Loup Garou 8 : La crèche enchantée

Son enfance, quand il se la remémorait, Gilbert la trouvait merveilleuse. Le bon vieux temps. Quand il pouvait encore battre la campagne, rosser de l'Autrichien... Se faire rosser par la Hongroise... Mais ça, on oubliait. Mais redevenir un enfant était tout simplement une expérience atroce. Atroce parce que tomber tout d'un coup de sa taille d'adulte à celle d'un enfant avait de quoi vous donner le vertige des heures durant. Puis les gestes d'un enfant sont maladroits, et il dût s'y reprendre à deux fois avant de réussir à se lever lors de l'entrée de l'Italien dans la chambre.

Le seul point positif, c'est qu'il pouvait tirer les cheveux de la Hongroise, l'ennuyer comme lorsqu'ils étaient gosses. C'est d'ailleurs la première chose qu'il fit au reveil, histoire de lui rappeler qu'elle restait une pisseuse. Quitte à être un enfant, hein, autant en profiter.

Puis il reporta son attention sur Lovino. Celui-ci leur parlait de leur condition de gamin, qu'il les abandonnait - le lâche - , de "Peter Pan" aussi. Il eut envie de rigoler. Il les prenait pour qui ? Des gosses ? .... Ha ouai. A juste titre, c'est vrai.

Aussi qu'en son absence, il leur fallait élire un chef.

Autant dire qu'il délaissa de suite la Hongroise pour faire valoir son statut de chef. Non mais franchement. QUI D'AUTRE ? Aussi, debout, sautillant presque sur place et main levée, il tentait de se faire entendre.

" Moi !! MOI ! Je serais le chef !! " il lorgna les autres enfants " Non mais franchement, qui d'autres ? Je dois être le seul responsable ici. " et dans un "Hmpf" magistral il se laissa tomber assis. Bon. Le discour, avec la voix de gamin, il fallait avouer qu'il manquait de charisme. Mais au moins, il s'était fait entendre.

Ce n'est qu'après coup qu'il constata qu'il avait d'ores et déjà l'appuis du Néerlandais et de la Biélorussie. Qui le regardait déjà avec un oeil de prédateur. Il réprima un frisson et fit face, tout de même, comme un chef. De dures journées s'annonçaient...

Passer d’un bon mètre septante, à une taille aussi menue, évidemment, ça choque un peu au départ.

Alfred avait donc rétréci. Premier point à noter, lorsqu’il remarqua qu’il n’était pas le grand Américain d’il y a à peine 24 heures. Ce n’était pas les mêmes lunettes ; elles étaient plus petites, les verres plus étroits. Et enfin, ses petites mains, avec des petits bouts de viande accrochés ; des mains d’enfant. Il regarda ses pieds ensuite. Des minuscules petits petons.

C’était officiel ; le voilà redevenu un gamin. Alfred en était tout retourné. Bon, certes, il avait encore l’âme d’un grand enfant, mais ça ne voulait pas dire qu’il était petit. Eh ho. On ne dit pas d’un héros que c’est un sale garnement !

L’air encore tout endormi, l’enfant frotta ses yeux de son petit poing, en écoutant d’une oreille ce que l’italien disait. Il bailla bruyamment à maintes reprises, pourtant, il retint 3 mots ; Chef, méchants et manger.

- … Ch’ai faim… Ch’veux un burger…

Il regarda tour à tour le Roumain qui mordait dans un jouet (note à soi-même ; ne pas laisser ses jouets traîner près du dit-Roumain) et un asiatique (tiens qui c’est lui ?) qui votèrent tous les deux néerlandais. Néerlandais qui dit qu’il ne voulait pas être chef. Bon, alors, lui on ne vote pas pour lui, c’est noté. Celui-ci vota pour Prusse, et son regard dévisagea le visage qui portait la tignasse argentée. Quelqu’un d’autre vota pour lui ; la Biélorusse… qui n’avait plus rien d’effrayant.

Et Peter prit la parole. On le pointait du doigt, d’ailleurs. Lui, comme chef ? … Ce sale gamin, là ?

- … Qui ch’a ? …Moi ? Eeeeh !

Tout étonné, le petit Américain se releva brusquement pour retomber sur les fesses.

- Aieuh…

Priant pour qu’on ne lui donne pas le rôle de chef, parce qu’il avait pas envie de perdre son temps à dompter une bande de gamins, et que vu qu’il était petit, autant en profiter pour faire des belles bêtises, il chercha du regard quelqu’un à élire.

- Moi… Moi, ch’e vote pour… Euh… Pour lui, là !, s’écria-t-il en pointant Hongrie… qu’il n’avait pas reconnu, et qu'il prenait donc pour un petit garçon.

Elle était redevenue un gosse. Elle était peut-être à l'instant la seule à se réjouir de cet état merveilleux et androgyne qu'est l'enfance, cette insouciance qu'ils avaient tous... Quoique. Ils étaient des gosses avec des cerveaux d'adultes. Et surtout, pas mal de nations avaient régressé à ce stade rendant le lieu tel une sorte de maternelle remplie de morveux braillards. Vlad avait même essayé de faire ses dents sur elle et elle l'avait renvoyé sur son pouic en plastique d'une bonne tarte violente et bruyante. Non mais !

Même si elle avait le plaisir de constater que sa poitrine et des hanches voluptueuses avaient disparu, elle savait qu'elle n'était pas le puissant Royaume de Hongrie d'autrefois. Elle voulait redevenir adulte... Et rester androgyne. Le beurre, l'argent du beurre et la crémière, somme toute.

Toute à ses contemplations sur son propre corps lisse, elle ne comprit qu'à retardement, lorsqu'elle fut montrée du doigt par un blondinet aux grands yeux bleus qui avait jailli tel un Pokemon de ses hautes herbes, comprenant par là qu'il voulait qu'elle soit chef vu que Lovino avait demandé une aide. D'ailleurs, pourquoi lui il était resté adulte, c'était injuste. Pour un coup qu'Alfred sortait une chose sensée ! Retomber en enfance lui avait fait le plus grand bien, pensa t-elle. Au moins il n'était pas aussi idiot que la bande de piailleurs qui avait voté pour Gilbert. Ils étaient cons ou quoi ? Elle éclatait la demi portion blanche et rouge à mains nues quand elle voulait !!!!

- C'est moi qui vais aider Lovino en faisant le chef ! Parce que je suis plus fort que vous, d'abord, et celui qui veut se battre avec moi, j'l'attends, bande de mous du slip !

Bombant le torse, elle alla se positionner à côté d'Alfred, le patpatant gentiment comme si elle acceptait qu'il soit son second, preuve qu'elle reconnaissait la pertinence de son jugement.

- Vous êtes trop des nuls d'être avec Gilbert ! Il fait encore dans son slip, d'abord ! Il mange ses crottes de nez ! Et il a peur du fantôme des sucreries qu'il bouffe, d'abord!!!!

Comment ces abrutis pouvaient-ils voter contre une telle chiffe molle que l'albinos ? Les germaniques, elles les bouffe au petit-dej' !

Allons bon, voila que tout le groupe se réveillait enfin pour son plus grand malheur. Lui qui pensait que les enfants rêvaient tous d'être des chefs, de diriger leurs camarades, il s'était lourdement trompé. Même Amérique qui se revendiquait le héro avait passé son tour; preuve qu'ils avaient bel et bien régressé aussi au niveau mental - même si pour certains, on voyait à peine la différence- . Cela rendra les choses encore plus pénible pour Lovino qui n'aurait pas hésité à se revendiquer leader, soit dit en passant.

Bon, tant pis, il allait faire avec ce qu'il avait sous la main, ce n'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude de gérer un gros bébé au quotidien...

Oui, c'est vrai que Prusse et Hongrie se posaient en chef, mais honnêtement, l'italien ne pouvait dire lequel des deux était le moins pire pour le seconder. Il avait comme l'impression qu'il allait plus passer son temps à séparer ces deux là pour les empêcher de se battre que s'occuper des autres gamins. Comme s'il n'avait pas assez de boulot comme cela, franchement ! De toute façon, ce n'était pas à lui de choisir mais aux enfants puisqu'ils étaient les premiers concernés.

-"Je suis content de voir que certains prennent leur rôle à cœur." Lança-t-il ironiquement en ajoutant un hamburger et une petite fleur sur le tableau avec les barres qui leur était destiné. "Bon, Prusse, ce sera toi le chef donc j'attends de toi un peu de sérieux."

Sous entendre: n'en profite pas pour chercher des noises à Hongrie.

-"Bien, maintenant, vous allez devoir vous débrouiller. Je m'occupe des tâches ménagères et des repas, mais le reste est entre vos mains."

Voyant qu'il avait affaire à une déferlante de yeux affamés qui se fichaient complètement de ses sages paroles, il se dit qu'il ferait mieux d'aller préparer le repas. Menu du jour: spaghettis à la bolognaise, ça plait à tout enfant normalement constitué et c'est ce qu'il faisait le mieux. Laissant là les enfants s'occuper entre eux, il se mit aux fourneaux en espérant que la nuit se passera sans problème sans lui. Il pouvait toujours espérer. Après tout, c'était des histoires d'enfants, et non d'adulte.
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- La nuit dure jusqu'à Lundi soir

-Vous pouvez continuer à poster pour la journée et la soirée, mais personne ne peut espionner les Peter Pan (Loups Garou) la nuit. Tout le monde dort, même le narrateur.

-Les Peter Pan se mettent d'accord sur leur victime puis m'envoie son nom par MP

-L'Observateur (Voyante) me donne le nom de celui dont il veut connaître le rôle.

-L'Ex-Peter Pan me dira ce qu'il fera après la réponse des Peter Pan.

"Bon, Prusse, ce sera toi le chef donc j'attends de toi un peu de sérieux."

Gilbert se redressa, dans un simili de garde-à-vous, et garda son air sérieux jusqu'à ce que Lovino soit hors de vue. Sitôt qu'il eu franchit la porte, un énorme sourire se dessina sur son visage.

" Bon les mômes ! On se tient tranquilles et on reste à l'affût. Quand les enfants qui nous veulent du mal arriveront, on sera là, et on les ATTRAPERA ! " il donna quelques coups de poing dans le vide et vacilla à force de gesticuler, avant de tomber assis.... Il allait faire passer ça pour la fin de son discours. Ouai, il allait faire un excellent chef, il guiderait et protégerai le troupeau de gamins, cela ne faisait aucun doute ... Mais avant ça....

Toujours avec son insupportable sourire, il fit face à la Hongrie.

" Alors Eli... T'es contente de devoir m'obéir ? Pff, comme si on pouvait avoir une PISSEUSE comme chef de toutes façons ! Une fille, c'est pas fait pour commander ! " Et il éclata d'un grand rire. " Mais si tu veux, tu peux devenir ma servante ! " D'accord, un chef, c'était sensé avoir des responsabilités... Mais il avait bien le droit d'en profiter un peu non ?

Première Journée:
Futur héro perdu dans ses propres rêves

En se levant pour réveiller les enfants, Lovino les compta pour vérifier que tout allait bien. En s'y reprenant deux fois, il constata qu'il en manquait un à l'appel. Il regarda la place où aurait dû se trouver l'américain cette nuit, constatant que ses lunettes étaient restées sur son oreiller, comme signe qu'il était bel et bien partit en abandonnant tout derrière lui. Aucun doute possible: les Peter Pan avaient frappé cette nuit. Inutile de penser même à aller chercher Alfred maintenant qu'il était perdu au Pays Imaginaire. Les adultes ne pouvaient accéder à cet endroit et aucun enfant normal n'en était revenu.

Un endroit remplis de rêves, là où les contes de fée sont bien réels, là où les sirènes vous chantent des berceuses, là où vous pouvez ridiculiser des pirates en volant autour d'eux, là où vous pouvez danser autour du feu en compagnie d'indien. Il était clair comme de l'eau de roche qu'en arrivant là bas, Amérique sera tout simplement trop émerveillé pour penser à rentrer chez lui.

Ne cherchant même pas à faire dans la subtilité, il ouvrit la fenêtre et cria de sa grosse voix à tous ces bambins de se lever immédiatement.

-"Alfred a été kidnappé par les Peter Pan! Je vous avais pourtant dit de faire gaffe!"

Il savait qu'il ne devrait pas être en colère contre des bouts de choux qui n'y étaient pour rien, mais c'était plus fort que lui. Même si le représentant miniature des Etats-Unis ne semblait pas avoir de liens particuliers avec les nations présentes ici, il avait sûrement une famille qui déplorerait sa disparition. Canada, Angleterre, Hawaii, France... L'Italie du Sud ne savait même pas comment il allait leur expliquer qu'il avait rajeunit comme par magie et que des enfants un peu spéciaux l'avaient enlevé dans un autre monde dont il ne reviendra jamais.

Rien que d'y penser, il se sentait déjà anéantit

-"Je vais être obligé de punir l'un d'entre vous." Déclara Lovino d'un ton ferme. "Décidez-vous: lequel le mérite, d'après vous?"

Le destin d'un petit garçon ou d'une petite fille placé entre les mains d'un groupe tout aussi minuscule: c'était irraisonné mais c'était bien vrai. Lovino n'avait aucune idée sur ceux qui cachaient leur identité de Peter Pan, mais les enfants... les enfants avaient plus d'instinct, plus de pressentiments que lui. L'italien était sûr que parmi eux, il y en aurait forcement deux ou trois qui sentiraient que tel ou telle camarade n'était pas claire. Et inutile de penser qu'il avait honte de se reposer ainsi sur de pauvres gosses; quand ceux ci redeviendront adultes, il était sûr et certain qu'ils ne le remercieraient même pas de les avoir protégé!

Et la punition était une sorte de protection, quoiqu'ils puissent en dire.
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- Les Peter Pan ont enlevé Amérique.

- Amérique n’était qu’un Simple Enfant

- L'Observateur a vu l'identité de quelqu'un.

- L'Ex Peter Pan n'a utilisé aucun de ses deux pouvoirs.

- Vous devez voter pour élire la personne à punir.

- Les votes durent jusqu'à Mercredi.

Alfred était parti pour ne plus revenir, parti dans un monde où il ne grandira pas, où il ne deviendra pas la première puissance du monde...

Elizaveta était privée de son seul soutient, du seul qui avait voté pour elle. Sans doute voulait-on l'affaiblir ? Oui, tous ces chiards avaient la trouille de la puissante Hongrie ! Tous ceux qui étaient là à chialer, elle pouvait les réduire à l'état d'amas de bleus et de bosses, alors sans doute, hein, ils avaient peur d'elle qui fut une terreur ravageant l'Europe quand elle était une môme comme dans l'état où elle était revenue.

Dans sa petite tête de morveuse, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un raisonnement aussi orgueilleux et simpliste que celui-ci. Comme si en plus de leur corps d'adulte, leur pensée adulte leur avait été reprise. La petite brune androgyne regarda tout autour d'elle : qui pouvait bien en avoir après elle ? La simili chauve-souris et le lapinou albinos. Et elle les aimait pas non plus. En plus, Gilbert avait été choisi chef et c'était trop pas juste, lui, ce crétin, un chef ? C'est un bon à rien, la preuve, il n'a même pas aidé Lovino à surveiller et par sa faute, Alfred avait été emmené !

Et si... Et si c'était Gilbert qui avait emmené Alfred ? Qui pourrait en vouloir au gamin qui était le plus fort du monde quand il était grand qu'une nation qui avait disparu ?

- Z'êtes qu'une bande de bébés pas foutu de vous décider, d'abord ! Moi je dis que Gilbert, il est louche!

Vraiment c'est moche tout ça. Déjà hier j'ai du aller dormir sans manger, parce qu'il y avait tout plein de viande et de trucs chimiques, mais en plus ce matin, Alfred était parti ! Bah, moi je l"aimais pas trop Alfred, c'était juste un mangeur de viande. Mais ca fait mal au coeur quand même de savoir qu'il ne reviendra plus jamais... Et ça fait encore plus mal de savoir que c'est un enfant ici, mais on ne sait même pas lequel. Je reste assis à une petite table ou je dessinais avant la nouvelle -je m'étais levé tôt, par habitude à chez moi- et observe tout le monde. Quelqu'un ici... Quelqu'un mais qui ? Je revoyais tout ce qui s'était passé hier à la recherche d'un indice.... Ben quoi, on peut être petit ET malin, non ? Mais bon, ca sert à rien, vu que tout le monde était normal...Sauf peut-être... J'avais eu une super idée quand la fille-garçon, Eliza-truc je crois, hurla que c'était Gilbert le chef qui avait fait le coup, plus un autre truc pas sympa. Je répéterais pas parce que c'est mal, mais c'était pas sympa... Et puis son vote.... Très très malin. Je dis comme aurait dit un adulte, très calme :

"Tu dis cha parce que tu l'aimes pas, ch'est idiot. Moi che vote contre euh... enfin lui là."

Je pointais du bout de mon crayon le petit blond, le nom me revenait pas.... Ah si Sealand ! Je votais contre Sealand donc. Et pas comme Eliza-machin, j'avais une preuve. Enfin avais... Ses cris m'ont fait oublié ma super-preuve ! Bah ca me reviendra, et puis je sais que c'était une bonne preuve. Fier de mon vote, je pus finir mon dessin : c'était mon Himalaya, mon chez-moi....

*Je veux rentrer chez moi !!!!*

Au matin, Gilbert dû faire face à la dure réalité : il n'avait pas pu empêcher un Peter Pan d'emporter Alfred. Le petit héro n'avais laissé qu'une place vide. Un peu interloqué, il rougit en écoutant - subissant même - les reproches de Lovino. Tâchant de rester digne, il inspecta la place où s'était endormi l'américain à la recherche d'un quelconque indice, et ne trouva rien.

" Z'êtes qu'une bande de bébés pas foutu de vous décider, d'abord ! Moi je dis que Gilbert, il est louche! "

Furieux, il se tourna vers la source de tout ce boucan. Elizaveta, l'air hargneux, l'accusait ouvertement. La colère fit qu'il ouvrit d'abord la bouche plusieurs fois, comme une carpe, avant de réussir à trouver les mots.

" T'es juste JALOUSE ! JALOUSE parce que les autres ont pas voulu d'une PETITE FILLE COMME CHEF ! C'est pas facile d'être chef, moi j'essaie de trouver des indices au lieu de rester dans mon coin à rien faire ! "

Il fit une pause, le temps de reprendre sa respiration.

" Tu veux savoir ? C'est toi qu'est louche à force de dire que tu veux être chef ! T'es même pas capable de nous aider ! T'as qu'à y aller dans le lit à barreaux toi. Moi en tout cas je vote contre toi ! "

Et il fit demi tour et retourna près de là où Alfred s'était endormi.

Non mais, pour qui elle se prenait ?

Invité Invité

Le maître du monde aux burgers envahissant n'était plus. Enfin, ce n'était pas comme s'il avait eu quelconque charisme pour résister à l'invasion des vcitimes du syndrome de Peter Pan : que ce soit adulte qu'enfant.

Le néerlandais observait la scène, un peu retrait. Il cherchait à analyser qui avait le comportement assez suspect pour avoir eu ne serait-ce que l'idée d'envoyer l'américain dans les sables mouvants d'un bac à sable.

▬ Z'êtes qu'une bande de bébés pas foutu de vous décider, d'abord ! Moi je dis que Gilbert, il est louche !
▬ T'es juste JALOUSE ! JALOUSE parce que les autres ont pas voulu d'une PETITE FILLE COMME CHEF ! C'est pas facile d'être chef, moi j'essaie de trouver des indices au lieu de rester dans mon coin à rien faire !

Il était vrai qu'entre deux brailleurs-pisseurs et les autres qui, n'avait visiblement, pas l'autorité nécessaire, le vote n'allait pas être si difficile pour Pays-Bas.

Il se leva et sépara le germanique et la hongroise, sourcils froncés, sucette encore en bouche.

▬ Taigez-vous. On ne chentend même plus pencher.

Il soupira un instant. Portant son regard fâché sur la Prusse, puis sur la Hongrie. Lui, Pays-Bas, du haut des 25 ans passés à l'apparence d'un enfant de 4 ans en pyjama Nijntje, allait parler.

Il retira sa sucette de sa bouche, elle était pratiquement finie et croisa les bras.

▬ Je dirai qu'il faut voter pour le plus bruyant de tous. - Maarten était d'une logique incroyable après tout. - A brailler comme ça, ça risque d'attirer le Paquitaine Crochet.

Il porta son regard accusateur sur le prussien.

Humpfhumpfhumpf. Tu gueules trop pour ne rien dire.

Amérique, parti dans un monde inconnu dont seuls certains savaient tout – ceux dont ils devaient se méfier, ceux qu’ils devaient retrouver et faire enfermer dans ce berceau qui donnait des frissons à tous. Même à Biélorussie qui, redevenue une enfant, avait retrouvé un peu de cette pusillanimité candide qui ne lui seyait aucunement.
Elle ne regrettait pas véritablement l’Américain. Trop stupide, trop impertinent, trop bruyant ; somme toute, tout à fait inutile et particulièrement désagréable. Un peu comme une mouche.

Et tous hurlaient, pleurnichaient. Au grand dam de la petite fille qui, préférant se tenir à l’écart de tout cela, les jaugeait d’un air agacé. Ils se comportaient tous comme des bébés et, quand bien même ils (i]avaient[/i] l’apparence de bébés, ils n’en demeuraient pas moins des nations d’âge adulte, ou presque. Apparemment, leur statut de petits retrouvé leur montait à la tête.
Quant à elle... Elle ne faisait confiance à personne. Elle n’appréciait personne, détestait certains d’entre eux. Elle ne se sentait en sécurité avec aucune de ces nations. Son esprit de petit enfant effrayé mais toujours aussi dérangé ne trouva qu’une solution.

« Si je vous tuais tous, ça arranger... C’est quoi, ça ?! »

Elle venait de s’en rendre compte. Son poignard, ce poignard que, d’une certaine manière, elle chérissait tant, celui qu’elle caressait toujours du bout des doigts, en dessous de sa robe, lorsqu’elle se sentait menacée... Un vulgaire morceau de plastique.

« Mon... Mon couteau... Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

Frustrée comme ne pouvait l’être qu’un enfant coléreux, la Biélorusse jeta ce qui avait été, il fut un temps, son arme favorite à la tête d’Italie du Sud. Après quoi elle partit se terrer dans son coin, à la fois furieuse et paniquée.
Jusqu’ici, elle avait plutôt bien accepté la situation, mais maintenant qu’elle se savait dépourvue de tout moyen de défense – ou d’attaque –, elle se laissait gagner par une angoisse qui affligeait de tremblements incessants chacun de ses petits membres. Elle avait peur.

Ainsi s’abandonna-t-elle à ses habitudes d’antan, celles dont elle n’avait perdu l’habitude que plus ou moins récemment. Elle se résigna, comme des siècles auparavant, à suivre. Suivre. Toujours suivre quelqu’un, toujours dépendre de quelqu’un. Lituanie, Pologne, Russie... Elle suivait sans se poser de questions, plus ou moins obligée. Et aujourd’hui, elle allait suivre Prusse, oubliant toute dignité – il s’agissait tout de même de celui qu’à peine cinquante ans avant, elle torturait allègrement –, toute animosité, parce qu’il était chef et qu’elle voulait croire au fait qu’il les sauverait. Elle voulait retrouver sa taille adulte et ses armes.

« Je vote contre Hongrie, déclara-t-elle de l’endroit où elle se trouvait. Parce que je l’aime pas, voilà. »

Parce que son frère lui avait toujours porté un intérêt visible. Un intérêt malsain, certes, mais un intérêt plus grand que celui qu’il avait jamais pu porté à Natalya.

Croc.

- Bande de gamins.

- Vu que les votes ont été égalisés, je vais départager en votant contre Hongrie. Totalement par hasard et bonne conscience.

Dieu, ses pauvres oreilles! Voila, les querelles commençaient entre Hongrie et Prusse, comme c'était prévisible. Lovino pouvait comprendre la frustration de la petite fille de ne pas avoir été choisie comme chef, et celui du jeune albinos à se sentir agressé, mais ce n'était pas une raison pour en faire profiter tout le monde de cette manière. Heureusement que les autres enfants étaient plutôt calmes parce qu'il ne se serait pas vu en gérer huit - maintenant sept - comme ça.

Enfin, ils étaient calmes avec du répondant on va dire. Et sachant à quel point des enfants pouvaient être très tenaces sur le jeu du "C'est lui, pas moi!", il s'attendait à ce que les votes tournent en débat puéril ou chacun se jetterait mutuellement la pierre. Enfin, il n'avait plus qu'à espérer qu'ils votent de manière mature et pas seulement à la tête. Il tapa dans ses mains pour rétablir un peu de calme dans ce brouhaha incessant. Certains s'étaient peut être prononcés et Lovino ne les aurait même pas entendu!

-"Ca suffit! Je veux juste savoir lequel de vous serait potentiellement un ennemi, pas lequel vous ne pouvez pas voir en peinture!"

Pourquoi avait-il décidé de donner le droit de vote à des gamins déjà? Ha oui, parce que cette histoire les concernait uniquement.

Il sentit alors un jouet en plastique venir agresser son pauvre front en même temps qu'un autre cri très aigu qui ne pouvait appartenir qu'à Biélorussie. Il fût tenté d'agripper cette demoiselle un peu trop violente à son goût par les pieds et de lui infliger une punition spéciale qui la remettrait à sa place d'enfant: une grosse fessée! Cependant, son état n'allait pas rester définitif et Lovino ne doutait pas qu'elle se vengerait de l'humiliation mais quand même...

Une veine sur la tempe, il la laissa bouder dans son coin en notant bien son vote puis sortit son tableau de la veille pour l'effacer. Ecoutant tour à tour les accusations pas très fondées des gosses, il redessina un poussin jaune, une fleur rose et verte et des petites vagues bleues sur celui à l'aide de ses craies de couleur. Il traça ensuite les mêmes barres avec une craie blanche qui semblaient sceller le sort de la hongroise. Finalement, on la désignait, mais pas de la bonne manière...

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Récapitulatif des votes:

Prusse: X X

Sealand: X

Hongrie: X X X X

Doit encore voter: Sealand

Alfred était parti. Dans un autre monde, loin. Peter venait de réaliser alors l’ampleur de la situation. Parce que redevenir un bambin c’était bien marrant, mais s’il fallait en plus risquer sa vie, c’était beaucoup, beaucoup moins drôle. Il regretta de ne pas être resté bien au chaud dans les bras de Morphée, d’ailleurs il en voulait à Italie du Sud pour les avoir sortis du sommeil.

Ils devaient en plus désigner un coupable. Un coupable ? Mais Peter était bien incapable de décider de voter contre quelqu’un, ils lui faisaient tous peur, autant les uns que les autres. Et ce gamin qui s’était mis à le désigner lui. Il était prêt à crier son innocence, mais il préféra laisser tout l’monde voter avant de parler.

« Ai rien fait moi… T’qu’un gros menteur toi ! » cria-t-il d’un air indigné à l’attention du garçon qui faisait que de dessiner

Il observa avec horreur l’italien tracer des croix, sachant ce que ça voulait dire. Quoi qu’il dise, la hongroise était désignée coupable par tous. Il la regarda, elle qui faisait tant de bruits et qui remuait les mains et les pieds en braillant depuis le début. Il baissa la tête, il n’aimait pas ça, mais il ne servait à rien de faire trainer le vote, d’autant plus que le sien ne valait plus rien à présent.

« J’vote contre elle. » fit-il en pointant Hongrie, d’un doigt tremblant, serrant encore son coussin trois fois trop grand

Ca y est, le sort en était jetté depuis longtemps. Sealand avait confirmé le sort d'Hongrie par son vote. Personne ne semblait vouloir revenir sur sa decision, et Lovino n'allait pas les forcer. Ils avaient perdu un camarade. Il fallait un coupable. Ils l'avaient désignée. Bon ou mauvais, les motifs les regardaient. Quelqu'en soit les raison, il devait exécuter juste sa tâche jusqu'au bout. Oui, lui, l'adulte, allait exécuter les ordres d'une bande de gamin, mais c'est lui qui avait imposé ces règles. A lui d'y obéir maintenant, peut importe si cela était injuste ou non.

Saisissant la jeune fille, il l'a prise sur son épaule.

-"Désolé, petite, mais ils ont pris leur décision. Tu es punie."

Il la porta jusqu'au fond de la grande salle de jeu ou se trouvait la porte menant à la pièce tant redouté. Plongée dans le noir, froide, isolée, avec pour seule décoration cet immense lit fer avec un seul matela, aucune couverture, ni oreiller, ni même une peluche qu'il lui aurait laisser prendre avec elle. Rien sinon du vide et de la solitude. Il la laissa tomber dedans puis le referma à clefs d'une solide serrure. Avec un dernier coup d'oeil, il referma la porter sur la hongroise que l'on ne pourra plus entendre désormais.

L'italien revint vers le groupe, l'air un peu mortifié. Peut importe ce que fût Elizaveta, maintenant, elle n'était plus en position de faire quoique ce soit. Au moins était-elle en sécurité, se dit-il pour se rassurer. Voyant que les enfants étaient clairement moins enjoués que la veille, il ne sût pas quoi leur dire pour les réconforter ou même les rassurer.

-"Bon... je suppose que vous avez faim avec toutes ces émotions. Je vais vous faire une pizza aux poivrons."

Il repartit dans sa cuisine, penaud et assez inquiet quant à la nuit suivante.

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- Hongrie était un Simple Enfant.

- La nuit dure jusqu'à Jeudi soir

-Vous pouvez continuer à poster pour la journée et la soirée, mais personne ne peut espionner les Peter Pan (Loups Garou) la nuit. Tout le monde dort, même le narrateur.

-Les Peter Pan se mettent d'accord sur leur victime puis m'envoie son nom par MP

-L'Observateur (Voyante) me donne le nom de celui dont il veut connaître le rôle.

-L'Ex-Peter Pan me dira ce qu'il fera après la réponse des Peter Pan.

Deuxième journée:
Trois petits tours et puis s'en vont...

Ce matin là, il fallait croire que la chance venait de tourner très court pour ces pauvres enfants. Deux personnes manquaient à l'appel lorsque Lovino vérifia le compte en les levant. Pas de doute possible: Népal et Pays Bas avaient disparu tous les deux cette nuit. Ce n'est que maintenant que l'italien remarqua qu'il les aurait retrouvé côte à côte sous les couvertures s'ils étaient restés ce matin, et rien du tout comme indice, si ce n'est un cœur rouge dessiné à l'arrache sur une feuille de papier reposant sur l'oreiller de Pays-Bas.

L'italien du sud s'imaginait très mal cet homme rustre et très macho avoir un comportement aussi romantique que celui de suivre celui qu'il aimait jusqu'à un pays inconnu. Un pays dont il savait qu'il ne reviendrait jamais, mais il fallait croire qu'en redevenant enfant, les sentiments étaient beaucoup plus fort et moins contrôlable. Quelque part, cela était beau, mais maintenant, comment Lovino allait-il faire? Comment allait-il expliquer à Belgique qu'il n'avait sût protéger son grand frère. Elle allait lui en vouloir, c'était sûr...

Tout en caressant le papier du bout des doigts d'un air pensif, Lovino remarqua quelque chose de griffonné à l'arrière. Un nom venant de la part de quelqu'un qui semblait visiblement en savoir plus que lui. Bien qu'il ne devrait pas faire confiance à ce simple mot d'accusation, Romano savait que les enfants avaient en quelque sorte un plus grand sens des responsabilités lorsqu'ils prenaient conscience de la gravité de la situation. Avec l'enlèvement d'Amérique suivit de la punition d'Hongrie achevé par cet événement tragique, il ne pouvait douter sur sa fiabilité.

Mettant la feuille de papier dans sa poche, Romano dirigea son regard vers le petit garçon blond aux yeux bleus, le plus jeune de tout le groupe.

-"Sealand, tu es puni."

Sur ces mots, il prit le jeune garçon avec lui pour l'emprisonner dans la même pièce que la hongroise sans donner aucune explication, ni au concerné, ni au groupe qui venait de cruellement se rétrécir. Laissant à la petite fille à peine le temps de savourer la lumière du jour, Lovino referma immédiatement la porte après s'être assuré que les deux ne pourraient pas s'enfuir de leur prison. Qu'ils ne s'inquiètent pas, quelqu'un allait vite venir les rejoindre pour leur tenir compagnie.

Il regarda les gamins, assez préoccupés quant à leur sort.

-"Népal et Pays-Bas sont partis avec les Peter Pan. J'imagine que vous savez ce que cela veut dire: vous n'êtes plus que trois pour voter."

Lovino ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression que cette histoire allait mal finir...

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- Les Peter Pan ont kidnappé Népal.

- Népal était l'Entremetteur (Cupidon)

- Pays Bas et Népal étaient Amoureux, ils sont partis ensemble.

- Pays Bas était le Premier de la Classe (Voyante)

- L'Ex-Peter Pan (Sorcière) a décidé de désigner (tuer) Sealand

- Sealand était un Simple Enfant

- Les votes durent jusqu'à Vendredi soir

- Même si la fin parait évidente, vous pouvez continuer à poster. Il y aura une dernière journée.

- Bon on va faire vite. De toute fazon, za ira pas loin.

- Z'est pas perzonnel, mais z'avoue que j'ai des doutes zur toi.

Citation :: Roumanie vote donc contre Prusse.

Au matin, la pièce semblait beaucoup plus grande. Plus grande parce que beaucoup moins remplie. Népal était parti, Pays-Bas avait insisté pour partir avec lui au Pays imaginaire et Sealand se faisait maintenant enfermer pour un crime qu'il n'avait pas commit. Bref, l’hécatombe !

Les yeux encore empli de sommeil, Gilbert entendit vaguement Vlad le désigner comme coupable. Un vague sourire, déjà bien machiavélique pour son jeune âge, se dessina sur son visage.

" Mon non plus, je pense pas que ça ira très loin. " Sans ajouter un mot, il jeta un regard complice vers Biélorussie, et pointa son index vers Vlad, qu'il désignait maintenant comme ultime condamné à la chambre noire.

Il avait gagné la partie. En totalité ? Pas vraiment.

Il était regrettable, vraiment regrettable qu'Elizaveta, Vlad et Sealand refusent l'insouciance éternelle. Quoi de plus merveilleux que l'enfance ? Une existence décomplexée, déresponsabilisée, ou l’égoïsme n'est plus une tare, mais un mode de vie. Ils auraient pu former une jolie petite communauté, là-bas. Ha, les fées sauront se contenter des trois premiers enfants.

Et puis tant pis pour eux. À défaut, la chambre noire leur suffira amplement.

Un sourire carnassier, craquelure sur le masque de froide innocence qu'elle arborait depuis le tout début, parut sur ses lèvres ténues. Cet enchaînement que même elle, remarquable calculatrice qu'elle se pensait - en toute modestie - être, n'avait pas prévu l'arrangeait le plus parfaitement du monde. Les arrangeait le plus parfaitement du monde.

Elle échangea avec Prusse un bref regard complice - aussi complice que pouvait l'être un regard coutumièrement inexpressif - avant de se prononcer.

« Je vote contre Roumanie, annonça t-elle d’une voix doucereuse qui dissimulait à peine la joie malsaine à l’idée de cette victoire. »

Elle ne regretterait sûrement pas d'avoir condamné le Roumain à la chambre noire plutôt que de l'emmener, comme les autres, au Pays Imaginaire. Il les avait de toute manière trahis, il ne méritait pas l'imperturbable bonheur qu'offrait ce monde. Ce monde dans lequel toutes les complexités étouffantes du rôle de nation n'existaient plus, ce monde dans lequel chacun d'entre eux n'était qu'un être aux préoccupations puériles.

Oh, peu lui importait. Elle s'apprêtait à retrouver ce monde merveilleux. Mais avant cela, elle n'oublierait bien sûr pas de récupérer son couteau en plastique.

Les adultes n'étaient pas bêtes, mais les adultes étaient lâches. Lovino ne voyait pas les petits sourires de ces enfants machiavéliques parce qu'il n'en n'avait pas envie. Son rôle était de protéger, pas d'enquêter, encore moins de les aider directement. Prusse et Biélorussie avaient désigné Roumanie, deux, même trois contre un: qui aurait sa chance? Personne. Mais l'égalité des chances était un mensonge à partir du moment où celui qui est censé sauver le groupe n'agit pas pour l'intérêt de celui ci.

Déjà si jeunes, et déjà corrompus...

Encore une fois, il n'était pas là pour juger mais pour exécuter, aveuglement, comme ces multiples poupées inanimées trainant par terre que le roumain avait toute mâchouillées. Les jouets ne vivaient qu'au bon vouloir des gamins. Toutes leurs actions, toutes leurs pensées passaient à travers les yeux de leur jeune maître. Lovino n'en fit pas exception: il fût le jouet de ces enfants. Il prit le roumain dans ses bras en prenant soin de ne pas se faire mordre au cas où il résisterait puis l'enferma à son tour avec les deux autres. Fermant la porte à clef, il resta quelques minutes face à celle ci, éprit d'un cruel dilemme.

Il se retourna vers les deux traitres, ne sachant pas ce qu'il pouvait bien leur dire en premier. Qu'il savait dorénavant ce qu'ils étaient? Que leur talent d'acteur était médiocre tant la victoire se lisait sur leur visage? Qu'ils mériteraient eux aussi d'être punis? A quoi bon maintenant; Lovino et les enfants avaient perdu cette bataille dés la première nation disparue. Que dis-je: dés que Prusse fût élu chef de groupe! Sans geste brusque, le représentant de la partie sud de l'Italie s'agenouilla devant celui à qui il avait donné sa confiance pour sauver ses petits camarades.

Et bien, d'une certaine manière, il s'était bien occupé d'eux.

-"Une demi-victoire est beaucoup plus amer qu'une défaite totale: Tiens."

Il lui donna la clef de la porte qui refermait les prisonniers de la chambre noire. Ceux qui ont été punis par injustice. Ceux qui ont vu impuissants leurs semblables partir. Il laissait leur sort entre les petites mains de Gilbert. Romano avait faillit comme baby-sitter, il ne pouvait plus se permettre de s'occuper de ces enfants. Il ne pouvait plus leur faire face dignement. Lorsqu'ils redeviendront adultes, ils s'en voudront de ce qui s'est passé et auront des remords jusqu'à la fin de leur vie. Ils seront beaucoup plus heureux là-bas, au Pays Imaginaire. Là où ils reverront leurs camarades et oublieront tout ce pourquoi ils s'étaient battu jusqu'à maintenant.

Il se releva d'un air nonchalant en direction de sa chambre.

-"Fais en ce que tu veux. J'ai déjà préparé le repas, il est dans la cuisine: c'est un risotto au poulet."

N'ajoutant rien de plus, il sortit de la grande pièce, laissant les deux enfants aux cheveux platinés décider de leur dernière action dans ce monde.

________

- Roumanie était l'Ex-Peter Pan (la Sorcière)

- Les Peter Pan (Loups Garou) ont gagné!

- Vous pouvez continuer à poster, même ceux qui sont déjà partis.

Merci à tous d'avoir participé à ce LG, j'espère que vous vous êtes amusés ^^

Ah crap, on s'est fait avoir ! D8
Bon désolé j'ai pas vraiment d'idée de post, mais j'ai bien aimé ton LG Lovino (même si on a eu une sacrée hécatombe, j'ai mal géré mon coup xD)

Invité Invité

~~Et pourquoi je crève toujours avec ma moitié, quand j'ai un poste intéressant. ;_;~~

*P'tite danse de la victoire*

Pour une fois que je suis loup garou et que je crève pas... :'D Puis haut les coeurs, c'est cool le Pays Imaginaire les gens ! Si, si.

Merci pour le LG Lovi !

*rejoint Prusse dans sa danse de la victoire*

Bah comme tout le monde, je te dis merci pour ce LG, Lovi' ! ^w^ Puis bon bah voilà, ça a été fun de buter (Enfin, ameuter du monde dans le Pays Imaginaire) du monde sans être soupçonnée une seule fois :'D. *sort*

De rien, je suis contente de voir que ça vous a plu (c'était mon premier, donc voila). Je dois avouer que même moi, ça m'a surprise que ça se finisse aussi vite. Bah, la prochaine fois, on fera mieux ^^

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