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 [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA]

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Natalya A. / Biélorussie


Natalya A. / Biélorussie

Russie blanche maculée de sang


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[1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Vide
MessageSujet: [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA]   [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Icon_minitimeLun 13 Juin - 0:08

Appuyée contre un mur, les bras croisés sur sa poitrine menue, Biélorussie balayait de son regard vide d’émotions la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle accordait une attention succincte à chaque élément de ce décor trivial, des feuilles négligemment laissées sur la table large trônant dans la salle au sol jonché de divers emballages roulés en boule et tout aussi insouciamment jetés par celui qu’elle attendait présentement.

En effet, alors qu’elle avait franchi le pas de la porte de son pas placide coutumier, celui que caractérisait le discret friselis de sa robe, Amérique l’avait pris par l’épaule et, la gratifiant de l’un de ses énormes sourires éclatants d’une blancheur presqu’excessive, lui avait demandé de l’attendre une fois la réunion terminée car il devait lui ‘‘causer de deux-trois petits trucs’’. Ces deux-trois petits trucs, elle le savait pertinemment, n’étaient autres que l’expulsion de l’ambassadeur américain.
De ce fait, elle devinait – ou croyait deviner – sans aucune difficulté que le sourire qui lui avait été adressé et l’insouciance avec laquelle l’autoproclamé lui avait adressé la parole étaient tous deux aussi factices que la candeur constamment arborée par son frère.

Une mèche au blond d’argent taquinant depuis quelques instants son faciès diaphane, elle la replaça derrière l’oreille d’un geste sec tandis qu’elle tentait de se figurer comment se déroulerait cette confrontation.
Le jeune homme afficherait-il une exubérante stupidité, pareille à celle qui le définissait habituellement ; ou s’avèrerait-il plus grave, plus sombre, plus… menaçant qu’à l’accoutumée ? Essaierait-il, dans un élan de fureur que l’on le lui connaissait guère, de la frapper ? Elle élimina cette hypothèse tout de suite après l’avoir laissée naître en son esprit du fait que, de son avis, ce léger incident ne méritait assurément pas qu’on en vînt aux mains.
De toute manière, quoi qu’il se passât lors de cette discussion, Natalya demeurait certaine que les choses tourneraient en sa faveur. Après tout, elle était parée à toute éventualité, le mensonge et le maniement du couteau étant tous deux des domaines qu’elle maîtrisait admirablement bien.

Peu lui importait qu’elle s’apprêtât sans doute à affronter la nation la plus prédominante en ce monde, elle ne craignait nullement ce qui n’était, au final, qu’un garçonnet auquel on aurait confié trop de puissance.
Bien qu’ils eussent le même âge, bien qu’il eût vécu plus longtemps en tant que nation indépendante, la Biélorusse se considérait comme ayant été plus éprouvée par les affres de la guerre, de la famine, de tous ces malheurs, somme toute, qui pouvaient s’abattre sur un individu de leur genre.
De plus, elle se jugeait bien plus subtile que cet imbécile heureux d’Alfred, elle n’aurait donc aucun mal à se défendre des accusations dont il l’accablerait.

Véritablement, elle n’attendait qu’une chose, que l’Américain arrivât afin de régler au plus vite cette affaire qu’elle maudissait surtout pour l’avoir empêchée de rentrer avec Russie.
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[1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Vide
MessageSujet: Re: [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA]   [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Icon_minitimeSam 18 Juin - 14:44

Spoiler:

Quand on avait annoncé à Alfred que son ambassadeur en Biélorussie était vivement prié « avec les sentiments les plus distingués » de quitter le pays sans aucune explication valable, l'américain avait avalé le cornichon de son hamburger de travers et avait essuyé une toux violente et pleine de vinaigre dont il mit près d'un quart d'heure à se remettre.

What-is-this-fucking-bullshit ?!

L'optique américaine avait été bien évidemment de réagir tout de suite, il devait contacter Natalya. Tant pis pour le décalage horaire, tant pis si elle le menaçait de faire pire après. Mais il voulait avoir une explication. Maintenant. Le seul hic auquel il n'avait pas pensé, était que la biélorusse était là, sur le sol américain, à accompagner Ivan comme d'habitude pour tenter d'éliminer toute la pseudo concurrence qui pouvait lui tourner autour sans que le principal intéressé ne s'en rende compte.

Encore une réunion comme il y en avait des milliers qui allait se transformer en une joyeuse fête pleine de couleurs toutes droit sorties d'un Walt Disney, avec bien sûr les animaux qui parlent, les licornes pour faire plaisir à Arthur, des chansons à chaque fois qu'il prononçait un mot amusant à la limite du « Est-ce que ça va ? » - « Il-va-biiiiiien ♫ » et la morale pleine de bonnes intentions à la fin. Parce que ça fait toujours trop plus la classe comme ça. Et ça éduque les jeunes en même temps.

Et bien sûr, Alfred avait encore conduit tout ça d'une main de maître. Il avait, par ailleurs pris soin de coincer Natalya dans un coin pour la gratifier d'un magnifique sourire d'une blancheur éclatante (il fallait dire qu'il venait de se faire un détartrage et un blanchissement des dents juste avant pour essayer d'amadouer un peu tout le monde. Parce que copain photoshop n'était pas là pour une fois pour changer les apparences). L'américain avait réussi à lui faire comprendre, sans manger en parlant, digne du miracle d'une star qui n'a pas subit de chirurgie (impossible), qu'il avait deux ou trois petits trucs dont il avait à lui parler. Et en la fixant avec son grand sourire on ne pouvait deviner la colère dans laquelle il était encore.

Alfred marchait rapidement dans les couloirs menant à son bureau. Hamburger dans la bouche, il enfournait chaque bouchée à la vitesse d'un boeing, semant ses papiers d'emballage comme le Petit Poucet.

Il pensait à ce moment où on lui avait appris que Natalya avait viré son ambassadeur. Il allait l'entendre. Non il n'allait pas s'énerver, ce n'était pas la nature du blond à lunettes. Lui tout ce qu'il voulait c'était une explication. Une raison très méga beaucoup valable de la part du pays slave parce que les canalisations, c'était trop facile.

Il poussa en trombe la porte de son bureau, et se dirigea vers le meuble en slalomant entre les papiers, les gobelets de Coca, les papiers d'hamburger et de McDo qui trainaient. Au passage, il prit le soin de finir son sandwich, en tentant de ne pas lécher le papier et le roula en boule avant de le lancer derrière lui, se doutant bien que cela allait atterrir comme un missile nucléaire sur la tête de la Biélorussie qui attendait apparemment depuis on bout de temps.

The HERO is in da place, Bro' !

Théâtralement, il s'assit sur sa chaise de président, en cuir, la totale « I'm ze Boss ». Chopa une vieille bouteille de coca qui trainait et en bu une gorgée. Il porta alors son regard vers la nation féminine et reposa la bouteille.

« Alors ? »
Il prit appui sur son bureau et recula avec sa chaise, tournant sur lui même comme un gamin dont l'âge mental frisait les cinq ans. Il comptait régler cette histoire pour tout le monde. Tel un héros, il comptait sauver la face de tous ces ambassadeurs virés pour une connerie plus grosse que le nez de Russie. Il s'arrêta d'un coup de tourner, tout souriant et la jaugea un instant avant de lancer innocemment :

« Tu n'as pas une explication valable à me donner ? »
Les Etats-Unis était en colère, cela ne se voyait absolument pas. Mais le sourire avec lequel il la dévisageait en attendant sa réponse était aussi faux et hypocrite que les seins de Pamela Anderson.


Dernière édition par Alfred / Etats-Unis le Jeu 7 Juil - 21:47, édité 1 fois
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Natalya A. / Biélorussie


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[1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Vide
MessageSujet: Re: [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA]   [1998] Mais enfin, il ne s'agissait que de réparer les canalisations, rien d'autre. [USA] Icon_minitimeSam 18 Juin - 15:47

Alors que, commençant à s’impatienter, Biélorussie avait attrapé une mèche de ses cheveux au blond d’argent pour la tortiller autour de son index, la porte qu’elle fixait d’un regard traduisant de façon inquiétante son agacement s’ouvrit brusquement devant le rustre personnage qu’elle attendait depuis bien longtemps déjà.
Cette longue attente était sans doute motivée par un puéril désir de vengeance ou par ces principes pseudo-héroïques stupides. Dans les deux cas, le résultat demeurait le même, une envie latente d’égorger ou d’éventrer l’Américain se faisait sentir. Envie à laquelle elle n’obéirait aucunement, toutefois, les relations de leurs pays étant déjà pour le moins tendues.

Elle le suivit des yeux tandis qu’il se dirigeait jusqu’à son bureau sans lui accorder ne serait-ce qu’un coup d’œil et retint à grand’ peine une grimace de rage lorsqu’elle reçut un emballage d’elle ne savait quoi en pleine figure, ramassant tout de même la boule et la serrant convulsivement dans sa main tremblante d’une colère croissante.
Si cet imbécile continuait ainsi, elle risquait bien d’écourter leur entretien d’un couteau promptement planté entre ces deux prunelles au cérulé illuminé d’une bêtise assumée avec outrecuidance.
Elle l’observa tout aussi silencieusement s’installer à son bureau et boire un peu de ce Coca-Cola dont elle ne souhaitait nullement connaître l’ancienneté, au vu de l’état anarchique de cette pièce. Cela, par ailleurs, gâchait l’admirable solennité qui aurait pu caractériser les lieux – comme le propriétaire l’avait assurément voulu, au vu du mobilier choisi – s’il n’y régnait pas un désordre semblable à celui d’une chambre d’adolescent.

« Alors ? »

Si Natalya n’avait pas été la jolie poupée vide d’émotions qu’elle était, elle aurait lâché un ricanement indigné.
Visiblement, les Etats-Unis ne jugeaient guère utiles de se livrer tout d’abord aux politesses habituelles dans la société d’aujourd’hui puisqu’il ne daignait accorder à son interlocutrice un trivial ‘‘Bonjour, comment vas-tu ?’’. Peu importait à l’intéressée, néanmoins, comme elle se fichait elle-même de ces courtoisies qui ne seraient présentement que d’une hypocrisie écœurante.
Elle s’apprêtait à lui répondre lorsqu’elle le vit tourner sur lui-même, de pareille manière qu’un enfant aux plaisirs définis par une simplicité presque sotte. Cette vue risible lui arracha un rictus méprisant qu’elle ne put empêcher de fleurir sur ses fines lèvres.
Rictus qu’elle ne tenta nullement de faire disparaître lorsque, cessant tout à coup, Alfred plongea ses orbes cobalts dans les siens, violacés.

« Tu n’as pas une explication valable à me donner ? »

Pour le moment peu désireuse de répondre, la Biélorusse préféra s’adonner à la scrutation froide de son vis-à-vis.
Il arborait toujours ce sourire digne de l’une de ces stars hollywoodiennes, quoiqu’il se mêlait à une certaine joie de vivre qui rendait le tout plus honnête. Tout du moins paraîtrait-il plus honnête si les iris du jeune ne se teintaient pas d’un bleu plus sombre qu’à l’accoutumée, plus proche des cieux annonciateurs de terrifiants orages que des firmaments éclairés des plus allègres rayons de soleil.
La jeune femme ne pouvait s’empêcher cette maîtrise presque parfaite des émotions, un talent que nul être connaissant un tant soit peu Amérique ne lui conférerait.
Si elle n’avait pas été elle-même familière aux techniques permettant de masquer ses sentiments derrière d’autres états d’âme créés de toute pièce, elle aurait cru sans tergiverser une seule seconde à l’énergie innocence que l’autre affichait.
D’ailleurs, même elle ne réussissait pas véritablement à déterminer si cela dissimulait une petite colère de gamin au caprice insatisfait ou une fureur d’homme omnipotent sur ce monde dont on avait contrarié les projets.

Agacée de rester ainsi, Biélorussie quitta le mur sur lequel elle s’accotait pour venir s’asseoir sur le bureau de la superpuissance, peu soucieuse de le contrarier et même envieuse de le voir perdre ses moyens face à cette glaciale provocation.

« Une explication valable à te donner ?, fit-elle finalement. Il me semble que moi comme mon gouvernements avons déjà donné une explication valable mais si tu as besoin que je la répète pour mieux la comprendre… Les canalisations du bâtiment étaient défectueuses, leur réparation se faisait urgente, voilà tout. Quelle autre explication voudrais-tu que je te donne ? »

Sur ces paroles, elle dégagea d’un geste de main à la grâce indolente ses cheveux qui venaient chatouiller son visage d’albâtre, puis elle posa une fois de plus sur son allocutaire un regard à la sombreur violine, fort semblable à la couleur que prenaient certaines ecchymoses, celles que la Slave se voyait désireuse de faire apparaître sur la peau imperceptiblement brunie du blond.
Frustrée du fait qu’elle ne pût rien en faire, elle serra avec plus d’insistance la boule de papier qu’elle gardait toujours et, de son autre main, partit le plus discrètement possible à la recherche de son couteau, occulté par les froufrous de sa robe.

Bien sûr, elle ne pourrait pas non plus marquer le jeune homme de cruelles coupures et le fait de tenir son arme sans jamais la sortir l’irritait davantage encore, mais si jamais l’ire se faisait véritablement trop pressante, elle avait bien le droit de lui jeter la boulette qu’il avait lui-même lancée quelques instants auparavant.
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