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 Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]

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Ludwig / Allemagne


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MessageSujet: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeLun 20 Juil - 17:25

Citation :
Comme précisé plus haut, Elizaveta a le droit de s'immiscer dans le topic. =)

Les réunions finissaient toujours par lui mettre les nerfs en pelote et à le fatiguer moralement. Mais elles étaient nécessaires pour que cette guerre ne soit pas un échec comme la précédente : hors de question que l'Allemagne soit encore la risée de toute l'Europe ! L'allemand appuya sa pensée d'un coup de poing sur la table, faisant voler les plans qui avaient été dessinés durant la réunion. Grommelant devant sa bêtise, Ludwig se leva de sa chaise, ramassant les cartes éparpillées sur le sol. Ce n'était pas le moment de perdre une partie importante de sa stratégie militaire.

L'allemand observa une tache suspecte sur un des plans. Ah, il avait eu raison quand il avait dit à l'autrichien qu'il avait renversé du thé sur la table ! Et cet individu qui n'avait pas eu le courage d'avouer sa faute, le regardant de haut avec un air outré... Ludwig se ressaisit, se relevant, cartes pliées en main. Il était stupide de se disputer sur des détails aussi insignifiants : s'ils n'arrivaient pas à s'entendre en temps normal, qu'est-ce que cela donnerait sur le champ de bataille ?

Rangeant toute trace de la réunion dans son bureau, l'allemand allait se diriger vers la cuisine pour se servir une bonne boisson fraîche quand il entendit des bruits de pas. Des bruits de pas familiers. L'allemand hésitait entre Feliciano et Gilbert -tous deux oubliant de frapper à la porte avant d'entrer- quand une masse lui sauta dessus, s'agrippant à ses épaules. La question ne se posait plus il savait qui était son visiteur.

- Feliciano, quand apprendras-tu à saluer les gens sans leur sauter dessus ? soupira le blond sans prendre la peine de tourner la tête.

Ce comportement enfantin avait le don de l'exaspérer quand il était occupé dans une tâche importante, ou de lui tirer un sourire discret comme à ce moment présent. Reprenant un visage sérieux, et sentant que l'italien s'était décrocher de lui, l'allemand se tourna vers l'italien. Toujours souriant, et pétillant de joie, Ludwig le comparait à une bombe sur le point d'exploser. Une bombe dont il était toujours la cible à croire que le monde de l'italien tournait autour de lui. C'était quelque chose de curieux, mais étrangement agréable. L'allemand n'avait jamais vraiment connu d'amitié avant. Savoir qu'il avait de l'importance pour quelqu'un, une importance dénuée de toute préoccupation stratégique, faisait plaisir.

- Et qu'est-ce que c'est que ce visage ? On dirait que tu as dévoré les réserves d'un régiment de cavalerie.

Le bas du visage de Feliciano était tâché de gouttes de laits et de miettes de gâteaux, témoin de sa visite à la hongroise. Durant un court instant l'allemand songea à aller chercher une serviette pour essuyer le visage de l'italien, mais il s'abstient. Après tout, l'italien était assez grand pour le faire, non ? Et puis il n'était pas son père, ou un membre de sa famille. Ce n'était pas à lui d'agir ainsi.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeLun 20 Juil - 19:36

[Finalement je préfère les récits à la 3e personne /tombe/ *essaye de retrouver son sang qui s'enfuit à toute vitesse après avoir lorgné l'avatar de Ludwig*]

Comme d'habitude ou presque, les adieux avaient toujours quelque chose de déchirant pour Feliciano, persuadé à chaque fois qu'il voyait ses amis ou sa famille pour la dernière fois de sa petite vie. Ainsi, l'italien, qui avait la bonne idée de toujours prendre son mini drapeau blanc (multi-usage, je vous ne rappelle pas lesquels) pour essuyer ses yeux noisettes baignés de larmes. Tâchant de ne pas avoir l'air trop nunuche en pleurnichant comme ça dans la rue, notre amoureux des pastas se mit à chanter (oui, chanter) pour ne pas montrer sa semi-tristesse. Semi-tristesse? Disons qu'il quittait Elizaveta pour rejoindre Ludwig, et même s'il adorait Elizaveta, Feliciano avait toujours su apprécier l'allemand, bien qu'il ait voulu que ce dernier ressente la même chose... Du coup, c'était avec des émotions mélangées comme un plat de pâtes qu'il rentrait au bercail, en chantant justement une chanson sur les pâtes (quoi, vous la connaissez pas?).

Sa conversation avec Elizaveta n'avait eu que du bon pour Feliciano qui se dit qu'il devrait essayer de suivre les conseils de sa Hongroise préférée. *Rester soi-même, hein?* Si ce n'était que ça...

Enfin bref, accrochant un sourire qui s'étendait jusqu'aux deux oreilles, Feliciano constata que la porte n'était pas fermée à clé. Ludwig devait être dans son bureau, en train de travailler, et aussi peut-être en train de se demander où diable était passé l'italien qui lui servait d'allié. Feliciano décida donc d'aller voir l'allemand et de le saluer en lui faisant un câlin, car il était persuadé que c'était ce dont le grand blond avait besoin, après une réunion qui l'avait sans doute fatigué. Mais d'abord, il irait dans la cuisine pour vérifier que ses pastas étaient toujours au même endroit. Qui sait, elles auraient pu s'échapper.

*Aah, le voilà!*

Justement, il entendait Ludwig ouvrir la porte de son bureau et -oui, c'était sûrement ça- se déplacer jusque dans la cuisine, lui aussi. Marchant sur la pointe des pieds sans vraiment réussir, Feliciano ne tenait plus tellement en place et se mit à courir vers l'allemand qui lui tournait le dos.

- JEEEE SUIS RENTRÉÉÉÉÉÉ !!!!

Hm, sans blague? En tout cas Feliciano venait de parcourir le peu de mètres qui le séparaient de l'allemand et fit un saut qui lui fit se cogner la tête contre le plafond avant d'exécuter un atterrisage parfaitement réussi sur... les épaules de Ludwig.

- CÂLIIIIIN!

Feliciano était à présent sur un petit nuage... Ou plutôt, sur un très grand allemand qui n'appréciait pas trop se faire sauter dessus par un Italien surexcité. Sa petite bulle de bonheur fut aussitôt éclatée lorsque Ludwig lui reprocha son comportement. Bon... ça... ça commençait mal. Le sourire de l'italien disparut un moment pour réapparaître quelques secondes plus tard. Ludwig devait sûrement être fatigué, alors il n'avait pas du apprécier. Le serrant un peu plus fort dans ses bras, il consentit à descendre en douceur.

- Nee, nee, commença Feliciano. J'étais chez Elizaveta-san et --

Il ouvrit de grand yeux en entendant la remarque de Ludwig. Mince, il devait être tellement occupé par les conseils d'Elizaveta qu'il avait oublié tout le reste, même le plus élémentaire. Clignant des yeux deux ou trois fois, il s'exclama "Ah! euh..." avant de sortir son drapeau blanc fétiche et de nettoyer un peu son menton. Il leva ensuite un sourcil interrogateur en voyant Ludwig esquisser un léger mouvement pour finalement ne rien faire.

- Mmh...


Un petit silence commença à flotter dans l'air avant que Feliciano ne le brise rapidement.

- A...alors? La... l-la réunion? Ca s'est... bien passé?

Il remuait un peu les bras tout en parlant, comme pour essayer de faire fuir le malaise qui s'installait chez notre Italien.

- Tu as faim? Soif? Tu as déjà mangé? Tu veux que je fasse des pastas? Tu... (:blahh: )

Feliciano commença à lui demander de plus en plus de choses, convaincu qu'il pouvait aider Ludwig en quoi que ce soit. Finalement, il prit l'allemand par le bras et l'emmena dans la cuisine d'un pas décidé.

- Allez! Tu vas tout me raconter pendant que je fais cuire les pastas!


Feliciano fit un grand sourire en ouvran le placard et en secouant joyeusement le paquet de spaghettis.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeLun 20 Juil - 20:30

En voyant l'ombre de la déception passer sur les traits de l'italien -durant un court instant, le temps qu'il reprenne son sourire coutumier- l'allemand eut comme un pincement au cœur. Du moins il définissait ainsi cette petite sensation qui s'était formé en lui, recopiant les expressions qu'il lisait dans les romans à l'eau de rose qu'il cachait sous son lit. Feliciano était rarement triste, mais quand c'était le cas il éclatait en sanglots incontrôlables, hoquetant et s'étouffant dans ses larmes. Et à chaque fois Ludwig avait envie de frapper à mort celui qui avait osé faire du mal à l'italien. A son unique ami. Mais parfois c'était lui qui causait ses larmes et il en ressentait de la honte. Heureusement cette fois-ci il était passé à côté de la catastrophe.

- A... alors ? La... l-la réunion ? Çà s'est... bien passé ?

Il était normal que Feliciano s'intéresse au compte-rendu de la réunion. Il était membre de l'Axe au même titre que le japonais -qui avait assisté à la réunion avant de repartir immédiatement pour son pays-. L'allemand n'avait donc aucune raison de lui cacher quoi que ce soit. Sauf que Ludwig voulait taire ce qui avait été décidé. Il se doutait que dès qu'il dévoilerait à Feliciano la prochaine bataille auquel il allait prendre part, l'italien serait terrorisé. Anéanti. Et il ne voulait absolument pas le voir décomposé par l'angoisse.

Heureusement l'italien était déjà parti sur un autre sujet, noyant l'allemand sous un flot de questions. Ce dernier se laissa entraîner par l'italien vers la cuisine. C'était presque amusant de voir un grand dadais mené de force par une petite boule sautillante et surexcitée. Dès qu'il fut libéré de l'emprise de l'italien, Ludwig se laissa tomber sur une chaise. Il n'avait pas même la force de se trainer jusqu'au placard pour se prendre une bière. Curieusement son instinct lui disait que son frère avait déjà pris les dernières bouteilles restantes.

Regardant l'italien s'amuser à cuire ses fameuses pâtes, l'allemand finit par prendre sa décision. Mieux valait que son ami sache tout de suite ce qui allait advenir. Le mettre au pied du mur au dernier moment ne serait pas la meilleure solution. Cela le désolait de détruire cette ambiance bonne enfant mais il n'avait pas le choix.

- Çà s'est déroulé comme d'habitude. Roderich n'a pas cessé de me prouver que, si je m'y prenais autrement je n'aurais pas besoin d'une armée aussi gigantesque pour remporter les batailles, et que j'économiserais ainsi assez pour offrir une meilleure situation à mes habitants.

L'allemand soupira, sachant que Feliciano allait encore rire du comportement de l'autrichien. Quelle que soit la circonstance Roderich demeurait économe -voir avare- en tout points.

- Mais on a fini par s'entendre sur un point. On a décidé que je partirais combattre Ivan.

Un silence s'installa dans la petite cuisine. On n'entendait plus que l'eau bouillir dans la casserole. L'allemand prit peur, se demandant s'il n'avait pas été encore une fois trop brutal. Feliciano savait, tout comme lui, qu'Ivan était un pays à surtout SURTOUT ne jamais attaquer. Mais la décision avait été prise. Ivan s'était retourné contre l'allemand après l'avoir aidé à combattre Feliks. Les autres pays avaient assurés que si Ivan était battu, le reste des pays européens finirait par se constituer prisonniers. Et la guerre serait finie.

Ludwig se leva, s'avançant vers l'italien qui demeurait dos à lui, planté devant le four. Le blond n'était pas du genre à se laisser aller à de grandes embrassades et autres câlineries. Le fait que les gens puissent le toucher lui déplaisait et le gênait fortement, alors provoquer l'inverse... L'allemand se contenta alors de rester derrière l'italien, près à le rattraper si jamais il tombait dans les pommes sous le coup de l'information.

- Évidemment, tu vas rester en sécurité, continua-t-il en espérant que cela permettrait à l'italien de digérer l'information. Ou même chez Roderich si tu préfères. Il a accepté que tu viennes chez lui. Comme çà, si jamais Ivan souhaite répliquer, tu ne seras pas touché.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 21 Juil - 12:34

Feliciano se sentait tout léger pendant qu'il "traînait" Ludwig jusqu'à la cuisine. Il était sûr que cette réunion s'était bien passée, et que, finalement, l'allemand avait du faire en sorte que les bonnes décisions soient prises, décisions qui, selon l'italien, étaient sûrement les plus sages. Ludwig avait toujours été comme ça, ou du moins, Feliciano l'avait toujours connu ainsi, c'est à dire sérieux et très efficace. Le genre d'homme qui ne faisait des erreurs qu'une ou deux fois tous les millénaires. Du coup, il ne s'inquiétait nullement pendant qu'il mettait un peu de sel dans l'eau bientôt bouillante, persuadé que l'air soucieux de Ludwig n'était du qu'à sa faim de pâtes. Il commença donc à chantonner, écoutant d'une oreille distraite ce que lui racontait son ami par rapport à la réunion.

- Aah, intervint Feliciano en riant, sa mèche fétiche remuant en rythme quand il secouait la tête. Roderich-san ne changera jamais! Mais faire des économies, cela peut avoir du bon, ajouta-t-il dans un souffle, saisissant une cuillère en bois sur son passage. Pasta, pasta, pasta ♪...

Feliciano aurait tout de même souhaité assister à la réunion, c'est vrai, en tant que membre de l'Axe il était aux premiers plans lorsqu'il s'agissait de stratégie -c'est en tout cas ce qu'il croyait. Mais au fond de lui, l'italien savait qu'il n'aurait juste fait qu'écouter, sachant qu'il n'était pas très bon en stratégie et que visiblement, on n'avait toujours pas besoin de ses drapeaux blancs. Les pâtes cuisaient tranquillement dans leur immense casserole, seulement pour être dérangées de temps à autre par la cuillère de bois.

L'italien s'apprêtait à demander si c'était tout, si finalement un compromis avait été trouvé. Mais l'atmosphère sembla changer du tout au tout, à la seconde où Feliciano entendit la décision prise conjointement par l'allemand et l'autrichien. Comme gelé sur place, l'italien n'osa plus faire le moindre mouvement, sa cuillère en bois serrée avec un peu trop de force entre ses mains devenues moites et tremblantes.

*Ludwig... contre... Ivan? N-n-non... pas... p-pas possible... n-non.... NON!*


A part l'eau qui bouillait, on n'entendait plus que les petits sanglots de Feliciano qui peinait à étouffer sa peine. Il s'était pourtant promis de ne plus pleurer devant Ludwig, de ne plus avoir l'air d'un enfant, de grandir, enfin...
Mais cette nouvelle l'avait forcé à briser sa promesse qu'il s'était faite à lui-même. Il avait à peine entendu l'allemand se lever pour se trouver à présent derrière lui, à quelques pas. La tension venait de monter d'un cran, et enfin dans le coeur de notre italien une foule de sentiments contradictoires se faisaient face. Ne sachant quelle attitude choisir, Feliciano arrêta de réfléchir et laissa les larmes couler le long de ses joues rougies. Après encore quelques sanglots et reniflements, il se retourna et passa ses mains toujours tremblotantes sur ses yeux, tentant de retenir le flots de larmes sans trop de succès.

- N...non... balbutia Feliciano, toujours pleurant.

Il n'entendit presque pas ce que Ludwig lui disait par la suite. Quel était l'intérêt de rester chez Roderich tout en sachant que Ludwig se battait contre un des pays qu'il ne fallait surtout pas attaquer?!

- Tu... tu m'avais promis, commença l'italien sans vraiment savoir ce qu'il disait. Tu m'avais promis! Que tu ne te blesserais pas, que... que tu resterais avec moi... Non!

Feliciano savait que son ami n'était pas le genre de personne à changer d'avis sur un coup de tête. Néanmoins, l'italien tenait à lui faire entendre son avis. Il s'avança d'un pas et pris l'allemand dans ses bras, appuyant sa tête contre le coeur du blond, peu conscient du fait qu'il allait tremper sa chemise de ses larmes. Tant pis si ensuite Ludwig le repoussait brutalement.

- C'est du suicide... Pourquoi tu... tu n'essayes pas de trouver... une... une autre s-solution?

Si seulement il le pouvait, Feliciano lui aurait qu'il qu'il serait heureux de le remplacer, que ce serait enfin à lui de s'occuper de tout, et que ce serait lui, qui dirait à Ludwig de ne pas s'inquiéter, que tout irait bien. Mais ça ne servait à rien. Feliciano, le petit Italie, trop faible, trop peureux, il ne pouvait rien faire.

- Ta... décision... demanda Feliciano. Elle est... définitive?
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMer 29 Juil - 19:44

Citation :
Ce post est mal mené, je m'en excuse. :(

L'allemand s'était attendu à ce que Feliciano ne prenne pas la nouvelle avec le sourire. Mais sûrement pas à ce que l'italien s'accroche à lui, comme un moule à son rocher (ou comme Gilbert à une pinte de bière) avec une poigne rendue forte par la douleur. Ce n'était pas la première fois que l'italien était si proche de l'allemand, mais c'était la première fois qu'il exprimait sa peine ainsi, autrement que par des gémissements pitoyables. Ludwig les avait jugé pitoyables parce que leur cause était du à une simple frayeur (un insecte insignifiant, l'absence de pâtes ou l'armée anglaise). Mais là c'était une peur raisonnée, cruelle et déchirante.

Dans une telle situation que devait-il faire ? Agir en ami ou en soldat ? Durant toute son enfance, Germania lui avait appris à agir comme un soldat, à ne pas ressentir de peur devant le danger, à se battre pour lui-même. Sans compter sur les autres. Apparemment, ce genre de conduite ne lui avait pas apporté grand-chose. Hormis une grande solitude tant les autres pays étaient effrayés par lui, ou l'ignoraient complètement quand ils ne lui vouaient pas une haine féroce.

Alors la seule option restante était de se conduire comme un ami. Mais que devait faire un ami dans ces conditions ? Jamais, jamais à ce jour, l'allemand n'avait du adopter une autre conduite que la rigueur militaire. Et personne ne l'avait jamais conseillé sur ce domaine (même les romans que lui avaient montrés Roderich quand il vivait sous le même toit que lui). Il allait devoir agir selon ce qu'il pensait être le mieux, alors même qu'il venait de blesser en voulant agir " au mieux ".

Sa main tapota le crâne de Feliciano en un geste dérisoire qui se voulait consolateur. Dans les romans, quand quelqu'un pleurait, l'autre le prenait dans ses bras et l'embrassait. Mais çà c'était pour les couples, les couples ! Envers un ami on agissait différemment.

- Une autre solution, hein ?

La voix de l'allemand était légèrement enrouée, comme si les larmes de l'italien obstruaient sa gorge. Il aurait aimé qu'il y ait une autre solution. Partir voir Ivan ne lui plaisait pas du tout. Lui-même n'était pas certain d'en sortir entier. Bon nombre d'armées avaient péris, tuées par le Général Winter, cet esprit qui créait la neige traîtresse, avant même d'avoir pu voir Ivan. Rien ne garantissait qu'il s'en sorte mieux que les autres.

- Ta... décision... Elle est... définitive ?
- Je ne sais pas.

Réponse facile et stupide. Il savait. La réponse lui était apparue évidente dans son esprit. Mais il se la refusait. Parmi le peu de choix qui lui avaient été proposé, l'allemand avait choisi la moins pire, quitte à en prendre toutes les conséquences.

- De toute façon il vaut mieux que ce soit mieux qui y aille. Kiku doit déjà s'attaquer à Alfred. Et je ne veux pas rendre Elizaveta veuve.

Il voulait surtout pas finir comme son frère, torturé par les coups de poêle de la hongroise qui ne voudrait pas que son ex-mari soit victime la Russie. Lâchant l'italien, l'allemand porta une main à son front. Qu'il était capable de gérer des alliés qui s'inquiétaient pour lui. Si Feliciano avait obéit sans rien dire, tout serait plus simple.

- Mais je peux toujours pousser Roderich a, au minimum, me filer un coup de main.

Après tout l'Autriche avait été lié à lui de force. Chose que Roderich n'avait pas du tout apprécié. Ludwig avait tenté de se rassurer en se disant qu'il avait du faire cela sous la contrainte de son " chef ". Dorénavant Roderich devait suivre les directives de Ludwig quel que soit son point de vue. S'il lui disait de le rejoindre pour combattre Ivan, il le ferait. Et si c'était pas lui qui demandait cette aide à Roderich, ce serait "l'autre" qui le ferait. Et sans aucune douceur.

- Qu'en dis-tu ? Deux pays puissants contre Ivan, ont plus de chance de réussir que moi seul, non ?
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeLun 10 Aoû - 21:12

Citation :
Désolé pour l'éventuelle absence d'accents xD mais j'essayerai de les trouver le plus tot possible. et desole aussi de la reponse tardive

Feliciano ne réagit meme pas lorque Ludwig tenta -sans grand succes- de le consoler en lui tapotant doucement le crane, visiblement surpris par la tristesse qui s'échappait de l'Italien comme d'un seau d'eau troué. Au moins, il ne l'avait pas brutalement dégagé, comme la fois ou Feliciano avait caliné Kiku, et que celui-ci l'avait envoyé valser quelque part, la-haut dans le ciel bleu. Mais l'Italien était dévasté par le chagrin. Ce n'était pas tout les jours qu'on apprenait que son meilleur ami partait en mission suicide. Continuant de sangloter a en tremper la chemise de l'Allemand, il entendit a peine Ludwig répondre.

- Une autre solution, hein ?

Evidemment! pensa Feliciano qui en fait, ne voyait pas ou se trouvait l'évidence. Mais il aurait tellement voulu que ca se passe autrement, qu'un compromis soit trouvé, ou plus simplement que les conflits n'aient jamais lieu. Derriere l'Italien, l'eau continuait a bouillir et ce n'était qu'une question de temps avant que la casserole ne déborde.

La guerre était quelque chose qu'il redoutait encore plus que les coleres d'Elizaveta-san. Mais maintenant, ce dont il avait le plus peur, c'était de perdre quelqu'un qui le considérait comme "son seul ami"... On n'avait pas le droit d'etre aussi solitaire que Ludwig l'était, et c'était encore plus injuste que de le laisser se jeter dans la gueule du loup russe.

- De toute façon il vaut mieux que ce soit mieux qui y aille. Kiku doit déjà s'attaquer à Alfred. Et je ne veux pas rendre Elizaveta veuve.

Alors que Feliciano tirait inutilement sur la chemise de Ludwig pour espérer trouver encore un peu de réconfort, il s'arreta soudainement. Il avait été tellement préoccupé par son propre malheur qu'il avait oublié qu'il n'était pas le seul pour qui cette bataille comptait. Son autre allié, et surtout une de ses amies... Eux aussi avaient beaucoup a perdre, et Feliciano se sentit subitement coupable, coupable d'avoir été aussi égoiste.

- O-oui... murmura Feliciano dans un souffle. Tu as raison, j'imagine... comme toujours, dit-il encore plus doucement, de sorte que Ludwig ne l'entendait peut-etre pas.

L'Italien sentit que son étreinte se desserrait, comme l'Allemand replongeait dans ses pensées, sans doute troublé lui aussi, mais pour des raisons différentes, certainement. Lui tournant finalement le dos pour cacher ses larmes qui coulaient encore, Feliciano reporta son attention sur la casserole qui, par bonheur, n'avait pas encore mis le bazar dans la cuisine. Il remua les pates d'une main tremblante et fit volte-face lorsque le blond lui parla de Roderich...

Ce n'était pas faux, si l'Autrichien venait filer un coup de main, les choses seraient plus faciles, mais cela n'arrangeait pas trop Feliciano, qui était encore en train de penser que toute cette violence n'avait pas le moindre sens à ses yeux. Il appréciait beaucoup Roderich - bon, sans doute pas autant qu'il appréciait Ludwig ou Elizaveta-san, mais quand meme- et il ne put s'empecher de penser a Elizaveta qui devait aussi s'inquiéter profondément.

- Qu'en dis-tu ? Deux pays puissants contre Ivan, ont plus de chance de réussir que moi seul, non ?

Feliciano hocha la tete, mais prit quelque instants pour répondre.

- M-mais... que vous soyez deux ou pas, c'est quand meme trop dangereux... Enfin, j'veux dire...

Dire... mais dire quoi, a la fin? Le supplier à genoux de ne pas y aller n'aurait pas le moindre impact sur Ludwig et à force d'insister, il se produirait l'exact contraire de ce à quoi s'attendrait l'Italien.

- ... non... rien... mais je veux juste que... que tu fasses attention, d'accord? Comme cette fois-la...

Au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix devenait si basse qu'il ne s'entendait plus lui-meme. Il faisait allusion au jour ou l'Empire Romain Chrétien était parti. Feliciano se souvenait qu'il lui avait fait tenir cette promesse. Mais sans doute qu'aujourd'hui, Ludwig n'en avait pas le moindre souvenir.

Feliciano, qui évitait toujours le regard bleu de l'Allemand, mit la casserole de pates sur le coté avant de s'attaquer a la sauce tomate. Sanglotant encore légerement, il soupira. Il aurait aimé qu'Elizaveta soit là, qu'elle le réconforte, qu'elle lui parle, comme elle seule savait le faire.

- Si je pouvais, dit finalement Feliciano, j'irais à ta place.


Dernière édition par Feliciano / N.Italie le Ven 14 Aoû - 6:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 17:39

Citation :
Tes réponses sont si magnifiques que je pourrais attendre des mois ! <3

L'Allemand admirait presque comment l'Italien avait ravalé sa tristesse et ses larmes pour tenter d'avoir un visage avenant et de ne pas aggraver les choses. Il était bien loin du garçon stupide qu'il avait découvert durant la première guerre mondiale et qui le suppliait de l'épargner. Mais même si Feliciano avait relevé la tête devant cette mauvaise nouvelle, Ludwig était certain qu'il allait se torturer l'esprit avec pendant des mois.

- Si je pouvais, j'irais à ta place.
- HORS DE QUESTION !

La voix grave de l'Allemand résonna dans la cuisine, faisant trembler quelques ustensiles suspendus aux murs. L'Allemand s'insulta mentalement de s'être laissé emporté ainsi, et de ne pas avoir contrôler ses émotions. Feliciano contre Ivan, mais c'était l'envoyer à la mort ! Ivan n'accepterait pas que la bataille se termine avec une Italie qui déclare forfait. Pour la Russie, toute bataille devait se finir par la défaite du pays ennemi - et si possible, un pays réduit à feu et à sang qu'Ivan écraserait de sa botte. Hors de question que Feliciano soit frappé et torturé par Ivan. Ludwig ne s'en remettrait pas.

- Je veux dire... tenta de se reprendre l'Allemand en détournant le regard, ne voulant pas que Feliciano comprenne autre chose que ses propos en lisant dans ses yeux. Je ne veux pas que tu sois blessé et encore moins en danger. Tu te souviens déjà quand tu as été capturé par Arthur, Alfred et Francis ? Eux t'ont juste menacé et enfermé. Mais Ivan...

Ludwig n'avait jamais vu la cruauté russe, hormis quand Ivan avait été un de ses alliés au début de la guerre. Il avait réussi à calmer les tendances psychopathes du Russe, mais qui sait ce qu'il tramait dans son dos. Les pays Baltes semblaient si malheureux, et au bord de la dépression...

- Je refuse que tu y ailles, çà... çà me désolerait de savoir que tu es blessé, termina l'Allemand dans un murmure.

Il se sentait mal à l'aise d'avoir tenu de tels propos. Certes il pensait ce qu'il disait, mais il n'était pas du tout habitué à parler de sentiments à voix haute. Surtout de SES sentiments.

Se raclant la gorge pour reprendre contenance, l'Allemand alla jeter un oeil à la casserole de pâtes.

- A ce que je vois, les pâtes vont encore être bonnes. Euh, çà ne te dérange pas si je mange de la wurst avec ?
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 18 Aoû - 5:08

Citation :
V-vraiment? *heureux* je savais pas que ca te plairait autant, moi qui pensais au contraire que je manquais vraiment d'inspiration pour ce poste, merci =w= j'espere etre à la hauteur pour celui la alors ._.

Feliciano s'attendait à ce que Ludwig réagisse un peu à ce qu'il venait de dire, mais surement pas à ce qu'il hurle ces quelques mots qui firent leur effet sur l'Italien. Comme d'habitude quasiment, il se mit à crier avant de s'exclamer "Je suis désolé! Je suis désolé! ". Il sentait que les larmes montaient a nouveau et il secoua fortement la tete pour ne pas encore pleurer. Manquant d'envoyer la cuillere en bois s'enfoncer dans le plafond, il se retint de tomber en s'appuyant sur le réfrigérateur et regarda Ludwig en essayant de ne pas trop cligner.

Il lui avait fait rudement peur, sur le coup, mais en y repensant... cela voulait dire que l'Allemand s'inquiétait beaucoup pour son ami. Plongeant son regard noisette dans le bleu azur de celui de Ludwig, il se sentit légerement rougir quand l'Allemand lui fit part de son inquiétude. Ludwig avait meme détourné le regard, comme si ce qu'il disait le mettait mal à l'aise.

Il devait encore avoir du mal à s'exprimer, lui qui disait qu'il n'avait jamais eu d'amis auparavant. Feliciano sentit une bouffée d'affection monter en lui et ce n'est qu'apres d'immenses efforts pour ne pas se jeter sur lui et le caliner qu'il retrouva ses mots.

- M-mais... commenca Feliciano. Tu te souviens de notre promesse, hein?

Pour l'Italien, ce moment avait été tres important. Il s'en souvenait comme si c'était arrivé la veille. Il avait une étrange feuille verte sur la tete et c'était avec son regard incroyablement niais et endormi qu'il lui avait demandé de devenir son ami.

- Si je suis dans une impasse, sauve moi s'il-te-plait, ok? Et si tu es dans une impasse, je te sauverai!

L'impasse dans laquelle les deux amis se trouvaient était évidente, non? C'est pour ca que Feliciano avait proposé son aide, meme s'il se savait profondément inutile. Mais Ludwig avait raison. L'Italien n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait représenter la menace Russe. C'en était déprimant pour Feliciano qui voulait avoir un role décisif en tant qu'Allié, mais il devait se rendre a l'évidence. Ne se laissant pas décourager pour autant, il tenta à nouveau de rassembler ses esprits. Peine perdue, surtout lorsque Ludwig prit à nouveau la parole.

- Ludwig...

Un sourire s'esquissa sur le visage fin de Feliciano. Pour la seconde fois en ce début de soirée, il était heureux d'etre aux cotés de l'Allemand.

- Mais c'est parce qu'on est amis, hein? dit-il en laissant son sourire s'étaler. Moi aussi je me fais du souci pour toi.

L'atmosphere se détendait à présent, et l'Allemand s'intéressa meme aux pates de Feliciano.

- Euh, ca ne te dérange pas si je mange de la wurst avec ?

- Ve~? Avec de la sauce tomate? D'accord! J'en ai acheté si tu veux.

Feliciano observa Ludwig se lever pour aller chercher ses wursts preferees alors que lui-meme commencait son diner. Il se passa relativement bien, quoiqu'un peu silencieux par rapport a d'habitude, car l'Italien avait la facheuse habitude de raconter ses journées a l'Allemand en n'oubliant pas tous les details insignifiants et ennuyeux. Par la suite, alors qu'il paressait tranquillement sur le sofa, il fut soudain repris par la peur qui venait de le quitter. Sentant qu'il ne pouvait pas faire autrement que de remettre ca sur le tapis, il se redressa timidement, de sorte qu'on ne voie que la moitié de son visage qui ne dépasse.

- D-dis... Comment tu comptes t'y prendre pour le vaincre?


Dernière édition par Feliciano / N.Italie le Mer 26 Aoû - 1:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 8:45

Elizaveta galopait du plus vite qu’elle pouvait jusqu’à chez Ludwig. Roderich était rentré de sa réunion avec Ludwig et… Il avait un air sombre, ses yeux fuyaient la jeune femme. Et lorsqu’elle lui demanda ce qui s’était passé, il avait répondu laconiquement « Nous allons nous battre contre Ivan. ».

Et il l’avait regardé avec ses grands yeux bleus nuit d’un air si triste qu’Elizaveta avait failli en pleurer. Elle le savait que se battre contre Ivan revenait presque au suicide. Elle-même en avait déjà fais les frais il y a quelques siècles, où il l’avait violentée et laissé croupir dans son propre sang. Et il était hors de question que Roderich subisse ça ! Et c’était pareil pour Ludwig ! Et de même pour ce crétin de Gilbert, mais lui, avait toujours voulu caser la gueule à Ivan, l’idiot.

C’était donc pour ça que Feliciano et elle avaient été éloignés de la réunion ?
Elizaveta était alors décidée à toucher deux mots à Ludwig, quitte à l’implorer ou se mettre à genoux pour qu’il abandonne son projet insensé.


D’ailleurs, elle arrivait. Elle sauta de son cheval, sans prendre la peine de l’attacher. De toute façon, à la vitesse dont elle l’avait fait galoper, il ne chercherait qu’à se reposer, mais c’était le cadet de ses soucis. La hongroise ouvrit violement la porte d’un coup de pied, des flammes dans ses yeux verts. D’habitude, elle réservait ce genre d’arrivée fracassante à Gilbert, mais là, le cadet de l’albinos avait bien besoin de se faire proprement sermonner pour un projet aussi insensé. Elle débarqua dans le petit salon où elle ne fit que Feliciano lové sur le canapé et, en entendant des bruits de vaisselle, elle en déduisit que Ludwig était dans la cuisine.

- LUDWIG !!!

Le cri était animé par la colère et aussi une pointe de désespoir. Elle avait hurlé de toute la force de ses poumons. Elle ne comprenait pas ce qui avait pris aux germaniques de se lancer dans un combat qui se solderait fatalement par leur défaite.

- LUDWIG ! C’EST QUOI CETTE HISTOIRE D’ALLER EN RUSSIE !? JE REFUSE ! NI RODERICH, NI TOI… ET NI MÊME TON ABUTI DE FRERE N’IREZ !! VOUS ÊTES DEBENUS FOUS OU QUOI !?
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 16:22

Citation :
J'adore vos posts <3
Et tant que j'y suis, pour qu'on ne faute pas, je mets l'ordre de post :
- Ludwig
- Feliciano
- Elizaveta


Amis, hein ? Ce fut ce que l'Allemand pensa quand l'Italien lui rappela son histoire de promesse et avoua qu'il s'inquiétait lui aussi (chose dont se doutait Ludwig, Feliciano était perpétuellement inquiet). Le terme d'amis lui semblait toujours aussi curieux, surtout quand on le rattachait à lui, lui la nation qui n'avait jamais eu que des ennemis depuis son enfance. Avoir en ami Feliciano n'était pas chose facile, il devait sans cesse veiller sur lui. Et malgré cette promesse, Ludwig se demandait toujours comment Feliciano pourrait l'aider autrement qu'en restant en-dehors des histoires de guerres.

Qu'importe. La tension avait disparue ainsi que les pleurs de Feliciano, ce qui était en soi un miracle. L'Allemand eut droit à un compte-rendu détaillé de la visite de Feliciano à Elizaveta (ce qui expliquait le visage barbouillé de biscuits de l'Italien à son retour), et d'autres sujets qu'il ne retint pas, écoutant distraitement la voix de Feliciano. Voix qui se tut durant un certain temps, l'Italien se laissant aller à son sport favori (la farniente) sur le sofa, tandis que l'Allemand s'occupait de la vaisselle. Depuis son enfance passée en partie chez Roderich, Ludwig avait un certain goût en ce qui concernait les tâches ménagères, voulant que la discipline soit aussi importante sur le terrain qu'à la maison. C'est donc les bras plongés dans l'eau mousseuse que l'Allemand entendit la dernière question de Feliciano.

- D-dis... Comment tu comptes t'y prendre pour le vaincre ?

Ludwig se voyait mal expliquer en détail les stratégies militaires composés d'avancées, de retraits, d'attaques en pinces et autres figures typiquement militaires. Feliciano n'y comprendrait rien et l'ensevelirait sous une avalanche de questions à laquelle il finirait par ne plus pouvoir répondre. Il choisit d'adopter un schéma le plus simple possible.

- On tentera déjà de mettre hors d'état de nuire Natalia. Elle est très dangereuse, mais si elle reste avec Ivan on aura encore plus de mal à le vaincre. Ensuite, si Ivan se montre encore trop puissant, on coupera ses réserves de vodka. Ivan sans sa vodka, c'est comme toi sans tes pastas, conclut Ludwig avec un semblant d'humour qui dénotait avec son visage crispé.

La vérité était bien plus difficile que cela. Plusieurs attaques devaient être menées de front afin que l'opération soit terminé en quelques mois. Ludwig avait même eu l'autorisation de la Finlande de déplacer ses troupes sur son territoire : Tino devait avoir une certaine rancune envers Ivan de l'avoir séparé de Berwald par plusieurs fois. Mais les raisons de cette autorisation, l'Allemand ne voulait rien en savoir : Ivan devait être battu, et comme les autres pays européens accepter que ce soit l'Allemagne qui dicte ses lois. Cela leur apprendrait aux Alliés de s'être moqué de lui depuis si longtemps.

- LUDWIG !!!

Au son du hurlement, l'Allemand se fit raide, droit comme un I, comme si Germania était revenu d'entre les morts pour lui donner une leçon militaire à sa façon. Mais ce ne fut pas un colosse blond en habits de guerre qui lui fit face quand il se retourna, mais une petite femme dont la colère semblait la faire grandir. Même si elle était de taille inférieure, Ludwig savait qu'elle était capable des pires violences. Même s'il était son ami.

- LUDWIG ! C’EST QUOI CETTE HISTOIRE D’ALLER EN RUSSIE !? JE REFUSE ! NI RODERICH, NI TOI… ET NI MÊME TON ABUTI DE FRERE N’IREZ !! VOUS ÊTES DEVENUS FOUS OU QUOI !?

Elle aussi se révoltait contre son choix. C'était normal, elle ne voulait pas que Roderich prenne un risque mortel, il se doutait qu'elle refuserait qu'il participe. Mais si l'Allemand annulait cette alliance, Feliciano allait se plaindre qu'il aille seul. "Que vous soyez deux ou pas, c'est quand meme trop dangereux..." Oui c'était dangereux, mais quelqu'un devait le faire, et il n'allait pas envoyer d'autres pays à sa place, croisant les bras et attendant les effets.

Ludwig sortit ses mains du lavabo, les essuyant dans un torchon avant d'appuyer ses deux mains sur le bord de l'évier. Qu'il était difficile d'être une nation, surtout quand il fallait prendre des décisions. Des décisions cruelles et qui semblaient irrévocables.

- Il faut que quelqu'un aille voir Ivan, avant que ce soit lui qui vienne à nous. Sans quoi vous finirez tous prisonniers...

Il était certain de cette idée, ne voulant pas croire qu'il se trompait depuis le début. S'il flanchait, sur qui Feliciano pourrait-il se soutenir ? Il imagina les sourires goguenards des Alliés devant sa défaite : il ne leur donnerait pas ce plaisir.

- Tu crois que je vais voir Ivan avec plaisir ? J'essaye de prendre les meilleures décisions mais parfois, on ne peut que choisir entre le "pire" et le "moins pire".

Le ton sec lui revenait au fur et à mesure que les paroles sonnaient dans la pièce. Le ton sec et presque froid de celui qui était le descendant de Germania, la nation qui avait tenu tête à un empire.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 20:04

Feliciano hochait la tête a chaque fois que Ludwig lui expliquait les différentes étapes de la bataille qui s'annoncait. Il essayait également de les imaginer, sans trop y arriver. Il eut un petit sourire lorsque l'Allemand fit le rapprochement vodka/pasta et cligna plusieurs fois des yeux en regardant le visage du blond, qui semblait crispé et tendu. L'Italien entendit ensuite un bruit étrange mais mit cela sur le compte de son imagination: il commencait a se faire tard, et Ludwig tenait sans doute à ce que Feliciano s'entraine encore durement le lendemain. Il soupira et contempla le plafond d'un air distrait, un silence s'étant installé dans la cuisine, pour etre interrompu par le bruit des assiettes et de l'eau qui clapotait dans l'évier.

Il s'apprêtait à se lever, pour prendre une douche et ensuite dormir dans le grand lit du blond lorsqu'un hurlement le figea net dans son action. Ludwig aussi s'était raidi, et encore une fois l'atmosphère se fit plus lourde. Feliciano se tourna lentement, très lentement pour voir Elizaveta qui venait de défoncer la porte quelques instants auparavant.

Ca sentait le roussi. Et pas qu'un peu. Feliciano se fit tout petit sur le sofa pendant que la Hongroise criait toute sa colère à la face de l'Allemand. Et se mit à trembler. Légèrement. L'italien avait accepté la décision de son ami, mais Elizaveta n'était pas le genre de femme qui capitulait aussi facilement.

C'était un peu fort, en une seule soirée il avait réussi à se retrouver dans les deux situations qu'il craignait le plus. Il se leva finalement et son regard allait d'Elizaveta a Ludwig, et inversement. Ne sachant trop sur quel pied danser, et surtout s'il devait dire quelque chose ou pas, il resta finalement planté là, entre ses deux amis. "Devenus fous"... si seulement...

La situation empira, surtout quand Ludwig répondit a Elizaveta avec un ton dur, et métallique qui fit frissonner Feliciano. Il commenca a murmuer "S'il vous plait... n-ne vous disputez pas... s'il vous plait..." mais il n'était pas sur d'être entendu. Il se sentait comme un petit enfant dont les deux parents se disputeraient.

- Je...

Quoi?

- S'il te plait, Elizaveta-san...

Feliciano tira doucement sur la manche de la jeune femme, tentant de la convaincre de se calmer. Mais cette colere était légitime, il était aussi question de la vie de Roderich. Cependant, ce noeud était bien trop gros pour qu'on puisse le déméler.
Il voulait lui dire que lui non plus n'aimait pas cette histoire, mais qu'il ne voulait pas finir prisonnier avec Elizaveta. Et il n'y avait aucune bonne décision a prendre. Seulement la "moins pire".

Il aurait voulu s'enfuir, prendre Elizaveta, Ludwig, et Roderich avec lui, loin, loin du Russe et de la menace qu'il représentait. Il fixa ses pieds nus, pour ne pas avoir a regarder l'un ou l'autre. Il ne voulait pas pleurer, ni même se mettre en colere. Il voulait juste que le temps s'arrête.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeVen 21 Aoû - 9:20

Les cris d’Elizaveta eurent tôt fait de glacer l’atmosphère de la maison du grand blond. Elle savait pertinemment qu’il ne devait pas faire ça de gaité de cœur mais… Etait-on obligé d’en arriver là ?
Elle voyait le grand homme ébranlé, l’émail du rebord du lavabo si fort qu’on aurait pu croire qu’il allait le briser à main nues. Elle voyait son regard s’assombrir, comme si c’était la seule solution. Et à ce moment là, Elizaveta ressentit une envie de gifler Ludwig. C’était comme s’il partait au combat assuré de sa défaite. Même si son ton dur et sec essayait de faire croire le contraire, mais Elizaveta n’était pas dupe…

Elle allait répliquer quelque chose lorsqu’elle sentit une main tirer fortement sur sa manche. La jeune femme se retourna lentement, savant qu’elle allait avoir face à elle le visage triste de Feliciano, avec ses grands yeux bruns emplis de larmes. Mais elle eut à constater qu’il ne pleurait pas, enfin pas autant que d’habitude. Que ses sanglots étaient devenus un frisson.
Elizaveta serra les dents. Non, ça ne se passerait pas comme ça.

- Loudvid… Tu… Tu comptes aller en Ruchie avec Rodérik et crever et nous laitser Felitsiano et moi ? Vous êtes deux abroutis, Rodérik et toi ! Comment peux-tu pentser que ts’est pour notre bien !? Il en est hors de kwestion !

Elizaveta termina sa tira avec une bordée de jurons dans sa langue natale. Quand la jeune femme était en colère, ses origines refaisaient surfaces, elle recommençait à ravoir son accent hongrois pour enfin finir par ne plus s’exprimer que dans un langage très fleuri. Héritage où elle était encore une nomade, où elle imitait le comportement des hommes et où elle était entraînée par Magyar, son aïeul.

Les poings de la jeune femme étaient serrés au point que ses jointures blanchissaient. Son corps était agité d’un tremblement qui montrait qu’elle était au bord des larmes. Perdre Roderich était insupportable pour elle. Certes, elle haissait l’Autriche mais elle aimait Roderich. L’Autriche avait toujours été une prison pour elle mais Roderich avait toujours été un doux geôlier.
Et que pouvait-elle faire contre la volonté de Ludwig, sensé être leur chef ?

- Francba ! (*1)

Pour accompagner sa haine et son impuissance, elle donna un violent coup de pied au mur, avant de s’effondrer à genoux en pleurs, imaginant le pire. Oui, car elle connaissait le sadisme du Russe et lui revenait en mémoire toutes les atrocités qu’il lui avait faite alors qu’elle était encore si jeune… Et elle ne voulait pas que cela arrive à son bien-aimé, ni à Ludwig, qu’elle considérait comme un fils et un frère. Elle était sûre que l’Italien, dans la même position qu’elle, pouvait comprendre.

- Kérem… (*2) Laisse-moi au moins juste prendre la place de Roderich… Que toi, tu veuilles y aller, tu es le chef… Libre à toi mais, je t’en prie, à genoux même, laisse-moi aller me battre en Russie et laisser Roderich ici… Kérem, Loudvid…

(*1) Merde
(*2) S'il te plaît
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeVen 21 Aoû - 14:28

L'accent typiquement hongrois qu'avaient pris les paroles d'Elizaveta l'aurait peut-être amusé dans un tout autre contexte. Peut-être. Mais à cet instant, toutes les charges étaient sur lui, et il devait choisir quoi faire. Il avait voulu mener cette guerre, il devait continuer jusqu'au bout. C'était trop facile que de dire " Si çà ne vous plait, faites comme vous voulez " pour ensuite dire, quand il aurait perdu, que c'était la faute des autres. La facilité ne faisait pas parti de son mode de pensée. Il avait voulu que Roderich soit son allié, ainsi que de bon nombre d'autres nations à qui il avait forcé la main. Qu'il en tire les conséquences.

"Quand on doit mener une troupe d'hommes, on les mène jusqu'au bout. On est le premier à tirer l'épée et le dernier à la remettre au fourreau." lui avait dit, il y a de cela des siècles, une nation jugée "barbare" mais que personne n'avait jamais réussi à battre.

Mais devant cette nation qui souffrait, devait-il continuer sur cette voie ? Si çà avait été Francis qui le suppliait ainsi d'épargner un de ses amis, il n'aurait pas changé d'avis. Au contraire, cette attitude l'aurait conforté dans sa décision. Toutefois, à cet instant, c'était la Hongrie qui demandait à l'aider, à prendre la place d'une autre nation. L'Allemagne qu'il était réfléchissait aux conséquences stratégiques que cela aurait, et s'il ne valait mieux pas engager l'Autriche et la Hongrie pour accroitre ses chances. Ludwig, lui, devait choisir entre accepter ou non cette demande. Il n'avait jamais haï Elizaveta, et il ne voulait pas se la mettre à dos : ce n'était pas parce qu'elle était plus petite que lui qu'elle était faible.

- ... je t’en prie, à genoux même, laisse-moi aller me battre en Russie et laisser Roderich ici… Kérem, Loudvid…

Que la Hongrie, cette nation qui refusait de se soumettre aux autres, se mette à ses pieds fut l'electrochoc qui l'alerta. Elizaveta ne pouvait pas se conduire ainsi, pas comme une prisonnière de guerre se livrant à celui qui l'avait capturé. Mais c'était l'envie de protéger un être qu'elle aimait qui la poussait dans ce retranchement. Qui sait si lui n'aurait pas fait de même pour Feliciano...

- Laisse les supplications à genoux pour les nations comme Francis.

Sans vouloir faire preuve de violence, Ludwig força la hongroise à se remettre debout, ramenant les deux nations, vers le salon. Il attendit qu'Elizaveta et Feliciano soient assis pour secouer la tête, fermant les yeux un court instant.

- Qu'est-ce que vous me faites pas faire tous les deux... Vous feriez plier n'importe quelle armée..., soupira-t-il, se parlant plus à lui-même qu'aux autres.

Quand il rouvrit les yeux, l'Allemand accrocha deux regards suppliants, emplis de larmes pour l'un, l'autre restant sec mais brisé. Les deux nations étaient tendues, attendant une réponse. Les larges épaules de Ludwig se baissèrent, signe qu'il capitulait.

- Très bien Elizaveta, tu rejoins l'opération. Roderich sera mis à l'écart, je compte sur toi pour ne pas qu'il vienne nous rejoindre malgré le fait que tu le remplaces.

Bien evidemment, Ludwig veillerait à ce que la Hongroise ne prenne pas de risques inconsidérées. Roderich serait capable de le mettre en pièces si Elizaveta revenait en piètre étât.

L'attention de l'Allemand se reporta sur Feliciano : allait-il profiter qu'Elizaveta eut gain de cause pour demander à son tour de rejoindre les troupes ? Sur ce point, Ludwig continuerait à être ferme, et s'il le fallait il demanderait à Elizaveta de confirmer ses dires afin de ne pas jouer le mauvais rôle. Mais apparament il se souciait pour rien, Feliciano était encore sous le choc de la colère d'Elizaveta. Il semblait se faire tout petit pour ne pas subir les éclats de la bombe qui venait d'éclater. Pauvre petit Italie pacifique.

Ludwig s'assit à côté de Feliciano, se trouvant ainsi à un bout du sofa. Avec cette maladresse qu'il prenait à chaque fois qu'il devait se conduire d'une certaine façon avec l'Italien, Ludwig tapota doucement la tête de Feliciano. Espérant ainsi le consoler et chasser toutes larmes.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 3:00

Citation :
Désolée du retard et de la qualite du post, mais je rentre bientot chez moi (ca explique tout xD) donc 1. je suis un peu occupée mais 2. tout rentrera dans l'ordre =D. Et si ma réponse ne vous plait pas, vous avez le droit de me lapider et de me frapper (ou autre, selon votre inspiration).

Il recula d'un pas lorsque la Hongroise se mit a hurler une nouvelle fois contre Ludwig, finissant par une pléthore d'injures en hongrois. A sa place, L'italien aurait surement réagi de la meme maniere, qui sait a quel point il se sentait désemparé depuis que Ludwig lui avait fait cette annonce. Mais Feliciano n'avait encore jamais vu Elizaveta se mettre en colere ainsi. Cependant, Elizaveta n'etait pas habitée par une haine qu'elle porterait contre Ludwig. C'etait le chagrin, celui de perdre celui qu'on aime, ce sentiment qui nous pousse a agir de maniere parfois insensée. Comme maintenant, lorsque la jeune femme se mit a genoux devant l'Allemand. Semblant si douce, mais si forte a la fois, le choc était il si intense pour que la fiere Elizaveta se retrouve dans une telle posture?
Sursautant en voyant une telle action, il s'appretait a se baisser pour la relever quand finalement Ludwig fut plus rapide que lui.

- Laisse les supplications à genoux pour les nations comme Francis.

Feliciano voulait prendre Elizaveta dans ses bras, mais la situation n'était pas tellement adéquate et il préféra s'abstenir de faire le moindre geste. L'Italien suivit son amie en s'installant sur le sofa, attendant une réponse de l'Allemand. Et ladite reponse lui arracha un minuscule soupir. Elizaveta avait obtenu ce qu'elle voulait. Elle etait sure de son choix, Feliciano le savait. Mais quand il tourna la tete vers Ludwig, celui-ci semblait avoir un regard disant : "Non, inutile d'essayer d'insister", comme s'il venait de lire dans ses pensées. Il se resigna a garder le silence et jeta un oeil sur Elizaveta. Elle se mettait en danger, c'etait sur, mais elle le voulait et elle en assumait les moindres conséquences. Subitement, il prit la main de la jeune femme dans la sienne et la serra. Fort. Pour lui faire comprendre qu'elle avait tout son soutien.

- Je compte sur toi pour réussir! s'exclama l'Italien en souriant a Elizaveta. Tu es la personne la plus courageuse que je connaisse, tu sais - A part Ludwig, sinon, hein, hein...

Feliciano commenca meme a rire. Rire qui était moitié bon-coeur, moitié nerveux. Il ne pouvait s'empecher d'imaginer qu'un de ses deux amis avait été blessé ou fait prisonnier. Il ferma les yeux quand Ludwig lui tapota une derniere fois le crane, puis il se leva.

- Il... il commence a se faire tard. Je vais... je vais me coucher.

L'italien savait qu'il ne pouvait pas vraiment faire ce genre de proposition, étant donné que cette maison ne lui appartenait pas, mais il oublia ce dernier détail et demanda:

- Elizaveta-san? Si tu veux... enfin, peut-etre que pas... tu voudrais... euh... passer la nuit... ici? Avec nous? Je veux dire, ajouta-t-il précipitamment, a moins que tu veuilles que l'un de nous te raccompagne... Il fait déja nuit... hein?

Il se sentait terriblement maladroit sur ce coup (et pour une fois, il l'avait remarqué de lui-meme), mais il fallait sauver la soirée. Meme s'il avait été le premier a pleurer, il aimait que les choses se finissent au moins joyeusement.


Dernière édition par Feliciano / N.Italie le Mer 26 Aoû - 1:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 11:32

Même si elle avait honte de s'être montrée d'une faiblesse typiquement féminine, d'avoir pleuré et imploré à genoux, elle avait eu gain de cause. Qu'importait après tout son honneur si Roderich pouvait rester en sécurité ? Elle donnerait tout pour ne pas avoir à décevoir Ludwig. D'ailleurs, ce dernier pouvait avoir les rapports quotidiens de son frère sur la force, la rapidité d'exécution, la précision au lancer de poêle, etc, de la jeune femme. Elle savait aussi tirer à l'arme à feu et se battre à l'épée. Elle pouvait chevaucher des heures et des heures sans relâche. Et elle le ferait pour Ludwig, car il avait accepté sa requête.
Et il l'avait relevée.

Elizaveta vit Ludwig s'assoir à côté de Feliciano, sur le divan. Elle restait debout à côté. Elle les regarda, les yeux encore mouillés de ses larmes récentes, d'un air tendre et maternel. Oui, ces deux garçons formaient un couple a-do-rable, et elle aiderait autant que ses forces tiendront le blond afin qu'il puisse revenir vers Feliciano. Ce dernier lui avait d'ailleurs serré la main, d'une force qu'on lui connaissait peu, lui disant qu'elle était la personne la plus courageuse de sa connaissance, après son Ludwig, évidemment. Elizaveta sourit doucement au compliment et lui ébouriffa maternellement les cheveux, en espérant qu'elle aussi, arriverait à rentrer entière. Ludwig lui tapotait le crâne de son côté. Et Feliciano, tout gêné demanda à se coucher.

C'est vrai qu'il était fort tard. Et que son cheval ne pouvait sans doute plus parcourir la distance qui la ramènerait au manoir, tellement elle l'avait pressé pour arriver ici. Feliciano lui proposait de rester dormir ici mais Roderich devait sans doute s'inquiéter et puis, il ne fallait pas déranger Ludwig, après tout, c'était chez lui ici... Et si son imbécile de frère se ramenait, ils allaient encore se battre, elle et lui...

- Je veux bien mais... Serait-il possible de contacter Roderich afin qu'il ne s'inquiète pas ?

La jeune femme se contourna le canapé, passant derrière jusqu'à être derrière Ludwig et s'appuyer gentiment sur ses puissantes épaules.

- Ludwig... Y a t-il d'autres personnes que nous deux qui partons nous battre contre cet ordure d'Ivan, ses soeurs et ses sous-fifres ?
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 18:44

Citation :
Mais elle est trèèèès bien ta réponse Feliciano!

L'Allemand avait levé sa main brusquement quand l'Italien s'était levé, de peur qu'il se cogne. Habituellement l'Italien n'était pas si pressé de coucher -sauf après un dur entrainement-, néanmoins Ludwig mit cela sur le compte que Feliciano ne supportait plus la tension qui avait parcouru toute la soirée. Peut-être allait-il s'eclipser pour pleurer dans un coin, caché pour ne pas que lui, l'Allemand si sévère, ne critique son comportement.

- Elizaveta-san? Si tu veux... enfin, peut-etre que pas... tu voudrais... euh... passer la nuit... ici? Avec nous? Je veux dire, ajouta-t-il précipitamment, a moins que tu veuilles que l'un de nous te raccompagne... Il fait déja nuit... hein?

Ludwig hocha la tête, montrant qu'il rejoignait la proposition de Feliciano. Roderich saurait bien assez tôt ce qui avait été décidé ce soir-là, et l'Allemand supposait qu'Elizaveta n'était pas en état de refaire le chemin jusqu'au manoir. Du moins moralement.

- Je veux bien mais... Serait-il possible de contacter Roderich afin qu'il ne s'inquiète pas ?
- Oui, je ne veux pas que Roderich m'accuse d'incarcération de son ex-épouse, dit l'Allemand avec un semblant de sourire. Feliciano, tu veux bien lui téléphoner ? Si c'est moi qui le fait, il va encore me parler de sa stratégie "d'économie des troupes en temps de guerre".

Pour tout remerciement à Feliciano, Ludwig esquissa un sourire, son visage quittant son aspect rigide et militaire pendant quelques instants. Suivant du regard l'Italien qui se dirigeait dans le couloir où se trouvait le téléphone, Ludwig sentit des bras se glisser autour de son cou. Clignant des yeux, l'Allemand tourna la tête sur le côté, vit le visage d'Elizaveta et se tendit. Que lui voulait-elle encore ?

- Ludwig... Y a t-il d'autres personnes que nous deux qui partons nous battre contre cet ordure d'Ivan, ses soeurs et ses sous-fifres ?

Le patronyme que donnait la Hongrie à leur adversaire montrait combien elle se sentait impliquée dans ce combat. Il sentait presque Elizaveta brûler d'envie de se battre, pour défendre ce qui était important pour elle.

- J'ai eu l'appui de Tino qui accepte qu'on aille sur son terrain afin d'envahir Ivan. Il y a aussi la Roumanie qui viendra nous aider. Je leur fais confiance, même si ce sera loin d'être facile.

L'Allemand se tut, vérifiant que Feliciano n'était pas dans les parages pour entendre quoi que ce soit. Il ne voulait pas inquiéter l'Italien davantage avec cette guerre. Vivement que cette bataille soit terminée, et qu'ils puissent passer à autre chose et ne plus vivre dans la crainte.

- Même si tu seras mon alliée dans cette opération, ce sera moi, et seulement moi, qui m'occuperait d'Ivan. Quoi qu'il arrive.

Ludwig planta ses yeux dans ceux de la Hongrie. C'était un ordre qu'il lui donnait, et il n'accepterait pas qu'elle se conduise autrement. Une supplication n'y changerait rien. En tant que meneur de l'opération c'est lui qui devait s'attaquer à la nation la plus coriace.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 19:02

Ludwig eut l'air surpris de sentir peser la jeune femme sur ses épaules. Mais il ne se dégea pas de la pression exercée. Elizaveta décida alors de rester ainsi, afin d'être près de lui et de n'avoir pas à parler trop fort. C'est vrai, tout cela pouvait inquiéter Feliciano, et l'Italien avait déjà beaucoup trop pleuré lors de cette soirée.
A vrai dire, elle était rassurée que tous deux n'allient pas seuls en Russie. Avoir l'appui de Tino était bon. Et avoir celui de Roumanie... Lorsqu'elle entendit le nom, Elizaveta grimaça. Mais elle était derrière Ludwig, par conséquent, cela ne se vit pas. Elle détestait Roumanie. Et c'était réciproque. Faire la guerre côte à côte n'allait pas être facile, et retenir les envie de frapper cet allié allait être tout aussi ardu. Mais soit. Si c'était pour protéger Roderich, elle serait capable de mettre ses différends de côté.

Mais Ludwig lui fit bien comprendre qu'il voulait s'occuper personnellement d'Ivan. C'était son choix, elle le respecterait, parce qu'il lui avait accordé se requête. Même si elle le trouvait complétement fou d'aller se battre seul contre cet homme qui ne devait avoir d'humain que l'apparence. Elizaveta pensait plutôt que le Russe était un démon de la pire espèce. Et elle avait envie de lui faire payer quelques affronts faits dans sa jeunesse mais... Ce combat serait celui de Ludwig, et non le sien.

- Dans ce cas, je m'arrangerai que tu combattes en paix, en m'occupant des larbins de cette outre à vodka.

Elizaveta n'en dit pas plus, elle entendait déjà les sautillements de Feliciano se rapprocher, signe que sa conversation avec l'Autrichien avait pris fin. Il ne fallait mieux pas que le jeune brun s'inquiète trop, autant pour Ludwig que pour elle. Elle accueillit son retour avec un grand sourire, avant de se pencher discrètement vers l'oreille du blond et de lui murmurer qu'elle ne lui pardonnerait absolument pas de faire pleurer Feliciano, à part de joie. Par cela, elle lui signifiait qu'elle ne tolérerait pas sa mort. Mais elle n'osa pas ajouter que c'était aussi valable pour son idiot de frère... Après tout, il n'avait qu'à se montrer pour qu'elle lui dise en face.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 1:10

-... Feliciano, tu veux bien lui téléphoner ? Si c'est moi qui le fait, il va encore me parler de sa stratégie "d'économie des troupes en temps de guerre".

L'Italien était tellement préoccupé par ses tourments qu'il n'entendit presque pas la demande de Ludwig et tomba a moitié sur le sol quand il réalisa qu'on venait de lui parler. Titubant presque sur le sol frais du couloir, il atteignit le téléphone et composa le numéro de Roderich. Pendant qu'il écoutait les biip, biip comme si sa vie en dépendait, il entendit Elizaveta s'adresser a l'Allemand, mais elle parlait trop bas et Feliciano ne put saisir le moindre mot de leur conversation. Finalement, l'Autrichien décrocha et l'Italien dut faire multiples efforts pour réussir a placer quelques mots, se sentant noyé par les "Pour l'amour du Christ, mais que fait Elizaveta?" ou "J'espere que ce n'est pas monsieur l'idiot de Ludwig qui la retient!". Au bout de quelques minutes, Feliciano put enfin parler et Roderich répondit un bref "Très bien, très bien" avant de sermonner encore l'Allemand (qui pourtant, n'y était pour rien) et de raccrocher.

Il revint, tout sautillant vers ses deux amis et s'affala sur le sofa, répondant d'un air endormi:

- Voila, je viens de prévenir Roderich-san! Tu pourras dormir... euh...

Feliciano prit quelques secondes pour réfléchir, les yeux rivés sur le plafond.

- Tu pourrais dormir avec nous! (désolée, j'me suis tendue une perche toute seule XD) , on a un grand, grand lit... Ou sinon sur le sofa, il est... confortable! Ou peut-etre qu'il y a une chambre d'ami, je ne sais pas, il y a beaucoup de pieces ici...

Tandis qu'il débatait avec lui-meme sur ce passionnant sujet, il ne sembla pas remarquer les airs songeurs de ses amis. Soit, c'était surement mieux ainsi. Apres un court monologue, il finit par hausser les épaules.

- Bah, fais comme tu veux, Elizaveta-san! Mais si tu viens dormir avec nous, préviens moi, que je mette un calecon (désolée, vraiment XD). Bonne nuit!

Il prit la Hongroise dans ses bras dans une étreinte a faire craquer les os, puis se pencha sur Ludwig et l'embrassa sur la joue. Il tenta également de le faire tomber sur le sofa pour le caliner mais le pauvre jeune homme manquait cruellement de force et se contenta donc de le prendre dans ses bras.

- Bonne nuit... murmura-t-il dans la chemise du blond.

Il se leva pour la derniere fois de la soirée et sautilla jusqu'a la chambre de l'Allemand. Il se déshabilla et se cacha sous les draps, s'endormant aussitot. Il commenca alors a faire un étrange reve. Sur un champ de bataille enneigé, il vit un homme couché sur le sol. Un grand et fort jeune homme, blond, couvert de sang.

Citation :
J'annonce un peu ca a la sauvette, sorry ^^" mais je ne serais de retour que vendredi ou samedi, je rentre chez moi et j'ai surement du menage a faire U_U, voila!
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 18:49

Citation :
Aucun problème Feliciano.
J'adooore tes posts, je veux t'épouser. :<3:
Désolé j'étais pas inspirée...

Un semblant de sueur froide glissa le long de l'échine de l'Allemand quand la Hongroise lui fit sa mise en garde : il la sentait capable de venir le chercher au paradis des nations disparues pour le punir à coups de poêle. Mais jamais Ludwig ne se laisserait disparaître : mourir et abandonner Feliciano étaient devenus pour lui des interdits. Feliciano était un ami -voir bien plus- et jamais, au grand jamais, il ne voudrait briser cette nation. Plutot se faire souffrir que de faire souffrir l'Italie.

L'Allemand eut une expression entre sourire et grimace quand Feliciano revint, pétillant de vie, fier d'avoir accompli sa mission. Même s'il n'était pas dôté d'une grande force physique, Feliciano possédait une certaine force mentale, montrant toujours le sourire même quand le pire venait d'advenir. Ludwig admirait cet aspect de la personnalité de l'Italie du Nord.

- Bah, fais comme tu veux, Elizaveta-san! Mais si tu viens dormir avec nous, préviens moi, que je mette un calecon. Bonne nuit!

Les yeux de l'Allemand s'agrandirent, voilés par intermittences par les battements de paupières. Une main sur le front, Ludwig allait réprimander Feliciano pour lui faire prendre conscience de la portée de ses paroles, mais la poigne de Feliciano le stoppa dans son entreprise. Les bras de l'Italien le serraient avec toute la force qu'ils pouvaient déployer.

- Bonne nuit...

Ludwig aurait voulu rendre cette étreinte, mais l'Italien s'était déjà enfui, plus rapide qu'un oiseau effarouché. L'Allemand le suivit du regard avant de se lever à son tour du sofa.

- Feliciano est très gentil, mais il se rend pas toujours compte de ce qu'il dit...

Il se reprit : il devait cesser de dévoiler ses pensées ainsi à voix haute alors qu'il n'était pas seul ! Reportant son attention sur la Hongroise, il lui fit signe de la suivre. Comme l'avait proposé Feliciano, elle dormirait dans une des chambres d'amis de la demeure de l'Allemand -de préférence loin de la chambre de Gilbert, si jamais le prussien revenait ici cette nuit-.

La porte qu'ouvrit Ludwig donnait sur une chambre à l'allure spartiate : elle ne contenait que l'essentiel, rien de superflu, pas de décoration. Comme l'ensemble de la demeure, hormis la chambre de Gilbert qui avait parfois des allures de chambre d'adolescent en plein dans sa crise.

- Je sais que çà ne vaut pas le confort autrichien, mais... Ce sera mieux que le sofa et je ne pense pas que tu souhaite servir de coussin à Feliciano.

Sa tentative d'humour n'était pas des meilleures, mais il voulait éviter de raviver la blessure qui touchait la Hongroise suite à cette histoire de guerre contre Ivan. Il essayait comme Feliciano de rendre la soirée moins difficile, et la proche séparation moins cruelle.

- Avec tout çà, je ne t'ai pas demandé si tu avais pu manger avant de débarquer ici. Si tu as faim, tu connais le chemin de la cuisine. Avec toi, j'ai confiance. Alors que Roderich..

Plusieurs fois l'Autrichien avait emprunté sa cuisine pour des raisons diverses. A chaque fois la cuisine était en lambeaux, mais le plat réussi. Malgré les siècles, jamais Ludwig n'avait résolu cette affaire de miracle culinaire.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 13:09

Spoiler:

Elizaveta regarda avec un air attendri l’Italien serrer aussi fort qu’il pouvait l’Allemand, puis enfouir son nez dans sa chemise. Malheureusement, elle n’avait rien pour immortaliser cet adorable moment… Dommage.

Elle ne tâcha de ne pas prêter attention aux propos de Feliciano. Pas que dormir contre deux beaux jeunes hommes, dont un qui disait dormir entièrement nu, l’ennuyait, non. Mais elle était sincèrement attachée à Roderich et rien que pour ça, elle refuserait. Mais Feliciano avait parlé aussi d’une chambre d’ami. Elle espérait que ce n’était pas celle de Gilbert… Enfin, pourquoi pas, ça lui fournirait d’autres preuves pour le remballer à chaque fois qu’il voudrait l’approcher de trop près, avec des envies malsaines, les fois où elle n’aurait pas le temps de dégainer sa poêle…

Mais le temps qu’elle se perde dans ses pensées, l’Italien était déjà parti se coucher. Elizavata se laissa conduire jusqu’à une chambre d’allure sombre mais confortable. De toute façon, elle n’aimait pas le luxe. Le Manoir de Roderich avait l’apparence d’être une maison fort luxueuse, mais en réalité, l’intérieur était coquet mais sobre. Comme cette chambre, dépourvue de tout superflu. Elizaveta sourit doucement à la pointe d’humour de Ludwig. C’était rare qu’il essaye de plaisanter alors il fallait l’encourager sur cette voie, pensa t-elle.

- Avec tout çà, je ne t'ai pas demandé si tu avais pu manger avant de débarquer ici. Si tu as faim, tu connais le chemin de la cuisine. Avec toi, j'ai confiance. Alors que Roderich…

C’est vrai, Roderich avait la réputation de faire exploser/griller/brûler/faire tomber en panne tout appareil électroménager, lorsqu’il tentait de cuisiner. Mais, à part ce « léger » détail, il cuisinait très bien, surtout les gâteaux au chocolat…

- Merci. Mais je n’ai pas très faim et je n’ai pas l’habitude de manger le soir. Roderich suit à la lettre le proverbe autrichien qui dit « le matin mange comme un empereur, le midi comme un marchand, le soir comme un mendiant ». Comme je sais qu’il ne vas que grignoter, j’ai l’esprit tranquille pour la cuisine du manoir…

Elle rit doucement de ce qu’elle venait de dire en imitant l'air sérieux et pincé de Roderich. Tout doucement, comme un rire chuchoté. Elle ne tenait pas à réveiller le jeune Italien qui certainement s’était écroulé de fatigue et dormait à poings fermés.

- Eh bien… Je pense que je vais aller dormir. Merci de ton hospitalité, Ludwig. Et embrasse Feliciano de ma part, si demain je suis partie avant qu’il ne se lève.
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 9:14

Ludwig eut presque un rire en voyant la Hongroise imiter son ex-époux avec une précision étonnante. Ah çà, Roderich était connu pour ètre très économe afin de dépenser à certains moments importants, comme par exemple Noël.

- Eh bien… Je pense que je vais aller dormir. Merci de ton hospitalité, Ludwig. Et embrasse Feliciano de ma part, si demain je suis partie avant qu’il ne se lève.
- Pas de problème. Bonne nuit.

L'Allemand referma la porte de la chambre derrière lui, remontant le couloir jusqu'à la sienne qu'il partageait avec Feliciano. Il avait beau avoir une chambre rien que pour l'Italien, ce dernier faisait tant de cauchemars ou se sentait si seul qu'il finissait toujours dans les draps de l'Allemand. Ludwig avait fini par laisser l'Italien dormir avec lui; c'était mieux que de se faire réveiller par une voix implorante. Ou par Gilbert qui hurlait qu'il voudrait bien dormir sans entendre les cris de terreur de Feliciano. Mais de toute évidence, cette nuit, la Prusse ne reviendrait pas dans la demeure germanique avant l'aurore.

C'est ce que crut Ludwig jusqu'à ce qu'il repasse devant la cuisine, et voit la lumière filtrer sous la porte close. L'Allemand entrouvrit la porte sur un Prussien occuppé à fouiller le réfrigérateur à la recherche de quelque chose.

- C'est à cette heure-ci que tu rentres ? demanda Ludwig en chuchotant, ne voulant pas réveiller Feliciano et Elizaveta.
- Joue pas les rabats-joie, West grogna son frère, la tête dans le frigo. Je quitte jamais un bar le jour, une bière est encore meilleure bue la nuit.
- Si tu veux... Ne fais pas trop de bruit quand même, Elizaveta dort dans la chambre d'ami.
- ... Qu'est-ce que tu dis ?! Comment est-ce que...

Ludwig ne répondit pas, retournant dans sa chambre en veillant à bien fermer la porte derrière lui. Il semblait avoir entendu Elizaveta se lever de son lit; qui sait si elle ne venait pas d'entendre la voix de Gilbert et voulait lui souhaiter une bonne nuit à sa façon. Tant qu'ils ne cassaient rien dans la maison et ne faisaient pas trop de bruit...

Dès que l'Allemand entra dans le lit, l'Italien se colla à lui, ses bras frêles s'agrippant au haut du blond. Pour une fois Ludwig ne s'interposa pas à ce geste, sentant le corps de Feliciano trembler, l'esprit pris dans un cauchemar. Il laissa Feliciano se serrer contre lui, et posa une main sur la tête brune. Qui sait de quoi demain serait fait.

[Fin du RP]
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MessageSujet: Re: Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]   Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta] Icon_minitime

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Débarquement d'une bombe italienne [PV Feliciano et Elizaveta]

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