Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Braginsky Prénom : Ivan Nation Représentée : Russie Age Humain : Entre 25 et 32 ans, d’apparence. Sexe : Masculin Date de Naissance : 30 Décembre. Rang Personnalisé : Etre dans le vent ; une ambition de feuille morte.

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

Comme l’a si bien dit Angleterre jadis : Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme. Son créneau : agir d'une façon, la condamner ensuite, juste pour le plaisir de contredire. C'est quelqu'un d'assez ambivalent, qui ne se comporte pas de façon toujours très cohérente. Critique ambigu, il arbore un comportement blasé, flegmatique, extravagant et un brin effrayant. Il lui arrive de se plaire à croire qu'il est au-dessus de tout. Aussi paradoxal que celui puisse être, s'il rencontre quelqu'un qui lui ressemble, il l'évite. Trop louche. Il n'aime pas les gens incultes (trop cons) ou cultivés (trop snobs), avoir ce qu'il veut trop facilement, ne pas avoir ce qu'il veut, être sous estimé, surestimer quelqu'un et être déçu, les clichés, la mort, les niais, les moches, l'impuissance...

Dépassant rarement les deux de tension, le damoiseau reste stoïque quoi qu'il arrive. RIEN n'est grave, alors pourquoi s'énerver ? Cependant, n’étant pas un cadavre émotionnel, lorsqu'il n'est en revanche pas apathique, Ivan est un personnage complètement extrémiste, passionné, obsessionnel ; de quoi alimenter son côté légèrement fêlé. Loin d'être un fataliste, il est intimement convaincu que chacun est maître de son avenir et que, par conséquent, le destin n'existe pas. Très imaginatif il est toutefois d’un naturel très distrait et ne sais pas faire attention . Il peut être une bonne compagnie (si, si). Tout dépendra de la personne en face.

La lucidité est certainement l'une de ses capacités dominantes : il est difficile de le mener en bateau, d'autant qu'il déteste qu'on manipule ses émotions. Celui ou celle qui tente de faire échouer ses desseins s'exposent à une espérance de vie plus basse que s’il se retrouvait sur Mars, sans oxygène, devant un tyrannosaure affamé et dix aliens façon DOOM tout en ayant comme meilleure amie une bombe thermonucléaire dont le compte à rebours se limite à 3 secondes. Mais bon, pour ça, faut déjà arriver à le cerner. Car le temps a été l’un de ses meilleur professeur et l’a rendu plus sage. Ainsi, Ivan reste maître de ses faits et gestes, même et surtout dans les situation les plus difficiles. Il est donc redoutable en cas de crise, calculateur de talent et particulièrement tenace : c'est là sans doute que réside le charme qu'on s'accorde à lui reconnaître. Néanmoins, il se laisse aller à un certain machiavélisme. Sensible à l'harmonie de son cadre de vie, il se fait passer pour un être assez conciliant. Il lui semble inutile de heurter ses proches sans raison solide et il tente, au contraire, de maintenir l'équilibre autour de lui. Cette soif de tranquillité lui fait parfois adopter des attitudes intransigeantes, voire tyranniques.

Mais en vérité, à part ses soeurs, il n'aime personne. Pour lui, le truc ultime c'est d'avoir un laser désintégrateur à la place du bras droit pour que personne ne le fasse chier. Plus personne n'oserait lui dire que Pologne n’est pas son territoire, plus personne pour signaler qu'il n'a pas l'air en forme, le premier qui lui casse les couilles, ZBLARF!! un coup de laser entre les deux yeux.

Il exige les flammes ardent de la passion, la conflagration sauvage des désirs, la folle luxure de l’outrage infini. Qu’on l’aime avec l’énergie du désespoir ou qu’on le déteste avec une fureur si intense qu’un seul regard pourrait l’anéantir. Ainsi, il pourrait se laisser dominer par une énergie convulsive et violente qui consumerait son corps et le réduirait en cendres par les flammes démentes de ses désirs sans entraves.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

1565 ans après la naissance de Jésus Christ, 7073 ans après la création du monde, Russie est défigurée par la famine et sa guerre avec Livonie. Pologne, petit à petit, envahit tous les territoires de Russie proches de ses frontières. En même temps, une rumeur rampe à Moscou et chuchote à Russie que parmi les boyards* de Novgorod se cachent des traîtres.
Afin de déraciner la félonie de son sein, Russie installe l’opritchnina** et sa garde personnelle court à travers le pays, vidant son corps de son sang.
Pris d’horreur devant tant de cruauté, le Métropolite Afanassy quitte son rang. L’église Orthodoxe est privée de son guide. Dans les malheurs qui le frappent, Ivan voit le signe de la Fin du Monde : Le Jugement Dernier. Alors, Russie appelle un vieil ami de confiance pour lui venir en aide et reprendre le poste de Métropolite, l’archiprêtre Philippe.

*Boyard ou boïar (qui viennent du russe Боярин) désignent une classe d'aristocrates.
**L'opritchnina est un territoire créé en Russie en 1565 dans lequel le tsar détient un pouvoir absolu. Par la suite, ce mot deviendra un synonyme de pouvoir impitoyable et sans limites.

La Prière.

« ... M'étreignirent des supplices mortels et m'effrayèrent les ruisseaux de l'anarchie, m'habillèrent les chaînes de l'enfer et m'empêtrèrent les filets de la mort. Dans mes ténèbres, appelais-je le Seigneur qui m'entendit depuis son royaume immortel. Mon hurlement atteignit ses oreilles et Dieu me débarrassa de mes ennemis... Oui, Dieu m'en débarrassa. Donne-moi un signe Seigneur, un signe de ton amour pour moi... » priait fébrilement Ivan, les deux mains jointes et les genoux au sol d’une petite pièce rectangulaire aux murs froids et épais. Devant ses yeux, un mur tapissé d’un grand nombre d’icônes de toutes formes et tailles, à peine éclairées par quelques faisceaux lumineux qu’une unique petite fenêtre sans verre laissait passer. Le dos voûté, il se balançait d’avant en arrière « Ange de Dieu, prie pour moi, pécheur que je suis. Prie, prie, prie, pour que le Seigneur donne la victoire aux Armées Saintes sur les Latins et Musulmans ! Mon Seigneur, que ma victoire sur mon ennemi Pologne soit la preuve de ton amour pour moi, la preuve que tu ne pas oublié, pas abandonné. »
Après qu'il eut terminé, on le vêtit de ses haillons royaux, tous faits d'or et de pierres précieuses ; on enfila de lourdes bagues à ses doigts et Ivan sortit de l'église. A cette heure-ci, Philippe devait déjà être arrivé et son devoir était de l’accueillir.

Et en effet, Philippe venait tout juste de franchir les lourdes portes en bois qui protégeaient la cité. Lui, qui n'avait pas revu cette ville depuis 15 ans, quelle fût sa surprise de découvrir les rues recouvertes de cadavres. Eviscérés, écartelés, calcinés, décapités, démembrés... tous les corps étaient allongés sur le sol ou suspendus aux toits dans des positions peu naturelles, les bras et jambes tordues, témoignant ainsi qu’on les avait éparpillés ici volontairement. Philippe se figea sur place et ferma les yeux, sentant la nausée lui remonter à la gorge. A cause de la chaleur, l’odeur était abominable. Des exécutions spectaculaires afin de donner l’exemple ? Que fais tu, Ivan ? Qu’as-tu en tête cette fois-ci ?

« Philippe ! Mon Père, mon Métropolite ! s'exclama Ivan en embrassant probablement le dernier être en qui il avait encore confiance.
- Mon Souverain, je...
- Qui est-ce ? » demanda Ivan en regardant par-dessus l'épaule du Métropolite.

Dans son dos, tenant fermement le manteau de Philippe avec son petit poignet, se tenait une petite fille blonde d’à peine dix ans, ses grands yeux bleus teintés d’effroi rivés sur le visage d’Ivan.
Pendant son long voyage pour arriver à la capitale, Philippe l’avait trouvée errante dans les noires forêts du nord. Pris de compassion et adouci par son innocence infantile, il la prit avec lui.

« Une orpheline, répondit Philippe. Ne l'effraye pas mon Souverain, elle est bénie. »
Ivan esquissa un doux sourire et prit l’enfant sur ses bras :
« Je n'en avais nullement l'intention. J'aime les orphelines. Regarde cette icône, ma douce, dit-il en sortant l’objet d’un poche intérieur de son manteau, c'est la mère de Dieu avec son enfant dans ses bras. Elle te plait ? Je voulais l'offrir à Philippe, mais je te l'offre à toi »

La petite blonde saisit l'icône et déposa un baiser sur le front de Marie, ce qui parût satisfaire Ivan qui caressa du bout des doigts les cheveux blonds.

« Mon Souverain, je suis venu ici pour te dire que je ne veux pas du rôle de Métropolite, articula lentement Philippe en regardant attentivement Ivan.
- Ce n'est pas pour ce genre de réponses que je t'ai invité à venir ici. Ne me dis pas que tu veux repartir au nord et continuer à construire tes moulins ? Rétorqua Ivan non sans une pointe d’ironie dans sa voix.
- Je préfère construire des moulins plutôt que des potences. »

Ivan fronça très légèrement les sourcils avant de poser l’orpheline à terre. Puis, il regarda Philippe avec un sourire moqueur au coin des lèvres :
« Quoi, tu as eu peur de ma garde personnelle ? Tu ne les connais même pas...
- Et je ne souhaite pas les connaître, j’ai vu ce qu’ils ont fait, dit-il en montrant d’un large geste de la main les cadavres qui tapissaient les rues, leurs mains sont couvertes de sang.
- Oeil pour oeil et dent pour dent ! Rugit Ivan. Ils me trahissent, je les châtie ! Moi non plus je n'aime pas toutes ces exécutions, mais c'est Dieu qui le veut ! Sinon qui à part moi détruira la félonie qui possède mon peuple ?

Philippe baissa les yeux et secoua très légèrement la tête. L’acharnement de la jeunesse...

« Et depuis le peu de temps que tu es là, je me sens beaucoup moins seul ! dit Ivan en prenant Philippe par les épaules et en le regardant droit dans les yeux d’un air bienveillant.
- Tu as toi-même, mon Souverain, éloigné de toi tous ceux qui t'étaient proches. Pense à ton âme. Il est dit « Pardonne et l'on te pardonnera en retour ». Fais grâce à tes ennemis. »

Le visage de Russie se durcit et ses dents se serrèrent dans une colère froide; il lâcha un lourd et long soupire, semblant chercher les bons mots.

« Un pardon accordé à tous ses ennemis ? Voilà comment meurent les grandes villes et citées. Sa voix était calme, lente et mesurée ; étonnant contraste avec ses yeux qui brillaient d’une mauvais éclat, comme deux diamants sous la lune.
- Tu ne fais donc pas confiance aux hommes ?
- Aux hommes ? Non, je ne leur fais pas confiance. Déjà le premier homme, Adam, était un traître ! Il n'a pas écouté la parole de Dieu et goûta au fruit défendu ! Et quel horrible châtiment ! Rétorqua le Souverain d’une voix si sourde qu’elle en devenait menace.
- Ne te fâche pas, mon Seigneur. Fais naître l'amour. Sans amour, notre foi est vaine.
- Moi, je crois au jugement dernier. Que Dieu va me juger pour mes péchés et pour les péchés de mon peuple, dit-il en pointant son doigt vers le ciel. Et il n'y a pas de plus grand péché que de désobéir à son Souverain, de le trahir, car il est écrit que chaque pouvoir viens de Dieu !

Ces mots provoquaient en Philippe une réaction déplaisante et des plus violentes : le désespoir le plus complet face au vide le plus parfait. Un sentiment vindicatif d’incompréhension. Il allait prier pour Ivan, primer pour que quelqu’un ou quelque chose puisse, un jour, le faire évoluer ce cruel enfant. La justice, la générosité, le devoir : 3 vertus comportant le seul élément fatal à l’humanité ; l’acharnement. Le bonheur n’a jamais été le lot de ceux qui s’acharnent.

Soudain, par la porte principale de la cité, entra au galop un boyard, les mains et la barbe pleins de sang. Arrivé devant Ivan, il descendit de son cheval et posa un genou à terre en baissant la tête :
« Mon Souverain, Pologne a envahi Koursk ! Son armée est arrivée par l'arrière-front et la ville a ouvert ses portes ! »

Le silence ce fit si lourd qu’il pesait presque physiquement sur le peuple témoin de l’horrible nouvelle. Chacun attendait la réaction de Russie. Personne n’osait respirer et même la nature s’enferma dans un mutisme, si bien qu’on n’entendit plus les oiseaux chanter ou le vent souffler. La colère sanglante du Souverain était connue de tous. Le temps devint long et étouffant. Mais enfin, Ivan alla appuyer contre un mur et, posant une main sur ses yeux, il chuchota :

« Pardonne-moi mon Seigneur tout puissant T’ai-je donc déçu ?... Tous... Tous ceux qui étaient là-bas, tous les survivants de la bataille contre Pologne qui reviennent, emprisonnez-les. J'ordonne qu'on les torture, qu'on le pende et qu'on les écartèle, que leurs chevaux soient coupés en morceaux... Je ne pardonnerai à personne. »

Le Souverain se redressa et malgré toute sa merveilleuse jeunesse, son visage était bestial, abruti, immonde ; marque de la corruption de son âme, de la laideur des péchés commis. Il se retourna vers le Métropolite et souffla :

« Demain Philippe, ton église jouera un requiem.
- Souverain, tu commets une grande faute ! - s'écria le concerné.
- Pour un Souverain, la seule faute, c'est lorsqu'une ville est envahie ! Pologne est Satan ! grogna Ivan et s’en alla à nouveau vers l’église.

Epouvanté, Philippe quitta la cité et s'en alla dans les champs guêtre le retour de l'armée condamnée par Ivan aux souffrances de l'enfer. Son devoir était d’empêcher un tel carnage. Il fallait les cacher aux yeux du Souverain afin que d’autres innocents ne succombent à son obsession.
Enfin, lorsque la nuit fut tombée, une poignée d'hommes se montra à l'horizon.
« Boyards, si vous tenez à votre vie, n’entrez pas dans Moscou ! Votre Souverain veut vous accuser de trahison pour la ville rendue à Pologne ! Suivez-moi, je vous cacherai dans ma demeure jusqu’à ce que la colère de votre patrie se calme. »

La colère.

Mais Philippe se montra bien peu prudent, et le récit de son acte arriva le matin même aux oreilles d’Ivan. Celui-ci se vêtit de noir pour ne pas être remarqué et se rendit dans le jardin de son Métropolite, où il déjeunait avec les perfides boyards. Ils étaient assis autour d’une table et goûtaient au pain et au miel lorsque Ivan enleva sa longue cape de corbeau.Tous, reconnaissant leur Souverain, baissèrent leur têtes et cachèrent leurs mains sous la table. Russie les fixa longuement, tour à tour, les yeux étincelants d’une violence glaciale.
L’endroit était empli du capitaux parfum des fleurs de cerisaie, et lorsqu’une légère brise d’été frémissait parmi les arbres du parc, les branches frissonnaient, semblant avoir du mal à porter le fait d’une beauté aussi flamboyante que la leur. Le sourd vrombissement des abeilles rampantes dans les longues herbes qu’on n’avait pas fauchées, ou volant en rond, avec une insistance monotone, autour des cornes dorées et poussiéreuses des chèvre-feuilles éparpillés, semblait rendre le silence plus oppressant.

« Bien le bonjour, mes seigneurs. Pain, sel... Puis-je me joindre à vous ? Et sans attendre de réponse, Ivan s’installa sur un tabouret. Alors, pourquoi avez-vous tous l’air si soucieux ? »

Les mains des boyards étaient moites comme des petits pains mal cuits. Leurs visages passaient par toutes les couleurs du spectre avant de s’arrêter sur un agréable teint violet. Le visage d’Ivan s’allongea et sa voix devint plus impassible que jamais. Ses narines finement ciselées palpitaient et un nerf caché, ayant ému l’écarlate de ses lèvres, les avaient laissées toutes frémissantes.

« N’êtes vous pas heureux d’être rentrés ? A moins que le miel de Philippe ne soit pas assez doux et sucré pour votre palais ? Toi, Kolotchev, dit Ivan en prenant un bout de pain qu’il trempa soigneusement dans le miel avant de l’enfoncer de force dans la bouche du concerné. Mâche ! Mâche ! Mâche !, aboyait-il, allez-y, trempez tous vos pains dans le miel et mangez ! »

Hésitants, les boyards avaient bien trop peur de lui désobéir sous peine d’aggraver leur faute et s’exécutèrent. Esquissant un curieux sourire qui camouflait si peu son irritation, Ivan prit lui-même un bout de pain et le badigeonna allégrement de nectar avant de le soulever au niveau des yeux de ses interlocuteurs :

« Celui qui mettra sa main dans le même plat que moi, celui-là me trahira ! Ainsi parla notre Seigneur Jésus Christ, dit-il en plissant les paupières et écrasa la nourriture sur le visage d’un des boyards. Philippe se leva :
- Souverain, là est ma faute. Tes boyards voulaient entrer dans Moscou lorsque je les ais appelés.
- Tu les a appelés et ils t’ont suivi. Ces fourbes n’avaient pas confiance en moi... Ceux qui n’ont pas confiance en leur Souverain, ne gagnent pas de guerre. Ceux qui s’opposent au pouvoir, s’opposent à Dieu. Ceux qui s’opposent à Dieu sont des hérétiques.
- Je t’en prie, Souverain, pardonne-les et laisse Dieu les juger ! »

Le Jugement.

Le lendemain, une arène ovale entièrement faite de bois fut construite au centre de Moscou. Nombreux curieux étaient venus voir le divertissement funèbre que leur proposait Russie. Lui-même, voulant y assister, s’installa sur un trône de bois avec la petite orpheline blonde sur les genoux.

« Regarde Philippe, toi qui voulait que ce soit Dieu qui juge, te voilà satisfait ! Observe le jugement de Dieu ! » s’exclama t-il en pointant du doigt un ours noir que l’on faisait pénétrer dans l’arène. L’archiprêtre regarda là où le doigt souverain pointait et recula d’un pas, horrifié par la simplicité et la cruauté du stratagème. Un à un, on faisait entrer les fourbes boyards dans l’enclos où ils se faisaient dévorer par l’animal sauvage. Ivan se prenait-il donc pour un héritier des Césars de l’ancienne Rome pour s’amuser de tels jeux ?

« Cesse cette exécution païenne ! cria Philippe.
- Tais-toi ! N’entrave pas la volonté de Dieu !
- Ce n’est pas celle de Dieu, c’est la tienne. » chuchota Philippe.

Subitement, l’orpheline descendit des genoux de Russie et entra dans l’arène de l’ours. Elle courut jusqu’à l’animal et brandit l’icône sainte qu’Ivan lui avait offerte :

« Arrête-toi, mon gentil ourson ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! supplia la petite fille.
-Arrête ça tout de suite, mon Souverain ! »Mais Ivan déglutit avec une certaine difficulté et continua à regarder la scène les yeux grands ouverts. Elle était bénie et allait arrêter le carnivore ! Mais l’ours mordit l’icône et alors que l’enfant continuait à le supplier d’arrêter, d’un coup de patte, lui brisa la nuque. Tous s’arrêtèrent de respirer alors que le bruit sourd d’un petit corps qui tomber sur le sable se fit entendre. C'était calme... comme après une bombe. Philippe s’agenouilla devant Ivan, encore hébété, et tonna :

« Je ne te reconnais plus, mon Souverain, ni dans ces vêtements, ni dans tes actes. Retourne-toi et regarde ce que tu as fait avec toi-même ! Tu tues un peuple innocent et ta folie mettra toute la terre à feu et à sang ! Tu viens de prouver au monde entier que l’enfer, chacun le porte en soi !
- Quel genre de Souverain veux-tu, Philippe ? Celui qui, après une claque sur la joue droite, tend la gauche ? Oui, peut-être qu’en tant humain, je suis un pécheur... mais en tant que nation, je suis vertueux et juste ! »

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : UmbaptizeD
Comment avez vous connu le forum ? Via votre partenariat avec un autre site RPG.
Suggestions pour celui-ci ? Oh non, c'est fort charmant.
Remarques ? Validé par Lulu