Sujet: Katioucha Braginskaya / Ukraine Mer 30 Sep - 16:45
I] IDENTITE :
Nom: Braginskaya Prénom: Katioucha Nation Représentée: Ukraine Age Humain: 23 ans Sexe: Féminin Date de Naissance: 24 août Rang personnalisé: Un coeur aussi généreux que sa poitrine
II] NATION & HUMAIN :
Caractère:
* Peureuse Ukraine hait la violence : elle ne comprend pas pourquoi certains aiment faire souffrir les autres, ou se faire du mal à eux-mêmes, retournant la lame contre leurs corps. A ses yeux, une paix cordiale vaudrait plus que des guerres déchirant les acteurs et les victimes, n'ayant aucune pitié dans un camp comme dans l'autre. Ukraine regrette chaque guerre qu'elle a du mener, s'excusant auprès de ceux qui l'avaient soumis, s'en voulant d'en être arrivée à cette extrémité qu'est le fusil et le sang. Ce côté pacifique s'accompagne avec la phobie de l'hémoglobine qui entache Ukraine, bien loin des folies sanguinaires de sa soeur et son frère. Cette terreur s'accroie quand le sang versé est celui d'un proche – elle ne peut alors que pleurer et insulter son incapacité à protéger sa famille, aussi tordue soit-elle. Qu'une nation déclare la guerre à Ukraine ou l'envahisse, et la pauvre fille ne peut que trembler, se protégeant inutilement avec une fourche, incapable de vous pourfendre avec.
* Naïve Une soeur ainée est – en toute logique – la plus mûre, celle dont le savoir a forgé le caractère et l'esprit, la transformant en une bibliothèque infinie. Ukraine ne répondait pas à cette idée reçue : certes elle savait beaucoup de choses, mais une part d'elle était restée au stade infantile, cloitrée dans une enfance utopique qu'elle n'avait pas connue. Ukraine ne sait pas voir ce qui cloche chez les autres, le point noir que toute âme possède, et qui est une véritable tumeur chez les nations, formées par les guerres. Car Ukraine croit à une rédemption, que chacun peut devenir juste et bon même s'il a été un despote dans des temps anciens. C'est ainsi qu'elle excuse son frère Ivan, comme un mère excuse les bêtises de son fils : "Je suis certaine qu'il n'a pas voulu le poignarder, il voulait juste jouer. N'est-ce pas Ivan que tu regrettes ?". Ukraine rêve d'un monde tout rose où il n'y a que des sourires, et cela la rend plus aveugle que la Justice même. Une tare telle qu'elle n'a jamais su voir les regards masculins posés sur son corsage.
* Indécise Ukraine ne sait jamais quel choix prendre tant elle a peur des conséquences, tant elle craint de mal agir et de causer des difficultés aux autres. Comprenez la, quand on a vécu dans la Grande Maison Russe et qu'on garde toujours un pied sur son seuil, il n'est pas rare de développer une forme de paranoïa. Du coup, elle se tâte, elle hésite et au final laisse les autres choisir à sa place. Parce que c'est plus simple et moins contraignant, et si on lui fait un reproche, elle pourra affirmer sans mentir que l'idée n'est pas d'elle. Solution de lâche, mais on parle d'Ukraine, le pays toujours lié à la Russie malgré son indépendance.
* Protectrice Il y a une chose qu'il ne faut pas toucher ou dénigrer à Ukraine : sa famille. Elle n'englobe pas que son frère et sa soeur, mais aussi les pays baltes qu'elle considère comme autant de frères de coeur. Toucher à la tête d'une de ces nations de l'Est, et il vous en cuira. Car, à aller trop loin, une fourche ukrainienne se plantera dans votre fessier – ou ailleurs si vous êtes bien moins chanceux. La famille est sacrée chez Ukraine : depuis toujours, elle a du soutenir Ivan et Natalia, les aider à devenir des nations puissantes et respectée. Elle-même s'est interdit ce statue, préférant demeurer présente auprès d'eux même si parfois cette famille la fait souffrir. Mais elle les aime, et c'est là sa plus grande faiblesse. Elle tâche de leur montrer son affection dès que possible, néanmoins cela se termine souvent avec de l'indifférence ou un froid sibérien qui lui amène les larmes aux yeux.
Physique:
Katioucha est une belle plante, l'icone de la féminité assumée. Ses formes pleines lui valent des remarques acerbes de certaines nations masculines, et la jalousie des jeunes nations féminines. Elle-même a eu des difficultées à assumer ce physique avenant, maintenant elle l'ignore, et ne cherche pas à en jouer pour acquérir certaines choses. Bien trop innocente pour y penser. A ses yeux sa poitrine immense n'est qu'un moelleux coussin sur lequel ses amis peuvent s'appuyer alors qu'elle les berce dans ses bras (pour Sadiq, c'est un coussin tactile). Mais elle l'insulte de tous les noms quand elle doit s'habiller, ses chemises ayant toujours du mal à se fermer à ce point précis.
La jeune femme a hérité d'une silhouette élancée la plaçant comme la plus grande des nations féminines. Ses jambes semblent presque interminables, ce qui confére à lui donner une beauté pratiquement parfaite (et la réputation d'une cruche sans cervelle). Pour se coiffer elle ne se départit jamais d'un bandeau (bleu ou vert) pour repousser ses courts cheveux blonds, semblables à ceux de son grand frère russe. Ce qui donne à sa coiffure un aura de grâce malgré ses cheveux courts qui auraient pu lui donner un côté garçonne.
Histoire:
Kiev, avant le IX siecle
Tic tic tic.
Les aiguilles produisaient le même bruit qu'une horloge, néanmoins leur fonction n'était pas d'indiquer l'heure mais d'ordonner les fils pour créer l'ouvrage tant désiré. Les fils n'avaient pas la couleur chaude du soleil ce qu'elle regrettait – elle aurait voulu se procurer un fil de meilleure qualité mais elle n'en avait pas les moyens, et se privait déjà beaucoup pour que son frère et sa soeur puissent vivre. L'ouvrage achevée, elle posa ses aiguilles sur ses genoux et fit couler le tissu entre ses doigts. Le contact était un peu rude sous ses doigts, mais chaud : avec une telle écharpe, son frère ne pourrait pas prendre froid.
- Katioucha, on a rapporté le dîner !
Ukraine mit l'écharpe derrière son dos, trottinant jusqu'à Ivan et Natalia. Tous deux couverts de neige, ils brandissaient fièrement deux lapins au pelage immaculé. C'était là le rôle qu'ils avaient pris – ils chassaient tandis qu'Ukraine tenait la petite bâtisse qu'ils habitaient en attendant des jours meilleurs. Ils étaient des nations, mais comme leurs peuples ils avaient besoin de se nourrir, d'un logement et d'un peu de chaleur.
- C'est une très bonne chasse, les félicita Ukraine. (Elle savait qu'ils avaient besoin d'être complimentés pour ne pas flancher sur la voie qu'ils avaient prises). Natalia, tu peux les vider s'il te plaît ?
Le visage de la Biélorussie demeura neutre, seul son regard brilla de reconnaissance. Dès que Natalia fut partie dans son antre pour jouer du couteau, Ukraine tira par la manche son frère, le ramenant vers la pièce principale qui servait aussi de chambre. Sortant ses mains de son dos, elle noua l'écharpe autour du cou d'Ivan.
- Je sais que tu n'aimes pas le froid, alors j'ai pensé... Que çà te serait utile.
La Russie n'eut pas le temps de dire son avis sur ce cadeau inattendu qu'Ukraine lui prit les mains, les frottant dans les siennes pour en ôter les traces du froid. Les yeux baissés, elle lâcha dans un murmure.
- Ivan, tu deviendras fort, n'est-ce pas ? Je veux pas que ta volonté soit bridée pendant des siècles. Lève la tête et fais de Kiev une place forte. Tu es fait pour être puissant. Tu me promets ?
Prenant le silence de son frère pour une réponse positive, Ukraine déposa un baiser léger sur son front, promesse d'une protection éternelle.
***
Russie, 1991
La Grande Maison Russe se vidait peu à peu depuis que le duel entre le géant américain et le loup sibérien s'était clôt sur la victoire du premier. Les pays baltes cherchaient à vivre hors de l'influence d'Ivan qui les laissait faire, n'ayant plus même la force de les retenir. Sa propre soeur agissait pareil, ou plutôt – se disait-elle – elle obéissait aux demandes de son peuple qui avait déclaré son indépendance, reconnue par la France et la Grande-Bretagne.
Refermant sa valise, Ukraine jeta un dernier regard sur la chambre qu'elle avait occupée. Simple, elle était l'une des rares pièces chaleureuses de la demeure. Sur les murs étaient épinglés des broderies qu'elle avait confectionnés elle-même, reproduisant des paysages chaleureux et ensoleillés. Elle en avait offert à chacun des membres de la Grande Maison Russe lors de leur départ, avec de quoi se nourrir pendant des siècles et un de ses câlins qui menaçaient de vous faire tourner de l'oeil (Raivis avait succombé en quelques secondes). Mais aucun cadeau ne pourrait faire oublier à son frère cette trahison qu'elle lui faisait.
Quand Ukraine remonta le long couloir, personne n'apparut, pas même Natalia qui, malgré son indépendance, avait tenu à rester. Le départ sera plus simple que prévu... mais plus amère aussi. La valise dans une main, Ukraine posa l'écharpe qu'elle avait confectionné durant son séjour dans la Grande Maison Russe. Elle était d'un jaune éclatant, et sur l'un des pans était tissé en fils de multiples couleurs un tournesol. Ses doigts caressèrent l'ouvrage avec la même douceur que lorsque Ukraine caressait les cheveux d'Ivan quand il posait sa tête sur ses genoux – comme l'enfant qu'il restait auprès d'elle.
Ce n'est pas un adieu... Mon frère.
Elle referma la porte d'entrée derrière elle. La neige crissa sous le poids de ses bottes, ses courtes mèches caressant son visage.
Prends soin de lui Natalia.
III] ET TOI ? :
Pseudo: Sowsow, So_yuyu Comment avez vous connu le forum ?: Double-compte de l'admin. Suggestions pour celui ci ?: Non. Remarques ? 8D
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