient comme les cendres d'un empire que Niels aurait voulu bâtir mais qui s'était consumé prématurément. Le climat reflétait l'était d'esprit de sa Nation. C'était... humiliant d'une certaine façon.
Niels se retourna, entendant des bruits de pas. Son regard tomba sur l'Islande. Sans un coup d'oeil pour le Danois, il reposait deux livres dans la bibliothèque. Alors qu'il semblait en chercher un autre, Niels le considérait, pensif. Alors que l'Islandais s'en allait, toujours en l'ignorant, Niels lança :
« Toi aussi tu me quitteras ? »
l'Islande, se retourna, le fixait d'un air vide. Il n'y avait que de l'indifférence sur le visage de l'Islandais. Le Danemark en avait l'habitude, mais il souhaitait une réponse. Il n'en eut pas. Sans un mot, l'Islandais s'en alla, laissant le Danemark dans le doute. Sans doute était-ce une petite vengeance. Il se vengeait en laissant le Danemark dans le doute alors qu'il avait besoin d'une réponse.
Niels eut un sourire amer. La solitude lui tendait les bras, tout sembler l'y pousser, mais il ferait tout pour ne jamais y tomber. Il l'avait décidé, ce serait ainsi.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Niels conviendra
Comment avez vous connu le forum ? En fait, ça doit faire deux ans que je le connais, donc je me souviens plus. Oui ça fait deux ans que je sais pas si je m'inscris ou pas... qui a dit que j'étais indécise ?
Suggestions pour celui-ci ? Non c'est parfait ^^
Remarques ? Validé par le Loukoum lover <3