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 Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]

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Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


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Messages : 1678
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Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
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Of blood and tears
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MessageSujet: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeMer 15 Déc - 17:57

19 mars 2010.


A l'aéroport de Budapest revêtu pour l'occasion des couleurs du Danemark, c'était l'effervescence. Les militaires étaient tous impeccablement en rang, au garde à vous. Le couple présidentiel hongrois s'informait que tout allait se dérouler comme prévue. Et une femme faisait rageusement les cent pas en vociférant que ce « foutu avion de merde » avait du retard. La Hongrie n'aimait pas le retard, dans sa culture, le retard était une grosse impolitesse, même si elle savait pertinemment que les flux aériens n'étaient pas forcément cléments en plein milieu du printemps.


L'avion royal fut enfin annoncé et le niveau de stress dans l'estomac de la Hongroise monta d'un cran. Pas de boulette, rester polie, courtoise, et ne pas se vautrer avec les 8cm de talons qu'elle portait. Saloperie d'invention à la con que les talons, tss. Un truc pour gonzesses, assurément.
Son tailleur noir et blanc était impeccable, ses cheveux retenus en un chignon avec quelques mèches ondulées qui encadraient son visage et toujours, cette fleur de géranium pour orner sa coiffure. On pouvait dire qu'elle était présentable.


Elle espérait que Johan le serait aussi.


Pourquoi avoir décidé du Danemark comme hôte d'honneur de ces trois semaines de festival ? Peut-être parce que justement, il devait inaugurer avec elle le Ludwig Múzeum, musée d'art contemporain où était consacré une grande exposition sur la tolérance faite par de nombreux artistes danois ? Et puis, c'était sans doute l'occasion de rapprocher les deux pays et d'en apprendre plus sur son collègue. D'ailleurs, en se renseignant sur le ballet prévu pour animer la soirée du couple princier du Danemark, elle avait pu savoir que l'histoire racontait qu'une nation était amoureuse d'elle-même, et cela était figuré par une représentation de Johan amoureux de la petite Sirène du port de Copenhague. Elle n'avait pas pu s'empêcher d'éclater de rire. Les Danois avaient du être témoins d'une des cuites de Johan, c'était pas possible autrement. Ah, rien que d'y penser, elle avait hâte d'être en soirée et de voir la réaction de son homologue danois devant le ballet.



* * *



Ils étaient arrivés, les Danois. Le couple princier était très beau, très souriant. Son président aussi semblait ravi, tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Tiens, Johan avait fait un effort : il avait appris à faire un nœud de cravate impeccable, ça changeait de sa cravate dénouée ou de son absence de cravate auquel il avait habitué la Hongroise lors des traditionnels meetings des nations à New York. Elle avait bien fait l'effort de mettre des fichus talons, d'ailleurs. Vivement que la cérémonie d'accueil se termine et qu'elle puisse enfiler la paire de bonnes vieilles baskets qui l'attendait dans sa caisse.


D'ailleurs, elle ne devait pas aller saluer le Danois ? Ah si. Il paraissait quand même vachement moins grand soudainement pour une Elizaveta perchée sur les talons qu'elle nommait accessoirement « instrument de torture », « foutue abomination », ou avec d'autre gentils sobriquets du genre.


Marcher avec assurance. Et s'il se fout de toi, écrase lui son putain de pied à coup de talon.


Elle s'avança, levant la tête pour regarder son homologue dans les yeux. Il était vachement grand quand même. Foutus chromosomes X, elle aurait était un mec, elle aurait eu cette taille ! Avec un petit sourire, elle lui tendit la main.


- Szervus, Danià. Tu as fait un bon voyage ?


...Trois semaines de cohabitation avec Johan Løkke pouvaient commencer.

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeJeu 16 Déc - 22:29

Oh voyage voyage.

Non pas vraiment. Obligation princière plutôt. Enfin, cela dépendait pour qui.

Si Johan avait un jour prévu qu'il serait l'invité d'honneur de la Hongrie ? Jamais. Ce n'était pas faute de s'être vu de nombreuses fois à l'ONU à New-York et pourtant il avait la mauvaise impression qu'il allait passer pour le dernier des imbéciles. Une exposition d'artistes danois sur la tolérance. Le comble du paradoxe alors qu'il savait pertinemment que la tolérance et lui, cela faisait plus de deux. Et avec Elizaveta cela allait être encore pire.

Il réfléchissait à la manière dont il allait saluer la hongroise, accoudé au hublot de l'avion d'où il pouvait voir les grandes lignes de Budapest se profiler à travers les nuages. Il ne connaissait pas les habitudes de ce peuple en ce qui concernait les embrassades de bienvenue. Il ne savait que ce qu'ils faisaient pour les officiels qui arrivaient pour affaire dans leur pays. Et connaissant un peu l'ex-femme de l'Autriche, il était peu probable qu'elle vienne lui sauter dessus comme si la misère s'était abattu sur son pays.

I
l souriait à cette image. Eli', en haillons, sautant dans les bras de son preux chevalier qui vient la sauver de la crise. La vision était vraiment exquise. Sachant que la nation en question était vraiment une belle femme, Danemark s'était prit à presque à (un peu) jalouser Roderich qui avait eu droit à une nana aussi charmante physiquement à ses côtés pendant des années. Parce que la Hongrie mine de rien.... il n'y avait pas de commentaire à faire. A part peut-être ses manières de garçon manqué, pas très féminines qui faisaient tout son charme. Il se prit à penser des choses pas très catholiques alors que la Princesse Mary lui attrapait la cravate qu'il avait défait et la lui refit dans un sourire. Aaah. La Princesse. Une vraie perle. Danemark pouvait être fier d'avoir une future monarque de la sorte mais la moue puérile qu'il affichait alors qu'elle le réprimandait sur sa tenue ne laisser penser en aucun cas qu'il était en train de dire intérieurement du bien du jeune couple. D'accord. Il ferait des efforts. Du moins il essayerait.

L'avion atterrit enfin, au bout de quatre longues heures de voyage. Qu'il était bon de se dégourdir un peu les jambes. Malheureusement, pas le temps pour laisser ses mauvaises habitudes apparaître au public. Tout le monde était déjà là. En tant qu'invités officiel, les danois eurent un accueil on ne peut plus spectaculaire. Tout le joyeux monde était là. Le président attendait la venue du couple princier du Danemark qui firent fabuleuse impression à leur arrivée. Au contraire de Johan, main dans les poche, un peu en retrait, loin de toute la cohue. Non pas que la lumière des projecteurs ne l'intéressait pas, mais il avait une autre occupation. Trouver celle avec qui il allait passer ces trois prochaine semaines de débauche culturelles, Hongrie.

C
omment allait-elle être habillée aujourd'hui d'ailleurs ? Son président allait-il la forcer à porter le tailleur et le chignon ? Ou le costume traditionnel. Holà, il n'espérait pas que c'était la dernière option qu'il avait choisi. Eli aurait du soucis à se faire si Danemark la voyait ainsi, parce qu'il n'allait pas la louper. Ce fut le sourire aux lèvres qu'il cherchait des yeux son homologue hongroise.

E
t ce fut là qu'il l'aperçu.

M
archant avec conviction, perchées sur des talons qui devait lui faire atrocement mal, mais surtout très classe. Elle avait opté pour l'ensemble complet de la secrétaire dominatrice. Très excitant. Ouch. Le Danemark version ange avait kické la tête du danois avec un air outré. Oui, ne pensons pas à ce genre de choses. Le côté libertin était à mettre de côté car même si les idées étaient là, garder une bonne image de son pays à l'étranger était la chose à faire passer en premier. C'était ce que lui avait dit Frederik avant qu'ils ne prennent l'avion. Enfin soit. Passons. Danemark aviserait, c'était tout.

Elle arriva à sa hauteur en un rien de temps, un petit sourire aux lèvres alors qu'elle lui tendait la main :

« Szervus, Danià. Tu as fait un bon voyage ? »

Le sourire du scandinave ne se fit pas attendre et monta jusque ses oreilles. Les salutations formelles ce n'était pas son truc. Il était plus... tactile. Aussi ne prit-il pas le soin de la prévenir qu'il l'avait déjà prit dans ses bras pour lui faire un salut à la danoise. Un bon contact physique, de torse à poitrine, la soulevant d'une bonne dizaine de centimètres du sol avec une facilité déconcertante.

« Ungaaaaarn ! Comment ça va depuis le Cop 15 ? »

C
ar la dernière fois, tout le monde était venu à Copenhague pour le sommet sur le réchauffement climatique. C'était la dernière fois qu'il avait vu Elizaveta d'ailleurs.

La reposant doucement sur le sol, il se massa lentement les épaules. Oui, car à peine retrouvé qu'il voulait déjà lui chercher des poux. Car il savait qu'Eli était le genre de personne à bien réagir à quelques titillements gentillets.

« Pfiouuu... Tu fais ton poids dit donc. La crise ne t'a pas amaigrie apparemment. »

A
aah. La délicatesse danoise fasse à la répartie hongroise, c'est que du bonheur.
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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeVen 17 Déc - 13:57

Elle avait vu. Elle n'était pas aveugle pour ne pas remarquer le regard du Danois qui la regarda de haut en bas puis de bas en haut avec un petit sourire. Tss. Les types c'étaient vraiment tous les mêmes. Tous. Le pire, ce fut le « décollage » auquel elle eut droit en guise de salutation. Non mais il l'avait carrément portée, par surprise ! Avec ces foutus talons à la con qui battent en vain à dix centimètres du sol et le petit cri de surprise qui allait avec.


Et bien sûr, devant tous les officiels. Et c'est qui qui se tapera un sermon de papy Sólyom ? C'est bibiiiii...


Et il lui demandait comment ça allait depuis le dernier sommet, à Copenhague. Ah, peut-être qu'on n'avait pas tant remarqué que ça qu'elle avait roupillé la moitié du temps. Peut-être qu'il n'y avait que son gouvernement qui avait remarqué à quel point elle s'était fait royalement chier.


- Ca va très bien mais repose-moi au sol TOUT DE SUITE, SOMBRE CRETIN !!!! Et doucement !

- Pfiouuu... Tu fais ton poids dit donc. La crise ne t'a pas amaigrie apparemment.


Même si elle était une nana qui se prenait un peu beaucoup parfois, voire tout le temps, pour un mec dans sa petite caboche, Elizaveta ne put s'empêcher d'être un tantinet vexée par la remarque. Un regard vert de colère croisa le regard amusé du Danois.


Non. Je dois rester calme. Je ne dois pas l'insulter de tous les noms. Ni le gifler. Ni lui casser les dents. Ni lui mettre un coup de genoux dans les parties. En tout cas, pas devant les officiels.


La Hongroise se contenta de marmonner quelques mots bien sentis, assez fort pour que le grand blond contre lequel elle était serrée l'entende mais suffisamment doucement pour que ça reste entre eux. Et avec le sourire.


- Encore une putain de remarque là-dessus, mon coco, et tu reviendra en jupette de ton séjour de trois semaines chez moi.


* * *


Une fois ce bon vieux plancher des vaches retrouvé, elle fit signe au Danois de la suivre. Ils n'allaient pas passer la journée à l'aéroport, non, ils devaient se rendre à une « petite réception - collation » dans un luxueux palace hongrois, le Sándor Palace. Après, il pourraient officiellement inaugurer le festival, mais on n'inaugure rien le ventre vide.

Le couple princier pris place dans une jolie limousine noire, avec des petits drapeaux danois et hongrois qui flottaient gaiement au vent. Au moment où Johan s'apprêtait à suivre ses dirigeants, la jeune femme le chopa sans ménagement par la veste du costar. Lui signifiant que non, là, il devait momentanément abandonner sa jolie princesse parce qu'ils avaient une autre voiture à prendre.


La sienne.


En effet, les nations restent cachées du commun des mortels. Ça évite pas mal d'ennuis. De ce fait, ils allaient discrètement de leur côté monter dans une voiture courante à Budapest et rejoindre les officiels après.

Elizaveta souriait tout le long du chemin qui menait au parking. Le Danois n'allait sans doute pas s'attendre à ce genre de voiture. En effet, Elizaveta lui présenta sa bonne vieille Lada, âgée d'une petite trentaine d'année, elle datait d'avant la chute du rideau de fer. Une jolie voiture rouge et carrée de partout, limite la voiture de dessin animé. Une voiture solide, faite pour durer, comme la pub aimait le rappeler. Avec un salaire moyen de 300€/mois, on ne peut pas se payer de belles voitures en Hongrie. Même si dans ce beau pays, on y fabrique les grosses allemandes et les rapides italiennes...


- Bienvenue dans ma voiture. Rassure-toi, les sièges sont confortables. Reste pas planté là et entre, tu vas nous foutre en retard et j'vais encore me faire gueuler dessus par papy.


Une fois à l'intérieur, elle posa son sac à main sur les genoux de Johan, enleva ses escarpins pour enfiler de confortables baskets avant de refiler sans gêne les élégants instruments de torture pour pieds au Danois. Elle s'excusa rapidement en lui disant qu'elle aimait être à l'aise pour conduire.

Parce que conduire dans les rues de Budapest, c'était un sport. Non, Elizaveta ne faisait pas d'excès de vitesse, elle ne grillait pas les feux rouges, non, non et non. Juste... Qu'elle jurait un peu beaucoup au volant, s'impatientait rapidement et surtout, en bonne Hongroise, avait une furieuse envie de dégommer tous les cyclistes qui dépassaient d'un nanomètre de leur piste cyclable. Il n'était pas bon d'être cycliste en Hongrie. On ne jouissait pas d'une espérance de vie très grande, en utilisant ce type de véhicule.

Après une trentaine de minutes de voiture, ils purent arriver derrière le palace. Non, pas par devant, la Lada rouge faisait vraiment trop tache parmi les limousines noires.


- Tu me passes mes chaussures, kerem ?



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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeDim 19 Déc - 18:21

Il était venu, il avait vu... il n'avait pas vaincu.

Enfin. Qu'avait-il a vaincre à part peut-être la mauvaise humeur hongroise qui se manifestait sur le visage de son hôte et dans ses paroles.

« Encore une putain de remarque là-dessus, mon coco, et tu reviendra en jupette de ton séjour de trois semaines chez moi »

Et il se retint de faire une remarque. Elle avait déjà assez crié lorsqu'il l'avait porté alors si en plus elle se mettait à lui casser la figure devant tout le monde c'était la grande loose. De plus, il ne tenait pas à se faire encore une fois réprimer par Mary ou encore par Frederik... pire si c'était carrément Lars lorsqu'il rentrarait. Parce qu'outre le Roi ou la famille royale, c'était le premier ministre qui tenait les rennes du pouvoir. Depuis longtemps le Danemark n'était plus une monarchie absolue, aussi le pouvoir revenait à un représentant du peuple. Comme en Espagne ou toutes autres monarchies constitutionnelles.

Le jeune homme ne prêta pas attention aux éventuels regards haineux d'Elizaveta. Il voyait le couple princier suivre le couple présidentiel, aussi s'apprêtait-il à partir avec eux. Tout naturellement. Et... ohlà. Attrapé violemment par la veste du costume, il se vit contraint de suivre la jolie hongroise en tailleur dans le sens opposé de ses dirigeants. Non mais. Noooon. C'était quoi ce deal ? Hein ? Ah oui. C'était vrai. Les nations étaient cachées du commun des mortels. Il était donc normal qu'ils prennent un autre chemin.

Elle l'emmena au parking. La dernière fois qu'on lui avait fait ce coup, c'était il y avait soixante ans, en Italie. Et là il avait pu découvrir la magnifique voiture que Feliciano conduisait, pour la frime. Là, il s'attendait vraiment à une belle bagnole du style BMW ou autre. Quelle ne fut pas sa déception lorsqu'il vit le pot de yaourt qui allait lui servir de moyen de locomotion jusqu'au Sándor Palace. Bon, elle avait au moins le mérite d'être rouge... mais pas pour autant passe partout. De plus, Johan redoutait un peu la conduite d'Elizaveta. S'il connaissait un peu la nation pendant les meetings, il pouvait déjà s'imaginer le langage fleuri qu'elle utilisait lorsqu'elle conduisait. Pire qu'un Parisien pourrait-on dire.

Et ce fut le cas.

Coincé, presque plié en deux dans le mini-voiture, le danois priait pour que tout ça s'arrête. Déjà qu'elle lui avait refiler ses chaussures et son sac, voilà qu'elle lui refilait la migraine. Oui, car même si on pensait de la Hongrie une nation douce et maternelle, ce n'était pas forcément le cas sur la route, tout à l'inverse de la conduite danoise, largement plus souple mais très à cheval sur les limitations.

Le jeune homme avait ouvert la fenêtre et jeté les affaires de la Hongrie à l'arrière de la voiture, espérant ainsi diminuer les décibels du flots incessants de mots d'oiseaux qui sortaient de la jolies bouches hongroise et aussi soulager ses pauvre jambes qui en avaient marre d'avoir des trucs dessus. Pour le coup, il n'enviait plus vraiment l'Autriche. Devoir supporter ça pendant plus de cinq cents ans... soit il était extrêmement patient et arrivait à lui clouer le bec, soit Eli' se conduisait totalement autrement avec lui et là, Johan aurait bien aimé être leur allié à l'époque pour pouvoir voir ça.

La voiture s'arrêta enfin. Et les insultes hongroise de même. Danemark ne put s'empêcher de lâcher un soupir de soulagement lorsqu'elle coupa le moteur, affalé dans son siège. Lentement il détacha sa ceinture et s'apprêtait à descendre lorsque celle-ci l'interpela :

« Tu me passes mes chaussures, kerem ? »

Johan toisa du regard sa compagne nation avec un petit sourire. Rien de mieux que de faire suer la Hongrie. Il sentait qu'il allait bien s'amuser. Et c'était surtout une petit vengeance de sa part pour lui avoir faire supporter ces trente minutes de voyage à l'entendre brailler comme un camionneur. Il lui montra l'arrière de la voiture du pouce :

« Nej, va les chercher toi-même, je suis pas ton chevalier servant. Elles sont sur la plage arrière. »
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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeLun 20 Déc - 12:41

- Nej, va les chercher toi-même, je suis pas ton chevalier servant. Elles sont sur la plage arrière.

Bien sûr. Bien sûr qu'il n'allait pas lui rendre gentiment ses chaussures. C'était même évident de la part de cet énergumène coiffé avec les pattes de son réveil qu'on appelait communément « Danemark ». Il avait balancé ses affaires bien au fond de la Lada au lieu d'être pour une fois gentil et galant, et d'avoir docilement tout gardé sur ses genoux.


Tu crois encore trop au Père Noël, Elizaveta. Sérieusement, il faut arrêter le Tokaji si tu continues, ma fille.


Sa voiture n'avait que 3 portes. Et elle n'allait pas en sortir en tailleur-baskets. Manquerait plus qu'on prenne une photo pour se foutre d'elle. C'est à elle de prendre les photos compromettantes et elle n'aimait pas le truc de l'arroseur arrosé. Lançant un regard noir au Danois, elle entreprit de passer entre les deux sièges avant pour attraper ses affaires. Bien sûr, dans une jupe courte de tailleur bien serrée, tout en évitant le levier de vitesse, cela relevait carrément de la discipline sportive. Réussir à se contorsionner dans la micro-voiture sans que sa jupe ne se retrousse trop et sans filer ses bas noirs, en tâchant d'ignorer qu'évidemment ses fesses en l'air vont être l'objet des regards du tas de testostérone à côté d'elle...


Putain, il me le paiera, ça. Tôt ou tard, mais ça se paiera.


Bon, revenir lentement à sa place en évitant de se taper le volant, mettre un coup de pied « sans (trop) le faire exprès » à Johan parce qu'en reculant, on ne voit rien... Et enfiler dans le peu d'espace de la Lada ces formidables instruments de torture qu'on appelle escarpins. Sérieusement, elle songeait à la castration de l'inventeur de ces horreurs. Et à celle du blond assis à côté d'elle. Elle ne savait pas exactement ce qu'a pu être pendant une trentaine de secondes sa vue, mais peu importe, son orgueil avait besoin d'être vengé. Et le prévenir dès à présent de fermer sa grande gueule.


- Toi... Aucun putain de commentaire. Köszönöm.


* * *


Ils étaient enfin arrivés dans le palace, auprès de leurs représentants respectifs. Elizaveta avait enfin, après quelques efforts, pu cacher son regard vert de colère et son aura castratrice pour la remplacé par un sourire de circonstance qui n'allait absolument pas avec les douleurs que ces fichues godasses pouvaient bien lui donner. Comme tous les invités, elle picorait gaiment dans les plats de petites douceurs que des majordomes apportaient, elle se délectait d'un bon café, tout allait bien, le vieux président ne l'avait pas (encore) enguirlandé et Johan était retourné faire les yeux doux à sa princesse. Un vrai toutou, presque, songea t-elle. Un mec, quoi.


Mais Sólyom lui fit comprendre assez rapidement qu'elle devait s'occuper de son « très cher » hôte. Misère, elle devait retourner vers ce grand dadais, elle qui espérait quelques minutes de paix. Elizaveta tenta d'engager un peu la conversation avec cette nation que, mine de rien, elle connaissait fort peu. Peut-être que sous ses airs de gros crétin se cachait... une autre personne ?


Peut-être avait-il même des infos croustillantes super intéressantes à partager ?


Café à la main, elle s'approcha du grand homme. Oui, il était grand. Oui elle était minuscule même avec ses fichus talons, c'était injuste ! Lui, il avait la chance d'être un mec, d'être fort, musclé, grand respecté, avec quelque chose dans le pantalon, merde !

Et toutes à ses pensées jalouses, elle en avait carrément oublié d'engager un semblant de conversation avec Johan, restant comme ça, à le fixer, serrant l'anse de sa tasse en porcelaine furieusement.


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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeJeu 23 Déc - 16:43

Mais quel magnifique regard plein de colère qu'elle lui avait lancé. C'était... mignon. Enfin, à sa manière.

Parce que se faire tuer du regard ce n'était jamais très agréable pour n'importe qui. Sauf que Johan en avait l'habitude avec les envies de meurtres de telle ou telle nation et en particulier une qu'il ne citera pas pour raisons diverses. Donc ce n'était pas son petit coup d'œil presque attendrit qu'elle lui faisait qui allait lui faire peur. Il lui avait sorti que ses affaires étaient à l'arrière de la voiture. Et c'était le cas. Oooh que c'était bête, elle allait devoir passer entre les deux sièges si elle voulait aller les chercher. De quoi tout à fait combler les yeux du Danemark pendant quelques looooongues secondes de quête d'escarpins et de sac à main.

Et ce fut le cas. Il l'entendait pester alors qu'elle cherchait ses affaires à l'arrière. Johan avait alors tout le loisir d'admirer le tissu du tailleur hongrois ainsi que la finesse du cordage de ses collants noirs. Les femmes, elles avaient toujours autant le même effet sur les hommes. Peu importe leur caractère de garçon manqué ou pas. Petit sourire en coin du danois qui se reçu un coup de pied aucunement prémédité de la part d'Elizaveta qui enfilait ses chaussures à talon avec la grâce et le déhanché de l'Allemagne en tutu.

« Toi... Aucun putain de commentaire. Köszönöm. »

Il ne pouvait pas en faire de toute manière. Ses zygomatiques étaient bloquées.

~~

Ils étaient ENFIN sortis de la voiture. Et c'était là que le danois comprenait l'importance d'avoir une voiture avec un habitacle assez grand pour contenir tout son corps et aussi pourquoi les hongrois étaient si hargneux sur la route. Il s'était étiré le dos. C'est que cette maudite voiture lui avait complètement explosé les vertèbres. Mais il n'avait pas à se plaindre, il avait eu le droit au beau panorama qu'offrait les diverses collines hongroises jusque maintenant.

La salle de réception était aussi préparée pour les deux couples diplomatiques et la collation que l'hôtel offrait était des plus festoyante. Et Johan était encore parti surveiller le couple princier. Pas qu'ils allaient faire des bêtises, loin de là, mais il préférait pour l'instant, et en compagnie de son café, laisser Elizaveta ruminer sa colère qu'il l'ait emmerdée dès le début. Et encore, il était très gentil là. Qui sait ce que ce serait une fois qu'il serait bloqué sur le bouton « emmerdeur ». Et c'était bientôt le cas.

Surtout lorsqu'il vit la Hongrie arriver vers lui, tasse en main et l'air complètement out à la manière d'un suédois alcoolisé. Johan s'était quelque peu éloigné de la famille royale et du couple présidentiel. Il ne voulait pas les déranger, surtout Frederik qui appréciait moyennement que sa femme s'occupe de Johan comme s'il était son grand garçon. Un chouilla jaloux le Prince. Mais la question n'était pas là. Le danois était observé dans ses réflexion par Eli qui ne semblait pas vraiment en l'état de se rendre compte de ce qui se passait autour d'elle. Intrigué, il secoua sa main devant ses yeux.

Pas de réaction.

Bon. Serait-il emmerdeur au point de faire ce qu'il avait en tête. Peut-être ? Peut-être pas ? Un coup d'œil à gauche, à droite. Eli n'était pas dans leur monde. Et bien il allait l'en sortir. C'est alors air taquin sur le visage qu'il changea sa tasse de main et alla discrètement aller poser sa main sur le postérieur hongrois. Eh ! Mais c'était que c'était dur en plus. Qui aurait cru que les fesses de la Hongrie seraient aussi musclées que des biceps allemands travaillés à la gonflette ?

Et il ne put s'empêcher de s'écrier, tout en murmurant :

« Øj ! On dirait pas comme ça mais t'es musclée ici mine de rien ! »

Et il retirait sa main. Toujours aussi discret, et gardant son éternel sourire de chieur. De toute manière elle n'allait pas faire un scandale devant tous les hauts dirigeants. C'était ça qui était drôle.

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Elizaveta / Hongrie


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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeJeu 23 Déc - 18:36

C'était injuste. La vie était injuste. Elle avait pas demandé à être une putain de nana, elle avait pas demandé à ne pas dépasser ce foutu mètre soixante et voilà qu'elle devait faire la paire avec úr Dánia. Un putain de mètre quatre vingt de chromosome Y.


Ouais. La vie était foutrement injuste.


Elle allait devoir passer trois semaines avec ce type qui transpirait la testostérone à chaque seconde. Jalouse, la Hongroise ? Oh, dans son cerveau, elle se prenait déjà bien assez pour un mec au point d'avoir retapissé son salon avec des posters de grosses bagnoles, de football, de bière et de corps dénudés. Mais il fallait bien qu'elle se rende à l'évidence, c'était pas le même gabarit que Roderich là. Non, ce bestiau-là avait bien des kilogrammes de muscle en plus et avait des manières bien autres que l'aristocrate. Disons que pour Elizaveta, Johan n'avait pas de manières. Elle l'avait bien vu dans la voiture... Ca, c'était un mec.


Elle ne vit pas la main danoise passer devant ses yeux. Non, elle avait oublié où elle était, avec qui elle était, ce qu'elle faisait. Elizaveta était plongée dans ses pensées, repensant à l'époque lointaine où elle était encore un garçon, où elle était crainte, et là, elle lui aurait bien foutu une pile au Danois ! Il serait rentré chialer dans les jupons de sa mère, elle aurait été contente, elle, le garçon.


Ses rêveries furent interrompues par un contact à un certain endroit où peu de gens ont été autorisé à y poser la main. On aurait balancé un seau d'eau froide sur la Hongroise que ça ne l'aurait pas plus réveillé. En sursaut. Et là tout lui revint : la réception diplomatique, l'inauguration, etc...


- Ah, i-igen !


D'un air de dire « oui, oui je t'écoutais parfaitement », comme ça lui arrivait parfois en conférence entre nations, quand elle avait roupillé parce qu'elle était à cours de doujinshis ou qu'elle n'avait pas de nations qui se tripotaient sous la table à photographier.


Avant de percuter que c'était le Danemark qui lui avait foutu une main, et que ce salaud se permettait publiquement de commenter. Elle prit une profonde inspiration afin de lui beugler un assortiment de noms d'oiseaux de son cru avant qu'elle ne se rappelle que ce n'était ni le moment, ni le lieu, ni les bonnes personnes pour faire ça.


Et puis d'abord, évidemment que c'était du muscle, tss !


Ah il ne perdait rien pour attendre, elle se vengerait. Elle ne savait pas trop comment, sa spécialité c'était plutôt foncer dans le tas et pas les plans alambiqués et subtils que pouvaient monter son très cher ex-époux. Mais elle trouverait bien. Ca devait pas trop être compliqué. Elle pourrait simplement se contenter de lui faire cracher ses chicots à coups poêle une fois à la maison.


Mais ENCORE UNE FOIS -elle ne pouvait pas échafauder des plans machiavéliques si elle était interrompue toutes les vingt secondes-, les paroles du Danois lui firent écarquiller ses grands yeux verts...

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeVen 24 Déc - 16:41

Plongée dans ses pensées. En pleine collation. Avec un dirigeant sur les talons.

Johan n'aurait jamais pensé que la Hongrie aurait pu être capable de calme et de comatage. A vrai dire, il n'avait jamais eu vraiment de relations avec elle, si ce n'est son alliance avec l'Autriche, un de ses ennemis mais pas le pire. Car Elizaveta, il ne savait pas quoi en penser finalement. Si bien sûr on mettait de côté le caractère hautement féminin de la personne doublée de chromosomes X non négligeable et qui la rendait bien plus attrayante en tailleur qu'en jean et basket.

Eli' pour le danois, c'était une nation difficilement atteignable (sauf pour lui). Une nation qui avait toujours malmené facilement Gilbert alors que Danemark en avait reçu la riposte prussienne dans la figure pendant la Guerre des Duchés. La Hongrie. Cette fille que Roderich voyait toujours comme sa femme et dont il refusait l'indépendant, comme une moule accrochée à son rocher. Et enfin Eli, une nation qui a un caractère de mec dans un corps de femme, formes généreuse à l'image de ce qu'on pourrait appeler les « vallées fertiles de la Hongrie ».

Et il avait osé lui mettre une main aux fesses. Eh ! Il n'avait pas à se plaindre, c'était du muscle mine de rien. Preuve que soit elle faisait du sport, soit elle était étrangement bien entretenue.

Ahem. Danemark ici ton cerveau. Tu es dans une rencontre officielle.

Ah ? …. Ah oui. C'était non sans garder son sourire de taquin qu'il avait donc oser tâter l'arrière pays hongrois. Hongrie qui n'avait rien trouvé de mieux, à la grande surprise du danois, que de sursauter à peine et de lancer d'une petite voix à peine éveillée un joli :

« Ah, i-igen ! »

Igen ? Comment ça igen ?

Le danois écarquilla de grands yeux à la fois étonné et surpris. Jamais... Jamais il n'aurait pensé qu'Elizaveta lui sortirait un truc pareil. Parlait-elle danois ou quoi ? Car l'idée qu'elle avait émise avec ce joli mot qu'était igen ne laissait à Johan que le plaisir de se faire moult idées saugrenues que celle qu'elle lui avait gentiment soufflé à l'oreille avec ce petit air endormi.

Et son sourire s'étira encore. Il devait avoir comme un air lubrique dans ses yeux. Et les zygomatiques en feu. Il était presque à la fois choqué par la proposition indirecte qu'elle venait de lui faire mais aussi parce qu'elle avait gardé son calme et son étonnement d'être sortie de sa rêverie, sans apparemment vraiment comprendre le sens de ce qu'elle venait de lui dire.

Il voulait lui demander. Évitons les quiproquo, elle l'avait déjà tué au moins deux fois dans sa petite caboche avec les petits coups de chamailleries qu'il venait de lui faire. Mais cruel dilemme. Si elle l'invitait à recommencer, ce n'était pas de refus après. Tant pis si elle râlait ou lui cassait la figure après. De toute manière, Johan savait pertinemment que la hongroise n'avait pas assez de force ni la taille nécessaire pour arriver à le dominer (misogyne), mais aussi qu'elle ne se risquerait pas à lui lancer tous les qualificatifs qu'elle pouvait lui donner, devant son président et surtout devant tous les représentants des deux pays.

Il but une gorgée de café et lui tapota joyeusement le fessier encore une fois, lui lançant dans un petit rire de gamin :

« Oh mais si tu veux que je recommence, il n'y a pas de souci hein ? »

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeSam 1 Jan - 15:29

Il recommença. Oui, la main danoise vint lui reclaquer les fesses. Elizaveta hésitait franchement entre la surprise et la colère. Mais qu'est-ce qui lui prenait à ce connard de crétin congénital ? Et ça le faisait rire ? Et il faisait ça impunément devant tout le gratin de diplomates ?


- Oh mais si tu veux que je recommence, il n'y a pas de souci hein ?


Son regard vert de rage fusilla le Danois. Si ses pupilles avaient été des canons de revolvers, Johan aurait fini par ressembler à un gruyère suisse. Ou une passoire. Au choix.


- Öm...


On pouvait sentir autour de la nation féminine une aura lourde de menaces, presque palpable. Si le Danois ne comprenait pas là qu'au prochain geste déplacé, la tasse de café qu'elle tenait en serrant l'anse jusqu'à s'en blanchir les phalanges atterrirait en plein dans sa gueule. Qu'il y ait les officiels où non.


Bon, l'incident était resté inaperçu des humains, apparemment. Et de toute façon, l'heure tournait. La presse attendait le président, le ministre de la culture et le couple princier au Ludwig Múzeum pour 15h pétantes. Elizavata eu juste le temps d'embarquer deux petites pâtisseries vite fait bien fait avant de choper sans ménagement le grand blond par la manche et de lui faire refaire un tour dans sa « belle » voiture afin de l'emmener jusqu'au lieu de l'inauguration.

Bon, c'était pas de gaité de cœur qu'elle allait voir cette foutue exposition d'art contemporain. Elle aimait pas les musées, elle s'y ennuyait. Oh non, même un putain de demi millénaire de cohabitation avec messire Edelstein ne l'avait pas fait changer d'avis. Quoique. Les marbres nus grecs et romains et la peinture classique pleine de beaux éphèbes peu ou pas habillés, elle aimait. Mais le reste... C'était trop obscur pour elle. Mais bon, fallait qu'elle y aille. Et que Johan aussi soit présent. D'ailleurs, elle ne savait pas si l'énergumène assis à ses côtés aimait les musées, l'art et surtout, ce qu'ils allaient voir et qui provenait de chez lui : l'art contemporain.

Mais tout d'abord, le faire expliquer ces mains au cul qu'elle avait subi.


- Qu'est-ce qu'il t'a pris tout à l'heure espèce de putain de malade !? Tu m'entends, gars, ça se paiera chez moi !


Oui. Elizaveta était rancunière. D'ailleurs, elle n'avait toujours pas pardonné à Arthur sa défection lors de la guerre de succession autrichienne. Et même tous les spectacles de lui en état d'ébriété en train de se faire draguer/peloter/monter par le reste des nations ne compenserait pas ça.
...Quoique.

Et puis de toute façon, elle s'en contrefichait de ses explications. S'il elle n'appuyait pas sur le champignon, elle serait en retard donc elle se ferait engueuler et déjà qu'elle s'était mise à dos quelques nations lors de divers congrès parce qu'elle refusait leur aide... Et là, en plus, elle risquait de se mettre le Danois à dos alors qu'ils allaient devoir cohabiter trois semaines, alors que c'était cet enfoiré là qui la cherchait... Ca y est. Si elle réfléchissait trop, elle allait avoir la migraine.

De toute façon, ils arrivaient. Il y avait déjà une foule de journalistes, des gamins en tenue traditionnelle qui portaient des fleurs à la princesse danoise, et on tendait déjà des ciseaux au prince pour couper le ruban rouge qui barrait l'entrée du musée.

Allez, c'était parti pour deux heures d'ennui dans un musée rasoir. Il n'y avait pas un buffet gratuit à volonté de petits fours de prévu ?

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeLun 3 Jan - 14:39

Le regard qu'elle lui avait lancé lui avait laissé comprendre que même si son geste avait été des plus déplacés envers sa personne, il devait avoir gaffé comme le roi des cons.

Eh quoi ? Elle lui demandait de recommencer, il s'exécutait. Et mademoiselle n'était pas contente ? Pfeuh. Elle était bien une femme tiens. Jamais contente. Elle te demande un truc et quand tu le fais, ça va pas, elle doit tout recommencer. Et après ça se plaint que les hommes restaient le canapé avec une bière et les chaussons aux pieds devant un match de foot. A force de se prendre des yeux révolvers de la sorte, il était normal que le danois ne faisait plus rien pour l'aider. Si elle était dans la mouise, tant pis pour elle.

Enfin, il n'allait pas foutre en l'air l'inauguration non plus. Frederik était là, et Danemark n'avait pas à donner une mauvaise image de lui sinon il ne donnait pas cher du mobilier du palais royal qui risquait de voler par les fenêtres, en bons danois qu'ils étaient tous les deux.

Et le temps tournait. Il avait à peine eu le temps de poser sa tasse de café sur la table du buffet qu'il était chopé par la manche par la hongroise, s'éloignant des pâtisseries qu'il allait prendre avec un air outré de gamin à qui on aurait retiré la sucette de la bouche. Elle était bien décidée à ne plus ménager ses efforts pour paraître la plus courtoise possible envers le nordique. Elle s'en fichait, lui aussi. Cela promettait d'être drôle. Le danois ne connaissait pas vraiment Elizaveta, mais il avait su par Gilbert qu'elle était une femme de caractère, ce qui forçait bien évidemment Johan a l'embêter, espérant des réactions aussi marrantes que celle qu'elle avait eu tout à l'heure, un peu plus souvent. Qu'il ne reparte pas sans de précieux souvenirs de l'ex-femme d'Autriche.

« Qu'est-ce qu'il t'a pris tout à l'heure espèce de putain de malade !? Tu m'entends, gars, ça se paiera chez moi ! »
« Eh quoi ? Tu m'as dit igen alors j'ai recommencé. On me le dit pas deux fois quand on me dit « encore ». »

Il s'était accoudé sur le rebord de la vitre alors que la lada continuait son bonhomme de chemin vers le Ludwig Múzeum. Sa menace, il s'en fichait complètement. Le Danemark était on ne peut plus sûr et on ne peut plus fier de sa force physique. Comme si les petits bras de mouche d'Eli allaient lui faire une quelconque marque ou douleur quelque part. Pfeuh. Elle se foutait le doigt dans l'œil.

Le regard blasé et à moitié boudeur se posa sur le Musée dont Frederik allait couper le ruban rouge. C'était une grande bâtisse froide et sans décoration extérieure mis à par les corolles aux couleurs du Danemark et de la Hongrie qui allait disparaître une fois Johan et le couple princier retourné au pays. Et Johan n'était pas un fan de musée. L'Art n'était pas son truc, sauf l'art de la guerre peut-être ? Déjà qu'il avait plusieurs petits accords avec Tino dans ce domaine, alors maintenant il se retrouvait avec une exposition d'art contemporain danois sur les bras, et une Elizaveta qui n'allait surement pas fermer sa jolie bouche pour quelques commentaires cinglants.

Le ruban fut coupé dans les applaudissements des deux pays représentés et tout le monde pu entrer dans le bâtiment pour y visiter l'exposition. Tout ce que Danemark espérait, c'était éviter les peintures ou sculptures qu'on pourrait mal interpréter, un peu à la Gustav Klimt, bien que celui-ci soit autrichien. Qui aurait cru que Roderich verrait un jour sur ce genre de peintres sur son territoire hein ?

Tout le monde avançait calmement dans les galeries du musée. Le nombre de projecteurs installés près des sculptures que le président hongrois admirait laissait l'idée à Danemark de s'amuser un peu au lieu de bailler à tout va comme il le faisait depuis une bonne demi-heure déjà, malgré le café. Il donna un petit coup de coude à Eli pour qu'elle prête attention à ce qu'il faisait.

« Pst, se mig*. » chuchota-t-il.

Et lentement, non sans un petit sourire, il se dirigea vers une source de lumière, à pattes de velours et alla mettre ses mains devant un projecteur et les positionna de telle sorte que des ombres bizarres apparaissent devant le mur blanc à côté de la sculpture. Danemark était devenu un véritable gosse tellement il s'ennuyait.

Intenable. Chiant. Gamin. Avec un sourire taquin à tomber par terre.

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeMar 4 Jan - 14:53

Qu'est-ce que qu'on pouvait s'ennuyer dans un musée... Dans un musée d'art contemporain. Sérieusement, à part dans les œuvres où il y avait des mots qui explicitaient parfois certaines choses, on ne voyait vraiment pas que c'était une exposition sur la tolérance. A moins qu'au Danemark, on n'ait pas les mêmes « symboles universels » qu'ici... Mystère. Bon, trouver un banc, poser ses fesses et éviter de trop marcher avec ces foutus escarpins.

Bien sûr, au moment où ses fesses allaient toucher la moelleuse banquette devant un grand tableau sans intérêt, une voix se fit entendre. Sa voix. Putain, il ne pouvait pas DEUX SECONDES lui foutre la paix ?


- Pst, se mig.

– Quoi. Encore.


Elle aussi avait chuchoté. C'était pas la peine de couvrir la voix de l'interprète qui expliquait le pourquoi et le comment des « œuvres » au gratin diplomatique présent. Mais bon, autant regarder ce que faisait le grand blond, histoire au moins qu'il ne faisait pas de connerie aussi grosse que lui. Non, il se tenait devant un projecteur. En souriant comme un gamin fier de la connerie qu'il vient d'inventer. Elizaveta fronça les sourcils en priant vivement Dieu que le Danois ne ruine pas la réputation de son pays. Sa réputation.

Il faisait des ombres chinoises. Et le pire, c'est que ce grand con était plutôt doué ! A faire un lapin, un dinosaure, un hibou, plein de choses avec ses dix doigts. Elizaveta savait à peine faire un corbeau crédible... Elle se surpris à rester quelques minutes à admirer le spectacle sur le mur. Avant de donner un coup de coude -oh, gentil !- au Danois.

- Juste un truc par rapport à tout à l'heure... Igen, ça veut dire « oui »... « ja », tu comprends ? Si ta caboche pige l'allemand, on causera en allemand, ça évitera que tes mains se baladent à nouveau, j'espère.


Tournant la tête pour voir où en était le guide et interprète dans son laïus à la gloire de l'art trop moderne pour être compris du commun des mortels et des immortels d'ailleurs, Elizaveta constata qu'ils avaient tous bonnement... disparu.


- Hey... Ils sont où, là, les gens ?


Oui. Ils avaient perdu leurs boss. Bien. Très bien. Bravo.


Bien sûr, elle n'avait pas de plan du Musée, elle ne l'avait jamais visité auparavant et aucun bruit ne se faisaient entendre. Bon point : il n'y avait pas Roderich. Non parce que, même dans un Musée, avec Roderich, c'était au-to-ma-ti-que. Ils se perdaient et parfois pour longtemps. Bon, c'est vrai, elle se l'avouait, parfois elle le cherchait à ce qu'ils se perdent, seuls, dans un coin reculé.

Mais là, c'était ni la personne, ni le moment !


- Kula ! Un kurva életbe !


Là, ça le faisait vraiment pas s'ils ressortaient sans leurs dirigeants. Question d'image. Et surtout, s'ils se ramenaient pas vite fait, bonjour les sermons. Ils pouvaient pas prétexter qu'ils cherchaient les toilettes ou autre, à deux, l'excuse était foireuse. Restait une solution : courir en suivant les panneaux « EXIT », lorsqu'ils existaient. Et courir avec 8cm de talons quand on avait pas l'habitude, en jupe serrée qui plus était, cela relevait de la discipline olympique.

Ne pas penser aux escaliers...


Pour la soirée, Elizaveta prendrait des ballerines. Pas de talons. Surtout pas. C'était décidé.


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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeVen 18 Fév - 12:53

La visite suivait son cours dans les dédales des galeries du Ludwig Múzeum et le peu qu'ils venaient de voir avait profondément provoqué le sommeil précoce de Johan et de son hôte des trois semaines à venir.

Et qui disait ennui chez le Danemark, rimait avec connerie. Car c'était bien l'ennui qui submergeait Johan en cette fin de matinée et ce n'était pas le rictus colérique permanent d'Elizaveta qui allait l'aider à trouver une occupation. Et ce sont les ombres chinoises qu'il avait trouvé bien de faire, avec un des projecteurs qui éclairait une sculpture à laquelle il ne trouvait pas grand intérêt.

Un sourire de gamin illuminait son visage alors qu'il faisait sa bêtise, bien fier. Tout ce qu'il espérait, c'était que personne ne remarque que c'était lui qui le faisait ou même que Frederik ne le voit sinon il craignait les représailles. Etant bien civilisé, il avait appris à « craindre » son futur roi même si la peur en elle-même n'était pas celle qu'il avait pu un jour ressentir pour une quelconque raison lambda qu'il n'évoquera pas, même dans ses propres pensées.

Il posa son regard sur la Hongrie. Elle semblait intéressée par le don danois avant qu'elle ne l'appelle à ses côtés. Se relevant doucement il la rejoignit, non pas qu'il agissait comme un chien qui obéissait à sa maitresse, loin de là, mais plutôt par curiosité maladive :

« Juste un truc par rapport à tout à l'heure... Igen ça veut dire « oui »... « ja », tu comprends ? »

Hein ?

« Si ta caboche pige l'allemand, on causera en allemand, ça évitera que tes mains se baladent à nouveau, j'espère. »

Oh non, c'est pas drôle.

Le danois affichait une moue puérilement boudeuse. Il aimait pas l'allemand. Déjà... il trouvait cette langue terriblement archaïque. Car si un humoriste français avait dit « le danois c'est de l'allemand parlé sous l'eau »*, Johan n'avait en rien trouvé amusante cette comparaison qui assimilait comme « Le Danemark c'est l'Allemagne mais en moins audible » donc qu'il avait une moins bon place pour se faire entendre par rapport à son cousin, demi-frère, on ne sait quoi. Bref. De plus, pour lui l'allemand c'était la langue de celui qui l'avait envahi, et de ceux avec qui il s'était disputé maintes fois par le passé pour le contrôle de deux trois duchés qu'ils revendiquaient.

Tout ça était bien loin maintenant. Si on y réfléchit bien. Et le Danemark devait faire preuve d'un peu plus d'ouverture d'esprit s'il espérait que ses relations internationales se portent bien.

Mains dans les poches, il soupira d'un « humpf » significatif que cela ne lui plaisait pas mais qu'il s'y plierait. Dommage pour les vallées hongroises, il aurait bien aimé explorer un peu plus. Bah, il trouvera bien un autre moyen que le quiproquo du « igen ».

« Hey, il sont où là les gens ? »

Le blond releva la tête, sorti de ses pensées. Comment ça « ils sont où les gens » !? Son regard se porta sur les alentours. Plus personne dans la galerie, il n'était qu'eux deux. De quoi réveiller l'instint de n'importe quel mâle alpha qui serait seul en compagnie d'une femme aussi... comme Elizaveta quoi. Bref. Le jeune homme secoua la tête et commença à suivre la Hongrie qui était déjà partie chercher ça et là le reste de la diplomatie.

Quelques minutes à chercher et il avait déjà l'impression d'être encore avec elle dans la voiture. Il soupira encore une fois, écoutant ses poussées de râles comme jamais il ne l'avait encore entendu. Au bout de quelques minutes encore, Johan perdit la patience minim qu'il avait acquis en plus de cinq siècles. On ne refoule pas un naturel impatient, c'est impossible.

Il ne prévint même pas Elizaveta, lui attrappa l'épaule, la retourna vers lui, se baissa et lui attrappa la taille d'un bras, le bas des fesses de l'autre et la souleva en sac à patates (ou paprika). Il lança alors, en un allemand un chouilla lacunaire au niveau de la prononciation :

« Tu m'casses les oreilles à te plaindre. Tu bouges pas, tu te tais et tu me laisses chercher une sortie de secours. Et je ne te demande pas ton avis. Compris, Femme ? »

Il causait comme s'il était retourné en arrière, au huitième siècle. Aaah la bonne prériode viking où on se foutait complètement des bonnes manières et où on se bagarrait avec les prisonniers dans la boue jusqu'à ce que l'un meurt et qu'on violait et pillait sans le moindre scrupule. La belle époque en somme.

Donc, Eli sur une épaule, le danois cherchait vaguement du regard l'enseigne verte significative de la sortie de secours.Il allait attendre dehors, ce n'était pas la peine de se perdre encore plus dans le musée. Il ne lui fallu pas longtemps pour parcourir un peu les environs et enfin trouver la dire porte coupe feu non loin de leur position. Il soupira à nouveau.

« Tu vois, y'en a une, c'était pas la peine de gueuler. »

Il poussa doucement la barre qui permettait d'ouvrir la porte de sortie de l'intérieur. La lumière du jour laissait le danois aveuglé alors quil porta son avant bras à ses yeux pour limiter la retaction de ses rétines. Il s'avança lentement, hongroise toujours l'épaule, vers l'extérieur et laissa la porte se refermer.

-FLASH-

Un flash lui arriva à la figure.

-FLASH FLASH-

D'autres flashs lui arrivèrent au visage. Il ferma un oeil, dans l'espoir d'appercevoir l'origine des flashs avant de s'appercevoir que ce n'était en fait que les appareils photos des paparazzis qui devaient attendre non à la vue de tous, les couples princiers, présidentiels et ministériels pour tenter de les prendre sous leur meilleur jour à leur insue.

Mais c'était sur l'air ahuri des deux nations représentées qu'ils étaient tombés.

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Dernière édition par Johan / Danemark le Ven 20 Mai - 16:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeDim 1 Mai - 13:03

Elle se sentit soulevée dans les airs par une force non-maîtrisable. Avant d'être posée sans ménagement contre un truc dur, qu'elle identifia rapidement comme étant l'épaule du Danois. Les quelques mèches qui dépassaient de son chignon et encadraient habituellement son visage lui tombaient dans les yeux, et ses jambes battaient furieusement l'air bien qu'elles fussent solidement maintenues par une paire de bras musclés.


-  Tu m'casses les oreilles à te plaindre. Tu bouges pas, tu te tais et tu me laisses chercher une sortie de secours. Et je ne te demande pas ton avis. Compris, Femme ? 

– Putain relâche-moi !!! Hülye !


Elle ne prit même pas la peine de lui répondre en allemand. Elle était bien trop furieuse de décoller encore une fois du sol par la faute de ce maudit Danois.

Elizaveta savait pertinemment que ses cris n'aurait aucun effet sur le blond, comme les coups de poings qu'elle assenait dans son dos. Mais vociférer et taper lui permettait... d'extérioriser sa colère et aussi un peu sa honte d'être trimbalée comme un sac à patates. Les types qui matent les caméras de surveillance devaient bien se marrer, tiens.


Ballotée par un grand blond qui marchait au pas de courses, secouée lorsqu'il dévalait quatre à quatre les escaliers, elle allait encore lui hurler dessus lorsqu'il lui indiqua qu'ils arrivaient à la sortie. Et ce grand crétin là qui poussait la porte sans même la lâcher...


Le menton de la Hongroise heurta le dos Danois lorsqu'il s'arrêta brutalement. Elle ne voyait rien mais elle pouvait très clairement entendre le crépitement des flashs des journalistes et paparazzi qui couvraient l'événement. ...Génial.

– Kula....................



*



Une bonne dizaine de minutes plus tard, c'était une Elizaveta furieuse qui était au volant de sa Lada rouge. Furieuse d'avoir déjà reçu des messages de Francis qui suggérait des choses indécentes avec le Danois au vu des photos de l'AFP qu'il avait reçu. Furieuse du mail de Kiku qui la taquinait gentiment sur sa position compromettante. Furieuse de l'appel de Gilbo. Là, elle n'avait même pas décroché mais elle sentait venir les photos sur son blog. Enfin, si ces gens n'étaient pas suicidaires, ils devraient « oublier » l'incident vite fait.


Passant sa rage en insultant copieusement tous les automobilistes, cyclistes et piétons sur son chemin, elle ne faisait même plus attention au Danois assis sur le siège passager. A moins qu'il ne se soit fait tout petit, de peur de se faire éjecter manu militari par la Hongroise s'il ouvrait la bouche... Enfin, elle s'en fichait. Il fallait qu'elle arrive à se calmer, elle avait quelques heures avant la nouvelle « représentation en public » où leurs dirigeants respectifs devaient dîner et assister au ballet donné en l'honneur de la culture danoise.


*


La Hongroise stoppa sa voiture devant chez elle, une petite baraque légèrement à l'extérieur de Budapest. Certes, ce n'était pas prestigieux comme chez Roderich, mais elle se sentait chez elle, dans sa petite maison. On y avait déjà déposé les affaires de Johan qui devait rester les trois semaines du festival ici. A croire que leurs boss les avaient punis pour les avoir forcé à cohabiter tout ce temps. Enfin, sans doute n'était-il pas si différent d'elle.

La première chose qu'elle fit en arrivant fut de balancer dans un coin ces maudites chaussures à talons. Puis elle lui fit faire rapidement le tour du propriétaire. Sa maison ressemblait un peu à la maison d'un vieux garçon, avec plein de bazar partout, des posters de foot et de bagnoles, des outils qui trainaient, etc...


– Bon bah voilà chez moi... On a quelques heures pour se préparer pour cette foutue réception. Si tu veux une bière, lève ton cul et va la chercher dans le frigo, je squatte la salle de bain. Je pense que tu sais te servir de la télé et si par hasard t'aurais l'envie de te cultiver, y a des livres qui traîne. ….......Et vient pas me faire chier pendant que je me douche !


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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeSam 4 Juin - 14:00

La route jusque chez la hongroise avait été longue. Très longue. Trop longue.

En quelques secondes, il avait entendu plus d'insultes qu'en une dizaine de minutes passé dans la voiture. Etait-ce un signe précurseur de la colère hongroise ? Etait-il seulement prêt à se recevoir la poêle en pleine face comme un lointain petit cousin prussien ?

De toute manière il était plus fort que Gilbert. Ce n'était pas un ustensile de cuisine qui allait lui faire peur.

La voiture hongroise se stoppa nette devant ce qui semblait être la maison d'Elizaveta. Le danois, devant la force de freinage ne put que se retenir de passer par le pare-brise, une main sur la boite à gants, l'autre sur la vitre en question. Il n'y avait pas à dire, il ne conseillait pas d'être le passager d'un italien, alors d'une hongroise, encore moins. Si on tient un tant soit peu à sa vie.

Ses affaires étaient déjà là, dans l'entrée. Le service avait été impeccable depuis l'aéroport au moins, c'est déjà ça. Eli' vira ses chaussures, le danois garda les siennes aux pieds. De là, elle lui fit le tour de sa baraque. Et min Gud que c'était le bordel là-dedans. Pire qu'une garçonnière, et Johan était fin connaisseur de ce genre d'endroit pour y vivre 365,25 jours par an.

”On m'a toujours dit que tu étais un garçon manqué. C'est même pire que je croyais.”

Des posters de waterpolo, des magasines de mecs, de bagnoles, des tournes vis qui trainaient ça et là. Là, le danois eut du mal à croire que cette nana était l'ex-femme d'Autriche. Il l'imaginait bien aux bals à Vienne, dans sa grande robe, avec la grosse crinoline pour faire bouffer tout le tissu et surtout, il aurait aimé la voir jouer l'hypocrite de service à jurer dans sa tête parce que ses chaussures lui faisaient atrocement mal (et si elle se cassait la gueule c'était encore mieux). Non plus sérieusement, il aurait tout donné pour voir la Hongrie au XVIIIème siècle, tout.

Et de tout ces posters en tout genre, photos, assiettes à moitié finie sur la table, il réussit à détourner le regard de la crasse qui trainait ici pour se focaliser sur les paroles de la hongroise qui semblait plus l'engueuler qu'autre chose.

Bien sûr qu'il n'allait pas se gêner pour prendre un bière, le sauciflard (si tant est qu'elle en ait) et mettre les pieds sur la table devant la télévision en attendant que mademoiselle se pomponne.

”Me cultiver sur quoi ? Je ne vois que des revues bizarres venant de chez Kiku qui trainent par terre. J'vais plutôt regarder la télé.” Il lui pris les épaules et la poussa doucement vers la salle de bain. ”Allez, va te faire belle, c'est vrai qu'il y a tellement de gens à draguer à ce genre de soirées.”

Il souriait. Encore allez-vous dire ? Bien sûr. Le danois était un chieur et en était fier. Il attendit d'entendre le verrou, car bien sûr elle n'allait pas laisser la porte ouverte comme une sorte de provocation envers le danois qui, bien sûr, n'aurait eu aucun scrupule à aller scruter pour profondément la nation qu'elle était.

Il se dirigea directement vers le frigo et en sorti une bière et de quoi grignoter en attendant (un peu de pain, de la charcuterie qui trainait), et retourna dans le salon. Bug devant la table basse. Où allait-il poser tout ça. Longuement il soupira, il avait l'impression d'être un norvégien devant un bazar danois. Il s'assit sur la canapé, du moins sur un bout de canapé pas trop tâché, posa sa bière par terre, la charcuterie par dessus une assiette sale et retira sa veste qu'il mit sur le dossier, déboutonna quelques boutons de chemise, desserra sa cravate. Oh miracle, il respirait enfin.

Il prit la télécommande et alluma la télévision, et là, leur tête à la sortie de secours du musée apparu en gros plan aux infos. Il ne savait pas s'il devait rougir de gène, exploser de rire ou faire un face!palm devant la tronche ahurie d'Elizaveta en train de hurler pour qu'il la lâche. Il regarda machinalement les images, ne comprenant rien du tout aux commentaires des journalistes alors qu'il entendait l'eau couler dans la salle de bain.

Il mangea un peu, but sa bière à grandes gorgées. Non décidément, la tronche d'Eli le faisait rire. Arborant un sourire satisfait, il attendit que l'eau arrête de couler pour se lever et se poster à côté de la porte de la salle de bain. Il attendit ensuite, patiemment bien que trépignant que la hongroise sorte pour lui choper les épaules (un coup à lui foutre une crise cardiaque) et l'amener vers l'écran, se foutant complètement si elle était en serviette ou pas :

”Regarde, t'as des fesses célèbres maintenant, comme Paul le poulpe. Ça va super bien avec ta tête.” Un poil moqueur le danois ? Pas du tout. Il lui tripota ses cheveux trempés par la douche. ”On dirait même que t'as une pieuvre sur le crâne c'est la nouvelle mode ici ?”
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Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeSam 11 Juin - 10:33

Certes, sa maison était en bordel. Mais elle n'avait pas eu la foi de ranger tout ça. Merde, elle était plus une femme de ménage, non mais ! De toute façon, ça devait lui rappeler son environnement naturel, au Danois... Ça lui apprendrait, tiens, à être accueillante, tssss... Et quoi encore ? Le voilà qu'il la poussait carrément à la salle de bain, comme ça, sans autre forme de procès ? Mais merde ! Elle était chez elle, c'était pas lui qui allait lui dire ce qu'elle fallait qu'elle fasse non mais oh !


Bon... C'est vrai. Il fallait se préparer pour la soirée. MAIS C'ETAIT PAS UNE RAISON POUR QU'IL LA COMMANDE !
Elle se contenta alors de lui claquer la porte au nez et de tirer le verrou. Manquerait plus qu'il s'invite, encore. Et connaissant un peu sa famille et sa réputation, c'est ce qu'il ne manquerait pas de faire. J'vous jure, ces mecs.


Certes, ça lui viendrait aussi à l'idée s'il y avait un beau mâle nu dans une salle de bain non fermée...


Heureusement qu'elle avait préparé à l'avance ses fringues dans la salle de bain. Elle ne se voyait pas traverser l'appart' en serviette avec Dànià sur les talons. Pas qu'elle était pudique, non, loin de là. Mais ça allait leur faire encore perdre beaucoup de temps. C'est pourquoi, au bout de dix minutes à peine, elle sortit de la salle de bain, vêtue de sa robe noire et de ses bas, ses cheveux vaguement attachés aux multiples longues mèche mouillées retombant de part et d'autre de sa tête, à la recherche d'un sèche cheveux.

Et tout ce qu'il trouvait d'intéressant à faire... C'ETAIT DE COMMENTER LES IMAGES TELEVISEES DE LEUR SORTIE ET SA TENUE ACTUELLE !? Ainsi que d'emmêler encore plus ses cheveux trempés.
Ah ça, mon p'tit danois, tu le paieras... J'ai trois semaines pour te faire payer et je m'en priverai pas.


Elle se contenta pour l'instant de le fusiller du regard -pas maquillé-, de lui mettre un coup de coude dans le ventre et de le pousser à la salle de bain d'un coup de pied au cul. Heureusement qu'il était de dos, la jupe relevée par la jambe levée offrant une vue sur sa culotte et ses bas... C'était d'une classe monstrueuse.


Bon, pendant que môssieu le grand blond prenait sa douche -Eli, ne pense même pas à aller le mater, t'as pas le temps et t'auras trois semaines pour le faire ensuite-, elle allait en profiter pour faire des trucs de fille : se sécher et lisser les cheveux, se maquiller, toussa, avec un vieux miroir posé sur ses genoux. Voilà, rajuster sa robe, mettre des chaussures de torture, mettre sa célèbre fleur dans ses cheveux, vérifier qu'elle était « parfaite » et parfaitement féminine, voilà. Maintenant Johan pouvait sortir.


D'ailleurs la porte de la salle de bain s'entrouvrait dans un tourbillon de vapeur -mon chauffe eau va être viiiiiiiide !!!-. Espérons qu'il soit vite prêt sinon ils allaient être en retard. Pas besoin d'attirer plus les plus les regards sur eux, le musée avait déjà fait bien des dégâts.
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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitimeMar 5 Juil - 14:06

Spoiler:

Sa petite blague n'avait apparemment pas plu à la hongroise. Tant mieux après tout, c'était fait pour la foutre en rogne.

Elle l'avait poussé manu militari dans la salle de bain sans une once de parole. Pas le temps de prendre un caleçon ni même des affaires de rechange. Sachant Elizaveta sur le pied de guerre (et ses grands chevaux), il était évident pour Johan que s'il voulait garder ses régions vitales en bonne santé, il avait tout le plus grand intérêt à ne pas essayer de sortir de cette salle de bain sans s'être lavé un minimum.

Et puis de toute manière, il puait le bouc.

Soupirant un instant, il verrouilla la porte (aucune opportuniste voyeuse pour le déranger) et entreprit la longue tache de se déshabiller. La douche fut rapide, quoique. Elle était bonne, elle faisait du bien et cela le requinquait d'un coup. A croire qu'il avait été fatigué de sa journée. C'était vrai, la hongroise faisait son poids après tout. Le danois prit bien son temps dans le douche, laissant couler l'eau chaude au maximum, se demandant d'ailleurs si elle était équipée d'un ballon d'eau chaude ou pas.

Boarf. Tant pis si y'a plus d'eau chaude. Cela lui ferait les pieds.

Il finit par retirer le loquet de la porte. Sans avoir ses affaires, il était difficile pour lui de ressortir en remettant son costume dégueulasse dans lequel il avait transpiré toute la journée. Ce fut donc en serviette que le blond sortit de la salle de bain. L'air ambiant était horriblement froid et il se dirigea directement vers ses sacs, crispé, afin de retrouver un semblant de sous vêtements et un costume propre pour le cabaret du soir même. Bien évidemment, il ne porta pas un regard à la hongroise et sorti un boxer aux couleurs de son drapeau et attrapa la tringle de son costume emballé sous plastique tout droit sorti du pressing et retourna dans la salle de bain.

Rien à faire du temps qu'il mit à s'habiller et à se coiffer. C'est au bout d'une dizaine de minutes environ qu'il franchit à nouveau la porte du salon, chemise pas boutonnée au col et cravate même pas mise. Soupirant d'un ”piouf” sonore, il s'assit sur le canapé comme un prince et entreprit de tente de nouer sa cravate.

Car même s'il se fout de la gueule allemande, le danois n'était capable d'avoir une cravate bien mise que si le noeud avait été déjà fait. Et là, c'était la bérézina. Pas de noeud. Sondant du regard les deux bouts de cravate, il essaya de se rappeler la façon dont faisait Eivind pour lui faire son noeud.

On sort du puit, on fait le tour de l'arbre et on rentre dans le puit.

Echec.

Il recommença sa manœuvre. Pensant que cette formule (de noeud de huit) marchait aussi avec les noeuds de cravate. Mais au bout de deux minutes, la patience de Johan avait atteint sa limite. Commençant à râler sur le bout de tissu, jurant en danois, il grogna un moment avant de se laisser retomber sur le dossier du canapé, sourcils froncés. Il ne voulait pas demander à Eli'. Trop la honte. Lui ? Se faire aider par une femme ? Et puis quoi encore.

Aussi il se leva, cravate en main et attendit la hongroise devant sa porte.

Mary lui mettrait, tant pis.
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MessageSujet: Re: Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark]   Budapest - Inauguration du Ludwig Múzeum [PV Danemark] Icon_minitime

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