Emil Steilsson ▬ République d'Islande. ”

« Quand quelqu'un disparaît en Islande, c'est pour toujours. Il n'y a jamais personne qui revienne des dizaines d'années plus tard. »

CRÉDIT - FICHE Með lögum skal land byggja.

Je ne suis pas un humain, je ne suis pas un dieu, je suis une Nation | Qui es-tu ? Nom: Steilsson Prénom: Emil Nation Représentée: République d'Islande. Age Humain: 16-17 ans. Sexe: Masculin. Date de Naissance: 17 juin 1944 (Première République en Islande). Rang Personnalisé: / Un pays, une citation. Genre. ________ « Un pays minuscule, 103000 mètres carrés, et 300 000 habitants dont les spécialités culinaires sont le poisson séché (morue et haddock), les testicules de mouton cuits dans leur jus et les nageoires de phoques. L'Islande, ce timbre-poste dont personne ne parle jamais et dont tout le monde se fout, cette pastille qui ne compte dans son histoire qu'une star internationale : Björk...eh bien ce pays a quand même réussi à bloquer l'ensemble du ciel européen pendant cinq jours ! Un climat impossible, un soleil absent six mois l'hiver et qui brille six mois l'été, 130 volcans actifs prêts à se réveiller à tout moment, bienvenue en Islande ! [...] Secrètement, tout cela l'amuse énormément. Mettez-vous à sa place : une cure de sommeil de six mois, un ennui profond et, dès votre réveil, la possibilité de faire chier la planète entière, avouez que c'est kiffant ! »

| Nation & Humain. | ”

Caractère

Calme et Rêveur.

Malgré son sang viking et son esprit de conquête, Emil est quelqu’un de calme. Il ne s’agite pas dans tous les sens et préfère rester posé. On se demande parfois comment il a pu rester imperturbable face à la domination danoise... Il n’est pas aussi bavard que Tino et aussi fêtard que Johan. Etant en quelque sorte le « petit frère » de la Norvège, on pense que le norvégien l’a assez influencé. Fait que l’on remarque lorsqu’on les met côte à côte : Il ne montre pas facilement ses sentiments. Et ne préfère pas se mêler des affaires qui ne le regardent pas. Quel intérêt ? Soit il trace sa route, soit il se tait. Il préfère regarder ses terres mystérieuses et envoûtantes... l’islandais est rêveur. Ayant une tendance solitaire, il s’enfuit dans son monde. Il envie son grand-frère de pouvoir encore voir les esprits et autres génies qu’il a pu apercevoir durant son enfance, à ses côtés. Il ne l’avoue pas, mais il aimerait rester un enfant sauvage quelques fois.

Introverti et Timide.

Emil est introverti. Il a du mal à proposer ses opinions et ses différents points de vue lors des réunions. Ce qui pose un problème, car du coup, on ne sait pas trop ce qu’il pense. Le plus souvent, il prend la même position que Norvège, et c’est ce qu’on lui reproche souvent. Mais qu’est-ce qui peut bien se passer chez lui ? S’intéresse-t-il au moins à l’avenir de sa nation ? Toujours à être dans les jupes de son « grand-frère », tiens... En fait, c’est son langage épais et difficile à comprendre qui le rend comme ça. C’est donc pour cela qu’il choisi la plupart du temps de parler anglais. Ce qui ne l’empêche pas d’être timide. Perplexe lorsqu’on lui parle, il a toujours un peu de mal à débuter une conversation, sauf sûrement avec le norvégien. D’ailleurs, en parlant de celui-ci, l’islandais y tient beaucoup et l’appelle « grand-frère », vu qu’ Eivind l’a découvert sur son île solitaire. Mais ça le rend gêné et contrarié de l’appeler ainsi... Et il n’y a pas que ça. Emil supporte mal être considéré, à l’échelle internationale, comme une petite nation. Si, si.

Réfléchi, Passioné, Chaleureux... Une fois la glace brisé.

En plus d’être placide, l’islandais est aussi réfléchi. Il ne passe pas tout de suite à l ’action et préfère poser des hypothèses, réfléchir à des solutions avant de se jeter dans la gueule du loup. C’est plus stratégique, en effet. Il se sent responsable, surtout depuis l’époque où il était sous le joug danois. Devoir supporter les bourdes et autres âneries du danois a dû le rendre comme ça, avec le temps. Mais ne sous estimons pas l’islandais : même s’il est réputé taciturne et silencieux au cours de l’hiver, il semble se métamorphoser à l’arrivée du printemps : il devient expansif et décontracté. Enfin, même sans la saison, l’islandais a un esprit passionné, une âme chaleureuse... si toutefois vous arrivez à briser la glace. Et, oh non, ce n’est point une mince affaire. Il est toujours difficile de réveiller le « volcan » qui est en lui. En parlant de volcans, ils posent assez de problème aux nations lorsqu’ils sont en éruption : Les trafics aériens perturbés sont un parfait exemple... Oh, et un dernier point, quoique anecdotique mais bon à savoir : Emil est large d’esprit et tolérant. Chez lui, la famille est une préoccupation majeure, même avant les amis, loisirs et le travail !

Remarques particulières: Emil possède un macareux : "Mr. Puffin" ( C'est beaucoup mieux que "Monsieur le macareux", non? ). Ce qui le différencie de ses congénères, c'est son ventre noir et son petit noeud de papillon rose. Il est très mignon mais a un sacré caractère...

Physique:

Islande est, d’apparence humaine, un jeune homme de 16-17 ans de taille moyenne. Il dépasse Tino de quelques centimètres et sur les cinq pays nordiques, c’est le plus jeune. Emil a des cheveux blancs argentés, décrits comme un peu ébouriffés, ainsi que des yeux violets. Il a un regard assez posé. Le plus souvent, il porte une veste militaire brune foncée, par-dessus une chemise blanche accompagnée d’un ruban du même coloris. Son pantalon est de la même couleur que sa veste militaire, porté avec des bottes à lacets blanches. Il présente aussi des gants blancs. Dans l’ensemble, l’islandais a une préférence pour les habits simples, mais qui ont du charme.

| Histoire | ”

Début du XVIème siècle.

Emil essaya de se tenir debout, mais il avait des fourmis dans les jambes, ce qui le déconcertait. De plus, depuis son réveil, une migraine redoutable l’accablait. Cette journée risquait d’être similaire aux autres. En se dirigeant vers le miroir de sa chambre avec un certain effort, il aperçût son visage. Il s’arrêta net. Son visage semblait plus livide que hier, et ses cheveux avaient perdu de leur brillance.

Comment en suis-je arrivé là ?

Si ce jour n’avait pas eu lieu... Il ne serait pas dans cet état. 1380. Le roi Hákon de Norvège et Marguerite 1ere du Danemark se sont épousés. Certes, la cérémonie était fort agréable , mais cette union obligeait son frère et lui à cohabiter avec ce danois se baladant toujours avec une hache... Pour être honnête, ça ne lui faisait rien à l’islandais, au départ : Tout sourire le danois, il avait l’air d’avoir bon cœur. Hou, qu’il était naïf. Ce n’était qu’un prélude à la descente des enfers... Par la suite, accepter la domination danoise fut beaucoup plus difficile que la soumission norvégienne, vue que c’était son « grand-frère ». Il était esseulé. Il semblait être privé de tout et ça lui était insupportable. Les jours qui suivirent, il devina que le danois l’ignorait complètement, préférant passer du bon temps avec Eivind. Même si l’île était géographiquement bien loin du Danemark, était-ce une raison ? Depuis leur cohabitation, Emil le vivait très mal. Il ne servait à rien ici, même si Noregur lui répétait sans cesse « C’est ici chez nous, on ne peut plus faire machine arrière. Face à Johan, je ne peux pas faire grand-chose, tu le sais aussi bien que moi. Et puis, ça te servira à être un peu plus indépendant, non ? ». Ahah. Que c’est drôle. Evidemment, lui, il n’en avait pas de problèmes ! Lui, il n’a pas essayé vainement de s’imposer face au danois pour, ne serait-ce qu’avoir une discussion des plus normale ! Ou encore se sentir entrainer dans la plus sombre déchéance !

Emil secoua la tête. Son macareux, assis sur son perchoir pencha sa tête sur le côté, comme intrigué. Emil prit une serviette près du miroir et s’essuya le visage. Ce dernier était baigné de larmes. Même s’il voyait son frère... Non, vraiment, cette cohabitation, il espère que ça se finira le plus tôt possible. Soudain, Emil sursauta : On frappe à la porte.

« Island ? T’es là ? »
La porte s’ouvrit sans recevoir d’approbation. Tiens donc, regardez qui voilà. Danemark. Il ne manquait plus que lui. Le macareux battit vivement des ailes. Emil dut lui faire un geste d’arrêt avec sa main pour lui faire sous-entendre de se calmer. L’île de glace essaya de garder son sang-froid, tandis que Johan lui lançait un regard méprisant.

« Dans le salon, immédiatement. Et prépare toi, bon sang, tu as vu l’heure qu’il est ? Dépêche-toi. »
Hm. Ni bonjour, ni merde. Décidément, le danois impatient est vraiment très ... aimable. Et plein de diplomatie. Bien sûr, ceci est à prendre avec ironie. L’islandais resta très calme, mais se sentit sur le point de rentrer en éruption.

« Qu’est-ce... que tu me veux ?
-Tu verras par toi-même. Je t’attends... mais dépêche-toi bon sang ! »

Ne voulant pas froisser Danemark – ce qui est fortement conseillé - Emil lui obéit au quart de tour. Prêt, il sortit de sa chambre et l’islandais commença à lui emboiter le pas. Qu’est-ce qu’il avait encore fait pour que le danois lui accorde un peu d’attention ? C’est surtout ce qui l’attendait au salon qui intriguait Emil. Norvège l’attendait là-bas peut-être... Avait-il réussi au moins à dire à Johan qu’il exagérait dans son comportement ?
L’islandais fut interrompu dans ses réflexions lorsqu’il sentit une pression sur son bras. Il remarqua alors qu’il était au rez-de-chaussée et que le danois l’entrainait rapidement vers la pièce concernée. Arrivé au pied de la porte, Danemark balança Emil dans la pièce.

« Voilà, mon cher britannique ~ ! C’est ça que je voulait te marchander ~ ! »

Emil resta de marbre.
...Attend. Comment ça, « mon cher britannique » ?

Il releva la tête et vit Arthur, assis sur un sofa. La dernière personne qui l’avait aidé ces dernières années, c’était bien lui. À l’époque, même si Johan lui interdisait d’avoir des relations trop proches avec certaines nations, il réussit à sympathiser avec Arthur, ce dernier étant encore un pirate. L’anglais avait bien remarqué que l’islandais allait mal, donc il racontait à ce dernier ses aventures de pirate, d’aventure... Mais Emil savait bien qu’il fallait qu’il le fasse à l’abri des regards, mais il ne lui a jamais avoué. Cette soudaine amitié s’est manifestée chez ceux qui n’étaient pas des nations par... de la contrebande. En même temps, c’était la seule façon pour qu’ Emil survive. A sa plus grande peur, ce lien fort fut vite découvert par Danemark. Du coup, une violente dispute éclata entre l’anglais et le danois, se transformant en une bataille entre les deux pays. Depuis ce jour, Emil ne revit jamais Kirkland...
Et il était là. Sous ses yeux. Ça relevait presque du miracle.

Le britannique eut un air outré et déposa sa tasse de thé. Ce dernier ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit lorsqu’il croisa le regard d’Emil.
« ... Island ? It’s you ? » L’islandais fuit son regard. Qu’Arthur le voit dans cet état le gênait énormément.

« Alors, England ? Je te propose de te vendre Island. Mon souverain est en manque d’argent et cette île ne nous sert à rien. »

Arthur se leva brusquement de son siège.

« Mais tu es complètement malade ?! It’s a joke, huh ?

- Je ne suis pas d’humeur à faire des blagues, Kirkland. Surtout en ce qui le concerne, tu vois ? Il ne me sert à rien.

- Dans tes rêves, STUPID DANISH. I refused. Déjà qu’on s’entend TRÈS mal, je te pries de réfléchir un peu plus quand tu prends des décisions comme ça, à la va vite. Regarde le...

- Parce que tu sous-entends que je ne RÉFLECHIS PAS QUAND JE PENSE À SON CAS, PEUT-ÊTRE ?!

- MAIS REGARDE LE, BON SANG ! Hurla Arthur. TU N’AS PAS ENCORE REMARQUÉ QUE TU LE FAIS SOUFFRIR ?! Ce garçon a un frère, et toi tu veux t’en débarrasser alors que tu es – censé- être conscient qu’il ne peut pas vivre sans lui. Tu es...

- Vas-y, lâche-toi Kirkland, je suis très curieux de savoir ce que tu vas sortir comme conneries. »

Tandis que le ton montait, Emil se boucha les oreilles et essaya de se rendre compte de l’enjeu. Ce danois voulait le vendre. C’était un peu trop malsain à son goût. Et si le britannique avait accepté ? Certes, la cohabitation n’aurait pas été difficile, mais être séparé d’Eivind lui aurait été... insupportable. Sentant que les deux jeunes hommes allaient se coller des coups, il recula. Par miracle, la porte n’était pas fermée. Il fallait qu’il s’enfuit le plus discrètement possible. Alors qu’il prit la poignée en main, la porte s’ouvrit et fit place à ... Norvège. L’islandais recula, pas par peur, mais pour le laisser entrer. Il était toujours d’un calme aussi... olympien.

« Vous faîtes trop de bruit. On vous entend de l’extérieur tellement vous gueulez comme des sauvages. Qu’est-ce qui se passe ? »

L’attention du danois et de l’anglais se focalisa sur le norvégien, qui attendait visiblement une réponse. C’était une occasion pour Emil de prendre la parole, mais... non, il n’y arriva pas. Les mots ne sortaient pas de sa bouche. Parle, parle ! Qu’est-ce que tu attends ? Pour une fois que tu peux prendre la parole, parle ! Il passe une main dans ses cheveux, et sentit ses joues en feu. Il secoua la tête.

« Qu’est-ce que tu attends, Danmörk ... Dis lui à quel point ça te facilite la tâche de me... vendre... »

Emil, se sentant déstabilisé et sur le point de fondre en larmes, quitta au plus vite la pièce.

Vite. Qu’on ne me voit pas m’effondrer.

Vite. Que je n'ai plus à le supporter.

| Qui se cache derrière le masque ? | ”

Pseudo: Piikassa, Emilsea Weilsson. Avatar: Devinez. Comment avez vous connu le forum ?: En tapant "Hetalia RPG" sur Google. Suggestions pour celui ci ?: Rien ! :D Remarques ? Vu par la France ♥