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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Rouleaux de Papyrus Lun 13 Juin - 20:54 | |
| Je vais donc poster ici mes petites histoires, plus ou moins longues, ici ce sera surtout les drabbles ou ficlet ou os, les fics à chapitres je donnerais le lien pour FF.net (parce que j'écris de longs chapitres parfois) Titre: Dis-lui de le lâcher!Persos: Auld-Alliance ( j'ai renommé mon Ecosse "Lysender" et je lui ai refais les cheveux roux pour la publication sur ce forum) + Arthur/Angleterre + Nessie. Periode Guerre de 100 ans ou tout juste avant. - Spoiler:
L'Ecosse était un endroit magnifique, vraiment très beau où Francis aimait beaucoup se rendre. Le calme, la beauté de la nature et l'amitié de Lysender, tout ça était très important pour lui. Seulement aujourd'hui un évenement imprévu avait boulversé la journée tranquille de l'Auld-Alliance.
- «FAITES-MOI DESCENDRE!» hurlait un jeune anglais, virant progressivement à l'écarlate, s'agitant inutilement à quelques mètres au dessus de l'eeau (ou de la terre, ça dépendant du moment). Ca faisait plusieurs heures qu'il était dans cette position et seule sa fierté lui interdisait de pleurer.
France se tourna vers Écosse, qui semblait bouder, et ordonna d'une voix douce: «Lysender...Dis-lui de lâcher Arthur!» Il avait l'impression d'être fatigué avec cette famille parfois. Et le pauvre petit Angleterre commençait à lui faire pitié, même si il n'était jamais objectif quand ça conservait son (cher et tendre) rival.
Le roux se tourna vers Francis en fronçant les sourcils et en posant ses mains sur ses hanches: «Hors de question! J'en ai marre qu'il viole mes frontières! Et en plus il t'attaque!» Levant les yeux vers son frère, secouant ses mèches presque rouges, il ricana devant la position délicate du petit blondinet captif. Ca lui apprendrait à ce petit insolent à l'espionner ou à harceler son meilleur ami.
Le français soupira: il aurait bien aimé qu'Arthur et ses frères cessent leur enfantillages.
- «S'il te plaît! Dis à Nessie de le lâcher!»
Fin
******** Titre: Rester possitifPays de Galles (Ravelyn) et France (Francis). Post Traité de Troyes, 1420 - Spoiler:
1420 était vraiment une mauvaise année pour la France. Le traité de Troyes lui empoisonnait l'existence à un point inimaginable, il le mettait sous le joug anglais. Arthur, ravi de la situation, l'obligeait à l'accompagner partout où il se rendait pour un ''long'' moment (il n'avait aucune envie que son adversaire lui échappa avant la fin définitive de cette guerre).
Le plus vieux était obligé de lui obéir, bien que la rébellion n'attendait que la première occasion pour se montrer.
Ramené de force en Angleterre pour quelques semaines, Francis déprimait encore plus que d'habitude. Arthur le laissait tranquille quand même, lui accordant des moments de paix comme maintenant. Mais il ne pouvait oublier qu'il était conquis. Qu'il devait obéissance à son pire ennemi.
Ca le rendait malade de rage. Ce sale gamin allait lui payer ça un jour ou l'autre, même si ça devait être dans une décennie ou même plus.
Il partageait cette situation difficile de pays conquis avec Pays de Galles qui était, de son côté, sous contrôle anglais depuis près de deux siècles. Il n'avait pas beaucoup grandit, contrairement à ses frères ou à sa sœur. Il était toujours aussi doux, aussi mignon et innocent.
Le gallois pencha la tête de côté, le cœur serré devant cette mine défaite qu'affichait le français. Il chercha rapidement de quoi lui remonter le moral et tenta finalement quelque chose: «Hé! T'en fais pas! C'est pas si terrible d'être avec cet idiot d'Arthur une fois qu'on s'y est habitué. Il grogne beaucoup mais il ne mord pas ses...hem...possessions!»
Pas de réponse. Seulement un soupir.
Pays de Galles tenta à nouveau sa chance «Et c'est pas si terrible non plus parce que...même dans le pire des cas, tu ne seras pas tout seul. Je suis là, Lysender est là...même s'il n'est pas conquis lui. Et Irlande c'est pareil...Dans le pire des cas...tu ne seras pas seul parce qu'on sera ta nouvelle famille!»
Il était très maladroit pour consoler les gens, étant de nature assez timide.
Une main se posa sur sa tête, glissant dans les boucles soyeuses. Et Francis lui dit un doux, un fragile sourire: «Tout va bien Ravelyn, je t'assure!»
Non tout n'allait pas bien... ...Mais rien ne pouvait y changer grand chose.
Pays de Galles eut alors un sourire démoniaque et tenta son jocker: «Tu veux que je demande à Lysender ou à Kenneth de lancer une malédiction à Arthur?»
Un éclat de rire fut sa seule réponse.
******** Titre: l'Amour Fraternel selon Angleterre et Ecosse.Personnages: OC!Ecosse (Lysender) et Angleterre/Arthur. Mention de France/Francis. Suite au précédent, en quelque sorte. - Spoiler:
- "Seigneur Ecosse, une lettre de votre frère!" S'écria un serviteur en accourant vers la jeune nation.
Lysender leva les yeux au ciel, se retenant de dire quoique ce soit, ça ne servait à rien de hurler ou d'injurier un cadet qui n'était même pas présent.
Il fronça les sourcils, regardant le message roulé posé sur une table après que son serviteur soit reparti et se permit un sourire narquois.
Bon. Une malédiction qui le visait hein? Arthur était un petit joueur.
Lysender maudissait déjà les vikings quand Arthur jouait encore à cache-cache avec ses fées dans les bois.
Quelques instants plus tard, la magie de son cadet brisée et tout risque de malédiction enlevée, il attrapa la parchemin et le déroula, haussant un sourcils agacé. Allons bon, qu'est-ce que cet idiot lui voulait encore? Ils étaient ennemis puisque lui était l'allié de Francis. Serait-ce une lettre d'injure? Il hésita à balançer le rouleau au feu sans le lire puis se rendit compte de la stupidité de cette idée. Si c'était important? Dans un soupir exaspéré, il déroula le papier. Ses yeux suivirent les quelques lignes écrites (visiblement avec colère). C'était court, clair et conçis. Arthur n'aimait pas perdre son temps.
«Cher Écosse... Jete donne une semaine pour quitter la France! J'ai battu Francis avec le traité de Troyes, il est donc à moi! Alors maintenant laisse-moi finir de conquérir MES nouvelles terres! Ton petit frère »
Lysender chiffona la lettre et la lança dans la cheminée. Tandis qu'elle était dévorée par les flammes il appuya sa joue contre son poing et ricana intérieurement de la crédulité de son petit frère. Croyait-il vraiment qu'il allait abandonner son meilleur ami comme ça? Petit imbécile va! L'écossais se leva et alla se servir un verre de vin. Le vidant d'un trait, il songea que, décidement, c'était bien ce qu'il pensait...cette lettre n'avait belle et bien aucun intêret.
Il fallait néanmoins qu'il réponde à ce petit vaurien. Il s'y mettrait tout à l'heure, histoire d'en avoir rapidement fini.
Et il resterait courtois, contrairement à cette boule de nerfs.
Quelques temps plus tard, Arthur reçu sa réponse, il la déroule en songeant que son aîné avait intêret à avoir obtempéré ou il allait souffrir. Et peut-être sa magie avait-elle agit? Se servant un verre il but une gorgée avant de dérouler le papier.
«A mon adorable et pénible petit frère. GO FUCK YOURSELF! Je reste protéger la France et je te flanquerais la fessée que tu mérites si tu me cherches encore! Sinon, ta magie est totalement minable! J'ai senti ta malédiction de TRES loin! Tsss petit joueur! Your Big Bro»
Le verre se fendilla sous la pression des doigts d'Arthur. Il prit une grande inspiration pour se calmer et se poinça l'arête du nez en comptant lentement jusqu'à 10 pour ne pas hurler de rage. La réponse était claire, nette et concise. Lysender ne mettrait pas fin à l'Auld-Alliance.
D'accord, son frère voulait la guerre? Voulait vraiment la guerre? Il préférait les français à la "paix" avec son cadet?
"Perfect! Qu'il assume alors!"
Fin?
******** Titre Un Viking en Normandie.911: Les vikings s'installent en Normandie, deviennent chrétiens et vassaux du roi de France...donc rencontre entre Danemark et France. - Spoiler:
Il avait l'apparence d'un enfant de douze ans, même si il avait plusieurs siècle derrière lui. Enfant de Germania, il avait le sang d'un guerrier dans les veines, un combattant du nord. Il venait de conquérir une terre. Une terre dans un pays nommé Royaume de France. Son chef parlait avec le roi de ce pays, obtenait l'autorisation de s'installer ici.
Cependant tout cela trainait en longueur...les discussion s'éternisaient. Entre les concessions que l'un devait faire, la situation que l'autre devait accepter, les demandes et les interdictions...
Danemark s'ennuyait sérieusement...il mourrait d'envie de bouger, de gigoter. Il n'aimait pas rester en place. Norvège disait toujours que c'était un défaut. Un guerrier doit savoir rester patient, immobile, à l'instar des grands prédateurs.
Il réprima un bâillement et grogna de mécontentement en sentant les crampes qu'il avait aux jambes. Il décida de passer le temps en cherchant la nation du pays où il se trouvait.
Alors où était-elle? Était-elle plus jeune ou plus vieille que lui? Garçon ou Fille? C'était son nouveau frère ou sa nouvelle sœur après tout...
Et soudain, il le vit. C'était un enfant qui aurait parut avoir 6 ans s'il avait été humain, avec des boucles blondes qui lui tombaient sur les épaules. Sa peau était délicatement blanche, comme celle de ses frères du nord, et ses yeux était d'un bleu azur comme la mer. Vêtu d'habits blancs et bleues brodées de fleurs de lys, la petite nation était assise par terre, les poings sur les joues, l'air aussi ennuyé que le danois l'était.
«Alors c'est lui France? Il est jeune...»
Il était évident que ce pauvre petit devait se sentir seul: Franchement question voisin, il n'avait pas trop de chance non?
Entre les 4 autres isolés sur leurs deux îles, le chevalier teutonique de l'est qui était terriblement arrogant, l'espagnol et son frangin, et les petits enfants d'Italie... ou encore Belgique qui se préoccupait plus de son frère du nord que de celui du sud...
C'était évident que la petite nation avait besoin d'un grand frère! De lui quoi...la Normandie allait devenir le poing armé de la France, c'est par elle que les grandes conquêtes se ferraient. Tout ça grâce à ses Vikings qui allaient s'installer ici.
En toute mauvaise foi, il occulta le fait qu'il y avait aussi des guerriers de Norvège. Ce dernier n'était pas là de toute façon.
Il résista à l'envie de se précipiter vers le petit pour le prendre dans ses bras, comme le faisait Suède avec Finlande, espérant tout de même que, s'il le faisait, le gamin ne hurlerait pas (de terreur) aussi fort que Tino.
Mais il était une nation et plus un enfant...Il devait être digne. Il attendrait donc la fin de la réunion pour se jeter sur le petit pays et le serrer dans ses bras, quitte à lui faire peur (mais il faisait moins peur que son frère de toute façon).
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 9:16 | |
| Rendons justice et honneur à Danemark pour ce qu'il a fait dans son pays pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il le mérite bien après tout. J'avais déjà posté cette fic sur hetaliafanfiction.fr mais je la reposte ici aussi tant qu'à faire. C'était le premier truc sombre et sérieux que j'aivais réussi à écrire sur Hétalia et j'en suis assez satisfaite. - Spoiler:
- «S'il te plaît!» Il n'avait pas honte de s'agenouiller devant son voisin outre-mer du nord. Non il n'avait pas honte de supplier ce type. Devant Norvège, il se serait senti mal à l'aise, honteux mais pas face à Suède. - «Je te demande juste de les accueillir! Tu es neutre non?» Un silence, l'autre restait silencieux, et remonta alors ses lunettes de son doigt. Son visage terrifiant n'avait aucun effet sur l'ex-viking. Alors que Finlande avait encore souvent des frissons, Norvège et lui se contentaient d'hausser un sourcil, l'air de dire ''tu espères me faire peur?'' Il n'aimait pas en être réduit à ça, à supplier mais il n'avait pas le choix. C'était ça où sacrifier son peuple et il s'y refusait. Jamais....************ Depuis le début de cette guerre, il en avait bavé...vraiment bavé. Ludwig et Gilbert l'avaient poignardé dans la dos...dire que c'étaient ses frères, les fils de Germanie comme lui. Ils l'avaient trahi...avaient violé le pacte de non-agression décidé en 1939. Et en 1940, il y a 3 ans, l'attaque soudaine. Il s'en était vaguement douté, mais aurait préféré se tromper. Il savait qu'il devrait à un moment ou un autre se battre dans cette guerre, qu'il devait se préparer comme les autres nations. Mais rien ne s'était passé comme prévu, tout était allé beaucoup trop vite. Il avait été battu et envahi. Il était tombé lui aussi...à sa grande honte, et sans pouvoir faire quoique ce soit pour se défendre, pour défendre son peuple. Il se sentait faible, minable, inutile...incapable. 9 avril 1940.... Qu'il détestait cette date...Deux heures de batailles...puis son gouvernement avait décidé la capitulation, préférant se rendre plutôt que de sacrifier des vies alors que la défaite était certaine. Son pays avait été attaquer vers 4H00 du matin et était déjà occupé à l'aube... Quelle humiliation...lui le "roi de l'Europe du Nord", l'ancien viking. Il était un conquérant avant, il était fort. Il était l'un des frères du nord. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait perdu comme ça.Sa voix défaite avait résonnait tandis qu'il ravalait sa rancœur et sa haine: « Je me rends Allemagne, Prusse...Je me soumets à votre pays...Faîtes moi ce que vous voulez» Des mots qui lui avaient semblé étrangers. Mais il n'avait pas eu le choix. Il n'en haïssait ses frères que d'avantage. Il aurait aimé cogner Gilbert qui ricanait devant le «grand viking à genoux» selon ses paroles. Il avait serré les poings et les dents. Seul son désir de convaincre Ludwig de laisser sa souveraineté à son gouvernement le fit garder son calmer. Le fureur bouillonnait dans ses veines, lui donnant l'envie d'étrangler ces foutus ennemis, mais il s'était contint. Patience...la vengeance est un plat qui se mange froid. On ne s'attaquait pas impunément à une nation scandinave, surtout lui. Le chouchou de Germanie aurait mieux fait de faire attention à ses paroles car Danemark jura de lui faire payer. Ho ça oui, il allait lui refaire le portrait à ce foutu Ludwig! On ne le provoquait pas impunément.. Et si l'autre albinos prétentieux pensait qu'il allait se coucher devant lui, il allait rapidement s'en mordre les doigts. Ca allait saigner...patience un jour ou l'autre il y aurait le retour de flamme. Il avait été plus du côté d'Arthur depuis le début de cette guerre, suivant les avis de sa population qui se disait pro-britannique. Sans vouloir se lancer dans ce conflit mondiale, il avait soutenu mentalement les alliés, suivant leurs idées à eux. Et voilà qu'il était classé au rang de vaincu, de victime...à ses yeux. Ce n'était pas juste. Il aurait préféré se battre. Quitte à sacrifier des vies. Il était un viking, un combattant, un guerrier...Mais pas..pas ça, il n'aurait jamais imaginé perdre comme ça. Dire qu'il avait été neutre...Et le voilà qui était captif de ses vainqueurs. Sans doute comme Pologne qui s'était fait agressé dès 1939, puis brutalisé par Russie et Allemagne réunis, sans qu'il ne puisse se défendre réellement. Brisé...vaincu...humilié. Johan ne l'avait pas vu de ses yeux, Gilbert s'en était suffisamment vanté en buvant quelques chopes de bière devant lui. L'ancien viking n'avait rien dit, serrant juste silencieusement les poings. Danemark ne savait pas ce que les deux vainqueurs avaient fait du polonais mais il était certain que son sort était bien moins enviable que le sien. Son gouvernement avait toujours sa souveraineté lui, alors que ce pauvre Feliks avait vu son territoire partagé. Sans doute était-ce Ivan qui avait mis la main dessus. Et si c'était le cas, il le plaignait sincèrement. Tino avait été traumatisé de son séjour chez lui. Mais d'un autre côté, Ludwig ne semblait pas être un meilleur choix vu ce qui se passait chez lui. Puis 1940 avait continué à s'écouler... une année qui resterait sans doute cauchemardesques pour bien des nations dans l'avenir. L'année où la plupart de celles d'Europe avaient terriblement souffert. « Guerre Eclair» Voilà qui résumait tout. En quelques mois, cinq pays avaient plié sous les attaques de Ludwig et de ses alliés. Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Norvège et France.Même Francis. Gilbert était revenu se vanter et picoler devant lui, se moquant de son ancien ami, de l'humiliation qu'il avait subit, de ce que les soldats lui avaient infligé, à lui comme aux autres. Il lui avait fait le détail de ce que lui et ses voisins vaincus avaient subis. Danemark n'avait rien dit, affichant un visage indifférent mais au fond de lui il grondait de colère. Qu'est-ce qu'il avait eu envie de le frapper, de l'étrangler..Mais il s'était alors contenter de sourire, d'un air amusé, comme s'il soutenait son voisin, affichant à la perfection un rôle de facade. Dans son esprit rebelle et combattif, tandis qu'il buvait innocemment avec Prusse, tenant l'alcool de façon surprenante, il pensait à ce qu'il ressentait réellement, à ce qui se cachait derrière son faux sourire. Son côté rebelle ne disparaitrait jamais. Méfie-toi de la neige Gilbert... ...Elle est destructrice, glaciale, fourbe. Elle semble inoffensive comme ça mais sais-tu la force des avalanches? Et si on s'endort dans la neige froide, on peut ne pas se réveiller, tu le sais ça? C'est comme l'eau....indispensable à la vie mais une gigantesque vague balaierait tout sur son passage. Méfie-toi de ce dont je suis capable Gilbert... Je ne suis pas aussi docile que tu ne le penses. Tu ne m'as pas brisé comme Francis, Feliks et les autres...C'était une grosse erreur de votre part. ...Je suis toujours là, je suis entier, et je suis terriblement en colère...tes paroles et tes racontars ne font que renforcer cette haine. Francis est aussi mon frère tu sais?[1] Et Norvège...tu as...vous avez osé vous en prendre à lui! J'ai encore plus envie de te cogner! Méfie-toi de moi Prusse....Voilà où en était la situation. Arthur se retrouvait seul mais il tenait bon. Le Royaume-Uni ne céderait pas, ne plierait pas. Et puis l'Allemagne avait exigé de plus en plus de choses. L'hostilité de son peuple envers son voisin allait en augmentant. Depuis 1942 se développait une résistance à l'occupation qui faisait gonfler le cœur de Johan de Fierté envers ses enfants. Une fois seul il ricanait, ravi, adressant milles félicitations mentale aux courageux hommes qui se battaient contre ceux qui le retenaient. Patience. Patience. La Vengeance est un plat qui se mange froid! Mes enfants ne m'abandonnent pas.1943 Il avait hurlé de rire en voyant que les élections libres autorisées par les allemands avaient donnés des résultats à la hauteur des pensées des danois. Contre l'occupant, contre sa façon de penser. La bataille de Stalingrad, entre autre, avait déclenché une vague d'optimisme dans son pays. L'Allemagne pouvait perdre. La Guerre n'était pas fini. Et c'était là que c'était arrivé. Johan avait appris, en écoutant aux portes, que Ludwig avait reçu l'ordre de faire rafler les 8000 juifs vivant dans son pays. Son patron l'avait également appris et tout deux avaient eu la même réaction. "Quoi? Hors de question!" Le Danemark n'allait pas laisser ces types envoyer ses enfants vers la mort.Et c'était pour ça qu'il se retrouvait là, à implorer son voisin du nord. «S'il te plaît Berwald, accordes leur l'asile jusqu'à la fin de la guerre». Combien de temps cela allait-il durer? Il fallait qu'il ait son autorisation, il ne pouvait les envoyer comme ça sans prévenir. Et si son ami refusait? Que ferait-il? Le suédois soupira et, le rejoignant en quelques enjambées, le saisit par le col pour le remettre sur ses jambes. «Arr''tes de t'hu''lier d''vant ''oi!» Il le lâcha et retourna vers son bureau. Un long silence tomba, laissant angoisser l'ex viking qui était venu ici pour tenter d'obtenir une aide pour sauver des membres de son peuple. Il regretta l'absence de Tino, il n'était pas certain d'avoir compris ce que lui disait l'autre blond. Tino l'aurait aidé, aurait appuyé sa demande....mais Tino n'était pas là, il était captif aussi comme lui, comme Feliks, comme Francis et les autres.... - «Suède.. - D' a'''ord, a''ènes ''es i'i» conceda finalement celui à lunettes, pris de pitié envers son frère prisonnier. D'accord.. Il était d'accord?Danemark sentit le soulagement lui tomber dessus. Il allait pouvoir les sauver. «Merci mon vieux!» s'écria-t-il avant de sortir presque en courant pour retourner chez lui organiser la fuite. Berwald ne se retourna pas. ************ Les allemands avaient pris le contrôle du pays. Tu parles, comme si ça allait les arrêter. Ils les sauveraient, Gilbert sur ses gardes ou pas. Jamais il ne le laisserait lui prendre ses habitants, ces personnes qui vivaient sur son territoire depuis des siècles. Il préférait se battre jusqu'à la mort plutôt que les laisser être pris et emmener il ne savait où. Il ne trahirait pas son peuple, comme comme il n'aurait pas trahit ses amis ou ses frères. Il était un combattant, un guerrier...il en faudrait plus que des menaces pour le faire plier. Il ricana en pensant à la tête qu'allaient faire ceux qui l'avaient vaincu. Ils allaient arrêter de le considérer comme un trophée après ça.Des dizaines de silhouettes se détachaient dans l'obscurité, tout autour de lui. Les juifs danois, après avoir été prévenus et cachés pendant des jours (voire des semaines) étaient discrètement envoyés vers la Suède par la mer, sur des embarcations de toutes natures: Gros bateaux de pêches, ferries, et même des esquifs de nature moindre. Tout était bon à utiliser et il ne fallait pas perdre de temps. L'évacuation devait se faire dans le plus grand secret. Soudain un enfant trébucha et tomba brutalement au sol juste à côté de lui. Johan sursauta et se pencha tandis que le petit, voyant qu'il saignait au niveau du genou, fondait en larmes, la douleur et la peur de ce qui allait arriver se mêlant en lui en un profond sentiment de détresse. Danemark saisit l'enfant dans ses bras et le souleva. Le petit aux boules claires le fixa avec ahurissement, sentant un sentiment de sécurité, sentant le courage s'insuffler en lui comme si cet homme en était la source. Johan sourit doucement et murmura :«Vær modig og ikke græde! Være en sand viking! Vikingerne ved ikke bange» [2] Deux yeux verts surpris se posèrent sur lui avant que le petit ne se mette à rire, amusé par ces paroles inattendues. Les vikings ne connaissent pas la peur...Ses larmes ayant été arrêtés par les étranges paroles de cet homme, l'enfant osa lui demander avec beaucoup de timidité: «Hvor skal vi hen sir? [3]» Danemark lui expliqua qu'il allait partir en Suède où il serait en sécurité, où personne ne lui ferait de mal, où il pourrait vivre librement sans menace planant sur lui. Il ajouta ensuite, d'un ton presque complice, passant une main dans les cheveux du plus jeune: «Krigen er ovre snart min dreng! Du kommer tilbage snart!» [4] Puis il le reposa au sol, le poussant gentiment vers ses parents. L'enfant se retourna brièvement vers lui, perturbé sans doute par cet homme mystérieux qui semblait si sûr de lui. Il prit la main de sa mère, et entendit la voix de l'autre danois derrière lui. «Have tillid til dit land dreng! Han vil aldrig forlade dig» [5] Quand il se retourna encore une fois, la tête pleine de questions, l'étrange personnage avait disparu. Et lui n'avait plus peur.Johan, depuis un toit regardaient les navires partirent, un poids se soulevant progressivement en lui, la joie, la satisfaction, la sensation d'avoir gagné une bataille. «Snart mine børn [6]» Chuchotât-t-il en descendant de son promontoire et tournant le dos à la mer. En cette année 1943, la quasi totalité des juifs danois furent évacués vers la Suède, échappant aux rafles prévues par les autorités allemandes. *********** Gilbert n'avait pas apprécié ce coup-là, Ludwig non plus. Johan avait été roué de coups, injurié mais il n'avait jamais cessé de sourire et de rire, de narguer ses geôliers. Il avait gagné. Il n'avait pas plié. Il était fier de ce qu'il avait fait, de cette rébellion, d'avoir sauvé son peuple. Ils pouvaient lui faire tout ce qu'ils voulaient, lui était prêt à recommencer. Il en sauverait d'autre s'il pouvait. Il irait aider ses frères s'il le pouvait. Jamais il ne céderait et il se lancerait à nouveau dans la bataille dès que l'occasion lui en serait donné. Malgré la douleur... Malgré l'incertitude... Malgré la guerre qui continuait...Il souriait toujours, ayant l'impression d'entendre ceux qu'il avait sauvé qui s'exclamaient tous, depuis la Suède, ces mots qui réchauffait le cœur de la nation captive «Cheers Danmark!» Le Danemark ne s'avouvait jamais vaincu.... ......Et n'aurait pas peur, quoiqu'il arrive!Fin Notes Pour l'Histoire du Danemark pendant la Seconde Guerre Mondiale, voyez le lien ci-dessous http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Danemark_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale.Johan appelle les danois ''ses enfants'' dans cette histoire car j'ai souvent vu les nations employer ce termes dans les fanfics. Je trouve que ça pourrait bien résumer ce qu'ils éprouvent vis-à-vis de leur peuple. [1] Danemark pense ça à cause de l'installation viking (des danois essentiellement) en Normandie durant le Moyen-Âge. Son peuple s'est donc mélangé à celui de France. Il pourrait alors considèré celui-ci comme son frère non? Pour les phrases en danois. Elles ne doivent pas être totalement correctes. Si c'est le cas je m'en excuse, je me suis servie d'un traducteur. [2] Sois courageux et ne pleure pas!! Sois un vrai viking! Les vikings ne connaissent pas la peur! [3] Où allons-nous monsieur? [4] La guerre est bientôt terminée mon petit!! Tu reviendras vite! [5] Ai confiance en ton pays gamin!! Il ne t'abandonnera jamais ! [6] A Bientôt mes enfants! [7] Vive le Danemark!
Dernière édition par Aelius C. Romulus/ Rome le Mer 15 Juin - 6:47, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 9:44 | |
| Alors euh ... je ne sais absolument pas quoi dire, j'ai tellement pas l'habitude qu'on écrive un truc sérieux sur Danny que ça me fait bizarre tout d'un coup.
J'aime bien cette petite dimension suppliante que tu lui as donné, ayant moi-même écrit un OS dessus (qui est sur ff.net d'ailleurs), je ne m'étais pas résolue à le faire se foutre à genoux devant Sve' parce que je n'aurais pas su quoi lui faire dire sans le faire passer pour un capitulard et un gros lâche qui vient chialer chez Berwy pour l'asile des juifs danois.
Enfin bref. Je ne sais donc absolument pas quoi dire. T'as réussi à mettre un peu de vivant et d'humanité dans un OS tout gris (et angst à mort) et ça, ça fait plaisir. ♥ |
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| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 10:39 | |
| Ayant toujours préféré la Suède au Danemark, ce pays me touche beaucoup moins... Cependant à travers tes textes je lui découvre une subtilité et une dignité que... hé bien qui me touchent tout simplement.
Ton texte sur l'arrivée en Normandie, il est beau et puis voilà... Et enfin ton texte sur la Seconde Guerre Mondiale.... Je crois que je l'adore. J'aime quand on ose mettre des personnages à genoux, j'aime quand on les fait supplier en trouvant les mots qu'il faut. Ton passage en Italique où Danemark pense à la neige et pense à la Prusse, il est juste, il est poétique et mélancolique. Dignité, suppliques et fierté, comme quoi mélanger les trois peut faire très bon ménage.
Merci pour ce moment de lecture, je n'ai pas encore lu tes textes sur nos amis insulaires mais m'y pencherai très bientôt |
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 10:52 | |
| Johan => Merci. Contente que tu ai aimé puisque tu incarne le Danemark ici. En fait, je voulais rendre justice à ce pays qui a été le seul pays à sauver tous (d'accord presque tous: 99%) ses juifs, à ne pas pratiquer la politique de l'autruche ou a avoir collaboré dans les rafles.
Iset => Merci, c'est bien le sentiment que je voulais faire passer ^^ Cet Os m'a donné du mal, j'ai longtemps hésité à faire la scène avec l'enfant mais je me suis dit que ça monterait à quel point Johan se souciait de son peuple.
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| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 11:02 | |
| En même temps cela aurait été plus simple si l'Allemagne n'avait pas attaqué à 4h00 du mat' en faisant deux pauvres morts au poste frontière.
Enfin j'ai beaucoup aimé le télégramme du Roi à Hitler "Merci beaucoup - Roi Christian" ... J'adore cette provoc' AHAHAH.
Et je savais que j'aurai dû appeler Danemark Søren, le "ø" aurait embêté tout le monde.
En tout cas merci, you made my day. ♥
Nb : Un jour je ferai un punaise que gros angst (avec Sve ?) en style télégraphique à la deuxième personne parce que j'aime ce style et que ça dérange pleins de gens.
Dernière édition par Johan / Danemark le Mar 14 Juin - 12:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 12:44 | |
| - Aelius C. Romulus/ Rome a écrit:
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[1] Danemark pense ça à cause de l'installation viking (des danois essentiellement) en Normandie durant le Moyen-Âge. Son peuple s'est donc mélangé à celui de France. Il pourrait alors considèré celui-ci comme son frère non? ... vu que tu es normande et que moi aussi, je t'invite à aller faire un tour au jardin des plantes de Rouen (si tu es dans le coin), il y a une stèle avec preuve écrite que ce sont les norvégiens qui ont envahis la Normandie et non les danois... juste histoire de dire... ahah. |
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Mar 14 Juin - 14:46 | |
| Ha? *sifflote* d'accord, bon l'erreur est humaine ^^"! C'est parce que j'avais souvent lu que les vikings en normandie c'étaient "les danois et les norvégiens" (et parce que Guillaume le Conquérant a des origines danoises non?) et j'imagine mal l'imperturbable Norvège se jetter sur chibiFrance pour lui faire un câlin! Mais je prends note de ce que tu dis ^^" Encore un OS grave... Je dois aimer ça ... Je l'ai écrit pour la dernière commémoration du 11 novembre. Petite discussion entre les deux ennemis d'hier sur leur passé commun. (Evocation de Verdun, du Noël dans les tranchée à l'époque, de la Deuxième Guerre Mondiale et même de la disparition d'HRE). Personnages présents: France, Allemagne et (Ex-)Prusse. Passé et Pardons- Spoiler:
C'était une petite chapelle, une simple petite chapelle avec un autel, une croix et une statue de la Vierge-Marie, rien de plus. Ludwig regarda d'un air neutre autour de lui et s'approcha de la silhouette qui semblait prier, à quelques pas, un collier terminé par une petite croix en fer (ou en argent?) entre les doigts. Il reconnût la prière que l'autre chuchotait, et ferma quelques instants les yeux, avant de dire, doucement, une fois que l'autre se fut tut. «GutenTag Francis! - Bonjour Ludwig!» Le plus jeune fit silence un court moment puis déclara, doucement. «Ca fait presque un siècle depuis cette bataille!» Dire que après demain, on serait déjà le 11 novembre 2010...que c'était déjà la 94e commémoration. Gilbert et lui était venu plus tôt, deux jours plus tôt, pour pouvoir voir le français sans avoir les autres acteurs de cette guerre autour d'eux, sachant qu'Alfred pouvait se montrer assez bruyant parfois, que Russie pouvait alourdir l'atmosphère, que Arthur se disputerait avec Francis et tout cela. Non les deux allemands avaient voulu, symboliquement, comme aux débuts de la réconciliation entre leur pays et la France, le voir un long moment durant cette commémoration, et si ce serait un jour plus tôt pour pouvoir parler autant qu'ils le voulaient. Qui sait s'ils pourraient vraiment parler après-demain.Un silence s'installa, l'autre murmura encore quelques mots dans un latin parfait, n'ayant apparemment rien à envier à Feliciano ou Lovino sur ce plan-là avant de se relever. Ludwig s'agita mal à l'aise, devant les yeux vers la statue de bois. Il marmonna quelques mots dans sa langue, de façon trop rapide pour qu'ils soient compris, refermant en même temps ses doigts sur la croix de fer offerte par Gilbert il y a des siècles et qu'il n'avait jamais retiré. «Je m'en souviens encore...» chuchota Francis en relevant la tête, crispant ses doigts sur ce pendentif qu'il tenait toujours entre ses mains. «Presque un an entier dans cette région, à lutter contre ton frère et toi. Je n'avais même pas Arthur à mes côtés. J'étais seul.» Ses mains tremblaient comme il se souvenait des pires moments, où ils voyaient ses enfants mourir par centaines, souffrir, où lui même avait craints de périr malgré sa condition de pays. Ludwig eut un frisson, ses propres réminiscences remontant dans sa gorge comme une vague de douleur et d'amertume. Des images envahirent son esprit, lui tordant le ventre sans pitié. Il refoula la boule qui se formait dans sa gorge. Cette guerre, il l'avait détesté...vraiment. La boue, le gaz, le sang, les maladies, la mort...la souffrance de son peuple nuit et jour. Il sentait encore l'odeur de la mort, de la peur, du désespoir. Il avait encore l'impression de sentir la boue qui collait à ses vêtements, à ses cheveux. Il avait soudainement l'impression d'entendre le couinement des rats, les croassements des corbeaux quand la bataille était terminée. Et même maintenant encore, il lui arrivait d'en cauchemarder. «Plus jamais ça...» Chuchota son voisin d'un ton doux et plein de confiance et d'espoir en l'avenir, comme toujours. Ludwig eut un rire amer: «C'est ce qu'on a déjà dit à l'époque!»Douloureux mots que celui qu'était ''jamais'', car si les vainqueurs avaient espéré la paix, ca n'avait pas été son cas...et encore aujourd'hui il en avait honte quand il y repensait. «Ne penses pas comme ça Ludwig, nous sommes le 9 novembre, la commémoration est certes après-demain mais pense tout de même à tes hommes qui se sont battus pour toi durant ces 4 années de guerre. Il ne faut pas oublier le passé, mais on peut tourner la page afin que les relations puissent reprendre dès le début, d'une façon plus saine.» Comme toujours il était trop doux,trop gentil, trop optimiste, à un point tel que les souvenirs de ce que l'autre lui avait infligé dans le passé ne faisait qu'augmenter la culpabilité de ce dernier.Allemagne se mordit la lèvre inférieure et ne put s'empêcher de dire: «Cette cicatrice, dans ton dos, qui ne disparaît pas, t'a été faite durant cette année 1916 n'est-ce pas? C'est moi qui te l'ai infligé. Je m'en souviens très bien, d'un coup d'épée...Tu l'avais encore 25 ans après...et je suis certain qu'elle n'est pas partie.» Une voix perfide dans sa tête, celle de la culpabilité, lui signala qu'il y avait une autre (et pitoyable) raison pour qu'il ait su, ces 25 ans après, que la cicatrice était restée, mais il la fit taire. «...Je...suis» Ce n'était pas le moment de penser à la seconde guerre mondiale...c'était de la première dont il était question....Le français eut un petit rire tranquille «Je sais...c'est une plaie ineffaçable je suppose...ne t'en fais pas pour ça, Arthur m'en a laissé quelques-unes aussi...dont une qui n'est pas physique!» Il souriait toujours, malgré la légère tristesse qui ombrageait ses yeux anis. L'allemand eut un faible sourire en entendant ces mots qui ne le surprenait même pas de la part de son voisin. Francis était trop gentil, ça pourrait le perdre un jour. Il pardonnait trop facilement. Il donnait une seconde chance trop facilement. Il était incapable d'en vouloir à quelqu'un trop longtemps. En même temps cette nature chez le français était étrangement rassurante, c'était la dernière personne qu'il avait pensé voir lui tendre la main il y a des années. Il n'aurait jamais pensé non plus le voir serré Gilbert dans ses bras le jour où le mur maudit était enfin tombé. Son frère avait été surpris lui-aussi de jour-là, ne s'attendant pas à un tel acceuil affectueux de la part du français. Mais les deux nations étaient vite redevenues très proches, comme avant...l'amitié franco-allemande n'avait été que renforcée par la chute du mur. Ses yeux bleus se posèrent sur la croix, dont certains des coins semblaient fondus, que tenait son ami puis il repensa à ses derniers mots. Plaie non physique, grande croyance, Arthur, ce pendentif...Bien sûr: Jeanne d'Arc. Voilà une des plaies parmi les plus cruelles et douloureuses infligées par l'anglais. Un moment qui était resté gravé pour toujours dans l'histoire de ce pays.. Elle a été tellement importante pour Francis, comme Fritz pour Gilbert...comme Anastasia pour Ivan, comme Washington pour Alfred. Ils avaient tous des humains qui avaient été importants, très importants même parfois, pour eux. Il connaissait parfaitement cette partie de l'histoire de France, il se souvenait d'avoir posé la question à son frère à l'époque, lui demandant lui était ''la pucelle d'Orléans'' et l'albinos lui avait expliqué avant d'ajouter entre ses dents «Foutu Rosbif!» reprenant le terme qu'employait Francis lui-même. Et il avait ensuite ajouté à voix basse, l'air assez hargneux et rancunier: «Brûler une gamine en l'accusant de sorcellerie alors qu'il fait lui-même de la magie et voit sois-disant des bestioles magiques, quel sale type hypocrite!» Il avait sans doute du consoler France à l'époque, ou l'aider à s'en remettre...oui surement. Antonio et lui avaient toujours été proche de leur voisin français.«Ludwig? Tu es partie sur la lune ou quoi?» Le blond cligna des yeux en revenant à la réalité tandis qu'il regardait son aîné avec un air un peu perdu. Celui-ci eut un sourire mélancolique «Je disais donc...tes hommes, mes hommes de cette époque, que penses-tu qu'ils diraient du rapprochement franco-allemand? Moi je vois ça comme...un pardon pour ce que j'ai fait dans le passé...» Ses doigts se refermèrent une nouvelle fois sur la petite croix, comme s'il priait pour se faire pardonner un acte commis il y a longtemps. C'était surement le cas. Ludwig cligna des yeux et réfléchit un court instant à ce qui venait d'être dit. Qu'est-ce que le français pourrait lui avoir fait de si impardonnable à ses yeux? Le traité de Versailles? Non là s'en vouloir pour ça serait ridicule quand même. Quoi d'autre? Avoir laissé tomber...plus ou moins...Gilbert à la guerre de succession autrichienne? Non plus et en plus il venait de se prendre une sévère dérouillée de la part d'Arthur. Alors quoi? Soudain l'évidence le prit à la gorge, évidement...et ça le concernait aussi dans une certaine mesure. «Ce que TU M'AS fait? Sans vouloir m'accabler de tous les maux, j'ai, ainsi que mon frère, une part de responsabilités dans tout ça. J'ai fait bien pire!» Il préféra s'éloigner du sujet. Il avait fait aussi des choses cruelles à son voisin et il ne voulait plus y penser. Il aurait tellement voulu oublier les humiliations terribles qu'il lui avait fait subir durant ces années-là.Francis lâcha son collier qui retomba sur ses vêtements, la petite croix toute simple qui détonnait sur ses habits couteux. «Tu ne dois pas savoir à quoi je fait allusion... - Si je sais...le Saint Empire Romain Germanique hein? Je ne suis pas mort Francis...Gilbert aussi t'as pardonné pour ça (ne me demande pas pour Roderich, lui je n'en sais rien), arrête de ressasser ce passé. Tu n'as jamais voulu me tuer ce jour-là et je sais que tu t'en ai toujours voulu alors arrêtes parce qu'on te pardonne!» Il se souvenait de peu de choses en fait, il n'avait que des écrits et des paroles auxquelles il devait croire. Le français eu un petit rire triste, se détournant légèrement pour regarder l'unique vitrail de cette petit chapelle: «Ainsi tu sais... - ...Je l'ai découvert...par hasard disons nous et j'ai interrogé mon frère qui m'a tout raconté.» Il attrapa le français par le bras et sortit de la chapelle, regardant le paysage devant lui. Une image revint à sa mémoire, se superposant au présent si tranquille, si paisible. Il se frotta les tempes. «N'en parlons plus.» Et alors que l'autre ouvrait la bouche, sans doute pour protester, Ludwig reprit «Ce qu'ils en penseraient, c'est ça que tu me demandais? Les plus...féroces désapprouveraient surement, penseraient qu'ils se sont battus pour rien mais d'autres...en seraient ravis, parce qu'il n'y aura plus de guerre entre nous...j'espère qu'il n'y en aura plus jamais.» Il eut un rire soudain plus amusé, fait assez rare chez lui, tout en changeant habilement de sujet une nouvelle fois «Tu te souviens ce ce Noël pendant cette guerre? Où les deux camps l'ont fêtés ensemble?» A sa mémoire revint un moment ce souvenir à la fois doux et amer. Comment trois peuples: les français et leurs alliés anglais avaient fêtés Noël (dans une certaine mesure) avec leur ennemis? Un rapprochement aussi imprévu que soudain: un soldat du camps de Francis et Arthur s'était mis brusquement à jouer de la musique et les chants allemands avaient rapidement répondus à ceux franco-anglais. Pendant un moment, la guerre avait été oublié...pendant un court moment...on n'avait plus eu envie de se battre...mais les conséquences avaient été catastrophiques quand les États-majors en avaient entendu parler.Le français sourit doucement, posant un bras autour des épaules du son voisin «Je me souviens..on pouvait appeler ça un miracle de Noël non?» Ludwig rit, et ne chercha pas à se dégager «Tout comme c'est un miracle qu'on se soit réconcilier si vite après la dernière guerre et qu'on soit devenu des amis aussi proches! - Attention Lulu, Feliciano serait jaloux s'il entendait ça! Et Lovino t'égorgerait pour avoir seulement osé penser être infidèle à son petit frère! Enfin c'est ce qu'il dirait pour se justifier!» Se prenant au jeu, Allemagne répondit, dans un rictus amusé: «Et Arthur me tuerait après des tortures digne du pirate qu'il était! N'étant pas SI masochiste que ça, je ne me risquerais pas à te faire des avances pour provoquer sa jalousie et sa possessivité!» Et tout en parlant de tout en de rien, il allèrent rejoindre Gilbert... *********** Francis caressa Gilbird de l'index et l'oiseau roucoula, se posant sur son épaule dans l'espoir de caresses supplémentaires. Les trois amis avaient chacun une chope de bière à la main. «Héhé Francis, je pensais pas te voir boire ça un jour, toi qui est complétement indissociable de ton vin!» Rit Gilbert en passant son bras autour des épaules de son ami, se collant presque à lui en riant. Ludwig haussa un sourcil: «Il est très bon son vin... - C'est pas ça que je veux dire West! - Disons...que j'aime ça? Grâce à toi je suppose!» Tenta le français, un sourire taquin aux lèvres. Gilbert s'étrangla et recracha sa bière à la figure de Ludwig, Francis s'étant penché en arrière à temps. «Sans blague! J'ai réussi à te faire aimer! Je suis vraiment génial!» Il commanda aussitôt une nouvelle chope pour fêter ça. Ludwig sourit et leva la sienne «Prost! Francis, GroB Bruder! - Prost, meine Freunde!» Répondit son ami dans un allemand parfait, amenant un sourire sur le visage de l'autre blond. «Ouais buvons jusqu'au matin, on aura encore toute la journée du 10 novembre pour guérir de la gueule de bois! - Gilbert!» s'écrièrent les deux autres. Un court silence passa et ils éclatèrent tous les trois de rire, entrechoquant leur chope dans une promesse silencieuse. Fin
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Dim 19 Juin - 14:44 | |
| Dans la vieille salle d'archives, le romain arrive, retire la poussière d'un geste de la main et case deux nouveaux rouleau de papyrus fermés d'un ruban rouge dans les étagères. Titre: Rébellion Persos: Les Treizes Colonies/Alfred, Canada/Matthew, Angleterre/Arthur. Période: Post-Boston Tea Party - Spoiler:
Le bureau ancien était calme, trop calme. Les bibliothèques utilisaient tout les murs, les objets anciens ornaient les étagères et une douce moquette recouvrait le sol. Normalement Alfred n'aurait même pas le droit d'y être mais les circonstances étaient particulières. Arthur était fou de rage, il avait hurlé sur sa colonie quand celle-ci était rentrée, sale et échevelées mais ravi. Le sourire condensant et moqueur des Treize colonies avait fait frissonner Canada qui craignait soudainement le pire.
- «Qu'est-ce que cela signifie?» Les yeux du britannique brillaient de colère. Ca faisait longtemps depuis qu'il avait été aussi furieux. Et jamais contre sa colonie favorite, celui qu'il considérait comme son fils chéri, son trésor.
Alfred ne baissa pas les yeux, serrant les poings avec colère. Jamais plus son tuteur ne le traiterait comme un enfant. C'était terminé d'être traité comme tel. Jamais plus il n'appartiendrait à quelqu'un.
- «Je ne vois pas de quoi tu parles Angleterre!» siffla-t-il avec hargne, appréciant avec un rien de mesquinerie de sursaut du concerné lorsqu'il utilisa son ''vrai'' nom, soit son nom de pays pour s'adresser à lui. «Tout ce qui se passe est normal non?»
Un sourire proprement sadique ourla ses lèvres tandis qu'il essorait sa veste, laissant couler un liquide brunâtre sur le tapis qui avait du valoir très cher. Comme cela l'avait amusé de jeter ces caisses de thé à la mer. De toute façon il détestait le thé. Le café était bien meilleur. Vraiment meilleur de toute façon. Arthur serra les poings devant cette insolence et devant l'assurance du jeune garçon. Qu'est-ce qui était a arrivé à l'adorable petite colonie qui accourait pour sauter dans ses bras lorsqu'il revenait? Il prit une profonde inspiration et saisit quelque chose sur son bureau, le jetant au pied du révolté.
L'autre baissa les yeux sur les livres étalés devant lui. «C'est un cadeau Angleterre, et ce sont de beaux ouvrages, qui ont du couter cher çà celui qui me les a offerts. J'aimerais d'ailleurs que tu respectes mes affaires.
- Comme toi tu as respecté les miennes?» Lança l'anglais d'un ton aigre, la Boston Thé party lui ayant laissé un souvenir amer. - «Tu ne vas pas mourir parce que j'ai jeté ton précieux thé à la mer, c'est pas une grande perte, et ce n'est même pas bon.» Marmonna le plus jeune en ramassant ses livres, relisant leurs titres et le nom de leurs auteurs. Montesquieu, Diderot, Voltaire...Les Lumières. - C'est France qui t'a...envoyé ça hein? C'est lui qui t'as mis toutes ces idées saugrenues dans la tête?»
Arthur tremblait de colère, se promettant de cogner Francis la prochaine fois qu'il le verrait. Ce traître censé être son allié pourtant.
- Saugrenues?» Railla Alfred «Parce que je ne veux pas ramper à tes pieds? Parce que mon peuple commets outrecuidance de te défier?» Oui ces livres venaient de France, et il les avait lu, dévoré même, avait emplis sa tête de ces idées, avait fait en sortes de les diffuser partout chez lui. Son peuple grondait, se rebellait et lui se sentait de plus en plus fort, de plus en plus puissant. «Et t'as fouillé dans ma chambre en plus?» Il détestait être traité comme un gamin par cet homme qui se rapprochait plus d'une figure paternelle. Il était presque adulte après tout. Il pouvait prendre soin de lui et Angleterre n'avait rien à dire là-dessus. Il rangea ses livres dans l'espèce de besace qu'il portait sur son épaule droite. Pas à un seul moment il ne leva les yeux sur sa ''métropole''.
«Regardes-moi quand je te parles Amérique! J'attends tes explications»
Le ton monta rapidement et soudain la claque partit, brutale et imprévue. Alfred porta la main à sa joue, lentement, très lentement et posa un regard plus que mauvais sur son père de cœur, qu'il ne voyait plus que comme un ennemi à cet instant.
«La force, la répression!» Un petit rire le secoua, tandis qu'il sentait tout son mépris pour sa métropole surgir «C'est tout ce que tu sais faire Angleterre?» Il ne céderai plus jamais. Dans sa tête, la voix de Francis, celle de Washington, celle de ceux qui étaient en train de créer ce qui allait briser ses chaines, tout cela résonnait en lui, le rendant fort, impitoyable. «Tu sais répondre aux conflits que par la force?»
A cet instant, Arthur pensa que Amérique et France se ressemblaient un peu, physiquement. Francis l'avait regardé comme ça quand Jeanne d'Arc était morte. Le regard méprisant, ces yeux bleus emplis de colère, ces yeux bleus si semblables à ceux de Francis, comme si ce dernier était son véritable père.
Mais il était pas question qu'il cède, lui aussi était en colère. «Oublies toutes ces choses stupides Alfred, oublies ce que tu as lu dans ces livres. Et tout ira mieux n'est-ce pas?» Il avait prit une voix douce, pour tenter de calmer la colonie folle de rage. Celle-ci eut un ricanement qui lui aurait fait peur dans d'autres circonstances: «Ho? Je vais aller gentiment dans ma chambre et attendre que tu imposes de nouvelles taxes ou injustices à mon peuple? - Alfred, cesses tes enfantillages et obéis!»
La colonie faisait face à la porte grande ouverte à cet instant. Arthur ne pouvait pas le voir mais Matthew était appuyé au mur. Il écoutait et regardait. Ses doux yeux violets le suppliaient de se calmer. L'aîné des jumeaux sentit que s'il laissait passer cette fois encore, s'il cédait une nouvelle fois et allait dans sa chambre, il aurait le droits à des reproches de son cadets.
«C'est notre père Al, tu dois lui obéir!» «Arrêtes de le contrarier, tu amènes des problèmes!» «Tu le mets en colère et ça rend notre famille malheureuse!»
Et lui-même, avec toutes ces taxes, ne souffrait-il pas? Et Francis, il n'était pas malheureux qu'on lui ait retiré Matthew peut-être? Il ne souffrait pas lui? Et Matthew s'en souciait-il de ça? Non tout ce importait à ce ''daddy boy'' c'était que leur petite famille reste unie. Qu'il soit malheureux n'était donc que passager aux yeux de son frère peut-être? Peu importait que son frère soit triste, exploité et maltraité du moment que leur famille n'était pas brisée? Une nausée le traversa lorsqu'il pensa cela.
Alfred avait l'impression que leur rôle respectif étaient soudainement inversés. C'était Matty le gentil garçon attaché à Angleterre et c'était lui, Amérique qui était attaché à France. Peut-être que j'aurais du le choisir lui ce jour-là? Qui sait? Ca aurait peut-être été mieux? Mais ça ne sert à rien de penser ''et si'', il faut que je pense à l'avenir...à MON avenir. Et Arthur n'en fait pas parti, et Matty non plus s'il continue comme ça. Il releva la tête, un éclat nouveau dans les yeux «Non Angleterre, c'est fini je ne t'obéirais plus. Terminé pour toi de jouer au tyran avec toi. Je...te chasserais de MES terres s'il le faut. Et jamais, jamais je ne reviendrais sur cette décision. Je serais libre. LIBRE!» Il avança, les poings serrés, et siffla «Finies tes taxes injustes, fini cette obligation de ne commercer qu'avec toi! Je ne serais plus JAMAIS une colonie tu m'entends?» La colère lui fit ajouter, d'un ton méprisant «Je ne suis pas là pour financer tes stupidités que tu fais sur le vieux continent.»
Les yeux d'Arthur se plissèrent et il leva la main, sans doute pour infliger une nouvelle claque à c et insolent qui l'avait véritablement mis hors de lui. Mais l'autre saisit son poignet et serra si fort qu'il arracha une grimace à celui qui l'avait élevé. Un léger craquement apprit qu'il serrait trop fort mais il ne s'en souciait pas. L'anglais tenta de se libérer mais sans succès, la force de sa colonie rebelle dépassant de loin la sienne.
- «Tu avais l'intention de faire quoi exactement papa?» Nul doute que ''papa'' était employé ici dans un désir de moquerie et rien de plus. Ou peut-être voulait-il le faire se sentir comme un mauvais parent, ou peut-être était-ce les deux. «Tu n'as pas compris? C'est fini, terminé, ca ne sera plus jamais! Les choses vont changer...vite. - Alfred lâche moi tout de suite, tu as compris? C'est un ordre! - Plus jamais je ne suivrais tes ordres! - C'est comme ça que tu me remercie de toute ce que j'ai fait pour toi espèce de gamin ingrat! - Mais j'étais reconnaissant, jusqu'à ce que j'apparaisse pour toi comme une réserve de nourriture et d'argent. - Alfred... - C'est fini! - Alfred écoutes-moi bien...»
Et Arthur commit son ultime erreur.
Quelques instants plus tard, bien que Matthew ait suivi toute la conversation, il ne comprit pas à quel moment son frère perdit suffisamment son calme pour envoyer son poing dans la figure de leur ''père''. L'anglais percuta le bureau et tomba au sol,se tenant le visage dans sa main gauche. Alfred tourna les talons et se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait. Il sortit de la demeure, s'élançant dans la nuit sans regarder où il allait, guider uniquement par son cœur. Il avait franchit un pas ce soir et en ferait d'autres bientôt. Le feu couvait sous la cendre, prêt à se déclencher. Ce n'était qu'une question de temps, et d'un temps très court.
Il n'eut pas un regret de soir-là. Pas un remord non plus. Il ne regarda pas en arrière. Jamais il ne revint dans cette maison.
Fin
********* Titre: Rancunes et Remords Persos: Arthur et Francis Période: 1776-1783 Guerre d'Indépendance Américaine - Spoiler:
Une salle close, un feu brûlant dans l'âtre comme unique bruit de fond. Deux hommes se faisaient face. Le plus jeune crispait les poings, tremblant de rage tandis que l'autre se permettait un arrogant sourire, savourant sa revanche. - «Quel effet ça fait mon cher Arthur? - Tu...Comment as-tu osé faire ça, ME faire ça?» Malgré les traités signés depuis la guerre de 7 ans, Francis avait osé le trahir en rejoignant Alfred. L'autre nation se contenta de sourire à nouveau, sans quitter des yeux son rival. A cet instant, il n'éprouvait aucune culpabilité, aucun remord. A ses yeux, l'anglais n'avait que ce qu'il méritait, un juste retour des choses. Qu'il le détestait presque, malgré lui, depuis le traité de Paris, depuis qu'Arthur lui avait volé Matthieu. Quand Alfred était venu en France, les suppliant, Espagne et lui, de lui venir en aide, son hésitation n'avait été que brève. C'était l'occasion qu'il attendait depuis plus de dix ans. Il avait été également séduit par le courage et la détermination du jeune homme. Par son admiration pour les Lumière, par tout ce que cette guerre apporterait comme espoir au jeune garçon.Il ne répondit donc pas à Arthur, se contentant d'un regard narquois, presque méprisant. Le visage de l'anglais se décomposa, celui-ci étant peu habitué à une telle attitude chez son rival. «Tu...es un idiot! Ton économie est... - Cela m'est égal Angleterre, Alfred m'a demandé de l'aide, je lui viendrait en aide. J'adore son idée de te chasser des terres qu'il représente. - Tu veux me faire payer pour Matthieu, c'est ça? - Voyons Angleterre, c'est la loi des alliances. Ton ancienne colonie est plus intéressante que toi...» Il venait de détourner cruellement le sujet. «Dommage qu'il est eut l'idée en premier de lancer des caisses de thé dans la mer, j'aurais aimé l'avoir aussi mais ça ne serait plus original si je le faisais après avoir pris un de tes navires non?» Enfin il ajouta, dans un cruel coup de grâce «Ho et USA adore le café, il a du goût ce petit...» Et là il faisait preuve de mauvaise foi totale, aimant le thé lui-même, mais il était hors de question de l'avouer. Celui au regard d'émeraude serra les poings, blessé malgré lui. France le haïssait donc à ce point désormais? Il ne l'avait jamais détesté avant, avant cette guerre où il lui avait prit Canada. Il lui avait même presque pardonné la mort de Jeanne d'Arc juste avant cette guerre. «Tu veux tant que ça reprendre ton fils? Sache que je ne te céderais pas le Canada, pour la simple et bonne raison que je gagnerais cette guerre! Et je me débarrasserait de ces hommes qui lui ont mis tant de bêtises dans la cervelle!» Ho oui et il obligerait sa colonie vaincue à regarder, pour qu'il sache ce qui arrivait à ceux qui avait l'outrecuidance de le défier. Et il ferait payer à son rival aussi, il ne savait pas encore comment mais il lui ferait payer également.Francis, de marbre, haussa les épaules «Si tu la gagne, Alfred te détestera pour un très très long moment, peut-être pour toujours. Suis-je bête, elle sera éternelle si tu tue ses père fondateurs et Washington. Au fait, savais-tu qu'il l'appelle «père»? Comme quoi, tu n'es plus rien à ses yeux!» Il savourait ses mots, savourait le regard blessé de son interlocuteur. Il savait que jamais les colonies de son rival, bien que l'aimant sincèrement comme un père ou un frère ne l'avaient jamais appelé ainsi, jamais de ''papa'' ou de ''grand frère''. Alors que lui ses colonies n'hésitaient pas à utiliser ces dénominations. - «Il est juste...il est trop jeune! Il n'est rien sans moi! - Tu te voiles la face Arthur, nous avons été des nations indépendantes alors que nos âges physiques étaient moindres que le sien!» Il s'en voulait, malgré lui, de blesser son rival ainsi mais sa rancune était tout de même la plus forte à cet instant. L'anglais serra les dents de colère «Tu...tu le regrettera Francis, je te jure que si tu le soutiens jusqu'au bout, je...je te... - Cette conversation est stérile Arthur, tu ne veux rien entendre? Parfait, je n'ai donc plus rien à te dire!» Sans un regard à son ancien protégé, il se détourna et sortit, laissant un Arthur bouche bée et choqué derrière lui. Les larmes montèrent aux yeux de la nation insulaire qui les retint. Alfred ne voulait plus de lui... Matthew refusait de lui parler... Et Francis le détestait...Si Irlande avait été là, il n'aurait pas manqué de lui dire qu'il ne récoltait que ce qu'il avait semé. La vengeance est un plat qui se mange froid n'est-ce pas? Francis avait beau avoir l'air doux, avoir beau agir toujours de la même manière avec lui, nulle doute que depuis le traité qui avait signé la perte de son fils chéri, Francis avait cessé d'agir comme avant avec son voisin et rival. Cette fois, il se sentit réellement seul!**** Alfred était partit sans un remord ou un regard en arrière, trop occupé à savourer sa liberté enfin acquise pour se soucier de l'état de sa métropole pour le moment. Francis regardait l'anglais à genoux dans la boue qui pleurait amèrement la perte de son fils adoptif, de ce qui se rapprochait le plus d'une famille pour lui. Maintenant que sa revanche était complète, le plus vieux se sentait coupable, sa gentillesse légendaire revenant au grand galop. Se penchant doucement il posa les mains sur les frêles épaules de son rival, celui-ci ne réagissant même pas au contact. Sans se décourager, l'autre le secoua pour le faire sortir de son état de choc. Finalement la lumière revint dans les yeux verts et la rage, mêlée de douleur, s'y logea. Dans un sanglot, l'anglais saisit l'uniforme de son voisin outre-manche et s'exclama, d'une voix brisée: «Comment est-ce que tu as pu me faire ça? De quel droit...tu n'as donc aucune pitié? Tu savais à quel point mon ...fils comptait pour moi et tu..tu... - De la pitié?» coupa le français d'une voix douce. Un ricanement glaciale lui échappa ensuite, faisant mourrir les mots qu'Arthur s'apprêtait à dire, à crier. L'anglais se figea et le fixa, surpris par une telle réaction et quelque peu indécis. Rien ne montrait la colère qui flamba en Francis à cet instant précis, rien ne pouvait prévoir les mots qu'il cracha alors durement : «Te moquerais- tu de moi? Tu oses me parler de pitié alors que TU m'as pris Matthieu, sans même me permettre de lui dire au revoir, savourant sans doute ma douleur de m'avoir imposer de choisir entre mes enfants. Alors ne me parle pas de pitié, ou plutôt expliques-moi pourquoi je devrais en avoir pour toi maintenant?» Arthur le lâcha, ayant alors un mouvement de recul sans le vouloir, une lueur uniquement blessée apparaissant dans son regard. Puis il baissa la tête, des larmes coulant silencieusement sur ses joues pâles. Il tremblait et le froid n'était sans doute pas l'unique fautif. Peut-être parce que jamais l'autre ne lui avait dite de choses si froides, si dures, en ayant l'air de les penser.
Francis le détestait donc vraiment? A ce point là? Au point de ne plus du tout agir comme avant avec lui?Le Français eut à nouveau des remords. Il n'avait jamais écrasé l'anglais ainsi quand il le battait, et celui-ci non plus. Jamais sur le champs de bataille où, comme s'ils avaient passé un accord silencieux, ils se respectaient mutuellement. Sans réfléchir il prit son rival dans ses bras, comme quand celui-ci était un petit enfant, et lui caressa les cheveux d'une main, feignant de ne pas voir les larmes qui roulaient sur les joues poussiéreuses et humides de son...rival de toujours. L'autre agrippa sa veste bleue comme s'il avait peur qu'il parte et pleura sa douleur, autant physique que mentale. L'allié du vainqueur de prononça pas un mot, consolant le perdant autant qu'il le pouvait. L'autre lui avait fait beaucoup de mal depuis quelques années mais lui n'arrivait pas à lui en vouloir, et s'était senti un peu coupable tout le long de cette guerre. Non, il fallait voir les choses autrement. Arthur lui avait pris son fils. Et maintenant il avait aidé le fils d'Arthur à devenir libre, et l'anglais avait aussi perdu sa chère colonie, son fils de coeur. Ils étaient quitte désormais.Fin
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Dim 21 Aoû - 9:04 | |
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Triple post... J'ai fait un triple post.... Mais bon, le dernier date d'il y a 2 mois alors....
Aujourd'hui, 4 petits drabbles. J'espère qu'ils vous plairont. Bonne Lecture. Fondue au fromage: Vash, sa soeur et Francis- Spoiler:
Vash virait progressivement à l'écarlate. - «Tu sais ce n'est pas grave...je sais que c'est un plat de ton pays mais...» France remercia la sœur de Suisse qui écarta l'arme de la portée du troisième blond. - «Ca arrive à tout le monde....il m'arrives de rater mes recettes parfois tu sais?» Vash se rassit violemment, un air lugubre sur le visage. - «Ce n'est pas un drame que tu ai perdu ton morceau de pain dans la fondue!»France ricana et ajouta «Parlons du gage alors?!» Crossover/Légende Arthuriennes: Francis et Lancelot.- Spoiler:
- «Seigneur Francis...Tout de même, séduire le roi...» Chuchota un chevalier aux mèches brunes, l'air quelque peu choqué par le récit de son compagnon de beuverie. Il ne s'attendait pas à ça. Vraiment pas. Certes un roi pouvait avoir des maîtresses, Arthur en avait aucun doute mais il n'aurait jamais pensé qu'il avait des favoris aussi. - «Vous pouvez parler Seigneur Lancelot, vous vous avez bien séduit la Reine.» répliqua son ami, avant de vider sa propre chope. Il eut un ricanement narquois devant la rougeur que pris le visage de son ami. Ludwig et Francis: Détail Culinaire- Spoiler:
- «La choucroute est un plat allemand Francis!!» Fit Ludwig en reposant brutalement le livre de cuisine sur le plan de travail. France sourit et dit, dans un rictus démoniaque digne d'Angleterre «En fait c'est un plat alsacien... - … - Donc français! - Je te hais! - Moi aussi je t'aime! Allez passes moi les saucisses! Feliciano va bientôt arriver et il va avoir une faim gargantuesque, comme d'habitude. Et Gilbert aussi... -....C'est pour ça qu'on en fait plusieurs kilos? Ils ne mangent pas tant que ça quand même non? -....Dis celui qui a mis trois fois plus de saucisses qu'il n'en faut.» Gakuen Hetalia: Roderich et Elizaveta. - Spoiler:
- «Hors de question que je mette cet uniforme.. - Mais Elisaveta..c'est le règlement...vous devez portez celui des filles! - La jupe est trop courte! Je n'ai aucune envie d'être reluquer par tous les garçons de cette académie, même si les 2,5 tiers sont gays! Et en plus elle n'est absolument pas confortable!» Roderich soupira mais promit d'aller parler au grand patron pour tenter de changer ça. De toute façon, elle avait raison: cette jupe était bien trop courte, lui soufflait sa jalousie peu visible.
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Ludwig / Allemagne Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Dim 21 Aoû - 10:09 | |
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Un jour je lirais tout, un jour.
J'aime tes drabbles, ça donne le sourire. x) Celui sur Lancelot m'a rappelé tous mes cours et examens sur la fin'amor (c'est pas une critique, hein ? xD J'aimais travailler sur ce sujet, mais j'en ai bouffé du Lancelot...) Puis Ludwig a raison : y a jamais assez de saucisses dans la choucroute. *sort*
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Aelius Romulus/ Rome Séducteur de la Méditerranée
| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus Dim 4 Déc - 17:12 | |
| Petit Fic humour basée sur l'arc Can't Escape Italy. Ludwig décide de surveiller Arthur mais celui-ci est bien décidé à le faire fuir. Tactique de Destabilisation- Spoiler:
Arthur croisa les bras, lançant un regard mauvais à Ludwig qui se retrouvait face à lui, l'air terriblement satisfait de lui-même. Ca agaça l'empire qui décida de contre-attaquer et de lui faire payer, de détourner son attention pour quelques heures dans le meilleur des cas, de quelques minutes dans le pire des cas. Un souvenir précis, incluant un italien pleurnichard, revint à sa mémoire et il eut un rictus démoniaque. Il décida alors d'attaquer verbalement et de destabiliser son ennemi.
L'anglais toussota donc et lança, narquois «Alors t'a envahit quelques pays et tu te crois le maître du monde? - Les faits sont là, maintenant que je t'ai capturé...ton pays ne tardera pas à se rendre. - C'est là que tu te trompes, mon frère peut me remplacer en temps de Royaume-Uni jusqu'à la fin de la guerre. On s'en mit d'accord avant que je ne parte.» L'air nonchalant du gentleman britannique était vraiment agaçant pour son geôlier. «Vu le nombre de pays qui ont cédé....je pense que je n'aurais aucun mal à l'emporter. Même France a cédé et maintenant, j'occupe ses terres. - Pffff Rien d'intéressant ou de passionnant là-dedans? J'ai fait ça moi aussi. Avec juste un région pour m'aider alors que toi tu avais des pays pour t'assister. - J'ai mis moins longtemps que toi tu sais. - Évidement avec tes moyens. Moi j'avais que des chevaux, des arc et flèches, et des épées. Mais sans doute es-tu trop bête pour te souvenir que c'était le moyen-âge. - Il a capitulé. - Rectification, c'est un dirigeant indigne d'être un membre de son peuple qui a fait ça.» Arthur passa une main dans ses cheveux «Moi c'est la reine qui a cédé, ce qui n'a pas empêché Francis, au bout de 10 ans, de reprendre suffisamment de force pour me chasser. Mais il a gardé "longtemps" des "marques" que je lui avais laissé...»
Ludwig plissa les yeux. Le regard méprisant et le sourire narquois du britannique avaient quelque chose de terriblement frustrant, il mourrait d'envie de le frapper, mais un doute, l'idée que c'était exactement ce que l'autre voulait le traversa.
«Au fait, tu ne l'as pas capturé toi? Et je parie que tu ne sais même pas où il est en plus, t'es vraiment un minable. - … - Moi dès Azincourt, je l'ai eu entre mes mains. C'était une époque fort agréable pour moi.» Sa voix était presque devenue un ronronnement. «Surtout quand il se tordait sous moi en... - JE NE VEUX RIEN SAVOIR!»
Un ricanement le coupa, lui faisant serrer les temps. Ce rebelle se moquait de lui, le traitait de haut comme un gamin. Il lui tourna le dos, prêt à partir, sans s'occuper plus de son prisonnier qui ne pouvait plus réellement s'échapper maintenant, pas avec tout les soldats placés autour du bâtiment.
Mais une voix résonna derrière lui: «Sisi tu dois savoir, tu n'es plus un petit garçon qui ne connait rien à ces choses.» Foutue sourire narquois. L'allemand n'avait même pas besoin de se retourner pour savoir qu'il était affiché sur le visage de son ennemi. Il avait envie de le lui faire ravaler tiens.
Non il ne le frapperait pas, c'était ce qu'attendait l'anglais, sans aucun doute. Et puis rien ne lui disait qu'il serait le plus fort à ce niveau, Arthur n'étant pas attaché. Pourquoi Lovino l'avait détaché au fait?
Il préféra ignorer son adversaire, préférant penser que ça n'était qu'une basse tactique d'un adversaire qui avait perdu et digérait mal sa défaite.
«En fait, il est très inventif, même quand il est en dessous et attaché...»
Le visage de Ludwig vira à l'écarlate. Comme quand il avait surpris son frère et Espagne ensemble il y a un demi-siècle. Des images lui traversèrent l'esprit et il prit littéralement la fuite, laissant son prisonnier SEUL dans sa cellule. Il ne vouilait surtout pas se retourner et regarder sa tête de sale pervers. Et il avait des choses à faire, comme lire certains de ses livres par exemple, les livres dont avait malencontreusement parler Italie aux Allies...entre autres.
Erreur. Fatale Erreur.
Le rire démoniaque d'Arthur Kirkland, dit Angleterre, dit l'Empire Britannique, résonna dans le cachot vide. Et il se frotta les mains.
Quand Ludwig, le lendemain matin, entra pour interroger son captif, bien décider à ne pas le laisser utiliser ses petites tactiques fourbes et perverses...il poussa un cri de rage.
Plus d'anglais. Juste un gros trou. Et un message.
"Au fait, si ça t'intéresse... ...Francis est chez moi. Je ne partage rien avec un bâtard comme toi. Et je vais te faire la peau très bientôt."
FIN
********** Petit fic également humouristique. Arthur se plante dans un sort, encore une fois. Et c'est très mauvais pour lui. Mauvaise Blague- Spoiler:
Arthur en avait assez. Sérieusement pourquoi France et USA ne pouvaient s'empêcher de lui pourrir la vie ces derniers temps?
D'accord il n'avait pas (du tout? Vraiment?) été très sympa avec eux avant, et cette blague d'une des fois précédente n'avaient rien eu de drôle. Surtout pour eux, beaucoup plus pour lui.. Mais là ces deux idiots multipliaient les blagues et les petites piques. Il avait voulu riposter en chantant la célèbre chanson 1812 mais Matthew n'avait pas osé le suivre en voyant le regard noir de son frère, et s'était ratatiné sur sa chaise. Et puis du coup, Alfred qui avait semblé auparavant de très bonne humeur avait viré légèrement sombre et avait été désagréable et agressif durant toute la réunion, ne se gênant pas pour enfoncer son ex-père à chaque occasion.
Évidement ça avait un peu gâché la réunion et Ludwig avait enguirlandé l'anglais après, lui rapprochant de lancer de l'huile sur le feu à chaque occasion. Parce que Alfred ne s'était pas du tout montré coopératif, ce qui dans une telle atmosphère était forcement mauvais. Dire qu'il se faisait crier dessus alors qu'il n'avait fait que répliquer à une série de blagues.
Ca méritait une punition tiens.
Parce les plaisanteries de l'américain avaient bien fait rire le français en fait. Quel sale lâcheur, il aurait bien infligé l'abstinence à Francis en punition mais aurait été lui-même incapable de tenir la dite-punition. Donc ça ne servait à rien. Mais quoi? Il réfléchit et ouvrit rapidement son livre. Il chercha quelques formules avant de sourire d'un air sadique, certain d'avoir le dernier mot. Cela était obligé, forcé, évident. Ces deux-là allaient payer leur dernière blague. Et ils n'allaient plus rire longtemps.
Vengeance. Il allait bien rire.
Et était impatient d'être à ce jour, où son plan serait appliqué. Et puis vu que le sort durait quelques jours, il allait bien en profiter, parce qu'il n'allait pas se gêner en plus.
Il serait le plus fort ce coup-ci et les deux autres ne le provoquerait plus aussi souvent après ça.
Quelques jours plus tard, il invita, en terrain neutre, chez Canada pour endormir la méfiance. Son sort apprit par cœur la veille bien en tête, il sourit à ses deux cibles, avec un peu trop d'innocence pour être complément honnête.
Ca n'était pas bon.
Matthew le sentit tout de suite. Et préféra s'éclipser dans la cuisine, pour appeler son oncle pays de Galles et savoir si son père avait fait un truc louche la veille dans sa cave à magie ou s'il avait parut étrange ces derniers temps.
Arthur était prêt et même plus que prêt. Il était trop impatient pour attendre davantage et sortit sa baguette, profitant que les deux autres lui tournaient le dos. Les mots d'une langue aujourd'hui disparue franchirent ses lèvres alors qu'il lançait son puissant sort sur ces deux cibles.
Il y eut un violent nuage de fumée. Et quand il fut dissipé, l'anglais se trouvait devant deux enfants aux yeux bleus, l'un avec de courtes mèches oscillant entre blond et châtain et l'autre avec de belle boucles blondes. Alfred avait l'âge auquel les Angleterre l'avait recueilli, donc presque deux ans à peu près, et Francis l'apparence d'un enfant de 3 ou 4 ans.
Tout deux nageaient dans leurs vêtements, l'air quelque peu abasourdis de se trouver là, car ayant aussi retrouvé leur esprit d'enfant, vu leurs regards mignons et innocents, qui aurait fait fondre Russie ou même Vash.
Arthur se laissa tomber à genoux devant les deux petits, attendri. «Damn, ils sont trop mignons! Venez tout les deux!» les encouragea-t-il de son tendre sourire, s'avançant pour les prendre dans ses bras, sa rancune provisoirement oubliée.
Il n'en revenait pas que son rival ait été aussi adorablement mignon. Encore plus que les jumeaux. Cet air innocent en plus...tellement craquant.
Entendant des pas derrière lui, il crut que c'était Matthew qui revenait et se retourna, son explication mourant instantanément sur ses lèvres.
«What...the....»
Devant lui, deux personnes. Les mêmes que les deux ''bébés'', mais en version adolescente pour l'un et adulte pour l'autre. Alfred, dans son uniforme de la Révolution, carabine avec baïonnette en main. D'où sortait-elle, cela était un mystère. Ses cheveux étaient emmêlés et son regard de braise, ce regard haineux qu'il avait eu pour lui durant cette horrible guerre d'Indépendance.
Francis lui semblait osciller entre son côté révolutionnaire et son côté de soldat napoléonien (qu'est-ce qui était le pire d'ailleurs? Sachant que pour le deuxième, il y avait même un peu de folie dans son comportement? ). Il avait un uniforme dans les mêmes couleurs que celui d'Alfred, ses cheveux étaient attachés en queue de cheval (mauvais signe, trèèsss mauvais signe) et il avait la même arme que l'état fédéral dans les mains.
«Un anglais...ennemi mortel en vue United States»
Arthur sentit une once de terreur en entendant la voix de Francis, son instinct tira la sonnette d'alarme. Surtout que les yeux de l'américain se plissèrent dangereusement. Visiblement eux aussi étaient dans leur mental de l'époque. TRES MAUVAISE CHOSE. L'anglais commença à avoir peur, très peur. Et il fit un pas en arrière, lentement, sans quitter les deux autres des yeux.
«Qu'est-ce qu'il nous faisait là? Avec ces gamins? Et son attitude pas net pour deux sous? - Nouvelles terres à réduire en esclavages Arthur? - Il se fout du monde et surtout de moi, c'pas possible! J'vais le cogner!» Grogna l'ancienne colonies en prenant un air terrible, qui promettait milles souffrances au visé.
Arthur se dit, soudainement, que fuir serait une TRES bonne idée, même s'il n'était pas du genre à filer à la française, comme on disait chez lui. Et rapidement, les deux autres semblaient avoir envie d'en découdre, chose normale s'ils étaient dans l'état d'esprit de l'époque d'où ils étaient ''issues''.
«J'crois qu'il a besoin d'une leçon! - Bonne idée! Viens si tu es un homme England!»
Et l'ancien grand empire britannique, sur lequel le soleil ne se couchait jamais, l'ancien pirate qui régnait sur les mers....prit la fuite, son instinct lui dictant cette solution censée et raisonnable.
Les deux autres clignèrent des yeux, se regardèrent, chargèrent leur arme d'un même geste et se lancèrent à la poursuite du troisième en lui hurlant des insultes dans leur langue respective.
«REVIENS ICI LÂCHE! COMPORTE TOI EN VRAIE NATION... - COME BACK HERE AND FIGHT COWARD!!... - REVIENS OU CA SERA PIRE QUAND ON T'ATTRAPERA!!»
Canada avait assisté à tout ça depuis sa porte.Il soupira, ne sachant pas s'il devait rire (de cette course poursuite), pleurer (devant ce spectacle navrant qu'offrait son père anglais) ou être effrayé (des deux déchainés). Il préféra se faire oublier, on se savait jamais qu'Amérique passe en mode ''se venger de 1812'', même si c'était le Révolutionnaire!Alfred. Il préférait, sagement, ne pas prendre de risque.
Il s'approcha des enfants, les ramassa et se prépara à se téléporter à l'ambassade canadienne en Irlande. Il lui raconterait ce qui s'était passé, lui ferait un bon repas pour l'attendrir et le convaincre d'agir pour sauver son petit frère que des nations furieuses. Son oncle était véritablement le seul capable de réparer ce bazar.
Matthew allait juste y aller le plus doucement possible. Histoire que Arthur comprenne que ces petites tactiques fourbes étaient de (très) mauvais goûts parfois, surtout aujourd'hui par exemple.
Fin
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| Sujet: Re: Rouleaux de Papyrus | |
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