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 [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]

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[Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Vide
MessageSujet: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeVen 11 Déc - 21:55

    Ivan ne mentait pas en parlant de son pays ; c’était une large étendue de neige secouée par le vent, un trône de glace qui prenait place sur plusieurs millions de kilomètres. S’en était presque effrayant, mais Ravelyn, si habitué aux plaines d’émeraude, aux forêts peuplés par des arbres massifs et vifs, ne pouvait s’empêcher de s’émerveiller devant cette mer qui dansait entre le gris perle, le blanc, le bleu… Les épais nuages de coton dans le ciel se mêlaient au sol laiteux, effaçant l’horizon avec une tempête de flocons.

    Cependant, même à travers les épais gants, le long manteau et l’étouffante écharpe autour de son cou, le jeune welsh avait froid. Ses doigts étaient engourdis, le sang semblait devenir de la glace dans ses veines et sa peau, par nature si blanche, virait au rouge ou au pourpre. Pour réchauffer son corps si peu habitué à ce climat, il enjamba des amas de neige en sautant comme un bien heureux. Ses jambes étaient pourtant affaiblies par ce vent mordant et il tomba contre ce matelas qui semblait si doux plusieurs fois. Ce sol semblait si douillet qu’on avait l’irrésistible envie d’y plonger, mais une fois le nez planté dans cette neige sibérienne, on sentait des épines minuscules nous percer la peau. Dire que les russes supportaient ça depuis leur tendre enfance…

    Ravelyn passa plusieurs fois ses mains dans ses cheveux pour retirer la neige qui s’y mêlait avec ténacité et aperçu l’entrée d’un village. Si paisible et diamétralement opposé de ce monde peu chaleureux et monotone. Le jeune homme s’engouffra alors entre les deux bâtiments, plongeant dans un monde de lumière ambrée. En effet, la nuit ne tarderait pas à tombé et c’était sûrement l’une des raisons pour lequel il faisait si froid. Le seul indice était l’heure et l’obscurité qui était de plus en plus dense, hormis cela, le soleil était invisible aux yeux de tous.

    Les lueurs d’un petit restaurant s’étendaient sur le sol couvert de neige, le coloriant avec des tons oranges et dorées. Indubitablement, le sylphe était attiré par ces couleurs qui annonçaient chaleur, confort et bonheur. Il s’invita dans le restaurant qui faisait apparemment office de bar et de cabaret. Ravelyn était tenté de prendre un verre de Vodka, cette eau de vie qui rendait si célèbre son pays d’origine et qui écorchait la gorge des plus sensibles. Tout en s’avançant vers le comptoir, le sylphe rit intérieurement ; au bout de combien de verres, de bouteilles, ou de litres Ivan pouvait-il s’écrouler ? Du moins, s’il était possible qu’il soit soûl ! Il ne serait pas étonnant de voir de l’alcool couler dans ses veines russes.


    -130 Roubles.

    Lui annonça le serveur tout en essuyant un verre qui n’en finissait plus d’être propre -comme quoi, certains clichés étaient vrais, celui-ci, le barman qui ne cesse d’astiquer ses verres pour passer le temps-. Ravelyn tapota du doigt sur la table et proposa un autre prix. L’homme le jaugea du regard, le prenant d’abord pour un fou ou une étranger imbu de sa personne. Finalement, il fit non de la tête et Ravelyn abandonna aussi de son côté en posant le prix demandé.
    On ne savait d’où lui venait cette habitude, mais Ravelyn se sentait obligé de marchander tout sur tout. Le verre à la main, il chercha ensuite une place. Très vite, un détail lui sauta une yeux ; une jeune femme était assise près de la fenêtre, elle semblait submergée par le décor hivernale à l’extérieur. Pour Ravelyn, c’est sa couleur de peau qui l’étonna ; semblable à celle de la nuit et aux grains de café. Parmi tous ces hommes des neiges et ces dames blanches, la peau brune de la jeune femme ajoutait une touche différente à l’ambiance ; une touche exotique dans l’un des pays les plus froids du monde.

    Ravelyn, d’un pas léger, s’avança vers elle et déposa son verre sur la table, espérant ne pas contrarié la jeune femme. Pour faire remarquer sa présence, il se présenta rapidement ;


    -Bonsoir, je m’appelle Ravelyn Llews. Enfin, mon nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, je suis le Pays de Galles, frère de la Grande Bretagne.

    Précisa-t-il. Il était évident que Arthur était plus connu et que si il le mentionnait, ses indications seraient plus claires. Dire qu’à l’origine, c’est Ravelyn, en tant que bon grand frère, qui embêtait Arthur quand il était aussi haut qu’un tabouret…
    Il s’empressa alors de rajouter ;


    -Je sais, mes régions appartiennent à mon petit frère désormais et j’avoue qu’il me fait un peu de l’ombre… Pourtant Jack l’Eventreur, ou Jack the Ripper à Londres, c’est de l’histoire ancienne ! Par exemple, il y a trois mois, un fou a achevé un meurtre de plusieurs années avec une simple petite cuillère ! Il n'a pas arrêté de frapper un pauvre homme, encore, encore et encore... !

    Déclara fièrement Ravelyn en posant son menton sur sa main. Evidemment, il exagérait la situation pour donner n’importe quelle gloire, aussi ridicule soit-elle, à ses terres qui étaient pourtant si paisibles… Tellement paisibles qu’il ne s’y passait pas grand-chose !


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeDim 13 Déc - 19:55

Désirée regarda le verre remplit devant elle et fit une grimace. Ils appelaient cela de la vodka. Elle jaugea encore sa commande du regard et fut prête à rappeler le serveur, et à lui demander un verre de chocolat, mais ... Elle était ici pour découvrir de nouvelle saveur, alors sans plus réfléchir, la jeune femme se saisit de son verre et le vida d'un trait. Grossière erreur. Le liquide, que l'on pouvait aisément apparenter à de l'eau si on était pas un fin connaisseur, lui brûla la gorge et elle toussa, porta une main sur sa poitrine. Un sourire, pourtant, vint vite orner ses lèvres. Peut importe qu'elle s'étouffe et qu'elle meurt ici, dans un pays totalement inconnu, tout ce qui importait ... C'est qu'elle était libre. Désirée commanda un autre verre et retira distraitement ses gants. Elle portait encore une robe digne d'une jeune « français » : noire, avec de la dentelle inutile ici et là. Mais si elle la portait, c'était bien en signe d'hypocrisie. Car depuis une vingtaine d'années maintenant, elle n'appartenait plus à la France, elle n'appartenait plus à personne, elle était libre !

- ooooh ! Freedom ! Oooh freedom ! Chantonna t-elle doucement, les lèvres contre son deuxième verre.

Désirée le vida aussi d'un trait et son attention se reporta à la fenêtre. Maintenant, il fallait expliquer pourquoi elle se trouvait dans un pays si différent du sien. Eh bien parce qu'elle adorait tout simplement voyager et rencontrer des gens, et avant, elle n'en avait jamais eut l'occasion. Alors, sur un parfait coup de tête, elle avait choisit une destination tout à fait au hasard, et avait atterri ici, en Russie. Autant dire, un véritable dépaysement pour elle. Pas un seul lion, pas un seul éléphant, seulement des gens emmitouflés dans d'épais manteau et de la vodka, et de la vodka ! Et le froid. Désirée avait été choquée, pour elle le froid se résumait à une vingtaine de degrés, mais heureusement pour elle, les noirs avaient le sens chaud, et son corps, en permanence à 42 degrés, lui permettait de porter cette robe bustier noir, dévoilant un bout de son fameux tatouage.

Mais au delà du froid, ce qui surprenait le plus la jeune femme, c'était cette poudre blanche et glacée qui s'échappait en permanence du ciel. La neige. C'était la première fois qu'elle en voyait. Elle ne connaissait que la pluie battante et l'écrasante chaleur apportée par un grand soleil. Elle en avait donc bien profité : c'était roulé en boule dedans, avait tenté diverses constructions, représenter divers animaux et s'était installée, éreinté, dans le premier bar qu'elle avait trouvé. Près de la fenêtre, évidemment. Pour pouvoir encore se délecter, de ce phénomène nouveau et encore inconnu. Et Désirée regardait encore quelques flocons se déposer gracieusement sur la vitre, lorsqu'elle sentit une présence. Elle leva les yeux et rencontra des yeux verts émeraudes. Des yeux qui appartenaient à un charmant jeune homme à la peau translucide. Cependant, il n'avait pas l'air d'être ici, quelque chose, la grâce ou l'élégance émanait de lui. Elle dut cependant se concentrer sur ses paroles car il s'adressait déjà à elle.


-Bonsoir, je m’appelle Ravelyn Llews. Enfin, mon nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, je suis le Pays de Galles, frère de la Grande Bretagne.

Désirée fouilla distraitement dans sa mémoire : elle avait vaguement entendu parler de la Grande Bretagne. France ne semblait pas beaucoup l'appécier. Mais le Pays de Galles ? Elle fit une moue. Sa géographie du monde était très limité. Elle s'apprêtait à se présenter lorsque Ravelyn ajouta fièrement :

-Je sais, mes régions appartiennent à mon petit frère désormais et j’avoue qu’il me fait un peu de l’ombre… Pourtant Jack l’Eventreur, ou Jack the Ripper à Londres, c’est de l’histoire ancienne ! Par exemple, il y a trois mois, un fou a achevé un meurtre de plusieurs années avec une simple petite cuillère ! Il n'a pas arrêté de frapper un pauvre homme, encore, encore et encore... !

Elle éclata de rire tout en tentant d'imaginer la scène. Mais quel drôle de pays était Ravelyn ? Il fallait qu'elle en apprenne plus.

-Eh bien moi, déclara t-elle tout aussi fièrement, un jour j'ai tué un lion à mains nues, mais ... Seulement parce que j'étais affamée.

Désirée esquissa un autre sourire tout en se remémorant ce jour-là. Plus elle y repensait et plus elle se disait que ce lion avait bien mérité son sort. Elle aimait bien les animaux certes, mais il s'était tout de même introduit dans une de ses réserves de chocolat privée et personnelle, et puis elle n'avait pas menti, elle était effectivement affamée ce jour-là. Comme tous les autres jours d'ailleurs ... Elle reporta son attention sur le beau jeune homme ... euh sur Ravelyn et lui fit signe de s'asseoir.

- Je m'appelle Désirée et je suis certaine que vous n'avez jamais entendu parler de moi. Mais asseyez vous donc ... Comme ça je pourrais vous parler de moi et vous m'en direz plus sur cette petit cuillière ajouta-elle de nouveau prête à rire


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeMer 16 Déc - 20:28

    -Eh bien moi, un jour j'ai tué un lion à mains nues, mais ... Seulement parce que j'étais affamée.

    Ravelyn dévisagea sa voisine d’en face ; imaginer une femme si jeune latter un lion sauvage avec uniquement la force de ses poings le laissait perplexe. Quoiqu’il en soit, elle promettait de nombreuses surprises !
    Si elle participait aux réunions (enfin, aussi « fidèlement » que lui-même), le sylphe regretta de ne pas avoir fait attention à elle plus tôt. Les meeting auraient été d’avantage amusants ! D’autant plus que, une fois bien entouré, Ravelyn ne manquait jamais d’idée pour rendre les réunions aussi amusantes qu’un spectacle (le clou de la soirée était bien sûr le moment où Arthur se jetait sur Francis, ne pouvant plus contenir sa colère déclenchée par les remarques perverses ou provocantes de la France). Il prit alors place sans la moindre hésitation lorsqu’elle l’invita à sa table, puis, il but une gorgée de vodka. Ravelyn se permettait cette infidélité à la chartreuse et l’absinthe ; l’alcool n’avait, certes, pas mauvais goût, mais sa transparence si fade ne charmait pas le jeune homme. Aucun risque qu’il abandonne ses deux précieux alcools si magiques. Il préférait de loin lorsque son verre était remplie d’une substance féerique et aussi verte que ses yeux. D’ailleurs, il se souvint d’une fois où il avait réellement vu une fée verte voler autour de lui, quand il l‘avait annoncé à sa sœur Megan, elle s‘était moquée de lui.
    Lorsque la demoiselle du soleil se présenta, Ravelyn était déjà certain qu’il n’oublierait pas ce nom de sitôt.


    -Et quelle nation représentez-vous, Lady Désirée ?

    Son accent britannique était plutôt prononcée, mais celui de la jeune fille avait des intonations d’une langue voltairienne. Mais ayant peur de se méprendre, le welsh laissa Désirée répondre d’elle-même.
    Pourtant, il marqua une pause avant d’enchaîner ;


    -J’avoue que ça me surprend de voir une personne des pays exotiques en Sibérie… Le pays d’Ivan doit être l’inverse total du vôtre.

    Ravelyn ne passait que peu de temps dans la pays du soleil ; il connaissait si mal ces paysages éblouissants, baignés dans les tons chaleureux du rouge, or, brun… Sa peau blanche pouvait en témoigner d’elle-même. En revanche, le welsh était plus habitué aux montagnes verdoyantes qui s’élevaient sous la fameuse pluie nordique. Il connaissait par cœur le vert dont se paraient les plaines à toutes les saisons, et le gris, plus ou moins sombre, des nuages qui remplissaient un ciel morne pour les étrangers, tellement familier pour lui. Le bleu proche du noir qui teintait les océans, semblables à des murailles, qui entouraient son île à lui et sa famille. Dans ces abysses d’encre de chine, Ravelyn y voyait une profondeur presque réconfortante, à défaut des autres qui n’y voyaient qu’un gouffre angoissant.
    Sans oublier les habituels châteaux qui se penchaient près des falaises, bien qu’assez ignorant en la matière, le jeune homme doutait que des manoirs surplombent les pays du Soleil.

    Ravelyn se risqua ensuite une question selon lui très importante.


    -Je n’ai jamais mangé de lion, est-ce bon au moins ? La viande doit être pourtant ferme !

    Il ne doutait pas que cela pouvait nourrir une personne vraiment affamée, mais la viande n’était-elle pas dure ? Et elle avait omis de préciser si elle l’avait mangé crue -les goûts culinaires de certains étaient douteux, rien qu’à voir ceux de son frère, Arthur…-. Il souhaita alors silencieusement que la faim de Désirée n’était aussi surprenante qu’en de rares occasions… !
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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeMer 6 Jan - 14:45

Ravelyn s'assit en face d'elle et Désirée s'autorisa à se perdre dans ses yeux, quelques instants certes, mais elle fut bien vite ramenée à la réalité car il avait déjà une question sur les lèvres.

Je n’ai jamais mangé de lion, est-ce bon au moins ? La viande doit être pourtant ferme !

Désirée prit son temps avant de répondre tentant de se rappeler la saveur de ce met bien particulier. En effet, la mésaventure ne s'était pas répétée et la jeune femme devait cherchait parmi une myriade de saveurs qu'elle connaissait déjà. Comment pouvait-elle véritablement lui expliquer sans entrer dans des comparaisons trop farfelues et sans révéler sa véritable passion pour la nourriture ? Exercice très difficile à accomplir ... Surtout, pour elle. Elle prit une profonde inspiration avant de simplement déclarer.

- Je dois avouer que ce n'est pas très agréable à manger, mais il faut être un amateur de viande pour pouvoir apprécier pleinement ce genre de met. Il n'y a pas de graisse sur une telle viande, seulement des nerfs à mâcher et des énormes os à casser ... Je pense qu'il faut avoir un goût prononcé pour le sang pour véritablement apprécier un lion, ce qui n'a pas été mon cas vu que j'ai beaucoup plus d'affinité pour le poulet et ...

La jeune femme s'interrompit alors, par peur d'en avoir trop dit. Elle avait certainement tout gâché ; pour une fois qu'on s'intéressait à elle et qu'on la considérait vraiment, elle en faisant trop. Cependant, elle ne montra pas sa déconfiture et se contenta de lancer un maigre sourire à Ravelyn. Celui-ci ne sembla pas le moins décontenancé du monde, au contraire, on aurait dit que sa curiosité n'avait pas de limites et il lui posait déjà des questions sur son pays, le comparant au pays dans lequel il se trouvait. Désirée eut alors un immense sourire : elle pouvait parler de sa nation sans pour autant passer pour une folle. Aussi, elle écarta une des mèches noir ébène qui retombait sur son visage avant de déclarer.


- La Côte d'Ivoire, mon pays, n'a absolument rien à voir avec la Russie. Pour commencer, il n'y a pas de neige.

Désirée jeta un rapide coup d'œil à la fenêtre, se délectant encore du nouveau phénomène. Cela allait atrocement lui manquer lorsqu'elle devrait retourner chez elle.

- Il n'y a même jamais, et je dois bien vous avouer qu'avant de venir ici, le froid se résumait pour moi à une température d'environ 15 degrés.

Elle planta son regard dans celui vert émeraude de son interlocuteur, prête à jauger sa réaction face à une information si déroutante. Et puis, elle espérait aussi qu'il lui parlerait un peu plus de son pays après. (Il fallait vraiment qu'elle sache comment on pouvait tuer avec une petite cuillère !)

- Que vous dire de plus ? Mon pays fait la fête six mois sur douze : le reste du temps il pleut et tout le monde reste cloîtré chez soi. Sinon les gens sont dehors, le plus généralement sans vêtements, à rire danser et chanter. Nous allons à l'église tous les dimanches, nous sommes tous très doux, nous vivons avec des animaux sauvages et très dangereux, comme les éléphants par exemple et ...

Désirée interrompit une nouvelle fois son flot de paroles, mais cette fois-ci pas à cause de la gêne, mais parce qu'une question importante venait de pénétrer son esprit. Elle se pencha vers Ravelyn et lui demanda, non sans un regard quelque peu alarmé sur le visage :

- Vous êtes déjà monté sur un éléphant, non ?


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeMer 27 Jan - 20:46

    - Je dois avouer que ce n'est pas très agréable à manger, mais il faut être un amateur de viande pour pouvoir apprécier pleinement ce genre de met. Il n'y a pas de graisse sur une telle viande, seulement des nerfs à mâcher et des énormes os à casser ... Je pense qu'il faut avoir un goût prononcé pour le sang pour véritablement apprécier un lion, ce qui n'a pas été mon cas vu que j'ai beaucoup plus d'affinité pour le poulet et …

    Au moins, la Lady ne manquait pas de répondant et ses paroles se perdaient vaguement, avant de se couper net sur sa langue lorsqu’elle sentait qu’elle parlait bien trop ; cependant, Ravelyn était à des milles de l‘ennui et ne pouvait contenir un grand éclat de rire. Retrouvant à nouveau son calme, le sylphe adressa un sourire encourageant à son interlocuteur ; il avait une curiosité impossible à satisfaire. Et cette rencontre paradoxale d’une fille des îles dans un pays aussi glaciale était pour lui l’une des plus intéressantes de son existence. Et en effet, il ne s’était pas tromper ; Désirée était l’opposée distincte d’Ivan. Les placer cote à cote serait créer un contraste amusant, comme une photo en noir et blanc.

    - Que vous dire de plus ? Mon pays fait la fête six mois sur douze : le reste du temps il pleut et tout le monde reste cloîtré chez soi. Sinon les gens sont dehors, le plus généralement sans vêtements, à rire danser et chanter. Nous allons à l'église tous les dimanches, nous sommes tous très doux, nous vivons avec des animaux sauvages et très dangereux, comme les éléphants par exemple et …

    Durant un moment, Ravelyn se perdit dans son imagination ; il visualisait des gens sautillant sur une terre aride, dansant une forme de rébellion contre le soleil aride. Des grands éclats de rire qui résonnaient on ne savait par quel moyen dans ce désert. Ici et là, dans son diaporama, on apercevait des collines galloises et des nuages gris ; défauts du décor et erreurs de la part du sylphe qui était trop rattaché au climat humide du nord de l’Europe pour connaître celui de l’Afrique.
    La jeune fille s’interrompit alors et posa une question bien originale à Ravelyn ;


    - Vous êtes déjà monté sur un éléphant, non ?

    Ravelyn resta un instant silencieux ; jamais il n’était monté sur un tel animal.

    -Je dois avouer que… Non, jamais… voit-on aussi bien qu’en haut d’une colline ? Enfin, cela doit être pratique pour traverser le pays, de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch jusqu’à Caerdydd* ! Moins fatiguant !

    Un nom existait bel et bien sur les terres de Ravelyn, à se demander pourquoi il avait choisi un tel nom qui signifiait « L'église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près d'un tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge ». Et, lui-même avait mis quelques années pour retenir cette ville et la citer sans s’essouffler au milieu du titre.
    La gorge malgré tout un peu sèche, Ravelyn finit son verre.


    -Il faudra que je parcours votre pays un de ces jours, Lady Désirée. Je ne connais que la pluie britannique et quelques pays de l‘Europe, principalement la France, ayant habité chez Francis quand mon frère me jouait de sales tours. En revanche, j‘ai toujours évité l‘Allemagne ! J‘ai n‘avais jamais causé aux Saxons depuis qu‘ils se sont perdus entre les montagnes pour reprendre mes terres.

    Expliqua Ravelyn. Lui-même ne se rendait pas compte qu’il s’était mis à parler de façon très étendu.


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeLun 1 Fév - 16:13

- Vous êtes déjà monté sur un éléphant n'est-ce pas ?

La question avait échappé à la jeune femme et elle se disait très certainement qu'elle obtiendrait une réponse positive. Car après tout, même si Désirée pouvait concevoir qu'il y ait de la neige dans un pays, sa connaissance limitée du monde la contraignait à tout ramener à sa propre patrie : elle s'imaginait donc que dans tous les autres pays du monde les animaux étaient en liberté et côtoyaient chaleureusement les humains. D'ailleurs, elle pouvait tout à fait imaginer Ravelyn, dans un costume noir très classe qui convenait tout à fait à son allure distinguée, se rendant à son travail pour effectuer des tâches de la plus haute importance et tout ceci sur le dos d'un pachyderme de taille colossale. Concevoir une telle chose était très simple pour Désirée, étant donné que c'était une activité à laquelle elle se livrait beaucoup trop souvent.
Elle attendit donc la réponse de son homologue avec impatience.

-Je dois avouer que… Non, jamais… voit-on aussi bien qu’en haut d’une colline ? Enfin, cela doit être pratique pour traverser le pays, de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch jusqu’à Caerdydd* ! Moins fatiguant !

Désirée écarquilla les yeux en entendant un tel nom : les européens avaient vraiment l'art de tout compliquer ! Et dire qu'il avait réussi à dire tout ceci dans un seul souffle, il devait certainement s'être beaucoup entraîné. Elle le regarda finir son verre en se disant qu'il avait un goût prononcé pour la bizarrerie. C'est vrai ! Elle avait déjà entendu parler d'une ville nommée Vladivostok mais ... Pas une ville avec un nom qui comportait autant de syllabe. Peut-être que Ravelyn avait baptisé sa ville dans un éclair de folie, qui sait ? Elle s'apprêtait à le lui demander lorsqu'il reprit la parole.

-Il faudra que je parcours votre pays un de ces jours, Lady Désirée. Je ne connais que la pluie britannique et quelques pays de l‘Europe, principalement la France, ayant habité chez Francis quand mon frère me jouait de sales tours. En revanche, j‘ai toujours évité l‘Allemagne ! J‘ai n‘avais jamais causé aux Saxons depuis qu‘ils se sont perdus entre les montagnes pour reprendre mes terres.

Elle fronça les sourcils en entendant la déclaration de son vis-à-vis. Désirée avait toujours pensé, certes à tort, qu'elle avait été la seule à subir le courroux d'un impérialiste égoïste et narcissique et ... Rien que d'y penser cela l'énervait. Mais les faits étaient là, elle avait bien été une simple colonie française, réduite au simple état de comptoir de marchandises, et ce, sans qu'on lui demande une seule fois son avis. C'était rageant et ce dans tous les sens du terme. Mais grâce à cela, Désirée sentait qu'elle allait très bien s'entendre avec le jeune Welsh.

- Eh bien ... Il semble que nous ayons un point commun vous et moi, on a aussi tenté de prendre mes terres mais avec un franc succès, je dois malheureusement l'avouer.

Désirée essayait de le dire sur le ton de la plaisanterie, mais on pouvait sentir une légère crispation dans sa voix. Rancunière, ça elle l'était, et le pire c'est qu'elle comptait bien se venger ... Cependant le moment était mal venu pour échafauder des plans ou pour effectuer un quelconque rire maléfique, car elle était tout simplement en très bonne compagnie.

- J'étais, il y a encore quelques années de cela, une colonie française.

Même le dire, semblait lui brûler la gorge, et ce n'était rien comparé à la vodka. La phrase sonnait presque comme une insulte qui portait une véritable atteinte à sa personne. Désirée décida de chasser ses sombres pensées et leva son verre, certes vide, mais l'intention y était.

- Mais maintenant je suis libre, alors fêtons cela dignement.

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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeSam 20 Mar - 0:27

    - J'étais, il y a encore quelques années de cela, une colonie française.

    Le regard sombre de la jeune fille semblait fulminer. Sur un ton léger pour essayer d’égayer l’ambiance et retrouver la cordialité du début, Ravelyn renchérie ;

    -Ainsi, Francis n’est pas toujours courtois avec les dames ? Mais c’est une bonne raison pour venir au prochain meeting.

    Bien sûr, tout le monde savait à quel point la France était un pays parfois cruel et, qui est plus, assez étrange quant à ses réactions.

    - Mais maintenant je suis libre, alors fêtons cela dignement.

    Sans le dire deux fois, Ravelyn leva son verre de vodka qu’il amena contre celui de Désirée pour faire les faire tinter dans un glorieux son. Il avala une nouvelle gorgée tout en se demandant comment Ivan pouvait boire un tel alcool à faire réveiller les morts. En reposant son verre, laissant un nuage de brume tourner autour de son esprit, Ravelyn se permit de rire. Un peu trop bruyamment que d’habitude, certes, mais le Welsh était encore conscient (un gallois ne supporte pas mieux l‘alcool qu‘une Irlandaise, mais il dépasse de loin un british !). Il se promit cependant de ne pas recommander une tournée de Maman Vodka avant un petit moment.

    -Oh, on a tous subi ce genre de bataille. Vous auriez vu Alfred, il a beau jouer les fiers avec Hollywood, Coca-cola et Mickey ; lorsqu’il était à peine plus grand que mon tibia, c’est mon petit frère qui s’occupait de lui. C’est Arthur et Francis qui l’ont trouvé et… Hé !

    S’exclama-t-il, laissant alors une courte pause filer.

    -Ça me fait penser qu'en fait… Ces deux blondinets ont conquis pas mal de terres ; ils faisaient sans doute une course. Tous les motifs sont bons pour la concurrence chez eux.

    Le gallois se mit rire intérieurement en pensant que un bon nombre de leurs colonies avaient finalement échappé à leur tutelle. Il se remémora quelques souvenirs, le regard un peu vide avant de reprendre.

    -Enfin, pour mon cas, je suis toujours sous « la tutelle » de Arthur mais... Ne le dîtes à personne, d‘accord ? Je parle encore gallois pour que Lloerg* s’arrache les cheveux et qu'on ne me prenne pas pour une de ses colonies. Ce qui est faux en plus, j’ai accepté de capituler car je voulais rentrer chez moi et que… Sa tête valait le coup d’œil.

    Ravelyn se contredisait lui-même ; pour lui, reconnaître que son frère avait certains droits sur son territoire était agaçant et sa rébellion ne flanchait pas avec tous ses siècles. Oui, le Pays de Galles était très obstiné !

    -Mais vous, Lady ? Vous avez profité de la vague de décolonisation pour échapper des griffes de ce Don Juan ? Lui aussi est plutôt têtu… Comment cela s'est passé ?

    Une fois lancée, la curiosité du jeune homme ne connaissait plus de limites, tout comme sa langue qui ne cessait de parler. Mais ce genre de rencontres était si rare qu'il voulait profiter d'un peu de ce bon temps... !
    Il se pencha alors sur la table pour chuchoter le plus discrètement possible.


    -Enfin, entre nous, je suis bien content que Ivan ne m'ait pas rendu visite en me demandant "Become one with Russia ?"... Prenez garde par contre, il aime bien les pays du Soleil.


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeMer 7 Avr - 15:49

    Les verres de Ravelyn et de Désirée s'entrechoquèrent dans un bruit sonore, du genre « tim-tim », sur ce, la jeune fille couleur ébène vida son verre de vodka d'un trait. Elle eut une nouvelle grimace et elle sentit même ta tête légèrement tanguer. Mais c'était quoi son premier, deuxième et ... (Mince ! Désirée ne se rappelait plus ce qu'il y avait après 2 ... De toute façon, les mathématiques n'étaient pas son fort ! Hmmm ... Etait-ce pour cela que son pays était au bord de la crise financière ?) En bref, c'était le énième verre d'alcool de la jeune fille, son corps était peut être à quarante deux degrés, elle pouvait peut être distancer un lion mais, Désirée n'était pas immunisé contre les effets de la vodka. Aussi, elle dut se concentrer (BEAUCOUP plus que d'habitude) pour écouter ce que Ravelyn lui disait.

    -Oh, on a tous subi ce genre de bataille. Vous auriez vu Alfred, il a beau jouer les fiers avec Hollywood, Coca-cola et Mickey ; lorsqu’il était à peine plus grand que mon tibia, c’est mon petit frère qui s’occupait de lui. C’est Arthur et Francis qui l’ont trouvé et… Hé !

    Ainsi, Désirée n'avait pas été la seule à subir la fascination de Francis pour les enfants ? (Dans certains pays on appellent ça de la p... Mais nous ne sommes là pour juger personne évidemment ! ... Évidemment.) La jeune fille se souvenait vaguement qu'elle aussi avait été recueilli lorsqu'elle était enfant, elle avait du momentanément quitter mère Afrique et ses vastes étendues sauvage, pour apprendre à lire écrire et compter comme une véritable demoiselle. Cela avait pris du temps pour qu'elle s'habitue aux règles de bienséance et qu'elle arrête de traîner sans vêtements devant Francis et les invités qu'il recevait régulièrement. Désirée sourit à ces souvenirs tandis que Ravelyn poursuivait son passionnant récit.

    -Ça me fait penser qu'en fait… Ces deux blondinets ont conquis pas mal de terres ; ils faisaient sans doute une course. Tous les motifs sont bons pour la concurrence chez eux. Enfin, pour mon cas, je suis toujours sous « la tutelle » de Arthur mais... Ne le dîtes à personne, d‘accord ? Je parle encore gallois pour que Lloerg* s’arrache les cheveux et qu'on ne me prenne pas pour une de ses colonies. Ce qui est faux en plus, j’ai accepté de capituler car je voulais rentrer chez moi et que… Sa tête valait le coup d’œil.

    La jeune fille sourit en entendant de quelle manière Ravelyn conservait son maigre honneur. Elle était libre, lui pas. Si elle avait pu sentir ses pieds (l'alcool a vraiment de drôles d'effet !), elle se serait senti désolée pour lui. Mais à bien y réfléchir ... Il ne semblait pas si attristé par son sort. Non, il avait l'air plutôt content.

    -Mais vous, Lady ? Vous avez profité de la vague de décolonisation pour échapper des griffes de ce Don Juan ? Lui aussi est plutôt têtu… Comment cela s'est passé ?

    Et voilà ... Il venait de poser la question que Désirée redoutait tant, pourtant elle aurait du sans douter, Ravelyn semblait être d'un naturel plutôt curieux (Étaient-ils tous ainsi dans sa patrie ?). Désirée n'avait pas eu l'occasion de confier la défaite de Francis à quelqu'un : les médias s'étaient emparées de l'affaire, lui faisant prendre des proportions énormes (non mais parce que franchement ... Qui se souciait de l'Afrique, et en particulier de la Côte d'Ivoire, à l'heure actuelle ?).
    Et évidemment, les journalistes présentaient Francis comme une pauvre reine douce qui aurait perdu un de ses territoires, territoire qui aurait été laissé au mains de Barbares : les Ivoiriens. Il n'en était rien ! (Mais contre qui Désirée s'énervait-elle ? Pour l'instant ... Personne.) Peut être qu'il était temps de mettre les choses aux claires ... Au moins, quelqu'un connaîtrait la vérité. Et tant pis si c'était un charmant inconnu qu'elle n'allait probablement jamais revoir. Aaaah ... La vodka, ça rapproche les gens !


    – Tout d'abord sachez que Francis n'a rien d'un Don Juan. Ses méthodes de séduction sont ... très douteuses.

    Désirée eut un sourire en repensant à la fois où il s'était déguisé en jeune fille, avant de reprendre.

    - L'histoire de ma libération n'est pas très intéressante. Il faut dire que j'ai eu beaucoup de chance, et j'ai été aidée par un grand homme. Le Général de Gaulle ... ou quelque chose comme ça ... Quand j'étais petite, il avait le don de me terrifier et je crois qu'il effrayait un peu Francis. En bref, Francis l'a appelé au secours au moment où tout allait vraiment mal pour lui, et j'en ai profité pour lui demandé une ou deux faveur. Je ne sais pas comment l'échange entre eux s'est déroulé, mais à la fin Francis était en larmes et j'étais libre.

    La jeune fille finit son propre récit un sourire aux lèvres. N'empêche, elle aurait bien aimé être là lors de l'échange entre les deux hommes. Mais peut importe ... Tout cette histoire s'était très bien fini pour elle en fin de compte.
    Sa curiosité alors satisfaite, Ravelyn se pencha à l'oreille de la jeune fille et lui chuchota.


    -Enfin, entre nous, je suis bien content que Ivan ne m'ait pas rendu visite en me demandant "Become one with Russia ?"... Prenez garde par contre, il aime bien les pays du Soleil.

    Désirée éclata de rire et regarda autour d'elle. Vivre en Russie ne lui semblait pas si contraignant que ça ! Elle n'aurait qu'à boire de la vodka pour s'endurcir et à chasser des lions des montagnes lorsqu'elle aurait faim. Non ... Désirée se voyait tout à fait vivre dans un pays comme celui-ci. Seul inconvénient : elle devrait troquer la neige contre le soleil.
    Elle se pencha également vers Ravelyn et lui dit.


    - Personnellement, je pense que cela ne me dérangerait pas du tout de vivre ici. Je viens juste de découvrir la neige et je crois que je suis déjà accro. En plus, lorsque je venais ici, j'ai aperçu quelques garçons en train de danser sur un air plutôt entraînant ! Je n'avais jamais vu ce genre de choses auparavant, je crois que le morceau s'appelait Kalinka et ils dansaient comme si ... Attendez je vais vous montrer !

    Etait-ce le trop plein d'alcool ? Ou alors une trop charmante compagnie ? Ou encore les premiers signes évidents de la folie ? (Je pense très certainement que nous n'aurons jamais de véritable réponse). Quoi qu'il en soit, la jeune fille sauta de sa chaise, releva les pans de sa robe et entreprit d'exécuter la danse qu'elle avait entrevu plus tôt aujourd'hui. En fait ... se dit-elle, ce n'était pas si difficile que ça. Il suffisait de croiser les bras sur la poitrine, de balancer bien droit devant soi ses jambes et de se baisser peu à peu.
    Калинка, калинка, калинка моя!
    В саду ягода малинка, малинка моя!
    Et voilà ! Elle était partie pour ne plus jamais s'arrêter.


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeDim 18 Avr - 13:20

    Oh ! Le Général de Gaulle, Arthur avait reçu sa visite pendant un temps, mais Ravelyn ne s’y était pas réellement intéressé. Quant à la personnalité de la France, le Pays de Galles ne doutait pas de ses manières plus que… douteuses…

    - Personnellement, je pense que cela ne me dérangerait pas du tout de vivre ici. Je viens juste de découvrir la neige et je crois que je suis déjà accro. En plus, lorsque je venais ici, j'ai aperçu quelques garçons en train de danser sur un air plutôt entraînant !

    Ravelyn soupira ; douce innocence de la Côte d’Ivoire d’ignorer le truand au visage d’ange qui errait dans la Toundra. Le Pays de Galles comprenait pourquoi son frère redoutait autant la Russie, en revanche, c’était incompréhensible d’en avoir fait son ennemi… Parmi toutes ses relations, le sylphe s’était juré de ne jamais s’approcher d’Ivan pour l’embêter. Sa sœur, la Biélorussie, l’en empêcherait de façon définitive de toute façon…
    Et agréable neige qui mordait et recouvrait le General Winter, arme redoutée de la Russie… Que Ivan lui-même redoutait !


    Je n'avais jamais vu ce genre de choses auparavant, je crois que le morceau s'appelait Kalinka et ils dansaient comme si ... Attendez je vais vous montrer !

    La danse était peut-être l’aspect le plus chaleureux de ce pays et Désirée dansait relativement bien pour une personne qui venait tout juste de découvrir le pays de la Glace. Ravelyn, plus poussé par l’élan d’ivresse, se mit à rire bêtement. Quelques personnes du bar, en voyant Désirée, se levèrent aussi pour danser. Bien sûr, on sentait qu’ils avaient le rythme soviétique dans le sang et plus d’entraînement, bien que la vodka les faisait flancher de temps à autre.
    Ravelyn se leva à son tour, étant plus sûr de lui que ses propres jambes.


    -Chez moi, nous dansons comme ça…

    Il fit claquer ses talons sur le parquet du bar, prenant Désirée par les mains. Ainsi face à face, Ravelyn commença à tourner d’un rythme assez calme au début pour laisser le temps à sa partenaire pour s’adapter à cette nouvelle danse. Avant de relâcher sa partenaire, toujours en tapant du pied et élançant ses jambes pour passer derrière elle. Les autres personnes du bar avaient cessé de bouger pour voir cette nouvelle danse qui venait des terres de l’Ouest.

    -Nous dansons ça lors du Cwlwm Celtaidd, une sorte de festival musical si vous préférez. Mais ce genre de danse se fait habituellement à six.

    Déclara le gallois. La musique n’étant malheureusement pas au rendez-vous, Ravelyn s’arrêta finalement. Le rythme, sans la harpe, la flûte ou les chants, avait un aspect fantomatique qui n’était pas très entraînant… Mais toujours plein d’entrain, Ravelyn ajouta ;

    -Je vous inviterai à participer au prochain festival ! La danse la plus populaire s’appelle Cyfri Saith*, qu’on peut danser à six ou à cent ! On s’amuse toujours et même les anglais sont invités.

    En achevant sa phrase, Ravelyn se remit à rire. Il y avait une forme de moquerie, d’ironie qui n’était pas à adressé à la demoiselle du Soleil, mais plus à l’intention de son frère absent. Selon les vielles traditions, il était coutume que les anglais mutilent les gallois et que les gallois pendent les anglais. Par chance, ces rituels sociaux s’étaient peu à peu perdus, remplacés par des piques, des insultes et des regard méfiants.

    -Bien que personnellement, je préfère chanter ! Vous saviez que tous les bons chanteurs avaient en fait des gênes galloises ?

    Ajouta Ravelyn ne masquant pas un élan de fierté. Bien sûr, cette remarque était inventé de toutes pièces bien que beaucoup reconnaissaient que la plupart des gallois avaient un don dans la musique. Le sylphe était donc très attaché à cet atout de son pays vert.

    -Il y a notre hymne bien sûr… Mais nous savons aussi être modernes contrairement aux préjugés !

    Précisa brutalement le Pays de Galles, ne supportant pas qu’on le compare à une veille nation arriérée. Il jeta un œil vers le bar pour commander un verre chartreuse. Parler ainsi de son pays devait se faire devant un verre de cette liqueur à la formidable couleur. Tandis que le barman préparait la commande, Ravelyn se retourna vers Désirée pour chanter quelque chose en gallois.

    Cariad
    Dwi'n unig heno
    A ble wyt ti nawr ?
    Cariad
    Dwi'n unig heno ga
    I cwrdd a ti
    Wrth y wawr ?


    Il prit entre-temps le verre que lui tendit le barman et observa la liqueur en portant le récipient à la lueur d’une ampoule, l’air presque un peu nostalgique.


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeMer 5 Mai - 15:11

    S'il y avait bien une chose au monde que Désirée aimait faire, et ce même plus que manger (et oui ... C'était possible), c'était danser. Et, même si nous ne sommes pas là pour dire que tous les noirs ont le rythme dans la peau et blablabla (éloignons nous des simples clichés), on peut tout de même dire que Désirée était plutôt douée.
    En effet, elle n'avait appris la danse russe que quelques heures plus tôt et la maîtrisait presque à la perfection. Presque, car d'autres clients du bar vinrent la rejoindre et se mirent à danser alors. Le sourire de notre héroïne s'agrandit. Elle continua de danser avec les russes véritables, se demandant s'il était animé par leur patriotisme, une certaine sympathie à son égard ou alors tout simplement victime des effets de l'alcool. Désirée doutait sérieusement de la dernière raison : ils étaient des russes ALORS ils avaient de la vodka dans le sang. (Encore des clichés !)

    Et quelle ne fut pas la surprise de Désirée lorsque Ravelyn se leva à son tour pour danser. Ce jeune homme était décidément très polyvalent, maniant aussi l'art de la rhétorique que celui, certes plus compliqué, de la danse. Elle se laissa entraîner dans une nouvelle chorégraphie totalement inconnue pour elle, et le regarda manier avec grâce et aisance les figures de son pays.


    -Nous dansons ça lors du Cwlwm Celtaidd, une sorte de festival musical si vous préférez. Mais ce genre de danse se fait habituellement à six. lui déclara Ravelyn en arrêtant de danser.

    Un festival musical ? Désirée trouvait l'idée excellente. Elle prit mentalement note d'organiser ce genre de festivités dans son pays. Car après tout, il fallait bien trouver un moyen pour que les ivoiriens profitent de leur toute nouvelle indépendance. Et tant pis, s'ils avaient quelques problèmes financiers ou politiques, ils le régleraient en danser. (En tout cas ... C'était l'avais de Désirée.)

    Enfin, elle était plutôt attristée que Ravelyn est arrêté de danser. Mais quoi de plus normal sans musique ? Qui pouvait se mouvoir sur un rythme invisible ? Certes Désirée, dans un quelconque instant de folie, pouvait faire de telles choses mais le jeune homme ne semblait pas avoir assez bu d'alcool pour cela. (Il se remettrait peut être à danser lorsque des petites cuillères danseraient devant ses yeux en criant « LA BAAAACHE !!! », qui sait ?). Désirée regretta de ne pas avoir pris son djumbé ou son tam-tam, quoi que ... Cela aurait fait très louche et pas vraiment discret, ou alors elle aurait pu le cacher sous sa ... Cependant, elle fut tirée de ses pensées lorsque Ravelyn reprit la parole.


    -Je vous inviterai à participer au prochain festival ! La danse la plus populaire s’appelle Cyfri Saith*, qu’on peut danser à six ou à cent ! On s’amuse toujours et même les anglais sont invités.

    Finissant sa phrase, il se mit à rire. Son rire fut vite rejoint par celui de la jeune fille. Mais riaient-ils pour la même raison ? Désirée s'esclaffait parce qu'elle s'imaginait le pays de son interlocuteur comme une contrée aux plaines et aux collines de la même couleur que les yeux de Ravelyn : de ce vert si particulier. Oui, et elle imaginait ces mêmes plaines et ces mêmes collines peuplées de « mini-Ravelyn » qui danseraient sur un air de Kalinka, ou se poursuivaient les uns les autres avec des sachets de thé à la main.
    (Aaaah ... Imagination quand tu nous tiens ! Pour une raison que beaucoup ignorent, certains appellent cela de folie ...)


    -Bien que personnellement, je préfère chanter ! Vous saviez que tous les bons chanteurs avaient en fait des gênes galloises ?

    - Alors cela veut dire que j'ai du sang gallois dans les veines ! Francis me l'avait caché alors ! répliqua aussitôt Désirée

    La jeune femme rit une nouvelle fois, la remarque de Ravelyn toujours en tête. On disait d'elle qu'elle était une bonne chanteuse, elle n'était pas du genre à se vanter mais tous ceux qui l'avaient entendue était unanime : sa voix puissante était magnifique, et clouait n'importe qui sur place. (Peut être était-ce la résultante de tout ce temps passé avec des animaux sauvages ?).
    Ravelyn se mit alors à chanter, histoire de lui prouver qu'il n'était pas qu'un beau-parleur.


    Cariad
    Dwi'n unig heno
    A ble wyt ti nawr ?
    Cariad
    Dwi'n unig heno ga
    I cwrdd a ti
    Wrth y wawr ?


    En l'écoutant, Désirée se disait qu'il avait raison : il était effectivement un excellent chanteur. Donc, il était tout à fait légitime qu'il veuille sans vanter. Elle le regarda vider son verre, se disant que le liquide qu'il avalait avait la même couleur que ses yeux. (Elle aurait personnellement, trouvé cela très bizarre.) Pour sa part, la jeune fille avait bu suffisamment d'alcool. En plus, elle commençait très sérieusement à avoir faim. Et, comme dans tous les moments difficiles, elle se mit à penser à du chocolat. (Une bonne grosse et énorme ... Tablette de chocolat bien sûr !) Mais, elle se reprit bien vite, histoire de ne pas passer totalement pour une folle.

    - Je n'ai pas vraiment de chant de chez moi, j'ai été obligée d'apprendre les opéras par cœur juste pour épater la galerie. Et maintenant je peux le dire en toute honnêteté, je HAIS l'opéra. Comme ça fait du bien de le dire ! dit alors Désirée

    Elle ponctua sa phrase d'un nouveau rire. Que pouvait-elle bien lui chanter ? Oh ... Il y avait bien l'air que son peuple adorait, la preuve, c'était devenu l'hymne officiel de la Côte d'Ivoire. Aussi, Désirée s'éclaircit la gorge et se mit à chanter


    Salut ô terre d'espérance
    Pays de l'hospitalité
    Tes légions remplies de vaillance ont relevé ta dignité.
    Tes fils chère Côte d'Ivoire,
    Fiers artisans de ta grandeur,
    Tous rassemblés pour ta gloire,
    Te bâtiront dans le bonheur.
    Fiers Ivoiriens !
    Le pays nous appelle
    Si nous avons dans la paix,
    Ramené la liberté,
    Notre devoir sera d'être un modèle,
    De l'espérance promise à l'humanité,
    En forgeant unis dans la foi nouvelle,
    La patrie de la vraie fraternité !


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 10:59

    Les deux nations se mirent alors à chanter ; Ravelyn l’écoutait avant de reprendre pour finir dans un canon bilingue qui se mariait très bien. Un duo qui captiva la plupart des consommateurs dans le bar. Le Pays de Galles recommanda alors un autre verre, sentant sa gorge s’assécher plus vite que d‘habitude. Une autre délicate substance pour humidifier sa voix et chauffer son esprit. Il avait recommencé à danser, frappant le rythme avec ses mains quand il ne tenait pas son verre d’absinthe.
    Malheureusement, bien que le Pays de Galles côtoyait l’Irlande et l’Angleterre à la fois, il était certain qu’il n’avait pas la même descente que sa sœur parmi ses trèfles. En fait, il était un buveur de thé tout aussi sensible qu’Arthur et les alcools montaient vite à sa tête. La seule différence avec son frère, c’est que Ravelyn était alcool-heureux ! Une troisième guerre-mondiale éclaterait qu’il ne s’en rendrait pas compte avant de dessoûler. Malheureusement pour lui, c’étaient les instants où il était le plus vulnérable. Le Pays de Galles baisait ses défenses et sa naïveté était semblable à l’Italie du Nord.
    Au moins, Feliciano pouvait se vanter d’être protégé par Lovino quand son ignorance allait trop loin. Ravelyn, de son côté, subissait les attaques de son frère. Même point faible, mais une dignité différente.
    Quel lâche ce Arthur quand il s’y mettait… ! Heureusement que quelques qualités rattrapaient son sale caractère, on ne se demande plus pourquoi il pleut autant sur Big Ben… Bien fait !

    Il s’écoula alors une heure, trois heures pour les déprimés abandonnés au fond du bar, cinq minutes pour les joyeux lurons qui buvaient et dansaient comme de bons russes qu’ils étaient, et seulement trois secondes pour des nations comme la Côte d’Ivoire et le Pays de Galles. Car que pouvait représenter une durée aussi courte à leurs yeux où disparaissait leur paysage respectif ? Pourtant, en si peu de temps, les deux pays étaient ivres de joie, dansant comme des fous durant leur crise, comme des sorcières durant un Sabbat en compagnie des démons les plus intenables.
    Ils étaient tellement ivres que le patron finit par les faire sortir, jugeant leur hilarité trop importante. Mais nous sommes en Russie ! Les bars ne sont-ils pas plus tolérants ? Peu importe ! Ravelyn chantait déjà quatre fois la même comptine et sentait à peine le froid lorsqu’il se retrouva dehors avec le pays du Chocolat.
    Le pays de Galles s’écroula à terre, la neige lui mordant le dos et la nuque, une sensation si inhabituelle qu’elle paraissait agréable par sa nouveauté. Les autres jours, c’était la pluie sur l’arrête de son nez, son front et ses joues, qui, par ses coups brusques et sa fraîcheur, piquaient la peau du sylphe. Cette pluie battante était semblable aux griffures d’un chat, un adorable chat. Le moment était si agréable qu’on ne prenait pas la peine de se fâcher, Ravelyn n’avait jamais regretté le vent et la pluie qui s’étendaient au-dessus de lui. Trempé comme lorsqu’il roulait dans l’herbe humide, un soir orageux, Ravelyn se releva et effectua encore quelques pas de danse pour s’éloigner du bar en compagnie de la Côte d’Ivoire. D’ordinaire, l’indignation l’aurait blessé, voir frustré, mais il était aussi joyeux qu’un vainqueur.


    -Vous n’avez pas beaucoup de chants à part votre hymne ? Je dois vous en apprendre ! Une si jolie voix serait gâchée par le silence. L’opéra français est très beau mais uniquement pour les oreilles, nos membres doivent rester immobiles pour mieux écouter. Mais les musiques celtiques, on les écoute mieux en dansant !

    Sur ces mots, Ravelyn recommença un autre pas. La liqueur d’émeraude dans ses entrailles se balançait encore, rendant sa conscience très instable. Au moins, son sang pulsait dans ses veines, poussé par son entrain et ne risquait pas de s’immobiliser à cause du froid. C’était l’arme ultime des russes durant les hivers rudes. La neige qui voletait autour de lui cacha la présence d’un arbre et le gallois le rencontra brutalement. Sa peau glacée claqua contre la paroi rugueuse du tronc et provoqua une douleur excessive dans la tête du sylphe. Il tangua un instant et s’accouda au chêne qui l’avait réveillé de façon brutale mais efficace. Peut-être était-ce plus raisonnable de rentrer maintenant et de laisser le vent rugir seul dans la toundra russe…
    Bien qu’encore ivre, Ravelyn ne manqua pas de saluer poliment Désirée. Prenant appuie mutuellement, son épaule se colla à la sienne et il lui serra vigoureusement la main ;


    -Nos da, Désirée, c’était un plaisir !

    Le ciel était si couvert qu’il ne pouvait apercevoir la Lune et l’utiliser pour suivre le chemin du Sud. Le Pays de Galles salua une dernière fois la nation, lui rappelant promptement qu’il n’accepterait pas d’absence à ses prochaines fêtes musicales en riant. Tel un somnambule, il chercha la direction opposée de son arrivée. Peu importe le temps qu’il mettrait, tant qu’il ne rencontrait pas Ivan et que ce dernier lui propose de ne faire qu’un avec lui… C’était un sort encore plus terrible que l’empoisonnement de la cuisine anglaise…


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MessageSujet: Re: [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée]   [Entre 1980 et 1990] The spoon, an inefficient weapon [PV Désirée] Icon_minitime

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