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 Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]

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MessageSujet: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeMar 29 Déc - 18:19

Sans jamais faiblir, sans jamais mourir, vivre... La peine la plus lourde du monde... Le poids des hommes... Mais alors, qu'est ce que la survie ? La vie, mais en plus dur, en plus concret, en plus réel... La vie au naturelle, comme elle devrait l'être... Pas comme toutes ces nations riches arrogantes et pleines de pouvoir... Comme tout ces pays qui font ce qu'ils peuvent pour rester eux même, ne pas devenir une province, une colonie, resté avec son identité, sa maitrise, sa fureur, sa flamme au fond d'eux même, ce qui fait qu'ils sont eux et pas un autre... Ne jamais regarder derrière, avancer vers la lumière... Mais quand la lumière n'apparait pas, que faire ?

-Mais laissez moi passer ! Je suis un pays je vous dit ! Je suis le Kosovo, espèce de débile !

Lina se débattait avec les gardes de la sécurité, à l'entrée de l'ONU. Elle s'était levée tôt ce matin là, et avait fait le voyage spécialement de chez elle, jusqu'au « States » pour pouvoir assisté à la réunion de l'ONU sur le problème des guerres civiles dans le monde. Et vu sa situation actuelle, elle s'était dit qu'aller là bas pour montrer au monde SA guerre civile, ce serait un petit plus pour la résoudre. Elle n'aimait pas beaucoup la guerre et verser du sang, à moins que cela ne soit obligatoire... Et la situation actuelle requiert les armes, la violences, l'armée et la sang... Elle n'aimait pas l'admettre, mais elle avait besoin d'aide sur ce coup là ! Elle s'arrêta un instant de se battre, quand elle vit plusieurs grandes nations arrivés par la porte centrale, la regarder, rire en douce et entrer... Pourquoi ? Qu'avait elle de drôle à vouloir la paix dans son jeune pays ? Pourtant, elle allait devoir attendre... Elle recula, injuriant les gardes en serbe et descendit les marches pour se retrouver dans la rue... Elle s'assit sur le trottoir, les mains sur le visage et se le frotta. Regardant ensuite autours d'elle, elle ne remarqua rien d'anormal... Les États Unis était vraiment un pays stupéfiant. Elle n'avait jamais autant vu de richesse dans un même lieux... Elle regarda les gens passer: des hommes d'affaires en costard cravate pressé de se rendre à un boulot qui les stressait, des femmes enceintes entraient et sortaient d'un bâtiment qui ressemblait à un hôpital, d'autres jeunes femmes en mini jupes se promenaient fière de montrer à tout New York leur jolie arrière train, et de jeunes garçons allaient à l'école, zieutant au passage ces jolies damoiselles... Tout cela semblait normal à tout le monde, mais elle se sentait si perdu dans ce monde qu'elle ne connaissait pas... Où aller maintenant ? Elle ne pouvait pas repartir sans avoir eu des résultats... Pas pour elle... Pour les enfants, les femmes, les hommes, tout ce qui la formait et lui permettait d'avancer... Son unique but... Son peuple.

La nuit tombait... La réunion n'avait pas l'air de vouloir se terminer... Elle n'était pas la seule dans ce cas là... Beaucoup, beaucoup trop de guerre dans le monde... Elle souffla longtemps, regardant la fumée blanche sortir de sa bouche... Elle avait froid. Il faisait froid. Pourtant elle n'avait pas de manteau... En simple tee shirt rouge et jean noir, elle n'avait pas pensé qu'elle aurait pu resté dehors comme ça... Elle s'était auto proclamée indépendante, d'accord ! Mais pourquoi certains refusait-il de la reconnaître ? La politique et ses enjeux... Elle détestait ça ! Elle ne voulait que vivre en paix chez elle, reconstruire tout ce dont un pays avait besoin... Devenir grande... Être aimée. Elle se rapella de Serbie... De ses nuits chaudes, brulantes où leur corps se rapprochaient, se touchaient, se pénétraient... Tout son amour... Elle savait qu'elle n'y gouterait plus en l'abandonnant... Elle avait fait son choix. Mais pourtant, cela lui manquait... Serbie, même, lui manquait des fois... Elle sortit de ses rêveries lorsqu'un homme, puis deux, puis trois, puis une vague d'homme et de femmes sortirent, descendirent les marches pour rejoindre leur voiture. Elle se précipita vers cette vague d'espoir, en demandant ce qui avait été décidé, pour elle, pour eux, pour tout le monde. On la regarda, la détailla, elle, sa maigreur, sa fatigue, son désespoir, sa honte... Elle semblait si frêle, si prête à tomber... Elle se fit pousser par quelques femmes qui entrèrent dans de longues limousines noires qui venaient d'arriver. Des journalistes se précipitèrent, demandant la même chose qu'elle, mais rien ne filtra. Le néant...

En quelques minutes, il n'y eut plus personnes. Lina pourtant restait là, la bouche ouverte de stupeur. Ça la concerné, mais on ne lui disait rien... Elle recevrait surement un papier officiel dans quelques jours... Un de ceux qu'elle déchirait après avoir lu toute les conneries qu'il y avait dessus... Elle avait besoin d'aide... Mais elle était là, seule devant ce grand bâtiment, dans une nuit noir, sans lieux où allait. Elle n'avait pas pensé à prendre une chambre d'hôtel, mais de toute façon, Lina était trop perdu face à ces grands building, ces lumières, cette vie nocturne... Elle n'aimait pas craquée, mais elle fondit en larme. Rien n'aurait pu l'arrêtait, elle avait besoin de faire sortir toute sa peine... Mais alors qu'elle se séchait les yeux et les joues mouillées, elle entendit une voix derrière elle.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeDim 3 Jan - 15:05

Feliks sortit du bâtiment d’un pas lent alors que l’air froid l’accueillit, mordant ses joues dans une accolade glaciale. Etouffant un bâillement, et regardant les lumières de la ville autour de lui. Tout était illuminé, tout clignotait et virevoltait dans la nuit…Genre, combien de temps avaient-ils passé à discuter ? Discuter, était peut-être un mot un peu fort. Beaucoup de discours, beaucoup d’applaudissements…mais en fait, avaient-ils vraiment parlé ? C’était le genre de réunion où, normalement, Feliks jouait de manière systématique avec une mèche de cheveux, griffonnait des petits poneys partout sur son carnet de notes rose en attendant d’avoir un truc concret à noter, et essayait de voir combien de fois il pourrait toucher la jambe de Lituanie sous la table avant que celui-ci ne se mettre à rougir. C’est pas comme s’il y avait grand-chose d’autre à faire.

Pologne était entré depuis bien peu dans ce petit club sélect parmi les pays d’Europe…que l’on appelait Union Européenne. Il avait un sourire en coin en pensant à tous les labeurs qu’il avait entrepris afin de se remettre son économie sur pied...et soudain, tout semblait beaucoup plus simple. Une famille qui accueillait à bras ouverts, maintenant que tous les enjeux avaient été atteints. Ses chefs jubilaient, évidemment. Après tant d’années passées dans l’ombre, à travailler dur…Et puis hop ! Un sourire à la fois doux et acide, à la Feliks. Son regard alla de l’un à l’autre, sautillant légèrement d’un pied à un autre, trépignant de joie parfois (ha ! lâchons quelques remarques à propos de notre cher Russie !) d’impatience souvent…(elles étaient tellement longues, ces réunions, genre…), de frustration…( mais il ne se passe totalement rien… !) C’était comme un long jeu de rhétorique. Toujours les mêmes qui parlaient. Et surtout aujourd’hui. Sujet du jour (écrit en grandes lettres enthousiastes à la tête de sa feuille, à l’encre violette) : les guerres civiles.

C’était un mal qui se répandait invariablement, comme la peste…répandant misère, famine. Un mal horrible qui déchirait tout le monde…peu de pays s’en étaient sorties indemnes. Y compris lui.

Jouant avec son stylo, ce mouvement qui énervait tout le monde et qu’on tentait d’ignorer ; tac tac tac ; (on lui jetta un regard noir) autant de coups légers sur la table, autant de guerres en ce moment dans le monde ; tac tac tac ; (on s’éclaircit la gorge) autant de coups de feu tuant un civil ; tac tac tac ; autant de regards détournés, cherchant à ignorer le carnage.

C’était facile, ou de glorifier une guerre civile…ou de l’ignorer. Les guerres civiles d’aujourd’hui étaient trop présentes pour qu’on puisse les déformer à sa guise. Elles n’avaient pas l’héroïsme, l’éclat des guerres civiles d’USA, du Royaume-Uni ou de la France ; on ne pouvait pas juste les oublier ou dire qu’elles étaient un mal nécessaire pour la formation d’une nation…

Etrange, non ? Maintenant, on avait beau avoir des photos, la télévision et tous ces moyens de voir…
Voir ce qui se passait sous nos yeux…
Et pourtant être aveugle.

Oh oui, cela, il le connaissait.

Il regarda autour de lui, et murmura quelques mots à l’égard des diplomates polonais qui l’accompagnaient ; ils protestèrent faiblement. Feliks sourit légèrement, agita légèrement les doigts en guise d’insolente salutation et leur tourna le dos. Juste ce soir, pas envie de rester avec les autres nations. Pas envie d’entendre les mêmes commentaires, de voir les mêmes yeux se détourner d’embarras à ce que son pays évoquait depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Le polonais s'adossa doucement à la paroi de verre du grand bâtiment. Ferma momentanément ses yeux verts ; et dans sa tête, ses yeux se rouvrirent sur les cris dans la neige, la cendre, les grandes bâtisses de métal. Un frisson d’horreur le parcourut ; un vertige terrifiant, comme s’il était soudainement plongé dans l’eau glaciale.

En rouvrant les yeux, à quelques mètres devant lui, elle était là. Se tenant de dos, cette silhouette si frêle et si petite, aux cheveux blonds et coupés courts, à peine vêtue dans ce temps hivernal ; malgré le flux continu des voitures, des gens marchant rapidement, se bousculant, de gauche à droite, il lui semblait que pas une brise ne touchait cette chevelure d’or. Comme si elle était figée dans le temps…Comme si elle n’existait pas, et regardait tout ce monde étrange en spectateur. Attendant éternellement, ignorée de tous.

Mais il ne pouvait plus l'ignorer. Cette nation dont le nom s’était murmuré à plusieurs reprises pendant la réunion, accepté par certains et contesté par d’autres…Apparamment, elle s'était présentée ici, c'était donc vrai...

(Mais on fit mine de ne pas la voir.)
(Détourne les yeux et regagne ton ambassade maintenant, sans un bruit, genre, ce serait si facile...)

Mais non. Rien à faire. Les mots échappèrent de ses lèvres et il les regarda partir avec une certaine tranquilité.

"Genre, ça ne vaut totalement pas la peine de mourir dans le froid pour attendre le verdict..." dit-il clairement dans le froid, calmement, frottant ses mains entre elles, regardant fixement son dos, s’approchant de quelques pas. Suffisamment pour la voir grelotter. Son ton était sans réel ménagement ; dans sa voix, il y avait quelque chose que tous les deux avaient pensé chacun de son côté. Quel verdict ? Il n’y avait pas eu de solution définitive. Beaucoup de paroles, peu de communication. Peu d’action réelle.

"...Kosowo."

Il se surprit à prononcer son nom en polonais, dans une intonation qui ressemblait plutôt à une question qu’à une déclaration. Les sonorités lui étaient encore étrangères…et elle lui était encore étrangère. Etrange, de reconnaître ce que l'on ne connaissait pas encore à proprement parler...

Mais c’était un début.
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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeDim 3 Jan - 16:08

-Genre, ça ne vaut totalement pas la peine de mourir dans le froid pour attendre le verdict...

La voix venait d'une jeune homme lui parvint à l'oreille, mais elle ne bougea, frigorifié par la nuit américaine. Qu'est ce qui faisait froid dans ce pays ! Pourtant New York était assez éloigné du pôle Nord, non... Elle entendit la personne derrière elle se frotter les mains, ce qui lui montra que même si elle n'était pas très bien habillée, les autres aussi avait froid. Ces nations puissantes dont elle avait besoin mais qui ne lui accordait qu'un rire discret...

-...Kosowo.

Hein ? C'était quoi cette langue ? Elle ne connaissait pas dis donc... Lina retourna sa tête pour voir apparaître un blond assez effémine qui le regardait en tentant, en vain, de se réchauffer par la fameuse technique du « frottage de main qui sert à rien ». Elle le détailla en entier avec un regard mi-interrogateur, mi-surpris. Mais qu'est ce que c'était que ça ? Elle fouilla dans ses souvenirs les plus profond, du temps où elle accompagnait son grand frère en voyage diplomatique, mais ne trouva pas. Elle collait... Mais pour faire bonne impression, elle commença déjà par se lever et faire face, à quelques marches d'écarts, à son acolyte.

-Alors ? Rien comme d'habitude...

Elle n'avait pas besoin d'être magicienne pour savoir que ce genre de réunion n'aboutissait jamais à rien, ou alors très rarement. Encore une chose qu'elle avait appris avec son grand frère... Ils ne faisaient que parler, parler, parler et... parler. Ah si ! Des fois, un mathématicien, sociologue ou un truc du genre venait présenter un rapport inutile qui ne faisait que montrer sur des courbes ou des camemberts, une réalité trop dur pour ces chochottes... Elle, elle savait. Elle, elle avait vu toute ces horreurs. Elle avait vu agonisé un enfant dans les bras de sa mère, un père tué dans une bataille inutile, une fille violé et enceinte de cette horreur, un fils unijambiste à cause d'une mine... Toute ces choses, elle les vivait au quotidien, alors pourquoi ne pas la faire rentrer et parler devant ces imbéciles endormis ?

Elle regarda le jeune homme dans les yeux, à la recherche d'une quelconque réponse. Mais que dire... Elle détourna finalement le regard, sachant pertinemment qu'elle ne trouverait rien. Ces réunions étaient là pour faire joli, c'était dans l'ombre que cela se décidait. Mais elle n'avait même pas le droit de rentrer... Alors que pouvait elle faire, à part aller supplier les puissants de lui envoyer les choses essentiels qui lui manquaient ? Rien, elle était impuissante... Une larme coula sur sa joue. Elle ne voulait pas pleurer, mais en pensant à son peuple, elle ne put se retenir. Elle ne cherchait que leur bonheur... Mais quoi qu'elle fasse, cela ne suffisait jamais !

-Bon, ben... Je vais... Aller... Là bas..., dit elle en pointant sa droite.

Elle ne connaissait rien à New York et ne pensait pas à avoir dormir ici cette nuit là. Elle était totalement perdue dans cette jungle urbaine, mais n'osait demander de l'aide à... A... Elle savait qui il était, mais le nom était coincé sur sa langue... Bon sang mais oui ! Elle n'avait déjà rencontré petite ! Elle n'était qu'une gosse, arrivant à peine à marcher sur ses jambes, mais se rappelait que son grand frère avait tenu une réunion quelque part et qu'il y avait ce bonhomme là à cette réunion. Il y avait eu beaucoup de monde, et elle s'était perdu. A ce moment là, un homme de bonne carrure l'avait ramené à Thibert, son actuel majordome et homme à tout faire ( mais surtout à consolation de pleur le soir) et ancien protecteur et professeur, et qu'elle avait croisé à ce moment là, ce jeune homme. C'était... Hum, ça lui revenait. Feliks ! Oui, Pologne !

Elle regarda Feliks autrement maintenant qu'elle se rappelait. Ce n'était pas... disons... un pays très riche et lui aussi avait connu des problèmes dans son passé. Elle s'approcha de lui, déjà un peu plus en confiance et baissa les yeux.

-Euh... Feliks... Tu pourrais m'aider à trouver un lieu pour dormir... ? Je suis arrivée ici, mais je pensais pas devoir rester si longtemps, alors je sais pas trop où dormir... J'ai... un peu peur aussi... Y a beaucoup trop de gens... Ici... Et ils sont... Bizarres...

Elle avait bafouillés tout au long de sa demande. Elle n'aimait pas faire ça... Demander à quelqu'un. Elle était trop fière pour ça.
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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeLun 18 Jan - 19:26

La silhouette prenait vie ; elle se retournait, vers lui. Et il put apercevoir ce visage qui lui venait de quelques vagues souvenirs. Le visage pâle et délicat, les yeux bleus et limpides. Mais ce qu’ils exprimaient était plus embrumé que la mer la plus sombre…Mais pour l’instant, c’était surtout avec étonnement qu’elle le regardait ; il voyait bien qu’elle n’avait aucun souvenir de qui il pourrait bien être…C’était plus par politesse que par soudaine reconnaissance qu’elle lui faisait face à présent. Pas que cela n’entre réellement en compte dans les pensées de Pologne…

(Genre, Serbie ? Tu ne me présentes pas?)


-Alors ? Rien comme d'habitude...

Elle le regarda dans le fond des yeux ; il put voir à loisir au fond de cet océan limpide et voir tous ses doutes, ses souffrances, ses incompréhensions. Certaines choses ne pouvaient pas se mettre en paroles. Il connaissait bien ce genre de choses. Et pourtant, ce n’était pas lui qui allait pouvoir l’aider plus que quiconque. Qu’est-ce que lui pouvait faire ? A part hausser des épaules et détourner le regard. Mais hausser des épaules était affreux ; comme donner une once d’espoir. Et détourner le regard lui était impossible.

C’était elle qui détourna le regard en premier, sachant que lui ne pourrait pas répondre ; et qu’autrement, ce ne serait pas la réponse qu’elle désirerait. Dans la lumière qui les entourait, il voyait facilement la larme couler le long de sa joue. Elle était restée ici toute la journée pour rien. Avec juste assez d’espoir, et maintenant rien du tout. Probablement, il serait juste dans sa journée une autre nation riche et indifférente qui avait juste témoigné de la pitié pour elle et avait décidé d’abréger ses souffrances. Rien de ceci n’était vrai. Mais il ne pouvait la blâmer de le penser.

Bon, ben... Je vais... Aller... Là bas...

Où, exactement, là-bas ? Feliks la regarda aller « là-bas » et s’aperçut bien vite que ce « là-bas » était encore inconnu. Mais en un instant, alors qu’elle le regardait de nouveau, c’était lui qui n’était plus inconnu ; il crut voir une lueur de souvenir dans son regard, et elle s’approcha. C’était seulement à ce moment là que Feliks s’aperçut qu’ils avaient à peu de choses près le même âge. Ses yeux l’avaient fait paraître beaucoup plus âgée. Mais elle était à peine une femme. Une jeune femme qui bafouillait légèrement, comme si elle était gênée de lui demander un service. Probablement, cela aurait été pareil pour quiconque (Feliks n’avait quand même pas de quoi impressionner à premier abord. Sauf si vous êtes un pays balte petit et faible ayant déjà souffert de nombreuses invasions où vous êtes contraint à porter des rubans dans les cheveux. Mais le cas est peu répandu.)

-Euh... Feliks...

(Lina…)

Oui, elle s’était souvenue. Souvenue de ce moment vague où il avait dû avoir quelques affaires avec son frère. Serbie…Elle était encore toute petite, encore incapable de faire quoi que ce soit sans son frère. Ils étaient différents…des différences qui allaient entraîner son indépendance…Mais à ce moment là, elle n’aurait sans doute jamais prédit ce qui se passerait pas la suite. Feliks eut comme un frisson lui parcourant l’échine. Elle le regardait différemment. Un goût doux-amer dans sa bouche ; un sourire menaçant de transparaître. S’il s’était avéré qu’il était l’un d’eux, l’un de ces pays qui avaient le luxe de se payer tant de choses (et de payer de leurs têtes)…il se demandait si elle serait en train d’errer dans la nuit froide, la tête haute, plutôt qu’avoir l’air de mendier.

La fierté, Pologne connaissait. C’était même l’une de ses qualités rédemptrices.

Et encore, même envers lui (camarade !) elle ressentait de la honte à lui demander quelque chose. Après tout, c’était lui qui était resté là, dans ce grand bâtiment luxueux alors qu’elle mourrait de froid et d’inquiétude.

Tu pourrais m'aider à trouver un lieu pour dormir... ? Je suis arrivée ici, mais je pensais pas devoir rester si longtemps, alors je sais pas trop où dormir... J'ai... un peu peur aussi... Y a beaucoup trop de gens... Ici... Et ils sont... Bizarres...

Il l’écouta attentivement, alors que leur respiration à tous les deux formaient des volutes blanches dans l’atmosphère glaciale. Et à la fin il hocha simplement de la tête, une fois, et lui sourit ; un petit sourire en coin, petit sourire taquin. Et un léger rire, alors que son regard alla vers les gens allant et venant, sans s’arrêter, enfouis dans leurs manteaux ou collés à leurs téléphones portables. Un sourire espiègle sur ce fin visage, comme une petite étincelle dans l’obscurité ; un scintillement de malice dans ses yeux verts. Bizarres, oui…si bizarres, ces gens.

« Ils sont beaucoup de choses, genre. » Il regarda autour de lui, à travers le chaos de bruits et de lumières qui les entouraient. Trop grand, trop monumental, trop rapide…Il y avait de quoi donner le vertige. Feliks observa un peu les alentours, et puis indiqua une vague direction à droite. « Je connais quelques endroits…Ca doit être…par là…»

Il se retourna vers Lina, écartant légèrement les mais avec un léger sourire, manifestement fier de s’être repéré du premier coup. Il y avait peut-être quelques doutes sur la manière dont ce Feliks dont Lina ne savait somme toute rien comptait « aider. » « Aider » un parfait étranger consistait pour certains d’indiquer une vague direction dont la démarche vers la destination finale était généralement assez ardue et vouée à l’échec. « Allons-y ! »

Feliks avait tendance à être direct. Ce qui, dans ce cas-là, tombait somme toute très bien ; sa voix et son allure énergique avaient au moins de quoi rassurer légèrement. Même si somme toute, Pologne n’était pas ce que l’on pouvait appeler « rassurant ».

Il se mit à marcher, et puis s’arrêta comme s’il s’était souvenu de quelque chose. D’un geste rapide il s’était débarrassé de son manteau et le tendait à Lina. C’était un bon vieux manteau en laine, de couleur rouge, descendant jusqu’au bas des jambes. Il n’était pas de première jeunesse ; un coup d’œil attentif et on voyait un rapiècement par ci, un raccommodement par là…Quelques boutons n’étaient pas les mêmes, et le tissu s’était usé à certains endroits. Mais c’était manifestement le genre de manteau qui avait servi sa fonction avec entrain et diligence pendant de nombreuses années et n’était pas près de s’arrêter…du moins, pas avant d’être déchiré en lambeaux. En dessous, il portait un grand pull blanc, et des bottes bien solides par-dessus son pantalon. Pologne s’était habillé en connaissance de cause.

(Je n’ai pas besoin… !)

« Tiens. Genre, si tu veux quoi…Il gèle totalement,» dit-il, sur le même ton, légèrement nonchalant. Du type ‘allez, dépêche-toi de le prendre et allons te trouver un endroit tranquille avant qu’on gèle, genre, totalement sur place.’ Ton franc, sans réel ménagement. Ce regard vert clair était limpide comme le cristal dans cette nuit opaque.

Cela l’arrangerait, d’être épris de pitié pour cette petite créature blonde et frêle aux grands yeux bleus, à peine vêtue. Même, ça arrangerait plutôt les choses, car il se sentirait enveloppé de bonté toute pleine de bonnes intentions.

Mais il ne pouvait pas.

(Pas besoin de pitié, non… !)

Pour tant de raisons qui restaient enfermées en lui scellées et enchaînées avec un soin méticuleux.

(Ne regardez pas… !)

Cette armoire à secrets cauchemardesques qui hurlait parfois pour sortir.

(…Pas comme ça !)
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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeMar 19 Jan - 17:04

Feliks lui sourit. Elle se sentit si honteuse de devoir encore dépendra de quelqu'un. En plus, la malice dans les yeux vert du jeune homme la paralysa. Il se moquait d'elle surement ! Elle, sans rien, gelée, pauvre et complètement perdue... Il n'attendait rien pour attendre !

Il tendit le bras vers une rue à droite et invita le jeune glaçon qui servait de corps à Lina à se déplacer vers cette direction hasardeuse. Où allaient ils ? Elle ne le savait pas, mais n'avait d'autre choix que de se fier à ce truc indécis qui lui servait de guide. Mais bon, il lança un « Allons-y » si empreint d'enthousiasme et de gaieté, qu'elle se dit qu'il savait où il allait. Il n'était pas le type de personne que Lina aurait suivie si elle n'était pas dans une situation si désespérée... D'ailleurs, après quelques minutes de marche, le jeune homme s'arrêta. Étaient-ils arrivés à destination ? Elle regarda autours d'elle, mais ne vit que des hôtels miteux aux lumières éteintes, des maisons crasseuses et des types louches échangeant de la drogue. New York n'était pas sûr du tout, pensa-t-elle...

-Tiens. Genre, si tu veux quoi…Il gèle totalement.

Lina tourna la tête vers la voix et vit Feliks lui tendre un manteau. Assez vieux, ayant supporté beaucoup de choses, il tenait encore la route puisque la nation le portait. Il la regardait avec un regard rempli de pitié. Lina n'arrivait pas à supporter la vue de ce regard... La honte la submergea, tout comme la colère... Pas de pitié ! Pas pour elle ! Elle n'en voulait pas, de ce sentiment de puissant qui pensait racheter leur faute en aidant les pauvres comme elle. Elle regarda le manteau, seul rempart contre le froid qui la dévorait, mais aussi, objet de sa honte... Prise dans un étau, elle ne savait que faire ? La honte ou le froid ?

Sa main partit d'un coup, comme les larmes sur ses joues. Elle gifla magistralement le polonais. Le bruit de sa main sur sa joue fit un bruit indescriptible, un bruit dont elle se souviendrais longtemps. Un petit claquement, un simple claquement... La main toujours en l'air, le visage de biais de Feliks, la rage aux yeux, elle lui dit:

-Je n'ai pas besoin de ta pitié, espèce de... De... Oh et puis, zut !

Elle croisa son regard un instant, le sien plein de colère. Puis, elle se tourna sur elle même et reprit la direction du siège de l'ONU. Elle n'avait pas besoin de lui... Non, pas d'un type comme ça ! Le visage rouge, les doigts engourdis, le corps meurtris, elle se remis en marche vers le lieux sûrement chauffé. Elle savait que là, si elle passait la nuit dedans, le lendemain, elle pourrait sûrement croiser quelques autres nations qui pourraient lui signer son indépendance. Elle avait pensé en la déclarant, que le monde se joindrait à elle... Pourtant la réalité était dur... La réalité, sa réalité, c'était que le monde était rempli de peureux qui, pour une raison ou pour une autre, ne voulait pas signer... Elle cherchait en vain des aides internationales... Mais même aujourd'hui, rien... Comme d'habitude...

La Pologne... Feliks... Son sentiment à son égard était assez mitigé... e gouvernement l'avait reconnu, mais le problème, c'était qu'en fait... Le président même critiquait cette décision ! Alors là, qu'en penser ? Il critique les décisions internationales à son égards, il soutient Belgrade, il ne veut pas encore d'ambassade à Pristina... Elle avait beau tourner tout ça dans sa tête, elle ne savait pas quoi en penser... Mais bon, le bâtiment se profilait déjà, et elle sortit de ses pensées pour se dépêcher de l'atteindre. Arrivée, elle ouvrit la porte. Un souffle d'air chaud la décongela sur place, et une dame à l'accueil dût même lui demander de fermer. Elle rentra, et prit le premier couloir, en face... Elle ne savait pas où aller, errant à moitié frigorifiée, dans le bâtiment imposant.

Enfin, arrivant devant un porte mi close, elle aperçut de la lumière. N'hésitant pas un instant, elle entra mais ne vit qu'un pièce vide... Genre de salle de repos, elle était constitué d'un canapé, de plusieurs sièges, d'une table propre et d'un machine à café et à biscuit. Elle entra, mais ne vit personne. Et les économies d'énergies !! Pourtant, le radiateur fonctionnait, les siège semblait confortables... Elle se sentait happer par ce confort... Elle referma la porte et marcha, à pas de loup comme un voleuse, vers le canapé. Elle le regarda un instant, puis s'assit. Enfoncé dans le moelleux d'un nuage terrestre, elle ferma les yeux. La fatigue lui demandait du repos... Mais elle ne pouvait pas... Elle resta dans cette état, mi-endormie mi-consciente, pendant un moment, ne sachant plus le temps qui s'était écoulé... Mais ce qui la réveilla fut le bruit léger de la porte s'ouvrant.
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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeMar 2 Fév - 20:09

Une gifle, aussi brève et coupante qu’une soudaine bourrasque de vent glaciale, sur sa peau déjà gelée. Clac. C’était étrange ; ils étaient entourés de bruit, les bruits de la rue, des gens, des voitures…mais à ce moment même, tous ces bruits semblaient s’éteindre et il entendit seulement ce…Clac. Une gifle. Il n’avait pas bougé, encore ses pieds ancrés au même endroit dans le sol ; il avait lâché le manteau, et celui-ci gisait au sol, comme une flaque de sang dans la neige. Comme si…

Un accident. Quelqu’un de blessé. Oui, c’était bien cela. Mais pas au sens où on aurait pu l’entendre. Sous la force de la gifle, sa tête tournée vers le côté, ses cheveux lui tombant dans les yeux. (Non, ce n’était pas lui le blessé dans cette histoire). Mais cela n’empêcha pas leurs regards de se rencontrer. Il ne savait pas quelle expression il devait avoir, dans ses yeux verts. (Des yeux honteux, des yeux en colère. Des larmes qui perlaient.) A vrai dire, il avait plutôt l’impression de se tenir à distance, et d’observer la scène. Jeune homme offre son manteau à la jeune femme. Elle le gifle. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de sa pitié. Elle veut l’insulter, mais rien ne sort. Et puis, elle part dans la direction d’où ils sont venus. Le jeune homme reste là, figé. Peut-être pendant longtemps, mais il ne s’en rend pas compte. Sur sa joue pâle, la marque d’une main lui fait une empreinte rouge. Rouge comme la colère. Rouge comme la honte. Il ramasse enfin son manteau et regarde devant lui…

(Je n’ai pas besoin de ta pitié…)
(…pas besoin…)
(…pitié… !)

…Et puis se retourne et court après elle, aussi vite qu’il le peut. Elle est déjà loin. L’air froid s’engouffrant dans sa gorge à chaque inspiration fait mal ; il glisse sur la chaussée et fait un magnifique vol plané qui aurait sans doute remonté le moral à Lina si elle avait été là pour le voir. Bien fait, bien fait ! Un sourire se tailla sur ses lèvres comme une étincelle, alors qu’il se relevait et reprenait la course vers…vers où, en fait ? Il supposait que puisqu’elle ne connaissait point cette ville, il n’y aurait qu’un endroit où aller…

La jeune femme à l’accueil lui jeta un regard qui disait clairement « Quoi, encore ?! » et il sut qu’elle était là…Des traces humides le long du couloir lustré ; sa course se résuma à un pas rapide puis à une marche et puis, juste devant la porte à un arrêt total. Passant une main dans ses cheveux, calmant sa respiration, se redressant. Histoire de ne pas avoir eu l’air d’avoir couru comme un fou…Parce que…qu’est-ce qu’il faisait là, de toute façon ? N’aurait-elle pas l’impression que c’était de nouveau de la…(un juron dans sa langue natale, à peine un murmure)…pitié ?

Jestem głupi…
Je suis un idiot.

Il ouvrit finalement la porte, et vit qu’elle était calée dans un canapé, dans l’une des salles de repos. Les yeux fermés, son visage était presque paisible. Feliks allait lâcher un soupir de soulagement – tant mieux, tout allait bien, l’endroit était sympa, il n’avait après tout aucune raison d’être là et allait pouvoir s’éclipser vite fait – mais trop tard ! elle devait ne dormir que d’une oreille, car elle ouvrait déjà les yeux. Et le fixait – sans doute en train de se demander si elle lui frapperait l’autre joue ou lui cognerait le nez ou tenterait une attaque sur d’autres parties sensibles de sa virile bien que délicate anatomie.

Alors il entra calmement, ferma la porte. S’adossant au mur, sachant très bien que dans le cas présent s’approcher d’elle l’alarmerait plus qu’autre chose.

"Si tu étais juste un pays faible, dépendant, incapable de tenir sur ses deux pattes…échangeant sa liberté contre le confort de se savoir en sécurité…oui, peut-être que j’aurais…pitié."

Il dit ce mot avec un dégoût non dissimulable dans sa voix ; une amertume qui transparaissait dans ses paroles, et il tenta de ravaler au mieux ce timbre de voix qui lui laissait un mauvais goût dans la bouche. Il avait fait quelques pas en avant, s’arrêtant. La regardant, leurs regards se rencontrant de nouveau. Il savait que le sien ne serait pas empli de bons sentiments conciliateurs. Calme…colère…fierté, aussi. "Ce n’est pas le cas, je crois. Accepte mes excuses…ou alors, sens-toi libre de me détester."

Il pouvait sentir cette vague de chaleur qui lui montait aux joues et ce familier sentiment d’anxiété profonde. Ses yeux verts la fixant de nouveau, ils exprimaient quelque chose de férocement enthousiaste, un scintillement déterminé. Oui, elle pouvait le détester. Pour lui, ça ne changeait rien. L’estime chez Pologne était souvent inconditionnelle...

Oh, et puis zut ! Marre ! Il la regarda, et sourit. Il sourit ; sourire ironique, malicieux. Peut-être était-ce juste la manière dont les traits de son visage s’accordaient entre eux, lui donnant toujours cet air légèrement mesquin. Peut-être que cela résultait de son désir d’être constamment léger comme l’air, justement lorsque les circonstances semblaient s’y prêter le moins. C’était juste lui. Pologne. Et parce que c’était lui, il se retourna promptement et fit quelques pas dans la salle, examinant avec un intérêt suspect et peu justifiable la façade de la machine à café avant de reparler.

"De toute façon, je serai, genre, totalement toujours du côté de ceux qui s’opposent à Russie ~ ♪" Retour vaillant de la valeureuse tête à claque blonde, avec ses grands gestes éfféminés, et ses tournures de phrase agaçantes. De peur d'être attrapé, se réfugiant dans l'éternelle légèreté.

(Tiens, leur café est issu du commerce équitable.)

Il se retourna vers elle, avec le sentiment que son visage devait équivaloir à peu près la teinte d’une tomate bien mûre. Au moins, voir s’il pouvait déjà tenter de marcher en crabe vers la porte de sortie avant de mourir de gêne. Il détestait…ça. Donner l’impression d’être diplomatique, donner des raisons (qui l’intéressaient, évidemment)…

Alors que la seule raison était qu’il était pitoyablement faible…
Se rattachant au passé comme une sangsue, essayant de tirer profit de ce qui s’était passé. D’en faire un signe d’espoir.
De solidarité.
Donner un peu (trop peu). Mais oublier trop peu (jamais).

Jestem głupi.

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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitimeDim 7 Fév - 13:40

Feliks venait d'entrer dans la pièce, qui ressemblait à une salle de repos. Lina ouvrit les yeux doucement, la lumière l'aveuglant après les avoir laissé fermer trop longtemps. Il resta debout, adossé contre le mur. Pourquoi ? Par peur d'elle... Elle lui faisait peur... Elle n'était bonne à rien, juste à effrayer les nations qu'elle tentait de persuader de la reconnaître... Mais il avait mérité sa baffe. Elle détestait la pitié que l'on pouvait avoir pour elle. Elle ne l'acceptait pas car elle en avait peur. Elle voulait être forte, et la pitié était une sorte d'échappatoire où elle pouvait se réfugier pour vivre une vie douce et paisible, entouré de nation forte qui la soutiendrait... Non ! Elle ne pouvait compter que sur elle même ! A part les quelques pays qui avaient envoyé des troupes de soutien chez elle, elle n'aimait pas faire confiance...

-Si tu étais juste un pays faible, dépendant, incapable de tenir sur ses deux pattes…échangeant sa liberté contre le confort de se savoir en sécurité…oui, peut-être que j’aurais…pitié.

Ce fut un choc. Une baffe virtuel. Une baffe imaginaire même. Sa réponse à la sienne, plus direct. Mais sûrement moins douloureuse. La douleur psychologique était toujours plus douloureuse que la douleur physique... Elle avait appris ça au cours de sa vie... Elle releva la tête, qu'elle avait baissé en se rendant compte de ce qu'elle avait fait, et vit que le polonais avait avancé. Il la regardait maintenant et leur regard se croisèrent. Feliks... Pourquoi ce regard ? Calme, colère, fierté... Elle ressentait ça... Le sien était sûrement plus doux, plus gêné, plus triste... Elle commençait à regretter son geste...

-Ce n’est pas le cas, je crois. Accepte mes excuses…ou alors, sens-toi libre de me détester.

Il avait les joues rouges, la chaleur sûrement pensa Lina... C'est vrai qu'il faisait chaud ici... Mais ça ne la dérangeait pas ! Au contraire, elle adorait ça ! Elle se sentait à l'abri, enveloppée dans les bras une couverture de chaleur... Elle croisa encore une fois le regard de Feliks et le jeune homme sourit. Sourire malicieux... Elle l'aimait bien ce Feliks ! Il se mit à marcher dans la salle. Lina se leva.

-De toute façon, je serai, genre, totalement toujours du côté de ceux qui s’opposent à Russie ~ ♪

La phrase de trop... Le sourire enfantin et jovial de Lina apparut et elle courut vers le polonais, qui avait eu la mauvaise idée de revenir vers elle. A mi-distance, elle lui sauta dessus.

-Merci, merci, merci ! dit elle, à califourchon sur lui.

Bin oui, une femme, même mince et plate comme Lina, qui arrive en courant et vous saute dessus ne peut que vous faire tomber. C'était le cas ici même, bien évidemment. Le pauvre Feliks s'était retrouvé étalé comme une crêpe au sucre, avec Lina dans le rôle du sucre. Elle le regardait, rouge et un peu abasourdi, et rigolant. Elle le regardait toujours quand il reprit peu à peu ses esprit. Lina se releva et l'aida à se relever et à l'asseoir sur une chaise. Elle s'assit en face de lui, l'examinant sous tout les angles. On aurait dit une fille sous certains angles... Mais après tout, elle s'en foutait un peu, puisque ce qui lui importait était de savoir qu'il la soutiendrait.

-Tu veux un truc à boire ? Je vais te prendre un café, ça te réveillera !

Elle se leva d'un coup et marcha d'un pas décidé vers la machine à café. Elle regarda les différents boutons et arriva à la conclusion suivante:

-Y a trop de truc différent ! Je prends quoi moi ? Et puis... Il prends les euros ce machin ? Oh, et puis zut, t'es chiante, la machine !

Elle donna un coup de pied rageur dans le pauvre distributeur de caféine, qui, au passage, n'avait rien demandé. C'est alors qu'un miracle opéra... La machine fit un bruit bizarre et tout d'un coup, une gobelet tomba. Puis du café tomba dans le gobelet. Lina regarda le gobelet avec étonnement et sourit.

-Ouais, j'ai économisé le prix d'un café !

Elle attrapa le gobelet brulant, le ramena sur la table et le tendit à son acolyte polonais.

-Tiens ! Je te l'offre ! Mais ça veut pas dire que je te pardonne ! Ne refais plus jamais ça, je peux me débrouiller toute seule, je suis indépendante maintenant !

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MessageSujet: Re: Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne]   Alone with myself... [Siège de l'ONU~y a pas très longtemps][pv Pologne] Icon_minitime

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