-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeSam 10 Oct - 12:13

Une plage déserte. Du sable à perte de vue, et une mer turquoise juste devant ses yeux. Un soleil de plomb. Des coquillages et un crabe sur la plage. Les restes calcinés d’un feu de camp. Un gigantesque S.O.S. tracé dans le sable.

Cela ne faisait pourtant pas très longtemps que le soleil s’était levé mais la température sur cette île perdue dans les mers de l’hémisphère Sud était déjà assommante. Apparemment, elle était la seule levée. Feliciano finissait sa nuit, tout comme Roderich qui n’était absolument pas du matin et dont la vue du joli crabe avec ses deux jolies pinces aurait fait pâlir voir même fuir. Gilbert, quand à lui… S’il se levait, c’était dans l’espoir de l’espionner. Mais pas ce matin, apparemment. Et Kiku préparait le repas avec des fruits trouvés.

Elle était seule sur la plage. Comment était-elle arrivée là ? Nul ne saurait le dire et de toute façon, ce n’était pas le sujet. Elizaveta s’ennuyait. Pas de Gilbert à courser et frapper parce qu’il dormait encore. Le seul qu’elle pouvait voir vaquer sur l’île à ramasser du bois, était un colosse blond. Elle s’empressa de le rejoindre afin de lui proposer son aide.

- Bonjour Ludwig ! Bien dormi ? Tu as besoin d’aide ?

Le tout accompagné d’un grand sourire digne de la plus douce des grandes sœurs… Le genre de sourire doux et tendre qu’Ukraine n’aurait pas renié. Elle s’accroupit pour ramasser du petit bois alors qu’elle voyait Ludwig s’affairer avec sa machette à tailler les arbres et à en faire des bûches.

Elizaveta regarda pensivement le blond, n’arrivant toujours pas à imaginer qu’autrefois et pendant si longtemps, il était un petit enfant qui vivait chez eux… Un petit enfant blond aux grands yeux bleus comme l’eau du lagon de l’île. Et maintenant, il était devenu un grand et beau jeune homme, fort, puissant, leur leader, même. Il avait tellement grandi et pris en musculature que les autres hommes de l’île étaient des ablettes comparées à lui. Sans doute était-ce dû aux nombreux entraînements auquel il se soumettait quotidiennement. Bizarrement, lorsque Ludwig mettait en place un entraînement, tout le monde fuyait : Roderich semblait avoir un nouveau concerto à composer, Kiku devait préparer en urgence le repas, Feliciano des pasta bien qu’il adore Ludwig, et Gilbert disparaissait dans la nature. N’y avait-il qu’elle qui appréciait l’effort physique, le fait de sentir ses muscles durcir et être douloureux après l’effort ? Etait-elle alors la seule à vouloir devenir plus fort, à tout faire pour que la victoire soit leur ? Peut-être que Ludwig et elle avaient justement en commun cette horreur de la défaite et de l’humiliation… Surtout quand on savait qu’à l’autre bout de l’île se cachaient –plus ou moins bien- les Alliés.

La Hongroise leva les yeux vers le ciel bleu sans aucun nuage. Seuls les chants des oiseaux, les forts coups de machette et les halètements de Ludwig troublaient le silence.

- Je me décrasserais bien les muscles pour me mettre en appétit…

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Ludwig / Allemagne


Ludwig / Allemagne

Admin
L'amour et la haine sont des parents consanguins


Capricorne
Messages : 3306
Age : 34
Localisation : Dans le pays de Goethe

Citation : Save water. Drink beer.
Double Comptes : Roumanie

RPs en Cours : 1. L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ? {Japon
3. Ah les crocrocro... {Kemet
3. Avoir peur d'un enfant {Alsace
4. Comme un homme { Prusse
5. [1997] Faire revivre les mythes | Hellas

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeSam 10 Oct - 15:26

Quand l'Allemagne avait annoncé aux membres de l'Axe – et aux autres pays qui étaient dans son camp – qu'ils partaient sur une île de l'hémisphère Sud, nombre d'entre eux avaient pensés que leur chef les menait prendre quelques vacances. Ils pensaient trouver une île paradisiaque où se reposer, reprendre des forces avant de repartir sur le champ des batailles pour casser deux-trois pattes aux Alliés. L'île répondait aux attentes, c'est au niveau de l'ambiance que beaucoup furent déçus. Dès les premiers jours chacun dut construire la hutte qui servirait de domaine à tout le monde – par respect pour Elizaveta, Ludwig veilla à ce que la jeune femme ait sa propre " demeure ". Ceci n'était qu'un avant-goût du séjour, l'Allemagne faisant connaître aux autres nations une panoplie d'entrainements qui pouvaient avoir lieu même en pleine nuit. Roderich s'était désespérément accroché à son oreiller la dernière fois : Ludwig l'avait traîné sur la plage avant de l'envoyer dans la mer. L'infortuné Autriche avait couru avec une vitesse décuplée par la peur, des algues dans ses cheveux.

Cette fois-ci, aucun entrainement nocturne n'avait au lieu. Donc en logique, chacun aurait du se lever aux aurores pour vaquer aux occupations de base. Malheureusement non, ou comme le supposait Ludwig, chacun jouait à faire semblant de dormir pour mieux profiter de la grasse matinée. Il allait encore devoir mener le travail par lui-même. Il n'y avait que Kiku d'éveillé, préparant le repas avec le " peu " de denrées qu'il avait trouver – autrement dit assez pour nourrir un régiment.

- Je pars chercher du bois, ne m'attendez pas pour le repas, informa-t-il Kiku en prenant une machette (l'unique du camp puisque l'Allemand ne voulait pas quelqu'un se blesse avec).

Kiku hocha la tête mais ne laissa pas partir son supérieur sans que celui-ci ne prenne une part du repas à grignoter durant son travail – on ne devait pas travailler le ventre vide, cela est très mauvais pour la santé. L'Allemagne partit ainsi à quelques mètres du campement, coupant les arbres en veillant à les transformer en des rondins d'une envergure plus ou moins semblables. L'idée lui était venu le matin même alors qu'il dégageait Feliciano qui avait quitté sa couche pour se glisser dans la sienne. Ce nouvel entrainement permettrait d'inculquer quelques bases de combat maritime aux restes des troupes.

- Bonjour Ludwig ! Bien dormi ? Tu as besoin d’aide ?
- Oui oui bonjour...

L'Allemand était tellement concentré dans son travail qu'il avait juste réussi à reconnaître la voix, et à comprendre les propos que celle-ci lui avaient tenus. Occupé à couper quelques arbres supplémentaires – tout en veillant à ne rien oublier pour le camp, ni pour l'entrainement – il ne se rendait pas de compte de la chaleur de plus en plus oppressante. Et encore moins des gouttes de sueur qui abreuvaient le sable, disparaissant en volutes de vapeur tant le sable était brûlant.

Sentant la douleur battre dans son bras qui maniait la lame, Ludwig finit par stopper, essuyant d'un revers de main la sueur sur son front. Il se retourna enfin vers son interlocutrice dont les bras étaient chargés de branches, parfaites pour un feu de camp – ou un feu d'appel à l'aide aurait signalé Feliciano. Ludwig n'eut pas la moindre réflexion sur la tenue de la Hongroise – elle était bien plus habillée qu'un certain Italien. Il tiqua néanmoins en la voyant nu tête alors que le soleil était déjà implacable.

- Je me décrasserais bien les muscles pour me mettre en appétit…
- Tu n'iras pas bien loin sans couvre-chef, coupa Ludwig sans le moindre tact, enfonçant de force sa propre casquette sur la tête hongroise. Sous ces latitudes, une insolation peut être très dangereuse. Si tu oublies ces simples règles, tu n'iras pas bien loin.

Il sembla se rendre compte qu'il ne s'adressait pas à la folle Italie du Nord qui n'avait aucun sens du danger, mais à la Hongrie une nation bien plus âgée que lui. Un silence s'installa, l'Allemagne hésitant à s'excuser de ses propos – pourtant fondées – ou de continuer sur sa voie de " le chef a toujours raison ". (PS : En cas de litige, se rapporter à la règle n°1 qui est " Le chef a TOUJOURS raison "). Comme toujours, Ludwig trouva une troisième proposition. Prenant les rondins qu'il avait abattus, après avoir remis la machette à sa ceinture, il fit signe à Elizaveta de le suivre. Face au regard interrogateur de la nation, il fut obligé de donner quelques explications.

- Je pensais pousser les autres à construire un radeau. Ils vont ainsi apprendre à mener une bataille navale. Mais pas dans le sens du jeu, même si Feliciano va encore comprendre de travers...


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Jeu 21 Jan - 18:30, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://so-yuyu.livejournal.com/

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeSam 10 Oct - 15:59

Bon. Ludwig, semblait désespérément en vouloir aux morceaux de bois comme s’ils étaient les Alliés eux-mêmes pour s’acharner autant dessus et ne même pas faire attention à la personne qui l’avait salué. Il s’était retourné, essuyant la sueur qui coulait abondamment de son visage et pour renvoyer en arrière ses mèches blondes qui pourtant le rendaient attendrissant comme tout lorsqu’elles retombaient sur son front.

Elizaveta constata un froncement de sourcils réprobateur sur le visage de Ludwig. Peut-être était-ce sa tenue, bien légère pour une dame dans ce milieu de vingtième siècle, qui le choquait ? Elle était pourtant, pour elle, décente ! Elle portait un haut de bikini ainsi que son pantalon militaire avec ses bottes. Elle avait voulu raccourcir son bas mais Roderich s’était insurgé contre un possible, éventuel et même fort probable gaspillage de tissus. Mais comme Roderich dormait encore, elle avait au moins pu sortir dans cette tenue qui lui tenait bien moins chaud qu’un marcel ou que sa veste militaire.

Néanmoins, ce ne semblait pas être sa tenue « fantaisiste » qui dérangeait Ludwig alors qu’elle allait s’en revenir les bras chargés de petit-bois. Mais el fait qu’elle n’ait que comme couvre-chef sa longue chevelure châtain. Sa tête rentra dans ses épaules quand l’Allemand la coiffa de sa propre casquette.

- Tu n'iras pas bien loin sans couvre-chef. Sous ces latitudes, une insolation peut être très dangereuse. Si tu oublies ces simples règles, tu n'iras pas bien loin.

- Ludwig !!

Elle avait foncé les sourcils, le fusillant du regard. Elle n’était pas une enfant !!! Et la casquette du jeune homme était trempée de sueur ! Elizaveta soupira bruyamment mais ne put se défaire de la casquette du blond car elle avait les bras chargés de bois et ne voulait pas avoir à poser son chargement pour une simple casquette. Elle la lui rendrait une fois au campement.

Puis un silence s’installa entre les deux personnes. Ludwig avait l’air de ne plus quoi savoir faire de ses muscles, la machette au bout de la main, l’autre massant un biceps qui devait être douloureux. Elizaveta, quant à elle, attendait des explications au tas de rondins qui était près d’eux.

- Je pensais pousser les autres à construire un radeau. Ils vont ainsi apprendre à mener une bataille navale. Mais pas dans le sens du jeu, même si Feliciano va encore comprendre de travers...

Elizaveta ne put empêcher une petite voix dire dans sa tête que bataille navale = garçons mouillés = vue sympathique. Mais elle reprit vite son sourire rêveur par un air plus sérieux. Ludwig avait été en partie élevé par Roderich, et de lui, il avait gardé un côté très… « moral ».

- Tu proposes de construire deux radeaux et de jouter ? Ma foi, ce serait un entraînement très physique, tant dans la manœuvre, l’attaque et l’évolution en milieu aquatique…

La Hongroise imagina dans sa tête deux équipes : l’Axe contre les alliés de l’Axe. Tout en pensant que l’équipe qui accueillerait Roderich aurait un… léger… enfin un énorme handicap. Déjà, il faudrait traîner l’Autrichien sur le radeau, en évitant toute bestiole marine, lui attacher les lunettes au visage si c’était possible pour qu’il voie quelque chose, l’empêcher de tomber à l’eau parce que dans l’eau il y avait des poissons, des algues et des tas de bestioles capables de terroriser le brun plus violemment qu’un monstre sous le lit d’un enfant. Et puis, il ne faudrait pas le laisser diriger le radeau, sinon on courait le risque de finir en Antarctique.

Elle aimait profondément Roderich, l’admirait à bien des égards mais elle connaissait ses faiblesses et là… On était sans doute devant sa plus grande –si elle ne se comptait pas dedans-.

- Il faut que les handicaps soient équitables. Feliciano et Roderich pas ensemble. Sinon, on court droit à la catastrophe. Qu’en dis-tu ?
Revenir en haut Aller en bas

Ludwig / Allemagne


Ludwig / Allemagne

Admin
L'amour et la haine sont des parents consanguins


Capricorne
Messages : 3306
Age : 34
Localisation : Dans le pays de Goethe

Citation : Save water. Drink beer.
Double Comptes : Roumanie

RPs en Cours : 1. L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ? {Japon
3. Ah les crocrocro... {Kemet
3. Avoir peur d'un enfant {Alsace
4. Comme un homme { Prusse
5. [1997] Faire revivre les mythes | Hellas

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeSam 10 Oct - 20:09

Ludwig hocha la tête devant les remarques de la Hongrie : savoir que quelqu'un confirmait ses idées le rassurait sur la bonne teneur de celles-ci. A écouter Roderich il y avait toujours quelque chose à critiquer : en même temps l'Autriche critiquait tout le monde. Il ne manquerait pas de donner son avis sur le nouvel entrainement ( "Allez dans l'eau mais vous n'y pensez pas ! … Vous ne plaisantez pas, vous êtes certain ?" ), cela Ludwig le savait et rien que pour voir le visage décomposé de Roderich cette idée valait le coup. De toute façon il n'avait rien trouvé de mieux pour transformer une équipe de bras cassés en troupes militaires dignes de ce nom. Il fallait qu'il se montre compréhensif mais strict.

- Il faut que les handicaps soient équitables. Feliciano et Roderich pas ensemble. Sinon, on court droit à la catastrophe. Qu’en dis-tu ?

Nouvel hochement de tête de l'Allemand. Ils étaient six en tout, ils devaient donc construire deux équipes de trois membres. Comme l'avait souligné Elizaveta le plus dur sera de répartir les forces équitablement afin que chaque camp sache tirer de ses points forts, tout en jonglant avec ses points faibles. Ludwig se refusait déjà de prendre Roderich dans son équipe : l'Autriche serait bien capable de prétexter l'Anschluss pour demeurer agrippé à lui, trop effrayé pour faire quoi que ce soit. Quant à Feliciano... il hésitait encore à l'envoyer dans l'inconnu ou à le conserver sous son paternalisme. Non pas qu'il s'inquiéta au sujet de l'Italie, qu'il ait peur qu'il se noie ou se fasse du mal. Voyons. Vous connaissez l'Allemagne, jamais elle ne s'est inquiétée au sujet de l'Italie du Nord. … Vous ne me croyez pas ? Soit.

- Je penses déjà mettre Roderich avec Kiku. En présence de quelqu'un ayant une grande connaissance maritime, sa phobie aquatique sera peut-être moins importante.

Les deux nations ne se connaissaient nullement, ce qui donnerait tout son sel à l'épreuve. Ils devraient ainsi apprendre à agir de concert malgré l'absence de connaissance de l'autre. Comme lors d'une guerre où on devait faire confiance au soldat posté à côté de soi, sans savoir si celui-ci n'allait pas nous laisser face à l'ennemi dans la seconde qui suivait.

- Je vais quand même éviter de mettre Gilbert avec toi, je ne veux pas le retrouver noyé. Quoique, peut-être que çà vous poussera à travailler main dans la main.

Ludwig ajouta ces derniers mots avec un sourire en direction de la Hongrie, un sourire ironique qui laissait planer le doute. Arrivé au camp, Ludwig posa les rondins, massant l'épaule contre lequel ils les avaient appuyés durant toute sa marche. Le reste des troupes s'était réuni autour du petit-déjeuner préparé par Kiku – son diner était moins apprécié étant à base de produits de la mer, chose peu appréciée de certaines nations terrestres qui ne possédaient aucune côte. L'Allemagne lâcha un soupir tandis qu'il tâchait de se maitriser, fermant les paupières jusqu'à s'en faire mal avant de les rouvrir.

- Il manque encore quelqu'un.


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Jeu 21 Jan - 18:33, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://so-yuyu.livejournal.com/

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeDim 11 Oct - 9:25

A chaque fois qu’elle argumentait sur le projet de Ludwig en faveur de celui-ci, elle voyait Ludwig hocher fermement de la tête, signe qu’il était d’accord et qu’ils partageaient une même vision de la chose. Un amas de rondin sur les épaules –mais quelle force, quel homme !-, Ludwig réfléchissait et elle le suivait, attendant le fruit de ses réflexion sur la constitution éventuelle des équipes.

- Je pense déjà mettre Roderich avec Kiku. En présence de quelqu'un ayant une grande connaissance maritime, sa phobie aquatique sera peut-être moins importante.

Elizaveta approuva vivement d’un hochement de tête. De plus, le japonais était si courtois, poli et pétri de bonnes manière que sa compagnie ne pourrait qu’être agréable à Roderich. Il fallait les entendre se parler sur des banalités pour se rendre compte de l’exquise politesse dont ils faisaient preuve, de leurs manières calmes et distinguées, quoique Kiku ait plus tendance à se mettre en retrait que l’Autrichien.

- Je vais quand même éviter de mettre Gilbert avec toi, je ne veux pas le retrouver noyé. Quoique, peut-être que çà vous poussera à travailler main dans la main.

Elle le regarda s’arrêter, se tourner vers elle en souriant, car il savait très bien que la cohabitation prusso-hongroise avait tendance à être plus qu’houleuse, voire carrément sanglante. Le regard vert d’Elizaveta fusilla l’Allemand du regard. Comme si c’était de sa faute si le frangin du blond venait sans arrêt l’ennuyer en tentant de l’espionner lorsqu’elle se changeait ou importuner Roderich en lui jetant des oursins dessus…

- De toute façon, mon p’tit Ludwig, que je sois avec ton frangin ou pas m’empêchera pas de te couler…♪

Elle avait grogné ces quelques mots entre ses dents, alors que le fracas des rondins de bois s’entrechoquant après leur chute violente sur le sable –la manière de Ludwig de les poser- couvrit son marmonnement.

Si Gilbert, malgré ses très mauvaises habitudes, son comportement de voyou, était un guerrier de grande valeur, et s’ils étaient une équipe de trois à handicap, cela voulait dire qu’ils hériteraient de… Feliciano. Comment faire attaquer des gens l’Italien ? En lui promettant des pasta et des jolies filles ? Alors que sur l’île il n’y avait ni l’un ni l’autre… A moins qu’elle ne le menace de l’emmener chez les Alliés manger de la nourriture anglaise ? Si la carotte ne marchait pas, le bâton pouvait fonctionner…

De toute façon, Gilbert et elle pouvaient bien faire une trêve pour s’assurer de leur victoire. La victoire, le prestige, montrer que l’on était fort, que l’on ne craignait pas Ludwig-la-montagne-de mucles-même-s’il-était-mignon-les-cheveux-au-naturel, qu’on pouvait ensemble les vaincre, lui et son équipe. Même si pour ça il fallait couler Roderich. Mais elle trouverait bien le moyen de se faire pardonner de lui…

- Il manque encore quelqu'un.

Elizaveta sursauta. Tout à ses pensées, elle était restée immobile, le bois encore dans ses bras, alors que le reste de la troupe était autour du feu en train de déguster un petit déjeuner, très frugal aux dires de Kiku, mais au vu de l’énorme montagne de fruits exotiques, la Hongroise n’avait pas la même vision des choses. Il y avait Feliciano qui faisait un grand sourire dégoulinant de jus de fruits à Ludwig, Kiku qui venait lui prendre le bois des bras, Gilbert qui la regardait avec un petit sourire qui en disait long sur ses pensées. Oui, il manquait quelqu’un. Une personne qui n’était absolument pas du matin.

- Je m’en charge, restaure-toi.

Elizaveta partit dans la case réveiller son cher et tendre, chasser le vilain crabe sans doute mis au pied du lit par un affreux albinos qui paierait ça tôt ou tard et le ramena, encore légèrement ensommeillé –mais toujours impeccable- prendre son petit déjeuner.

Elle-même s’assit autour du feu où cuisaient des tubercules trouvés dans la forêt par Kiku. Gilbert, Roderich et Ludwig avaient dit un « NON » franc et massif au poisson pour le petit-déjeuner, elle ne comprenait pas pourquoi ces gourmets refusaient la seule source de protéines facilement accessible. Bon, c’est vrai, la cuisine de Kiku manquait horriblement de paprika à son goût mais elle n’allait quand même pas râler pour ça !

- Alors Ludwig… Les équipes donneraient un truc du style : toi, Roderich et Kiku dans la première et les deux autres avec moi ?

Elizaveta entendit plusieurs étouffements dans les bols en noix de coco et fusilla du regard Gilbert qui se rendait compte qu’elle et lui allaient devoir… COOPERER.
-et surtout qu'il allait devoir travailler-.

- On commence quand ? Moi, j’ai hâte de m’entraîner !

Nouveaux étouffements. Oui, les gens semblaient la prendre pour une folle qui avait sans doute reçu une insolation, et que c’était donc pour ça qu’elle avait sur la tête la casquette de Ludwig.
Elizaveta se rendit compte à cet instant qu’elle la portait toujours. Elle l’enleva et la rendit à son propriétaire en le remerciant.
Revenir en haut Aller en bas

Roderich / Autriche


Roderich / Autriche



Lion
Messages : 1735
Age : 33
Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !

Double Comptes : Kemet

RPs en Cours : Sois proche de tes ennemis

They will not control us. We will be victorious.

La ballerine et le musicien

La lumière des premiers flocons

Nuits espagnoles



Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeVen 16 Oct - 16:17

Jésus Christ, mais que faisait-il sur cette île ? Roderich en avait plus qu’assez, non vraiment, mais cela était inhumain de les emmener dans un endroit entouré d’eau, d’algues et pire encore…. De poissons ! Oui, parfaitement, des affreux poissons gluant, écailleux et aquatiques, pouvait-on faire pire comme animal ? Et ne parlons pas de toutes ces autres choses marines qui grouillaient par ici, telle la vermine dans les égouts. La veille, le pauvre Feliciano avait failli mourir de terreur en voulant montrer à l’Autrichien, le mignon petit crabe qu’il avait ramassé. Le petit brun, dans son innocence la plus totale et la plus….euh….totale…. n’aurait put prévoir toutes ces imprécations haineuses qui lui tombèrent dessus, ainsi que les noms de saint à la pelle, avec quelques blasphèmes pas très catholiques (« euh… Roderich-san, Saint Dizier ce ne serait pas plutôt un village français ? Je sais pas si je l’ai déjà vu dans la bible. C’est pas là qu’Allemagne a du aller vous rechercher, lorsque vous étiez sorti chercher du pain ? »). Enfin bref, depuis, l’Italie du Nord se terrait dans l’ombre allemande, lorsque son ancien tuteur était dans les parages (« il a fait tuer le craaaaaabe »).
Parfois, Elizaveta l’aidait à combattre sa némésis que représentait la mer, parfois non. Il faut dire que la jeune femme trouvait bien amusant de le voir s’accrocher à un autre membre du groupe –masculin, qui plus est- comme si sa vie en dépendant, à chaque fois qu’une vague un peu plus forte que les autres, roulait sur la plages. De gros cœurs semblaient voler autour d’elle si par malheur, c’était à Gilbert que Roderich était accroché.
Ludwig, quant à lui, ne devait plus du tout se demander pourquoi l’inventeur de la psychanalyse était Autrichien, quiconque devait subir cet aristocrate avait besoin de se vider le cerveau pour ne pas exploser.
Bref, tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Là, en cet instant précis, Roderich ne savait pas du tout quelle heure il pouvait bien être et, sincèrement, se fichait également de le savoir : pour le moment, il dormait !
Il dormait et rêvait d’un monde civilisé, un monde avec des chaises pour s’asseoir, des tables pour manger et pas de poissons. Il rêvait d’un monde Autrichien.

Malheureusement, une main lui secoua l’épaule, il fallait se réveiller. Roderich ouvrit difficilement les yeux, le doux sourire d’Elizaveta se refléta dans son regard embrumé. La jeune femme lui caressa la joue avec douceur, lui pinçant légèrement la peau de manière taquine. L’Autrichien soupira et se redressa, les mains de la belle vinrent alors lui coiffer les cheveux, tout en taquinant Mariazell, alors que ses lèvres se posaient sur son front.
Courage, hein ? L’homme se releva et termina de se préparer. Très bien, mais pourquoi l’emmener ici, sur cette île où il ne ferait jamais rien de bon, alors qu’il aurait très bien pu s’entraîner ailleurs ?


-Alors Elizaveta, à votre avis, vais-je survivre à un nouveau jour ici ?


Ce fut alors qu’il remarqua la tenue incongrue de la jeune femme. Un haut de bikini…certes, ils en avaient déjà parlé mais Roderich n’aimait vraiment pas cela. Surtout avec Gilbert dans les parages…

Enfin, il fallut se décider à affronter les autres. Bien évidemment, Ludwig lui jeta un regard réprobateur et presque assassin, lorsqu’il le vit apparaître, ce à quoi Roderich répondit par son air dédaigneux habituel. Un dialogue tout à fait normal entre eux, parfois il s’agrémentait d’une légère variation avec un poing allemand qui volait vers des lunettes autrichiennes, parfois non.

Le Japon avait préparé le petit déjeuner en écoutant les menaces de mort des trois germaniques la veille, apparemment. Il n’y avait pas de poisson au menu, le brun prit sa part avec soulagement : enfin quelque chose de mangeable !

Ce fut alors que le monde s’écroula : Elizaveta résuma le programme de la journée.

Que…que…quoi ? Plait-il ? Ils allaient…noooon…. Ils n’allaient quand même pas se battre sur l’eau, non ? C’était une blague, oui, voilà une très mauvaise blague.
Roderich essaya de se rappeler s’il avait bien remplit un testament, avant de partir car là, c’était bien officiel : il n’allait pas passer la journée.

Ainsi, il allait être en équipe avec Ludwig –au bout de combien de temps le blond allait-il vouloir le noyer ? Les paris sont lancés !- et Japon. En face d’eux, Elizaveta, Feliciano et la tare albinos.

Ohoh… Bien, très bien finalement…

Par les poils de barbe de Gudrün, qu’à cela ne tienne, pour se venger de ce futur martyr, de cette passion toute christique qui l’attendrait, hé bien Roderich allait défoncer royalement Gilbert jusque à ce que ses nerfs se calment. Ca allait saigner, comme disaient les jeunes….

Un jour néanmoins, Roderich rappellerait à Ludwig que l’eau, ça mouille. Pour l’instant, il allait prier pour que ce cauchemar cesse.
Revenir en haut Aller en bas

Ludwig / Allemagne


Ludwig / Allemagne

Admin
L'amour et la haine sont des parents consanguins


Capricorne
Messages : 3306
Age : 34
Localisation : Dans le pays de Goethe

Citation : Save water. Drink beer.
Double Comptes : Roumanie

RPs en Cours : 1. L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ? {Japon
3. Ah les crocrocro... {Kemet
3. Avoir peur d'un enfant {Alsace
4. Comme un homme { Prusse
5. [1997] Faire revivre les mythes | Hellas

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeVen 16 Oct - 18:12

D'un signe de tête l'Allemand remercia sa coéquipière de se charger d'une tâche aussi ingrate : Roderich aurait droit aujourd’hui à un véritable réveil et non à un hurlement tonitruant de sa part. Ludwig plia sa taille imposante pour s'asseoir auprès de Feliciano qui lui tailla un éloge sur la cuisine de Kiku. Ce dernier n'osait rien répliquer, se contentant de baisser la tête – geste dérisoire pour cacher son malaise et montrer une modestie non feinte. Les compliments pouvaient toucher le Japon au point de pousser celui-ci à se cacher dans la jungle le temps de retrouver un battement cardiaque normale et de faire disparaître toute rougeur de son visage (au risque de les faire passer pour les traces d'un coup de soleil si besoin est).

- Ludwig, Ludwig ! Euh je veux dire... Capitaine ! On fait quoi aujourd'hui ?

Ludwig porta son regard sur les yeux larmoyants et quémandeurs d'une Italie qui souhaitait ardemment avoir une activité qui le mettrait en commun avec son cher Allemagne. Ludwig n'osa pas lui dire en quoi consistait réellement l'activité du jour, il l'apprendrait bien assez tôt. De toute façon il ne dirait pas non à un entrainement lié à la nage (dans un certain point de vue), étant le premier à se jeter à l'eau pour s'amuser à faire quelques brasses pendant que ses " ainés " s'occupaient du camp.

Roderich et Elizaveta vinrent les rejoindre, chacun prenant place autour du feu dont s'occupait Kiku, telle une mère veillant à ce que ses enfants se nourrissent convenablement. L'activité secrète fut rapidement révélée par une Elizaveta jubilant à l'idée de s'amuser – et de voir Roderich terrifié devant l'élément aquatique ?

- Alors Ludwig… Les équipes donneraient un truc du style : toi, Roderich et Kiku dans la première et les deux autres avec moi ?

Elizaveta entendit plusieurs étouffements dans les bols en noix de coco et fusilla du regard Gilbert qui se rendait compte qu’elle et lui allaient devoir… COOPERER.
-et surtout qu'il allait devoir travailler-.

Feliciano leva les bras en l'air pour manifester son bonheur, tandis que Gilbert grognait quelques jurons germaniques. Ludwig ne tint aucunement de la réaction de son frère, préférant détailler celui de Roderich. Son visage demeurait de marbre mais ses yeux étaient écarquillés de pure terreur. On pouvait presque discerner une goutte de sueur couler le long de sa tempe. Se resservant dans le plat qui lui tendait Kiku, Ludwig confirma les propos de la Hongrie.

- Le mieux aurait été que je supervise l'épreuve sans y participer, mais cela créerait des équipes déséquilibrées.
- West, j'ai pas vraiment le pied marin, je peux me porter volontaire pour que tu...

Le regard que lança l'Allemagne à la Prusse dissuada ce dernier de continuer son argument. Tournant à nouveau dos au seul membre de sa famille, Ludwig reprit sa discussion.

- Nous ferons donc ainsi. Chacun devra tirer parti des forces de ses coéquipiers pour compenser leurs points faibles.

Elizaveta sautillait presque sur place, pressée de se lancer dans cet entrainement. Ludwig se leva et demanda à Kiku s'il voulait bien l'aider à construire les radeaux. Le Japon acquiesça en s'inclinant et les deux nations se rendirent vers le tas de rondins, après s'être fournis en cordes. Attachant les rondins, ils construisirent les " engins de tortures " comme les aurait défini Roderich, veillant à ce que les cordes soient assez fortes pour tenir le tout. Ludwig ne voulait pas perdre un de ses coéquipiers, et encore moins plonger à la recherche d'un Autrichien qui serait capable de se noyer dans vingt centimètres d'eau.

Appellant le reste de l'équipe, Ludwig ordonna à chaque équipe de mettre son radeau à flot. Regardant l'équipe Elizaveta-Feliciano-Gilbert exécuter sa tâche sans problème, Ludwig entreprit de faire de même avec le navire de son équipe. Sauf que Roderich ne semblait pas prêt à le faire. Ne se souciant pas de Kiku qui poussait le radeau en grimaçant de douleur, l'Allemagne se campa devant l'Autrichien qui ne bougeait pas d'un iota.

- Cette attitude est-elle une marque de mutinerie ?

Spoiler:


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Jeu 21 Jan - 18:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://so-yuyu.livejournal.com/

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeVen 16 Oct - 19:23

A l’annonce qu’elle avait fait des équipes, elle vit Roderich pâlir. Non, pas qu’il ait peur de l’eau en elle-même, mais simplement des bestioles qui grouillaient dedans. Mais le pire pour lui était les crabes avec leurs pattes et leurs pinces. Là, il pouvait sauter sur l’individu le plus proche -si c’était Gilbert, Elizaveta jubilait, en effet, ils étaient physiquement bien assortis, selon elle- ou hurler d’une façon pas toujours très digne.

Gilbert protestait vivement mais le regard aussi acéré que de l’acier de son cadet coupa court à toute récrimination de ce dernier.

- Nous ferons donc ainsi. Chacun devra tirer parti des forces de ses coéquipiers pour compenser leurs points faibles.

Elizaveta regarda ses équipiers.
Gilbert était grand et fort mais en contrepartie, il chercherait à la peloter sans arrêt. Quoiqu’ils pourraient s’entendre pour la victoire. Car Gilbert était très fier et se ferait un plaisir d’infliger une défaite à l’Autrichien. Et aussi à son petit frère, afin de lui montrer que l’aîné valait encore quelque chose.
Feliciano était plus grand qu’elle mais plus petit que Gilbert. Il était un grand pleurnichard, certes. Mais en lui disant qu’il y aurait des pasta pour le dîner, que Ludwig serait heureux ou bien qu’Arthur est dans le coin, on pouvait en tirer quelque chose.
Quant à elle… Elle était petite certes, mais teigneuse. Elle ne savait pas naviguer, elle laisserait la tâche à Feliciano qui était plus marin qu’elle. Par contre, dans l’eau, c’était un requin. La Hongrie est reconnue pour ses nageurs endurants et rapides, de plus, elle est la nation maîtresse incontestée du water-polo.

Tandis que Ludwig et Kiku jouaient les constructeurs, Elizaveta partit chercher des longues et fines perches afin de pouvoir naviguer. Elle en donna deux à ses adversaires et en garda deux pour son équipe à elle. Puis elle convoqua les deux guignols-euh personnes de son équipe.

- Les gars… On va pas se laisser faire, on va gagner. On a pas le choix, il faut qu’on gagne. Hors de question de subir les remarques sarcastiques de ton frangin, Gilbert, c’est compris ? Alors tu mets tes hormones de côté et tu vas te battre, nom de nom ! Feli… Je sais, ça te fend le cœur de devoir attaquer Ludwig, oui il est fort, musclé, bien bâti, tout ce que tu veux mais pense à quel point il sera fier de toi si tu arrives à le battre ! Et puis, si tu le bats, promis, on fait des pasta ce soir !

Il fallait mettre dorénavant les radeaux à flots et s’éloigner de plusieurs mètres de la rive. Coordonnés, son équipe à elle n’eut pas trop de mal à faire naviguer le radeau. Mais elle pouvait voir que ça n’avançait pas dans l’autre équipe : Roderich ne voulait pas mettre un pied sur la frêle et instable embarcation. Kiku seul poussait le radeau alors qu’elle pouvait entendre Ludwig hurler sur Roderich.

Son sang ne fit qu’un tour, elle plongea, même si elle se doutait que ses deux coéquipiers n’allaient pas apprécier. Mais elle nagea jusqu’à la rive d’où elle sorti de l’eau telle une nymphe sortant de l’écume, mais une nymphe avec une aura relativement meurtrière. Elle posa sa main sur l’épaule de Ludwig et parla d’une voix où l’on sentait une colère très nettement perceptible.

- Ludwig, si engueuler tes collègues –et par extension Roderich- est une preuve d’esprit d’équipe…

Son regard vert étincelait de colère mais se calma vivement lorsqu’elle s’approcha du brun. Il était un peu pâlot et il ne faisait pas confiance à l’esquif que Kiku tentait de mettre à flot, seul.

- Liebling… Faites confiance à Kiku et à Ludwig ! Ludwig est fort, vous le dites vous-même, il vous retiendra… N’est-ce pas, LU-DWIG… ! Allons, Roderich… Faites confiance à Kiku, c’est un navigateur né. Et si vous paniquez dans l’eau, je vous promets de vous sauver… Montrez nous à tous ce que vaut l’Autriche… Ne laissez pas Gilbert penser que vous êtes moins que rien…

Elizaveta sourit doucement au brun, lui montrant le radeau. Si Roderich se noyait, elle pourrait sans doute le repêcher, puis lui faire du bouche-à-bouche… Peut-être y pensait-il aussi, qui savait ?
La Hongroise se prépara à rejoindre son radeau, mais après avoir fait deux pas dans l’eau, elle s’arrêta, puis revint sur la plage, fronçant les sourcils. Elle délaça ses bottes et retira son pantalon, sous le regard médusé des deux germaniques.

- Vous avez déjà vu une femme en sous vêtements alors pas de quoi vous choquer pour un bikini ! Et puis, c’est pas pratique de nager avec des bottes et un pantalon !
Revenir en haut Aller en bas

Roderich / Autriche


Roderich / Autriche



Lion
Messages : 1735
Age : 33
Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !

Double Comptes : Kemet

RPs en Cours : Sois proche de tes ennemis

They will not control us. We will be victorious.

La ballerine et le musicien

La lumière des premiers flocons

Nuits espagnoles



Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeMar 20 Oct - 18:52

Il avait essayé, oui le ciel lui en avait été témoins, il avait essayé d’obéir aux ordres, d’oublier qu’il mourait de peur au point que ses genoux pouvaient presque s’entrechoquer entre eux sous la terreur. Mais… il y avait la plage, cette plage tout autour d’eux…. La bouche sèche, Roderich ne pouvait oublier les silhouettes des petits crabes, cachés dans le creux des vagues ou bien tous ces Bernard l’Hermite affreusement rampants sous les coquillages. L’Autrichien détestait, non, haïssait, cela. Une peur primaire, impossible à contrôler, à combattre et pire, à expliquer.
Petite consolation que celle de voir que Prusse lui aussi, ne semblait pas bien à l’aise. Prusse, à vrai dire, même l’idée de le voir se noyer ne l’aidait pas à poser un pied devant l’autre. Le brun ne pouvait pas avancé, tétanisé. Et le bruit de la mer ne faisait qu’augmenter encore un peu plus son malaise. Quelle divinité marine osait donc ricaner de sa bouche de nacre et d’écume ? Sans aucun doute la nymphe Calypso, une sacré garce celle là, n’hésitant pas à enlever d’héroïques voyageurs…
Mais pour l’heure, mieux valait ne pas penser à Homère. En effet, Ludwig avait remarqué l’absence totale de mouvements de la part de son aîné.


- Cette attitude est-elle une marque de mutinerie ?


A vrai dire, Roderich se sentait incapable de répondre à cette question. Au départ, cela tenait bien plus de l’incapacité que de la contestation, ou alors cela était affaire d’inconscient. Mais maintenant ? Ah, que n’avait-il son piano pour jouer du Chopin ou du Haydn ! Malheureusement, Ludwig avait fait bloc avec Elizaveta pour l’empêcher de l’amener avec lui. Et ils avaient réussi.

En parlant d’Elizaveta… la jeune femme avait quitté son radeau pour venir défendre son cher et tendre, prête à user de violence sur Ludwig. Roderich leva un bras pour essayer de calmer le jeu. Quoi qu’il en soit, malgré toutes les paroles rassurantes de la Hongrie, l’homme ne pouvait pas. Bien sûr que Japon était excellent navigateur, bien sûr qu’Allemagne était digne de confiance et plongerait si jamais un de ses équipiers tombait à l’eau mais non. C’était au dessus de ses forces.


-Mutinerie oui, peut-être… et je suis outré de voir cela, ludwig. Vous êtes l’un des hommes les plus intelligents que je connaisse, vous devriez savoir qu’un bon chef doit savoir prendre en compte les points faibles de ses armées. Jamais je ne conduirais de combat naval dans cette guerre. Si vous m’y forcez, ce serait alors pour sacrifier l’Autriche. Si c’est cela que vous voulez, ayez la décence de me prévenir…


Roderich n’avait que murmuré ces mots, alors qu’Elizaveta s’éloignait, ne voulant pas alerter la jeune femme. Il eut peur que malgré ces précautions, la brune l’ait entendue, car elle revint aussitôt sur ces pas… pour se déshabiller à moitié. L’Autrichien poussa un énorme soupir, sa femme était-elle donc devenue folle ?

- Vous avez déjà vu une femme en sous vêtements alors pas de quoi vous choquer pour un bikini ! Et puis, c’est pas pratique de nager avec des bottes et un pantalon !


-Liebchen…j’admet que vous n’avez pas tord quant à la nage, mais permettez-moi de vous contredire : vous devez être la première femme réelle que Ludwig voit ainsi, ayant plus l’habitude des magazines. Notre estimé Japon menace de faire un infarctus à votre vision, quant à Gilbert… hé bien…. Lui aussi n’a pas du voir beaucoup de femmes à demie nues, après tout, en chevalier teutonique, il a du faire voeux de CHASTETE !


Le dernier mot avait été hurlé à l’adresse du Prussien, qui répliqua par un magnifique bras d’honneur ainsi que quelques jurons bien sentis. Cet homme pouvait faire preuve d’une imagination débordante dans le domaine des insultes, lorsqu’il s’en donnait la peine.

- Vous vouliez pouvoir superviser, Ludwig, hé bien faites le… si Elizaveta rejoint Japon, les équipes seront à nouveau équitables, même en manière de handicap puisque Kiku n’osera pas lever les yeux sur son alliée. Maintenant, oubliez-moi.


Se battre sur terre, oui, ça Roderich savait le faire. En montagne également, mais sur l’eau, hors de question. L’homme tourna les talons, un bâton dans la main pour écarter crabes ou autres vilains crustacés, de son chemin.
Peut-être pour le traîner de force, peut-être pour tenter de le raisonner, Ludwig avança vers lui. Alors l’Autrichien se retourna, pointant le bâton comme s’il s’agissait d’un fleuret, vers la poitrine allemande. Certes ce n’était pas là une lame aiguisée qu’il savait dans les mains, mais il se sentait tout à fait capable de faire mal à son cadet, si le besoin s’en faisait sentir. Il avait été un guerrier, une grande puissance militaire, il le restait toujours, au fond de lui, et le prouverait bien.
Roderich le savait, la plupart des nations avait tendance à se moquer de lui, dans son dos ou bien en le regardant droit dans les yeux, arguant qu’il n’était rien qu’une caricature de guerrier passé.
Bien oubliés étaient ses exploits, il n’y avait qu’Elizaveta pour s’en souvenir dans ce qu’ils avaient représenté de puissance et de conquête. Pour tous les autres, il était l’homme au piano.


-Ne me cherchez pas, ne me retenez pas… continuez vos jeux de guerre, je m’en vais.
Revenir en haut Aller en bas

Ludwig / Allemagne


Ludwig / Allemagne

Admin
L'amour et la haine sont des parents consanguins


Capricorne
Messages : 3306
Age : 34
Localisation : Dans le pays de Goethe

Citation : Save water. Drink beer.
Double Comptes : Roumanie

RPs en Cours : 1. L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ? {Japon
3. Ah les crocrocro... {Kemet
3. Avoir peur d'un enfant {Alsace
4. Comme un homme { Prusse
5. [1997] Faire revivre les mythes | Hellas

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeVen 30 Oct - 14:54

Les reproches de la Hongroise n'atteignirent pas l'ours immaculé qui roula des yeux en grognant. Comme un ours mal léché qui avait la soudaine envie de retourner se calfeutrer dans sa tanière pour y mener une hibernation précoce. Ou de chasser les mouches importunes qu'était la Hongrie et l'Autriche d'un revers de patte – mais ce risque étant mortel, il s'abstint de l'accomplir. Il ne valait pas mieux contrarier la Hongrie, sans quoi elle allait émettre des sévices physiques a son encontre dont Ludwig se passerait bien.

- Liebling… Faites confiance à Kiku et à Ludwig ! Ludwig est fort, vous le dites vous-même, il vous retiendra… N’est-ce pas, LU-DWIG… !

Ludwig leva les yeux au ciel, croisant les bras. Certes il ne noyerait pas l'Autriche - même si l'envie ne lui manquait pas - mais il ne fallait pas non plus compter sur lui pour surveiller Roderich comme s'il était sa nation-sitter attitré. Le partage des équipes n'était peut-être pas aussi bien mené qu'il ne l'avait cru au premier abord. Diviser le couple austro-hongrois se révelait une mauvaise idée. Chacun de ses membres se retournait contre lui pour critiquer sa façon d'agir. Mais qui était le meneur ici ? C'était son autorité qu'on remettait en cause. Ils n'allaient tout de même pas lui demander d'établir un vote à main levée pour désigner un nouveau chef !

La colère allemande qui bouillait dans la nation fut douchée (à l'écossaise) par la vision d'Elizaveta ôtant quelques tissus en trop. Un cri étranglé se fit entendre dans le dos de l'Allemagne : probablement Kiku qui défaillait devant une exposition de chair (lui-même ne montrait rien de plus que son visage, ses bras et ses jambes. C'était même déjà trop pour lui). Ludwig jeta un regard à son coéquipier, autant pour s'assurer de son état qu'échapper à cette vision.

- Vous avez déjà vu une femme en sous vêtements alors pas de quoi vous choquer pour un bikini ! Et puis, c’est pas pratique de nager avec des bottes et un pantalon !

-Liebchen…j’admet que vous n’avez pas tord quant à la nage, mais permettez-moi de vous contredire : vous devez être la première femme réelle que Ludwig voit ainsi, ayant plus l’habitude des magazines.


... Il allait devoir apprendre à l'Autriche à ne pas fouiller dans ses affaires. Surtout sans SON accord. Ludwig détacha son attention de son coéquipier asiatique - qui se remettait lentement de la vision d'une femme en maillot de bain - pour toucher deux mots à Roderich. L'Autriche, malgré son statut d'ainé, fut plus rapide que lui.


- Vous vouliez pouvoir superviser, Ludwig, hé bien faites le… si Elizaveta rejoint Japon, les équipes seront à nouveau équitables, même en manière de handicap puisque Kiku n’osera pas lever les yeux sur son alliée. Maintenant, oubliez-moi.


Un coup de bâton (malencontreux) appuya le point final de la discussion. Ou plutot du monologue autrichien, son auteur repartant dans les coulisses à la manière d'un acteur dramatique. Sauf que le dramaturge n'en avait pas fini avec son personnage, et remontait vers lui, bien décidé à ce qu'il remonte sur scène. A la vu du baton pointé sur lui, Ludwig stoppa attendant les paroles qui allaient fuser de la bouche de Roderich. Si les Alliés les voyaient, ils riraient de cette pièce tragi-comique.

-Ne me cherchez pas, ne me retenez pas… continuez vos jeux de guerre, je m’en vais.
- Je n'ai pas dit que j'en avais fini avec vous.

Une main saisit le bâton de l'Autriche, le lui arrachant des mains. Sous les yeux interrogatifs des autres nations, l'Allemagne disparut dans le campement. Des bruits se firent entendre : tintements, chocs sourds, comme si Ludwig mettait les maigres emplettes dans tous les sens pour trouver quelque chose parmi tout cet amas d'objets hétéroclites. Quelques secondes passèrent avant que Ludwig n'en ressorte, les mains encombrées d'objets inidentifiables de loin, retournant vers Roderich. Un chapeau de paille fut enfoncée sur le crâne de l'Autrichien lui donnant des airs de vacancier - Mariazell en sortait, droite et fière. Son bâton lui fut rendu, après avoir été transformé en drapeau blanc à l'aide d'une chemise.

- Vous n'aurez qu'à arbitrer l'entrainement. Agitez le drapeau si vous avez besoin d'aide. Si vous ne savez pas comment faire, imitez Feliciano.
- Il faut l'agiter comme une vague ! clama l'italien sur son radeau, les mains en porte-voix.

Sans demander à Roderich s'il voulait bien s'acquitter de cette tâche (de toute façon il n'avait pas le choix), Ludwig retourna auprès de Kiku qui s'était résigné à attendre son coéquipier. Les vagues léchèrent enfin les rondins de bois. Grimpé sur le radeau avec Kiku, Ludwig pagaya avec le bâton pour se rapprocher de l'équipe ennemi. L'entrainement allait enfin commencer.

Spoiler:


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Jeu 21 Jan - 18:36, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://so-yuyu.livejournal.com/

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeMer 11 Nov - 19:15

Elle ne pensait pas que son changement de tenue allait tant causer de bruit. Entre Ludwig rouge, on ne savait si c’était exactement à cause d’elle ou à cause des révélations de Roderich. Kiku qui dissimulait ses chastes yeux de ses mains, mais la Hongroise savait que le nippon était friand d’estampes érotiques. Et Gilbert qui ne se privait pas pour se rincer les yeux mais que Roderich rappelait à l’ordre. En fait, le seul homme complètement détaché par rapport à ça était Feliciano.

Laissant Roderich aux mains de Ludwig, ayant confiance en son homme et en sa capacité de défense, elle remonta sur son radeau. Même si elle ressemblait là à une sirène sortant des eaux, son regard n’en était que plus terrifiant. Pendant qu’elle regagnait son radeau à la nage, Ludwig avait fait de Roderich son arbitre. Le chapeau de paille lui allait bien, cela lui donnait un air champêtre bien mignon, avec sa chemise légèrement entrouverte et son pantalon retroussé aux genoux… Et l’Allemand lui avait confectionné un drapeau blanc. Feliciano était tellement joyeux que Ludwig en ait fabriqué un comme Roderich, qu’il sautillait sur le radeau en expliquant à Roderich comment il fallait faire. A tel point qu’Elizaveta le rattrapa par le caleçon avant qu’il ne tombe dans l’eau alors que Ludwig regagnait à la nage son propre radeau. La bataille allait pouvoir commencer.

- On va les noyer…

Cette phrase avait échappé des lèvres de la jeune femme. Toutes ses pensées étaient tournées vers la joute à venir, elle ne faisait même plus attention aux tentatives de séduction de Gilbert et de Feliciano. Non. Il n’y avait plus Roderich dans l’équipe adverse donc elle n’aurait pas à se retenir.

- Feliciano… Toi qu’a le pied marin, tu diriges le bateau. Gilbert… Tu l’aides. Si on est assez près, on essaye de les cogner avec la perche. Comme tu es le plus fort d’entre nous, je charge de ça. Et moi, je passe sous l’eau, je les prends à revers et je les achève. Vous êtes d’accord ?

La Hongroise n’attendit pas qu’ils donnent leur accord, de toute façon. Elle voulait gagner. Montrer à Roderich combien il pouvait être fier d’elle. Et faire fermer son claper à Ludwig qui croyait qu’elle ne pourrait pas faire équipe avec Gilbert. Ne savait-il pas qu’à une époque, l’albinos et elle étaient les meilleurs amis du monde ? Certes, ils étaient toujours amis mais… D’une façon différente. Elle admirait et respectait Gilbert, certes. Mais ce qu’elle n’aimait pas, c’était le léger désir dans son regard. Il était son ami, son frère. Pas un amant. Ce regard, seul Roderich avait le droit de le porter sur elle. Alors quand elle surprenait en général ce regard teinté d’une légère convoitise, il s’en prenait une. Pour le rappeler à l’ordre.

Mais pas le temps de penser. Déjà les radeaux se rapprochaient. Elle voyait dans le regard de Ludwig et Kiku une détermination farouche. Mais elle, elle se disait qu’elle était plus déterminée qu’eux. Qu’elle allait les vaincre. Même si elle était une femme, même si elle était petite et même si sa force était moindre. Elle savait le regard de Roderich sur elle. Cela la motiverait.

- On va leur poutrer la gueule, les gars !

Sur ses mots, elle plongea. Elle était maladroite sur le radeau et beaucoup plus à l’aise dans l’eau. Avec son corps fortement dénudé, ses longs cheveux flottant dans l’onde bleutée du lagon, elle passait véritablement pour une sirène. Qu’allait-elle faire ? Ludwig n’avait émis aucune consigne. Alors allait-elle se saisir de la rame adverse afin de déstabiliser l’esquif ? Ou allait-elle passer sous le radeau afin de se retrouver de l’autre côté et de les prendre en tenailles ?

En tout cas, l’eau était transparente, qu’importe ce qu’elle faisait, elle se ferait repérer. Alors autant faire quelque chose d’efficace, avec un effet de surprise. Mais l’Allemand n’était pas dupe. Peut-être attendrait-il patiemment que sa réserve d’oxygène pulmonaire la force à remonter pour la cueillir ? Il fallait se méfier.
Revenir en haut Aller en bas

Kiku Honda / Japon


Kiku Honda / Japon

Kami des Autoroutes


Vierge
Messages : 1330
Localisation : ..... Go google it.

Double Comptes : Mongolie

RPs en Cours : Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 98722234 Autopsie d'un coeur battant
USA | WW2 (WARNING /!\)

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 78532974 Le Festival de Printemps
Hongrie | Printemps 2009

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 86080068 L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ?
Allemagne | Contemporain

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 43437591 Le lotus et le soleil
Kemet | Antiquité

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 93770105 Dieu existe pour que je puisse te haïr
Italie N | Epoque lointaine~1590


Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] 95430130 Life is always vulgar
Norvège | 2010

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeMar 8 Déc - 21:46

    Un jour, il faudrait qu'on lui explique... Qu'on lui explique sérieusement s'entend. Bien évidemment.
    Expliquer, expliquer... C'est bien beau mais expliquer quoi au juste ? Ce qu'il faisait ici peut-être ? Oui, ça serait un bon début...

    Alors, on se calme et on récapépét la situation. Un beau matin, son leader, lié à ses *hum* délicieuses origines allemandes par les liens sacrés de la wurst -plat d'ailleurs considéré par l'asiatique comme la cause de tout les malheurs culinaires du monde- avait soudain eu la brillante idée de proposer à ses alliés un moment de repos et de calme bien mérités dans une île paradisiaque des mers du sud. Le genre de celle que Kiku avait l'habitude de voir lors de ses vacances. Soleil pesant et apprécié, sable fin vous chatouillant la plante des pieds, brise marine libératrice... Le Bonheur avec un grand B, tout simplement.
    Mais voila... C'était comme un prospectus d'agence de voyage. Ceux où l'on vous fait miroiter un séjour de rêve pour finalement se retrouver avec les fonds de tiroirs. En cet instant précis en l'occurrence, Ludwig ÉTAIT le prospectus fallacieux d'agence de voyage. C'était comme s'il s'était persuadé en son âme et conscience qu'il était la personnification de ce petit instant sadique, lorsque les victimes de l'arnaque se rendent compte qu'elles se sont faites pigeonner de la plus immorales des façons. Et même si la situation actuelle était en partie la faute des « pigeons » n'ayant pas encore était cités dans un soucis de préservation d'intégrité factice, il fallait se rendre à l'évidence : Aussi fort et intelligent soit-il, l'Allemand avait réussi à briser les illusions de chacun en miettes, passant ainsi du statut de demi-dieu à celui d'esclavagiste.

    Qui donc avaient bien pu être assez stupides pour se laisser entrainer dans cette idée toute aussi idiote ? Un Prussien lubrique et libidineux, un Italien tellement bonne pâte qu'il écouterait son ami même si celui-ci lui ordonnait de se jeter du haut d'un pont, un Autrichien de compagnie certes agréable mais aussi apte à apprécier l'océan que de courir un 100 mètres sur une jambe les yeux bandés, le susdit esclavagiste accro à la gonflette, une madone des plus magnifique si ce n'était qu'il lui manquait certainement une case, étant la seule à apprécier le moment présent, et bien évidemment, lui, unique représentant asiatique dans cette bande de bras cassés. Qui soit dit en passant ne valait pas mieux que les autres étant donné qu'il avait foncé tête baissé dans le piège comme un ours se jette sur une ruche. Que du beau monde mesdames et messieurs...

    Non pas que le Japon détestait réellement la manœuvre à laquelle il se devait de participer, mais disons qu'il aurait largement préféré le calme et le confort de son jardin, dont la seule source de bruit était le petit clapotis de l'eau du bassin aux carpes. Mais que voulez-vous ? De un il ne savait pas vraiment refuser, toujours avec cette fichue manie de ne pas vouloir vexer un tiers, et de deux c'était la faute du prospectus gavé aux amphétamines adepte de la publicité mensongère, pas la sienne. Bref, toujours était-il qu'à présent, en moins de temps qu'il ne le fallait à Feliciano pour agiter son fier drapeau immaculé lors du début d'une bataille, Kiku s'était retrouvé sur un radeau de fortune, flanqué de Ludwig à ses coté qui dardait d'un regard indescriptible un autre esquif tout aussi miteux servant au transport de l'albinos, du passionné de pâtes et de la plantureuse jeune femme. Roderich lui, avait réussi à échapper à cette mascarade, ou tout du moins à s'en éloigner du plus qu'il n'en était possible, bien campé sur la plage et visiblement intensément soulagé de ne pas avoir à mettre le pied sur les rondins flottants.

    Et voila qui résumait assez bien la situation en somme. Maintenant, retour au présent, à la dynamique, bref, appuyons sur "play" si vous le voulez bien.

    Les vagues plus que houleuses avaient apparemment décidées de faire leur possible pour tenter de renverser les embarcations. Cela ne semblait pas déranger l'équipe adverse, en particulier Italie qui avait le pied marin, et Elizaveta qui était à présent aussi peu vêtue qu'une geisha lors de son mizuage, et aurait fait pâlir d'envie la plupart des femmes un tant soit peu soucieuses de leur apparence. Cette vision en premier lieu inattendu sembla tour à tour étonner, choquer, puis gêner les représentants de la genre masculine. Kiku lui-même se serait sans doute signé s'il avait été chrétien. Fort heureusement, le malaise se dissipa lorsque la cause du trouble générale disparut entre les eaux claires du lagon turquoise. Accroupi sur le radeau de fortune, l'asiatique réajusta la veste de la marine militaire qu'il avait gardé sur les épaule pour se protéger de l'agressivité des rayons solaire, puis il observa avec une attention exagéré "l'ennemi", alias Feliciano et son sourire de bien-heureux insouciant et Gilbert qui semblait aussi passionné que pour un congrès sur la sauvegarde des patates en Haute-Savoie. L'Allemand pensait-il vraiment que tout cela servirait à quelque chose ? Bref, tout un programme... Kiku se décida tout de même à jouer le jeu. Après tout puisqu'il était là, il était inutile de se lamenter pendant des heures. Plus vite lui et les autres auraient satisfait le grand blond comme il se doit, plus vite ils pourraient se reposer au camp, voire même rentrer chez eux ! Ah non... Là il ne fallait pas trop rêver non plus... Mieux valait se contenter de l'espoir de revoir les habitations faite en dernier recours, ce qui n'était déjà pas si mal.


    - Avez-vous une idée de la stratégie à adopter ? Je ne pense pas que ces deux-là soient très dangereux. En revanche, concernant Elizaveta-san...

    Il n'alla pas au bout de sa phrase, c'était inutile. Celui qui n'avait pas compris le sous-entendu concernant la sirène (harpie ?) des mers n'était pas plus doué qu'un ramoloss endormi. Il glissa son regard sur l'eau, cherchant une ombre ou guettant un mouvement en attendant à la fois des ordres et une quelconque réaction, quelque soit sa provenance..
Revenir en haut Aller en bas

Roderich / Autriche


Roderich / Autriche



Lion
Messages : 1735
Age : 33
Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !

Double Comptes : Kemet

RPs en Cours : Sois proche de tes ennemis

They will not control us. We will be victorious.

La ballerine et le musicien

La lumière des premiers flocons

Nuits espagnoles



Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeVen 18 Déc - 14:38

Roderich se frappa le front de consternation, manquant faire tomber l’élégant chapeau de paille très…paysan. Non mais c’était une malédiction ?! Et puis quitte à avoir de la paille sur le crâne, rien ne valait un chapeau de canotier, un must depuis bien longtemps. Mais bon, tiens d’ailleurs en parlant de tête, l’Autrichien se posait de grandes questions existentielles. Il n’avait pu échapper au commentaire que Feliciano lui avait beuglé avec un enthousiasme déconcertant, concernant l’utilisation du drapeau blanc. Sincèrement, Roderich avait eu des instants de tendresses envers Feliciano, lorsqu’il délaissait son image de tyran. Mais… n’avait-il pas alors bercé le petit garçon trop près du mur ? Parce que pour en arriver là, même s’il était descendant de Rome, il y avait des limites, non ?

-Gott in Himmel…


Comment faire pour se sortir de là ? Attendre que Ludwig revienne sur son radeau et s’éloigne sur l’océan pour filer à l’anglaise était une idée comme une autre. Mais…non… Parce que voyez vous, l’île était petite, pas d’échappatoire si ce n’est l’océan, donc si l’Allemand le rattrapait, Roderich pouvait dire adieu à la vie.

Sur les vagues, la bataille avait commencé. L’Autriche ne prenait même plus la peine de regarder. Il avait posé le petit drapeau blanc sur le sable et dessinait des figures du bout des doigts, plongé dans ses pensées. L’homme n’avait jamais été une puissance maritime, ces forces là il ne pouvait les combattre et les dompter. Quant aux règles que cela impliquait, hé bien des runes cabalistiques avaient bien plus de significations à ses yeux.

Une grande lassitude semblait s’être emparée de lui, tandis que les cris et le bruit des éclaboussures lui parvenaient comme étouffés. Un mur de verre s’était-il dressé entre lui et les autres ? Qu’importe. Finalement, Roderich enleva également le chapeau et se releva. Parce que le brun savait une chose : peu importe la discipline, peu importe le combat, rien ne servait d’avoir un arbitre, d’avoir des règles.
Il avait put s’en rendre compte les tous premiers jours de l’Anschluss, lorsque Ludwig combattait, cela était pour gagner, rien d’autre. Pour parodier Machiavel, la fin justifie les moyens…

Alors pourquoi tant d’hypocrisie ?

Tous seraient écrasés par un aigle avide de chair fraîche.

Philosopher sur la guerre n’avait plus rien d’amusant. Roderich jeta un dernier regard aux radeaux plus loin, et tourna les talons.

Et dans l’obscurité de l’avenir, quelque chose approchait inexorablement…

And that’s all ?
Revenir en haut Aller en bas

Ludwig / Allemagne


Ludwig / Allemagne

Admin
L'amour et la haine sont des parents consanguins


Capricorne
Messages : 3306
Age : 34
Localisation : Dans le pays de Goethe

Citation : Save water. Drink beer.
Double Comptes : Roumanie

RPs en Cours : 1. L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ? {Japon
3. Ah les crocrocro... {Kemet
3. Avoir peur d'un enfant {Alsace
4. Comme un homme { Prusse
5. [1997] Faire revivre les mythes | Hellas

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeDim 20 Déc - 20:46

L'équipe partait avec un désavantage numérique, que le meneur auto-proclamé était certain de pouvoir compenser. Kiku était un excellent allié, il suffisait de lui donner assez de motivation. Peut-être qu'en lui promettant du poisson au dîner, cela donnerait au Japon un regain d'intérêt envers l'entrainement. Quoique, Kiku était quelqu'un de réfléchi pensant avec ce qu'il avait dans la tête, et non les envies de son estomac, comme l'Italien qui pour une assiette de pâtes aurait donné son âme au diable. Il faudrait chercher des arguments plus solides pour démontrer au Japon l'importance de cet entrainement, qui pour le moment n'avait pas véritablement commencé et avait des allures de joutes enfantines pour élèves en vacances d'été. Mais Ludwig dut bien se rendre compte que son allié avait trouvé lui-même sa motivation, faisant avancer le radeau avec la maitrise d'une nation connaissant l'élément marin depuis son enfance.

- Avez-vous une idée de la stratégie à adopter ? Je ne pense pas que ces deux-là soient très dangereux. En revanche, concernant Elizaveta-san...

Une méduse échouée sur le sable représentait plus de danger que l'Italie du Nord – car même morte, et réduite à l'état de gelée anglaise, une méduse pouvait vous injecter son venin. Quant à Gilbert... Ludwig préférait garder un oeil sur son frère. Même liés par un lien de famille, cela n'excluait pas des luttes pouvant causer coups et blessures. Gilbert était bien capable, dans le feu de l'action, de briser le nez de son cher bruder en voulant simplement lui tordre pour s'amuser. Délicatesse et nation germanique n'avaient jamais réussi à faire bon ménage.

- Je m'en occupe. Surveillez Feliciano et surtout Gilbert. Sait-on jamais...

L'Allemand retira le bâton de l'eau, transformant la rame en arme défensive. Reculant à l'autre bout de l'esquif, l'homme tenta de percer du regard l'eau claire du lagon. L'onde marbrée cachait ses profondeurs sous des taches plus sombres, offrant une protection à ceux qui s'y tapissaient, loin des regards. Aucune silhouette n'y transparaissait, pas même l'éclat enchanteur d'un poisson tropical. La vue ne pouvant l'aider, Ludwig allait devoir utiliser son ouïe. L'eau clapotait contre les radeaux et les rames, frappant doucement ses obstacles incongrues. Un bruit comparable se fit entendre à l'arrière du radeau. Ludwig ouvrit lentement les yeux, guettant le moindre son, le moindre tremblement sous ses pieds.

Le radeau s'affaissa sous un poids supplémentaire.

La silhouette de la Hongrie s'imprima dans la rétine de Ludwig, silhouette trempée et dégoulinante, les longs cheveux donnant à Elizaveta une allure de spectre japonais. Le bâton allemand frappa l'Hongroise en plein front, la faisant basculer dans l'esquif pour retourner dans les flots. S'assurant d'avoir envoyé son ennemi loin de lui, Ludwig s'approcha du rebord, cherchant une chevelure dans l'eau.

Une main hongroise le saisit par le jambe et le tira dans l'onde, l'obligeant à subir le sort qu'il venait de lui infliger. L'Allemagne, malgré sa force peu commune, fut englouti dans l'eau, sombrant tel un paquebot majestueux qui n'avait pas su se méfier du monde de la mer. Sous l'onde, dans ce monde bleu clair empli de mouvances inconnues, la lutte continuait. Ludwig recevait de multiples coups de la part de la Hongrie, mais tâchait de se défendre de la pointe de son bâton. Mais dans l'eau, les mouvements devenaient pesants et ralentis.

L'air commençant à manquer, Ludwig tâcha de remonter vers l'air libre. Ses bras et jambes brassaient l'onde, poussant son corps vers la surface. La nation avala l'air environnant à grandes goulées. Le sel lui piquait les yeux. Désagréable sensation. Clignant, crachant l'eau salée hors de sa gorge, l'Allemand tâchait de se repérer. Sauf qu'il ne voyait plus aucun des radeaux. S'était-il tant éloigné que cela ? … La malédiction autrichienne l'avait touchée.

Spoiler:


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Jeu 21 Jan - 18:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://so-yuyu.livejournal.com/

Elizaveta / Hongrie


Elizaveta / Hongrie

Királynője Serpenyő


Balance
Messages : 1678
Age : 36
Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton

Citation : Let's frying paning love ♥
Double Comptes : Germania

RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

Contemporain : Dans les ombres des légendes (avec Vlad)


Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitimeLun 21 Déc - 15:23

Elizaveta se terrait sous l’esquif, essayant de deviner par les bruits sur le bois ce que pouvaient bien faire le Japonais et l’Allemand. De toute façon, il ne fallait pas qu’elle tarde avant de manquer d’oxygène. S’assurant que ses adversaires étaient à l’autre bout du radeau, Elizaveta se laissa glisser pour remonter silencieusement à la surface, sans bulles, sans reprise trop violente de sa respiration, bien que ses poumons commençaient fortement à réclamer.

Parce qu’Elizaveta prenait tout défi au sérieux, il en allait de son honneur !

Elle hissa le haut de son corps sur le radeau adverse, ses longues mèches de cheveux châtains trempées lui collaient au visage, l’empêchant de voir ce qu’elle voulait. Déjà que ses yeux brûlaient à cause du sel, elle ne devrait pas trop se fier à sa vue. Mais déjà, un coup sur son front la renvoya d’où elle venait.

Au vu de la force, cela ne pouvait être que Ludwig. Elle eut à peine le temps de prendre un peu d’air avant de sombrer. Son front la brulait, le sel attaquait une plaie : Ludwig avait dû lui entailler l’arcade sourcilière, rien de grave. Ne pas laisser la moindre place à la moindre douleur qui pourrait, pour un simple gémissement, vous faire perdre un bien précieux oxygène. Instinctivement, malgré le fait que l’eau de mer irritait très fortement ses yeux, elle ouvrit ses derniers, afin de se repérer et de filer sous le radeau.

Elle voyait l’ombre du grand blond tout au bord du radeau… L’imprudent…
La Hongroise décida de tenter sa chance. Aussi vite qu’elle put, elle se glissa vers le bord, attrapa à deux mains l’une des chevilles de Ludwig et tira autant qu’elle put afin de le déséquilibrer. Elle sentit un corps passer près d’elle mais pour la seconde, ce n’était pas sa priorité. Il fallait qu’elle respire. L’effort physique lui avait réclamé pas mal d’oxygène, qu’elle avait laissé échapper de ses narines durant l’attaque.

Elle remonta, le temps d’une puissante goulée d’air marin avant de replonger. Elle avait beau être désarmée, elle avait encore des mains et des pieds et ne se gênait pas pour frapper la montagne de muscles qui essayait de l’atteindre avec son bâton mais ce dernier semblait plus gêner ses mouvements qu’autre chose.

Quant à elle… Elle avait l’habitude de nager et de se battre, de se défendre en milieu aquatique, d’échapper comme un poisson à ses adversaires. L’équipe nationale de Hongrie de water-polo n’était-elle pas une des meilleures du monde ? Elle voulait encore frapper Ludwig, mais celui-ci remontait déjà, brassant puissamment l’eau.

Elle s’éloigna de quelques mètres de lui, histoire d’être hors d’atteinte de Ludwig et de son grand bâton pour remonter respirer. Elle le regardait tousser, cracher, ses mèches blondes collant à son front, ses grands yeux bleus semblant perdus.

- Je t’ai eu, Ludwig ! Ne me sous-estime jamais, c'est pas parce que je suis une femme qu'on doit me croire faible !

Mais il ne semblait pas l’écouter, ni même faire attention à elle. Non il scrutait les environs. Elizaveta regarda autour d’elle : pas de radeaux sur la mer et pas de Roderich sur la plage.

Problème.

Qu’ils aient perdu Gilbert, Kiku et Feliciano… Cela passait au second plan. Kiku et Feliciano étaient des marins par nature. Ils sauraient bien se retrouver. Gilbert… Il s’est toujours sorti de toutes les galères possibles et imaginables, elle ne se faisait pas de soucis pour lui.

Mais Roderich… Il avait disparu de la plage. Et Elizaveta savait pertinemment que quand Roderich essayait d’aller quelque part, il se retrouvait souvent à l’opposé. Peut-être s’était-il fait capturer par les Alliés ?
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé




Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Vide
MessageSujet: Re: Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]   Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Le travail, c'est la santé...! ♪ [Ludwig]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
{ Hetalia RPG } :: Mémoire Collective :: @ Corbeille :: @ Rps abandonnés-