Tintin, le Liechtenstein n'est pas est fière de vous présenter une sorte de cadavre exquis.

Règles:
Un joueur sera le secrétaire. C'est lui qui commence la partie et il ne peut y intervenir avant la fin.
Il commence un texte qu'il note dans un coin à l'abris des regards. Il poste juste sur ce topic les quatre derniers mots.
Le suivant, envoie au secrétaire une suite qu'il aura inventé par mp. Il ne poste lui même sur ce topic que les quatre derniers mots et ainsi de suite.

Quelqu'un est partant?


EDIT : L'histoire serait postée après 10 messages.

pourquoi pas?

L'idée me plaît bien à moi aussi ^^
Je suis partant

J'aime beaucoup l'idée ! Je suis à 100% partante !

Je suis partante aussi, j'aime bien cette idée ^^

Je veut bien.

Ça peut être sympa ~

Oui enfin à condition que l'on fasse un effort sur l'orthographe et la conjugaison

Bon alors, je me lance :

Code:

 laissant tomber son mouchoir.

Il n'y a pas d'ordre particulier pour les posts. ^^

Je prends la suite =)

Code:

retourna à son quotidien.

Tentons, tentons.

Citation :

Nous étions en France.

Allez, je me lance !

Citation :

se mit à pleuvoir.

j'y vais

Citation :

La rose dévore l'hiver

Puisque le jeu est quand même plus amusant s'il ne s'étale pas sur un mois, je vous propose qu'on passe de dix posts à cinq. L'histoire sera peut-être moins longue, mais on perdra peut-être moins le rythme ce qui nous permettra d'enchaîner plus de textes. ^^

Pour, contre? Vous en pensez quoi?

c'est toi la secrétaire, tu es maître de nos mots :)

Moi je suis pour !

Bon et bien voilà le chef d'œuvre que vos esprits nous a sorti. xD


Premier cadavre exquis, participants :
Lili
Toris
Allemagne
Désirée
Roderich

Citation :

Un soleil brûlant surplombait la ville. L’air y était malsain. Les égouts suintaient, mais personne n’accordait la moindre attention à cette atmosphère viciée. Chacun circulait dans la fourmilière géante, préoccupé par ses seuls intérêts. Au milieu de cette foule, les yeux scrutant les environs, un homme était en quête. Il n’avait rien d’un chevalier ! Oh non! Ses épaules baissées, il avait l’air pathétique tandis qu’il cherchait cette femme aperçue la veille. Une femme grande, élancée qui l’avait bousculé, laissant tomber son mouchoir. Il fit encore un signe de main, puis s'en retourna à son quotidien.

Quelle ne fut sa surprise de découvrir dans sa chambre Sadako regardant à la télévision une émission sur la pêche du thon rouge. Effrayé, le propriétaire appela un exorciste qui puisse le défaire de cet esprit malin.
Malheureusement tous les exorcistes étaient grèves. Normal, nous étions en France.
Nous nous tenions la main comme deux amants tandis que défilait devant nous les Mozart, Césars et autres grandioses génies de cette patrie. Ils défilaient devant nous les Rimbaud, Baudelaire, Hugo, mais je dois certainement en oublier ! Ils accomplissaient une danse infernale où se mêlait les saveurs du pain et l'odeur de l'opium. Mais il ne fallait pas s'en étonner, nous étions dans les rues de Paris et plus précisément sur les Champs-Élysée.

Et, toujours main dans la main, nous nous mîmes à danser au rythme d'une Marseillaise invisible. Cependant, on vint interrompre notre tranquillité. C'était un aveugle qui cherchait son chemin : on ne put l'aider, on ne connaissait pas le français. Il nous maudit rageusement avant de poursuivre son chemin handicapée. Je te demandai : « pourquoi sortir alors qu'on est aveugle ? » Pas de réponses alors, il n'y avait pas de quoi méditer, il n'y avait pas de quoi philosopher. Surtout pas de temps pour philosopher, car après l'infirme, voilà qu'une vieille femme nous interroge.
On pouvait compter le nombre d'étés et d'hivers qu'elle avait vus passer rien qu'en regardant son visage : elle était l'allégorie même de toutes ces choses dont on a perdu la conscience et qu'on aimerait retrouver. Mais ... Il ne faut pas trop que je m'égare. Bref, elle nous demande de continuer à danser pour elle, qu'elle nous paiera s'il le faut. Elle dit nous trouver charmant et, tel le plus grand des prestidigitateurs, elle sort un violon de son sac.
Je ne m'y connaissais pas en musique, mais je pouvais voir qu'elle y tenait particulièrement et que c'était une offre à ne pas laisser passer. Nous haussâmes les épaules : de toute façon qu’avions-nous à perdre ? La vieille femme se mit donc à jouer et nous à nous mouvoir en rythme. C'était un exercice difficile : les sons délivrés par le violon ressemblaient trait pour trait à une plainte silencieuse et, j'avais une forte envie de pleurer. Je sentis même des larmes remplir mes pauvres yeux, mais je savais que je ne devais pas me laisser aller. Aussi, je nichai ma tête contre ton épaule et par un heureux hasard : il se mit à pleuvoir. L'hiver pleure la rose, la rose dévore l'hiver

Ah oui, je viens de réaliser qu'il fallait écrire un texte, et non pas une phrase ^^'
Enfin, le final est joli. Et les deux derniers s'enchaînent plutôt bien

Je suis tombée dans le même piège, Toris

faut dire que quand on fait ça en classe, pour occuper le cours de philo, on a pas le temps d'écrire un texte alors c'est juste une phrases chacun donc....ben force de l'habitude 8D

C'est quand même bien joli tout çà. La dernière phrase clot bien le dernier passage.

J'avais vraiment écrit n'importe quoi moi.

XDDD Moi j'ai envie de dire bravo ! Au final, on a un texte très original ! ^^
pfff ... J'ai vraiment écrit un énorme n'importe quoi.

J'aime bien justement le mélange des genres, c'est le plus marrant dans ce type de jeux et le fait que ce ne soit pas toujours de long paragraphe est bien dans la mesure où l'on a une coupure de rythme.