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 Casionland [Monaco] 2008

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Lili / Liechtenstein


Lili / Liechtenstein



Poissons
Messages : 1099
Age : 32
Double Comptes : Adélaïde / Duché de Bourgogne

RPs en Cours : *1er Avril 2010 : Asile de corruption~Netsah
* [2007] Tu dépasses les bornes des limites... ~Vash


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Casionland [Monaco] 2008 Vide
MessageSujet: Casionland [Monaco] 2008   Casionland [Monaco] 2008 Icon_minitimeVen 8 Jan - 16:52

Après une journée de voiture, Lili se sentait fourbue. Faute d'avion, elle avait effectué le voyage en voiture dans un trajet qui avait duré... duré et encore duré. Bien au fait en matière de Technologie, la petite fille avait pourtant bénéficié d'un confort assez relatif. Si les officiels ne l'avaient pas laissée venir dans l'épave qu'elle avait prévue pour l'occasion, Lili avait réussi à faire front. Elle n'allait pas gâcher l'argent de son peuple de manière aussi futile. Certes, elle avait aujourd'hui moins d'habitants que de transnationales, mais là n'était pas la question.
Sa fatigue était d'autant plus grande qu'elle avait du parlementer un certain temps avant de parvenir à laisser son frère derrière elle. Beaucoup plus méfiant que sa jeune soeur, Vash avait été très suspicieux quant à la nature de la visite. Quand Lili l'avait prévenu qu'elle devait rendre visite à sa consœur et amie Monaco, elle avait cru voir de la fumée sortir du Suisse. Elle avait du le rassurer que oui la visite en question était strictement professionnelle, que non elle n'allait pas trainer dans des coins bizarres, que Diana était quelqu'un de très gentil qui ne lui laisserait rien arriver et que non, il ne pouvait pas l'accompagner. Elle lui avait dit combien l'entreprise lui tenait à cœur...

Face aux pressions de l'Europe, elle voulait se concerter avec sa consœur, ne sachant pas vraiment quelle attitude adopter face à son Secret Bancaire. L'UE lui avait demandé de coopérer, lui rappelant d'où venait l'argent dans ses banques. Lili avait bien conscience de ce problème, pour autant, elle ne pouvait pas renoncer à son statut de banquière. Après tout, son pays n'était pas suffisamment grand et peuplé pour qu'elle puisse s'en sortir seule. Elle avait besoin de cet argent, mais d'un autre coté, sa conscience lui dictait de réagir. Elle ne pouvait pas laisser son pays devenir la cachette de tous les enfoirés sur terre. Elle avait besoin d'en parler à une nation qui avait le même problème qu'elle et la Suisse ne pouvait pas l'aider.

Bref, elle avait du passer une bonne heure à argument. Et encore! Elle ne serait sans doute jamais partie si elle n'avait pas caché où les deux nations féminins avaient décidé de se donner rendez-vous. Monaco avait insisté que les deux se retrouvent dans l'un de ses Casinos dont elle était si fière. Lili n'avait pas objecté, curieuse de voir ce qui avait permis à la petite nation de construire sa fortune.
Elle ne connaissait pas grand chose de ces établissements qui l'intriguaient fortement. Cependant, le peu que lui avait expliqué Diana l'avait rendue perplexe. En effet, cette dernière lui avait demandé d'apporter une carte d'identité qui la désignerait comme une majeure, ce qu'elle n'avait mentionné à personne. Elle voulait voir Diana et craignait vraiment que cette visite soit avortée. De toute façon, elle avait quelques siècles, elle pouvait quand même bien entrer dans un casino, non?

Il ne lui avait pas été difficile de se procurer le passeport requis. Les nations avaient bien entendues quelques papiers de ce genre leur permettant d'entrer dans des bâtiments réservés à d'autres tranches d'âges. Non, pas de maisons closes! Bien sûr, dans le cas de Lili, ces papiers étaient gardés soigneusement par son Prince qui soignait tout de même l'image de son pays. Ce n'était pas parce que l'adolescente passait les trois quarts de son temps à squatter la Suisse qu'il n'avait rien à faire. Parfois, il était aussi protecteurs que son frère et si elle ne s'était jamais plainte de cette affection, d'autres nations plus indisciplinée *coughtAlfredcought* auraient déjà plié les voiles. Il avait d'ailleurs arrangé une escorte pour sa nation. Elle avait beau être assez mature, il ne voyait vraiment pas une jeune fille aussi innocente faire le trajet seule.

Aussi, quand Lili se trouva enfin devant le Casino, elle se sentit réellement soulagée. Sortant de la voiture tranquillement, elle s'arrêta une seconde pour remettre sa robe en place. Il fallait dire que le voyage ne l'avait pas épargnée et la pauvre fille avait vraiment l'impression de faire tache. Diana avait tellement plus de charisme, de beauté et de poitrine! Elle se sentait comme une sorte de moucheron avec sa robe en rideau et le teint défraichie par le voyage. Pouvait-elle vraiment se présenter ainsi face à son amie? Les gardes derrière elle la rendait d'autant plus nerveuse.
Les passants la regardaient tout de même un peu étonné devant le décalage qu'offrait l'apparence de la jeune fille et la série d'hommes en noir. Aurait-elle été pomponnée et habillée fraichement, il n'y aurait pas eu de problème, mais là... Le vigile du Casino sembla lui aussi perplexe.

« L'âge minimum est dix-huit ans Mademoiselle. Je vous prierais de laisser circuler les autres visiteurs. »

Lili haussa un sourcil. C'était bien embêtant, elle n'était pas vraiment là pour le plaisir, mais surtout pour le travail. N'oubliant pas la raison de sa visite, elle soutint le regard de l'homme, un sourire léger au visage et lui tendit son passeport en précisant :

« Je suis ici pour voir Mademoiselle Leto... Pouvez vous... m'indiquer où elle se trouve? »

Le vigile s'effaça en grommelant. Le casino n'était pas une cours de récré! Il appela un de ses collègues qui la guida jusqu'à son hôte.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Casionland [Monaco] 2008   Casionland [Monaco] 2008 Icon_minitimeLun 11 Jan - 3:22

Spoiler:

    Blah, blah, blah.
    Diana avait passé la journée à lire des dossiers d’un ennui profond qui lui venaient tout droit du, attention tenez-vous bien, préparez-vous au sigle bien bourge : « Comité des affaires fiscales de l’OCDE ». Ouais, rien que ça. Des kilos de paperasse qu’elle aurait volontiers jeté au feu, ou transformé en papier utile, genre, en billet de 500. Mais elle ne pouvait pas, parce que l’Europe, bah, l’Europe, ils avaient tous légèrement plus de pouvoir qu’elle. Elle s’imaginait mal arriver à une réunion du comité des affaires fiscales de l’OCDE en tapant du pied et en disant qu’il était hors de question qu’elle cesse d’être un paradis fiscal. Non sérieux, qui voudrait arrêter d’être un paradis fiscal ? Rien que le nom. « Paradis », et « fiscal ». Deux de ses mots préférés. Ils lui correspondaient si bien. S’en séparer, c’était comme… céder ses bijoux et ses pierres précieuses à un troupeau de lamas de combat.
    Mais malheureusement, elle n’avait pas trop le choix. Mais quelle injustice… Et Vanuatu alors ? Et Nauru ? On leur disait quoi à eux ? … Elle se gratta la tête, cala son stylo derrière son oreille, et trifouilla dans quelques papiers. Ah… Ils avaient pris des engagements à ce propos depuis bien plus longtemps qu’elle… Bah, y’en avait plein d’autres à qui on ne disait rien ! … Pas Andorre non plus… Antilles néerlandaises non plus… Guernesey, Panama, Malte… Que du beau monde, que des innocents à présent. Rah !!! Ca la foutait en rogne de ne pas faire partie de ceux à qui on ne disait rien même si elle n'avait pas d'exemple concret sous la main.
    Elle envoya balader ses papiers et s’effondra sur son bureau, accablée de soucis. Accablée de taxes. Pourquoi ne pouvait-on pas simplement la laisser vivre en paix ? Sérieusement, l’Europe, ce gros ramassis de débiles, G20 et autres, pour qui ils se prenaient ? Lui bouffer ce qui faisait plus ou moins son gagne-pain, simplement sous le prétexte stupide que c’était illégal ? Non mais vraiment… Elle était sur la liste noire de l’OCDE, et bien, tant pis pour eux ! Ils avaient bousillé leur petit club de paradis fiscaux parce qu’ils étaient jaloux, voilà. Jaloux. Que des rageux.
    Elle avait lu le journal quelques années plus tôt.
    « Pendant ce temps-là, des milliards d’euros échappent à la solidarité nationale, à l’impôt et s’évadent dans des paradis fiscaux, comme Monaco et bien d’autres qui ne sont plus sur la liste noire de l’OCDE ? »
    Elle remarqua alors qu’elle avait aussi lu des dossiers qui étaient vieux de trois ans déjà, et elle se sentit encore plus accablée. Des heures de travail de plus l’attendaient.
    Ah, voilà le journal récent, sous cette pile de magazines de mode.
    « Monaco a été placé début avril par l’OCDE sur une «liste grise» des pays ayant promis de faire évoluer leurs pratiques fiscales mais n’ayant pas encore traduit leurs intentions dans les faits. »

    Ah oui, elle avait oublié, voilà où elle en était exactement. Tout lui revenait. Il fallait qu’elle fasse comprendre à ces crétins du G20 qu’elle n’était pas qu’une petite gourgandine accro à l’argent et que c’était une image fausse qui lui collait à la peau depuis trop longtemps. D’un autre côté… elle était piètre menteuse. Bah, inutile de s’apitoyer plus longtemps sur son sort. Elle avait bien mieux à faire aujourd’hui, les problèmes économiques qui lui donnaient mauvaise mine, elle y repenserait plus tard. D’un bond, elle s’était levée, et sa queue de cheval broussailleuse et ses lunettes de travail avaient disparu, remplacées par une coiffure un peu plus nette et des vêtements soignés, prête à se prendre du bon temps. Avec sa charmante petite invitée. Un sourire éclaira son visage faussement innocent, alors qu’elle sirotait un verre de kir royal dans son grand salon, le regard fixé vers la baie vitrée, se délectant de la vue magnifique.
    Jusqu’à ce qu’elle se souvienne que Lili serait déposée directement devant le casino.
    Telle une fusée, elle disparut dans sa Porsche pour aller la rejoindre.

    ~

    Lorsque le vigile déposa la petite blonde devant la loge de Diana, celle-ci ouvrit la porte et offrit à la plus jeune son plus joli sourire, tout en l’observant de bas en haut, puis de gauche à droite, pour vérifier si elle n’était pas accompagnée par son frangin collant. Et non, il n’était pas là. Cela la fit sourire.

    « Coucou mon ange, tu as fait bon voyage ? Tu as l’air un peu fatiguée, j’espère que ces mufles de vigiles ne t’ont pas manqué de respect ! Ils ont tendance à oublier la politesse la plupart du temps... »


    Elle l’invita à entrer, d’un geste de la main, puis s’approcha d’elle pour lui faire un gros câlin, juste parce que ça faisait un bail qu’elle ne l’avait pas vu, et parce qu’elle était juste trop choupi. Certes, son statut de pays riche ne se voyait pas sur sa jolie frimousse, mais c’était ce qui faisait son charme, elle avait su rester simple ! La rouquine flamboyante lui enviait parfois, et puis ensuite elle se disait que quand même, une petite robe Prada, et des jolies boucles d’oreilles… Ca ne ferait que la rendre plus jolie. D’ailleurs, Monaco s’était bien mis dans la tête son petit plan de la journée, et elle n’était pas du genre à abandonner.

    « Je sais qu’on est là pour le boulot, mais sincèrement, je travaille depuis hier, et je commence à avoir légèrement les nerfs à vif ! C’est mauvais, de trop travailler, ça vous ruine la santé. Tu ne trouves pas ? Donc je me suis dit qu’à la place de rester enfermées à causer papiers et machos envahissants qui nous piquent nos privilèges, on pourrait s’amuser ! La dernière fois qu’on s’est vues ton frère a fait le patriarche protecteur, mais cette fois, personne ne m’empêchera de te faire profiter du casino et de tout le reste ! Ca te tente, ma belle ? »



    Grand sourire qui se voulait rassurant, puis clin d’œil espiègle.
    Jamais ça ne lui était venu à l’esprit que peut-être son attitude risquait de traumatiser Lili plutôt qu’autre chose. Diana n’était qu’altruisme. C’était pour son bien, à la petite. Si si, je vous jure.
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Lili / Liechtenstein


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MessageSujet: Re: Casionland [Monaco] 2008   Casionland [Monaco] 2008 Icon_minitimeDim 24 Jan - 12:41

    Entrée dans la superbe loge de Diana, Lili ne put s'empêcher de rester ébahie devant un tel luxe. Les deux filles avaient beau être aussi fortunée l'une que l'autre, elles n'avaient vraiment pas la même approche de la vie. Là où Lili était timide, discrète, douce et il faut l'avouer, avare, Diana était dépensière, bruyante, audacieuse... Vivante! Aussi, malgré leurs différences, Lili admirait beaucoup cette femme, amour qui lui était d'ailleurs bien rendu.

    « Coucou mon ange, tu as fait bon voyage ? Tu as l’air un peu fatiguée, j’espère que ces mufles de vigiles ne t’ont pas manqué de respect ! Ils ont tendance à oublier la politesse la plupart du temps... »


    Un grand sourire illuminant son visage d'enfant, Lili secoua la tête. Le vigile ne faisait que son travail, n'est-ce pas? Il avait été un peu sec... sans doûte, mais qui sait combien d'adolescents devait-il affronter chaque jour? Oui, Lili pardonnait facilement et surtout, elle se permettrait pas de se plaindre de l'accueil. Elle était peut-être invitée, mais elle n'était surtout pas grossière.

    « Non, tout est parfait Diana. C'est surtout le voyage qui a été long.. Il faudrait peut-être que nous fassions un accord quant à une ligne d'avion? »


    Mais visiblement, son hôtesse ne désirait pas s'étendre sur des affaires administratives. Diana n'était vraiment pas faite pour rester concentrer sur le travail pendant des jours et des jours, ce que Lili pouvait envisager. Elle même n'avait pas tant de travail. Bien sûr, elle devait gérer son pays, mais un grand nombre de ses responsabilités étaient prises en charge par un grand frère affectueux. Qui pouvait contredire la jeune femme qui avait eu la bonté de l'inviter? Personne. C'était... irrespectueux!

    « Je sais qu’on est là pour le boulot, mais sincèrement, je travaille depuis hier, et je commence à avoir légèrement les nerfs à vif ! C’est mauvais, de trop travailler, ça vous ruine la santé. Tu ne trouves pas ? Donc je me suis dit qu’à la place de rester enfermées à causer papiers et machos envahissants qui nous piquent nos privilèges, on pourrait s’amuser ! La dernière fois qu’on s’est vues ton frère a fait le patriarche protecteur, mais cette fois, personne ne m’empêchera de te faire profiter du casino et de tout le reste ! Ca te tente, ma belle ? »

    C'est donc tout naturellement que l'adolescente ne put contredire son amie.
    Étrange adolescente que voilà! Jamais un mot de trop, Lili devait vraiment apprendre à se rebeller, sans quoi, elle ne pourrait éviter les aléas de la vie. D'autant plus qu'avec une amie comme Monaco, Lili risquait son innocence. Ne serait-il pas grand temps pour la jeune fille de découvrir ce qu'on appelle plus communément une crise d'ado? Ou bien au contraire, la visite de son amie ne constituait-elle pas une crise en elle même? Bref, aventureuse ou inconsciente, Lili se lança, timide et rougissante, dans la gueule du lion.

    « Euh... Bien sûr Diana.. Si ça ne te dérange pas... Grand frère n'aimerait pas... mais... il n'est pas là donc bon... Par contre, si ça ne te dérange pas...On pourrait quand même voir un peu tout l'affaire pendant..; Enfin tu sais... »


    Oui bon, Lili restait tout de même un peu hésitante. Malgré son envie de plaire et de laisser Diana faire ce qu'elle voulait, elle avait tout de même un peu peur que la réunion des deux paradis fiscaux se termine sans qu'aucune d'elle n'ait pu parler de ce qui leur tenait à cœur. Bien sûr, Lili avait bien conscience qu'elles ne pouvaient pas non plus parler de leur statut de nation dans le Casino. Si c'était pour finir dans un hôpital psychiatrique, Lili préférait encore ne rien faire du tout! Non mais vous imaginez la scène : 'Monaco, comment vont tes habitants? La crise du logement doit vraiment être fatigante!' ou bien encore 'Monaco.. tu crois que je pourrais agrandir mes montagnes comme tu as fait avec ta baie?'. C'était totalement ridicule! Mais ce n'était rien que les deux nations ignoraient. Lili pouvait donc faire confiance à Diana. Non?
    Elle se laissa donc guider, un peu appréhensive.

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MessageSujet: Re: Casionland [Monaco] 2008   Casionland [Monaco] 2008 Icon_minitime

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