| | Petit calepin [Fics et originaux] | |
| |
Auteur | Message |
---|
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 9:24 | |
| A mon tour, ce me semble. (cf Enoriel de Reflets d'Acide) Comme j'ai pas mal de fanfics à mon actif, je vous laisse les liens de mon compte FF.net et la liste de tags de mon Livejournal. J'ai la flemme de refaire la liste complète de mes fics. xD J'ai modifié certaines choses sur mon profil FF.net. Maintenant toutes les fanfics APH de moins de 1000 mots sont rassemblés dans un unique recueil : Le déchirement d'un adieu et autres textes courts.
Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Dim 31 Jan - 19:45, édité 2 fois |
| | |
Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 9:30 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 10:14 | |
| Autre groupie. (Okay. Je viens de.... comprendre que sur LJ on te connaissait sous le pseudo de so_yuyu. Je....croule sous la gêne là. Je worshippe les excellents auteurs, et je parle avec l'une d'entre elle depuis bientôt une semaine sans m'en rendre compte. XD Groupie-isme à part, je suis folle de tes fics.) Une citation pour la peine : "- Il n'y a pas cours à cette heure-ci. Cette vidéo du président du conseil parlant au vide fera un malheur sur Youtube." (Alfred Fucking Jones, dans La pêche aux infos.) |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 10:44 | |
| - Arthur Kirkland / UK a écrit:
- Autre groupie.
(Okay. Je viens de.... comprendre que sur LJ on te connaissait sous le pseudo de so_yuyu. Je....croule sous la gêne là. Je worshippe les excellents auteurs, et je parle avec l'une d'entre elle depuis bientôt une semaine sans m'en rendre compte. XD Groupie-isme à part, je suis folle de tes fics.) C'est pas grave, je suis active sur LJ que depuis très très peu de temps (que depuis cette année en fait). Tiens, quel est ton compte LJ ? °° (Parce que çà m'intrigue de pas savoir). Oh folle de mes fics toi aussi ? xD Tu vas être heureuse je vais bientot faire un même sur mon LJ où tout le monde pourra demander des ficlets (sauf si l'idée est telle que çà devient une grooosse fic). - Arthur Kirkland / UK a écrit:
- Une citation pour la peine :
"- Il n'y a pas cours à cette heure-ci. Cette vidéo du président du conseil parlant au vide fera un malheur sur Youtube."
(Alfred Fucking Jones, dans La pêche aux infos.) Oserais-je dire que l'idée de cette phrase m'est venue en voyant un reportage sur Youtube ? Oui, j'ose. (Alfred est un geek, j'en suis certaine). EDIT :Ficlets sur demandeMême "Premier baiser" |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 16:24 | |
| Ben tu le sais déja j'aime beaucoup tes fics ;D
Notamment la dernière ! XD |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 1 Sep - 16:35 | |
| Merciiiii~
L'épisode 31 m'avait donné tant d'idées~ |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 23 Sep - 11:08 | |
| - Citation :
- (que depuis cette année en fait). Tiens, quel est ton compte LJ ? °° (Parce que çà m'intrigue de pas savoir).
Je suis une vraie bouffonne... j'ai complètement oublié de répondre, mille pardons! Mon pseudo est lamaryllis, il n'y a strictement rien sur mon LJ, je m'en sers pour communiquer. (et lire certains posts sur des communautés qui requièrent une inscription sur LJ) (et je continue de lire tes fics! <3) - Citation :
- - Euh capitaine...
- Oui, faible matelot ? - Il y a un enfant abandonné sur la rive. - A children ? (quote d'un drabble) OH MON DIEU. Super! ça sonnait si JUSTE dans la bouche d'Angleterre ce "oui, faible matelot?" XD (sauf que ce serait A child? pas A children mais OSEF, Iggy est un vieux bonhomme Britannique rabougri qui aime corriger les français) |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 23 Sep - 12:09 | |
| [quote="Arthur Kirkland / UK"] - Citation :
- Citation :
- - Euh capitaine...
- Oui, faible matelot ? - Il y a un enfant abandonné sur la rive. - A children ? (quote d'un drabble)
OH MON DIEU. Super! ça sonnait si JUSTE dans la bouche d'Angleterre ce "oui, faible matelot?" XD
(sauf que ce serait A child? pas A children mais OSEF, Iggy est un vieux bonhomme Britannique rabougri qui aime corriger les français) Je suis nulle en anglais... Merci de me corriger je m'en souviendrais! UPChoc culturelRédigé durant le round d'obscur_echange. Quand Alfred est confronté à l'heure du thé. Drabbles pour l'arbre 3 |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 23 Sep - 16:16 | |
| - Citation :
- L'américain s'empara d'une poignée de gâteaux qu'il jeta dans sa bouche, les mastiquant avec bruit.
C'est COMPLETEMENT Alfred. *rigole toute seule* Aah ! Il est tellement... Alfredesque dans cette fic *w* Et je le vois très bien geek, en effet, à passer ses journée sur YouTube, LJ, Twitter et Facebook pour raconter sa vie, ô combien passionnante. Et j'aaaaaaaiiiime Arthur ! *______* Je vais copier/coller toutes tes autres fics sur un doc word pour les lires ce soir parce que là, je n'ai malheureusement pas le temps T-T Mes tes fics sont semblables à tes RP : divines :D ( Arty, j'aime beaucoup la version "Alfred Fucking Jones", ça lui va très bien xD ) |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Ven 25 Sep - 20:44 | |
| Cette fanfic est spéciale, et a été récemment remaniée. J'avais tenté d'écrire quelque chose sur le Bloody Sunday de 1972 en Irlande du Nord, et il devenait nécessaire de créer une OC Irlande. Avec l'accord de sa joueuse, j'ai repris Megan pour incarner l'Irlande. Maudit dimancheBloody Sunday, 1972. Il vient de massacrer une population qui n'a commis comme faute, que d'avoir clairement dit ce qu'elle pensait, et cherchait à obtenir ce qu'elle voulait. Dans les rues d'Irlande, il devient la proie de ses fantômes. Irlande/UK impliciteNote : Ecrit avec la fameuse chanson " Sunday Bloody Sunday" de U2. - Spoiler:
Arthur n'eut nullement besoin de s'annoncer qu'on lui servit le seul alcool qu'il daignait boire, cet alcool qu'il avait importé sur son territoire, dont il avait fait sa boisson nationale après le divin thé. Un alcool lié à une personne bien particulière. Il se doutait bien que, comme toujours, l'alcool allait réduire sa raison à un néant, laissant un flot de colère déborder librement hors des digues qu'il érigeait en temps normal. Il courut tout de même le risque. Le réconfort que lui porterait le whisky le valait bien. Le poste de télévision visé sous le plafond du pub égrènait quelques publicités rapidement stoppées par un flash spécial. Il savait déjà ce que la speakerine allait annoncer d'une voix contrôlée et froide. Le revolver qui reposait dans la poche intérieure de sa veste pesait lourd, mais pas autant que le poids qui venait de s'introduire dans son coeur. Etait-ce l'alcool ou un début de folie qui lui faisait croire que le canon de son revolver -son propre revolver- pointait son coeur ? Combien de corps avait-il laissé sur le bitume, agonisant dans leurs propres viscères, appelant au secours ? Peu par rapport à la boucherie d'une guerre, mais bien trop en ce qui concernait une mise à mort de simples civils. L'odeur du sang et la fureur l'avaient plongé dans un état second qu'aucun whisky pur malt ne pourrait atteindre. Quand il les avait vu manifester, prôner une liberté qui leur refusait, il avait vu dans tous ces gestes une insulte envers sa personne. Ils se moquaient de lui. Ils voulaient le chasser loin d'eux, comme un insecte dérangeant. Dans la foule il n'avait fini par voir que des créatures de l'enfer. Sortant son revolver il avait alors décimé chacun d'eux, certain d'être le chevalier de la vertu détruisant l'immonde progéniture d'un dragon. Il ne savait même pas comment et depuis quand il était sorti du pub. Il chancelait, fredonnant des paroles que sa bouche pâteuse transformait en formules incompréhensibles. Les rues étaient désertes, mais à ses yeux elles étaient couvertes de sang. Il entendait encore les cris de souffrance des civils, les plus horribles étant celui des jeunes filles quand elles voyaient leurs compagnons fauchés par la mort. Leurs hurlements montaient dans les aigus et elles bafouillaient des paroles de pitié qu'il lui révulsait le coeur. Partout le sang, du sang qui coulait des fenêtres, des portes, qui montait à lui en une vague sordide. Sa respiration s'accéléra, ses doigts tremblaient alors qu'ils prenaient son revolver. Là aussi du sang. Du sang séché obstruant le barillet, poissant le manche. Il y en avait partout sur lui aussi, sur ses mains, son visage... - STOP ! Laissez-moi, allez-vous en ! Leave ! Le revolver tomba au sol, jouet inoffensif. L'homme se recroquevilla sur lui-même, entendant toujours les plaintes de ses victimes. Il avait déjà tué des gens, même des civils. Même des civils qui demandaient pacifiquement un droit. Il avait déjà saigné à blanc des nations avec un rire aux lèvres. Il finissait parfois par s'en vouloir, mais des siècles après. Néanmoins cette fois, la culpabilité avait voulu le revoir au plus vite. Devenait-il comme Ivan, un être sans coeur, tirant à vue sur un peuple quand celui-ci devient trop gênant ? Sa tête sombra entre ses mains, son visage se masqua derrière ses genoux. Un tremblement secoua son corps, des spasmes le secouèrent. Alcool et culpabilité l'amenaient à sa dernière extrémité : les pleurs. - Please leave me... Leave me. - Artie ? L'homme recula contre le mur, tout en levant la tête. No. Tout sauf elle. Elle n'aurait jamais du le voir ainsi. Non. Elle n'aurait jamais du le voir après ce qu'il venait de faire aujourd'hui, après ce qu'il venait de LUI faire. Un réverbère éclaira la chevelure de feu de la femme dont il avait toujours trouvé la couleur irréelle; à cet instant ils lui donnaient des allures de créature venue des enfers. Quand Megan approcha sa main, l'homme se tendit. Allait-elle le frapper ? Profiterait-elle de la situation pour se venger de ce qu'il avait commis sur elle ? Elle en avait le droit et le pouvoir. Il se trouvait sur son territoire après tout; même s'il lui avait pris depuis des années, l'esprit de l'Irlande imprégnait toujours cette terre qu'il foulait. Un soupir émana des lèvres de la femme. Sa main agrippa le poignet de l'homme, le forçant à se relever. - Allez viens, Artie. Tu ne vas pas rester, toute la nuit, les fesses dans une flaque d'eau. *** Une douce senteur s'élevait de la tasse de porcelaine. Arthur la prit entre ses mains, niant les brûlures que lui causaient le récipient brûlant. La souffrance le ramenait à la raison, loin de l'humidité des rues qu'il venait de quitter, loin de ces lieux où il avait laissé sa folie. Néanmoins sa faute restait à ses côtés, agrippée à lui, ses griffes lacérant son coeur et son âme. Elle ne le lâcherait pas et la présence de la femme n'arrangeait rien, rendant la souffrance encore pire qu'elle ne l'était déjà. Qu'attendait-elle pour le frapper, l'humilier, le réduire à un corps blessé ? L'attente le mettait en supplice, et la pitié dont elle faisait preuve le mettait hors de lui. Il avait envie de gifler ce visage constellé de taches de rousseur, de déchirer cette robe pour que dans le regard de la femme se lise la colère, et qu'elle lui hurle dessus, lui transmette sa haine. - Pourquoi, Artie ? Elle employait toujours ce surnom, et cela réveilla en lui une mélancolie que même la pluie de Londres ne savait pas réveiller. Il osa lever son regard du thé qu'il faisait tourner dans sa tasse. Son épaisse chevelure rousse encadrait son pâle visage, ses taches de rousseur ressemblaient à des étincelles de feu. Elle portait la même robe d'un vert pomme -couleur de son saint favori- que lors du massacre. Il croyait discerner dans les replis du tissu des taches de sang séché. Sang des victimes que la femme avait pris dans ses bras, ou était-ce le sien ? Lui avait-il tiré dessus sans le savoir ? Sa culpabilité monta d'un cran à cette pensée. Preuve qu'il n'était pas dans son état normal sans quoi il se serait rappelé que l'état physique d'une nation est à l'image de celle de son peuple. En remontant son regard il constata que la femme conservait ses yeux secs. Il ne put s'empêcher d'admirer cette maitrise, cette fierté qui la caractérisait. Durant quelques secondes, leurs regards s'accrochèrent l'un à l'autre. La souffrance que chacun lut dans l'autre leur suffirent à dévier les yeux de l'autre. - Pourquoi est-on toujours obligé de se détruire l'un l'autre, Arthur ? Si seulement il le savait. - C'est impossible qu'on puisse vivre l'un à côté de l'autre sans s'entretuer ? Cruelle vérité qu'elle énonçait là. Depuis toujours leur histoire était marquée par le sang et les blessures. Elle était la révoltée qui souhaitait être libre, il était le bourreau qui la frappait et la remettait dans sa cellule. Aujourd'hui, alors qu'elle était libre depuis des années, il avait continué à frapper sur le portion de territoire qui lui appartenait encore. Comme si ce silence de plusieurs années le gênait et qu'il souhaitait rappeler son existence à cette femme. Qu'il ne voulait pas être ignoré. Au pire, oublié. Etait-ce cela le cri de son âme ? Sa violence, ses insultes, n'étaient-ils que les moyens maladroits qu'il disposait pour lui dire " I am here " ? L'Irlande se leva d'un bond de son fauteuil. Ses bras tremblaient le long de son corps à cause de la pression de ses poings refermés sur eux-mêmes. Aucune larme ne franchit ses yeux. Sa voix se fit sec, claquant dans l'air comme le fouet d'un cocher. - Comment as-tu pu faire cela à mon peuple ? Parce que tu as la main-mise sur une partie de mes terres, tu te crois encore maître à bord ? Elle posa ses mains sur les accoudoirs du fauteuil où il était assis. L'odeur du whisky qu'il avait bu au pub remonta à ses narines; elle haïssait cette odeur sur le britannique, il lui rappelait l'état pitoyable dans lequel il revenait à chaque soûlerie, les soirées passées à l'empêcher de commettre des violences sur des innocents. Aujourd'hui aucun alcool n'était à mettre sur le rang des coupables; il n'y avait que l'obstination et l'orgueil. Deux sentiments qui résumait l'Angleterre aux yeux de l'Irlande à cet instant. Et qui lui suffisaient pour tenter de se révolter à nouveau contre la puissance britannique, qu'importe le Traité de Londres qui lui avait offert l'indépendance. Arthur ne vit pas le couteau que tenait Megan dans sa main jusqu'à ce que la lumière de la lampe s'y reflète. La tasse se brisa sur le sol, gorgeant le tapis d'un fond de thé. Oh my g-. Le fauteuil bascula en arrière, poussé par le poids de la nation britannique qui recula, ses fesses raclant le sol, ses mains tâtonnant derrière lui. L'Angleterre avait peur. Peur de l'Irlande si imprévisible et impulsive qui voulait venger le sang de son peuple versé aujourd'hui. Arthur savait que Megan ne lâcherait pas prise tant qu'elle n'aurait pas eu son content. Il n'avait personne pour l'aider : pas d'armée, pas de parachutistes pour l'aider à décimer l'ennemi. Il était seul. Face à un regard émeraude qui étincelait de rage et de douleur. Comme tant d'autres nations qu'il avait asservis : France, Chine, Seychelles... - Megan, reprends-toi ! On peut en discuter calm-ugh. Il évita le couteau de justesse, toutefois la lame trancha la chair de sa joue. Trois gouttes tombèrent sur le parquet. Il est temps de faire trois voeux my dear, crut bon de songer le britannique avec un manque de conviction évident. Quand la lame du couteau revint vers lui, Arthur s'en saisit, tentant de repousser le bras de Megan qui se retrouvait penchée sur lui. Les longues mèches rousses caressaient son visage, mais il ne trouvait pas en cela la moindre trace de sensualité. - Discuter ? siffla l'Irlande, hystérique. Parce que tu les a laissés discuter ces pauvres bougres, ces femmes, ces enfants avant de les massacrer ? - Ce défilé était illégal. J'ai calmé les débordements ! - En tirant à balles réelles. Tu t'es cru où ? En pleine guerre ? Tu voulais prouver quoi ? Ils continuaient à lutter, chacun voulant repousser le couteau sur l'autre. Appuyant ses doigts sur les zones sensibles de la main, là où les articulations sont faibles, Arthur finit par ramener le bras vers Megan. Avec une impulsion, il inversa la tendance se retrouvant à cheval sur elle, tandis que l'Irlande percuta le sol en poussant un cri de douleur. - Prouver qu'on ne se moque pas de moi sans en subir les conséquences, cracha-t-il à la figure de l'Irlande. Du tranchant de la main, il envoya rouler le couteau sur le parquet, assez loin pour que Megan ne puisse pas s'en emparer. On n'entendit plus que la respiration hachée des deux nations, harassées par cette lutte. Arthur se retourna vers la jeune femme. Des éclats lumineux apparurent sur ses joues. Arthur eut du mal à comprendre ce qui lui arrivait : elle pleurait ? La fière Irlande pleurait ? Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, il ne l'avait jamais vu verser une larme. Pas une seule. Cette découverte le bouleversa bien plus que s'il l'avait trouvé à ses pieds, morte. Il ne se rendit pas compte qu'il faisait de même; ses nerfs lâchaient à nouveau, libérant des larmes. - Je te hais, Arthur... Megan poussa un puissant soupir, rejetant la tête en arrière pour fixer son regard dans un coin du plafond. Elle espérait y voir une de ses fidèles lutines, perchée là discrètement. Mais la violence dont ils avaient fait preuve, avaient fait fuir ces créatures si sensibles. L'Irlande ferma les yeux. Elle se sentait si pitoyablement faible. Il était loin ce temps où elle arrivait à tenir tête à l'Angleterre, blessée et en piteux état certes, mais toujours debout. - Nous sommes stupides, n'est-ce pas ? Megan ouvrit un oeil, n'osant pas croire que cette phrase venait de sortir de la bouche d'Arthur. La nation était toujours dans la même position que tout à l'heure, la bloquant au sol avec ses jambes de chaque côté de son corps, ses mains de part et d'autre de sa tête. Une position qui aurait fait dire à Francis quelques sous-entendus et double-sens bien épicés. Mais aucun d'eux n'avait l'esprit à penser à cela. L'Angleterre, l'orgueilleuse Angleterre, laissa échapper quelques mots dans un souffle, les yeux dans le vague. - Sauras-tu me pardonner ce que j'ai fait ? - Seulement si c'est la dernière blessure que tu infliges à mon peuple. Mais je n'y crois qu'à moitié. Ou peut-être autour d'un whiskey, et si tu remontes ton regard. - Great. Alors... Comment çà mon regard ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ? - Mes yeux sont situés plus haut, pas dans ma poitrine. - Je ne regardais pas ta-oh et shit. Arthur se releva, sourcils froncés au maximum, réduisant ses yeux à deux fentes brillantes tel un serpent aux aguets. Avec un geste désinvolte, il tendit sa main à Megan. Il ne manquerait plus qu'elle l'accuse de ne pas faire de galanterie comme le digne gentleman qu'il devait être. Quand la jeune femme fut à nouveau debout, le britannique remonta le salon. - Bon, je suppose que je vais devoir payer tes consommations. A moins que tu ne préfères vider mes caves personnelles et... L'Irlande s'était stoppée devant lui, l'obligeant à piller net. Sans un mot, elle passa sa main sur la joue du britannique, recueillant et ôtant les larmes qui y étaient restées collées. Les expressions de détresse n'allaient pas à Arthur, elle préférait son côté fier et sûr de lui. Même si ce côté là signifiait qu'il avait remporté une victoire contre elle. Au moins il pensait à elle, il ne l'oubliait pas. Sentant cette peau contre la sienne, Arthur ouvrit la bouche en un parfait " O " qu'aucun professeur d'élocution n'aurait dénigré. Ses joues rougirent peu à peu, devenant cuisantes pour leur propriétaire. - Qu'est-ce que tu … Megan ! - Quoi ? Tu as peur que je t'embrasses ? se moqua l'Irlande avec un sourire jusqu'aux oreilles. Arthur préféra s'abstenir de répondre, traversant la salle d'un pas vif jusqu'au corridor déservant l'entrée. L'Irlande le suivit d'un pas guilleret, heureuse à l'idée d'aller boire un coup quelque part pour oublier tout ce sang et cette colère. Alors que le britannique ouvrait la porte, il finit par avoir un reniflement de dédain, enfouissant ses poches dans sa veste. - Maudite nation. Tu me feras tourner chèvre ! - Oh, je préfère les moutons, tu sais... Autour d'eux, la ville avait repris son calme et plus aucun cadavre ne gisait dans les rues. Le seul sang visible était celui présent sur la robe de l'Irlande, et sur la joue de l'Angleterre.
|
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Ven 25 Sep - 21:10 | |
| Toujours aussi bien écrit, et j'aime pas le Irlande/Uk, pourtant. :calp:
*donc ça veut dire que c'est VRAIMENT bien* |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Ven 25 Sep - 21:13 | |
| *keuf keuf* Je plussoie crapaud, j'ai tendance à ne pas aimer le Uk/Irlande (en fait j'ai juste du mal à mettre UK avec une femme, ce qui n'est pas du tout le cas pour les autres....ô_< étrange, mais dans ma tête UK is "The Homo" enfin bref!) cependant ta fic est un petit bijou * ! |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Ven 25 Sep - 21:16 | |
| Oh my g-. Merci... -se cache- |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Ven 25 Sep - 21:33 | |
| Tututu, pas besoin de remerciements, c'était sincère. ;)
Contente toi de lécher mes bottes, ça ira bien, simple nation. |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Sam 26 Sep - 15:50 | |
| J'ai pas assez de mot pour dire ce que je pense tellement j'adore (Puis Megan se correspond vraiment très bien ne t'inquiètes pas) Mon cher Arty tu es bien mal tombé avec cette Irlande |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 29 Sep - 21:12 | |
| Réponse à une demande de Roderich. Ludwig et Gilbert (en tant que relation fraternelle).Attention, angst powa à la troisième partie. - Spoiler:
Il ressemblait aux anges sculptés ou peint dans les églises, aux cheveux tissés par les rayons du soleil les rendant si éblouissants qu'aucun oeil humain ne pouvait en apprécier totalement la splendeur. Ses immenses yeux bleus qui dévoraient son visage étaient ouverts sur le monde, écarquillés même, comme si l'enfant avait peur de perdre tout ce qu'il venait d'apprendre. Comme s'il se souvenait qu'il avait déjà tout perdu il y a de cela quelques années. Le regard que portait la Prusse à son frère n'était pas inondant de fierté, mais brisé. Comme le corps chétif qu'il avait trouvé dans les décombres, laissé là comme un vulgaire paquet dont en voulait oublier l'existence. Si Francis n'avait pas déjà quitté les lieux à son arrivée, s'il avait su décoder son regard fuyant avant qu'il ne fuie sur sa monture, alors Gilbert aurait vengé la mutilation de son frère. Au centuple. La vengeance était un plat qui se dégustait froid et lentement. Très lentement. Il saurait venger à sa juste mesure ce que la France avait fait à sa famille. - Tiens, vous voilà ici Wellschmidt ? Lui aussi il le haïssait. Cette nation mégalomane ne jurant que par la conquête et la manipulation. Gilbert l'avait laissé bien trop longtemps avec son frère – il lui avait même refusé de venir rendre visite à son frère, son propre frère en assurant qu'il avait une mauvaise influence. Lui aussi allait payer. Mais dans le cas de l'Autriche, Gilbert n'allait pas attendre plusieurs décennies. - Comme vous pouvez le constater, votre " seigneurie ". Il accompagna son sarcasme d'une fausse révérence. Roderich haussa un sourcil. - Je vous ai déjà dit de ne plus venir ici. J'ai réussi à éduquer correctement Ludwig, je ne désire point que vous détruisiez ses bonnes manières. Disparaissez. Roderich agita la main, finissant par tourner dos à la Prusse pour retourner à ses occupations. Ses pas stoppèrent quand quelque chose le traversa, du dos jusqu'à son abdomen. Il n'eut pas le loisir de chercher à reconnaître l'épée, que la voix glaciale de la Prusse souffla dans son oreille. - Tu n'empêcheras pas l'unité allemande. Ludwig reviendra à sa maison. Sa vraie maison. *** Il ressemblait à un ange avec ses cheveux blonds brillants sous le soleil de la Prusse. Gilbert ne le quittait jamais du regard. Son coeur cessait de battre quand il ne voyait plus la silhouette de son frère, craignant que l'Autriche lui ait arraché de nouveau ou que la France ait réussi à le tuer une nouvelle fois. Il n'était rassuré que lorsque Ludwig était devant lui, à sourire et à rire comme un simple enfant. Tu seras grand et puissant mein bruder. Tu leur montreras ta force à ces idiots de Francis et de Roderich. A toutes ces nations qui n'ont jamais cru en toi. Il regarda le petit Ludwig courir après les chiens, bien plus gros que lui. Au dernier moment, l'Allemagne opéra un virage, fonçant vers son frère qui s'accroupit, ouvrant les bras pour l'accueillir. Moi je ne te laisserais jamais mourir une seconde fois. *** Le soleil frappait ses cheveux blonds. Néanmoins il n'avait plus rien d'un ange aux yeux de la Prusse. Il n'était plus qu'un démon, responsable de ce qu'il avait vécu, qui l'avait envoyé dans l'Enfer dont il avait eu tant de mal à sortir. La Prusse n'était plus. Ce qui en restait n'était plus une puissante nation crainte de tous, mais un embryon de territoire proche de la folie. Comme si vivre sous le joug de la Russie l'avait rendu aussi aliéné qu'Ivan. - Pourquoi n'es-tu pas venu me chercher ?! Vous étiez content Roderich et toi de ne plus m'avoir sur le dos ?! J'avais tant fait pour toi.- Ouais, vas-y. Regarde-moi avec cet air dégouté, crache-moi dessus, frappe-moi. T'aurais voulu que je crèves là-bas, hein ? Tu as honte de ton frère... TU AS HONTE, HEIN ?! On est frères, non ? Tu aurais dû... Tu aurais dû venir me sauver. Au moins, essayer. Il ne savait plus ce qu'il disait. Il n'était plus Prusse, il n'était plus rien. Elizaveta avait souffert elle aussi, mais elle, elle était encore Hongrie. Elle avait encore quelque chose, Roderich serait là pour elle. Lui, il n'avait plus rien. Pas même son propre frère. Son corps tremblait, les nerfs agités par la peur, la privation, la colère, la folie. Les larmes coulaient sur ses joues, et il ne pouvait pas mettre en cause la pluie. Le soleil frappait sur lui avec une chaleur accablante. - En-enfoiré. J'ai tenu rien que pour toi... Rien qu'avec nos souvenirs. Et en retour, j'ai... Rien. Rien qu'un silence. Pas même une accolade, rien.L'ancienne Prusse, si fière, tomba à genoux sur le seuil de ce qui avait été sa demeure et celle de son frère. Il n'était plus qu'un étranger. Les sanglots l'étouffaient, et les larmes tombaient comme une petite pluie sur la pierre. Une main se glissa dans ses cheveux, maladroite et incertaine. Les yeux rubis se relevèrent, croisant un regard bleu troublé par un flot de larmes silencieuses. - Mais crétin, chiale pas comme une gonzesse ! On a l'air fins là ! Cette boutade eut comme effet de détendre l'atmosphère, de briser la barrière des contre-sens et quiproquos. Juste pour cette fois, juste pour une fois, Gilbert accepta que son frère le serre dans ses bras. On a l'air de deux gamines qui se câlinent.- West, tu-tu me brises les os là !
|
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mar 29 Sep - 21:49 | |
| ......
désolé, je cherche mes mots.... ton texte est touchant, désespérant mais aussi doux-amer, on sent combien les choses sont irréversibles, avec la Prusse qui n'est plus rien... ça donne mal au coeur
merci d'avoir prit de ton temps pour m'écrire cela, merci beaucoup :ç_ç: |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 30 Sep - 9:52 | |
| -lui donne son paquet de mouchoirs-
J'ai pleuré pour la dernière partie, Gilbert est touchant. Mais çà je te l'ai déjà dit. =) |
| | |
Elizaveta / Hongrie Királynője Serpenyő
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 30 Sep - 10:02 | |
| :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x C'est trop beau et triste
*monde fontaine on*
:x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x :x |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 30 Sep - 11:58 | |
| C'est juste magnifique
Vraiment je vois pas quoi dire d'autre, c'est parfait, triste, dur mais léger en même temps.
J'adore |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Mer 30 Sep - 16:53 | |
| Merci à vous deux :<3: :chu: |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Jeu 29 Oct - 20:54 | |
| A défaut de fanfics proprement dites. Le même des saisonsJe l'avais commencé un bout de temps, je suis en train de le reprendre doucement. Il reste 6 fics à demander pour ceux qui veulent. =) |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Jeu 29 Oct - 21:16 | |
| Luluuuuuuuu, j'adoreeeeeeee (Surtout France/Allemagne et Allemagne/N.Italie, c'est tellement mignon ) J'peux "passer commande"? ** (Couple 11, traîner sous la couette un jour de pluie si possible =D!) Edit: Tiens c'est moi qui ai chopé le FrUK x)
Dernière édition par Lý Nguyễn / Việt Nam le Jeu 29 Oct - 21:41, édité 1 fois |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Jeu 29 Oct - 21:22 | |
| ... J'ai... j'ai osé faire une request #-_-#...
J'aime tellement tes textes... |
| | |
Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] Jeu 29 Oct - 21:33 | |
| Vietnam > Va pour cette commande ! -note-
Arthur > Et moi je t'adore pour tes RPs, ton caractère... Fondons une association. -sort- |
| | |
| Sujet: Re: Petit calepin [Fics et originaux] | |
| |
| | | | Petit calepin [Fics et originaux] | |
|
Page 1 sur 3 | Aller à la page : 1, 2, 3 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|