Yeaaah ! Deux survivants ! Trois pour le prochain ?

Reste plus qu'à éditer le premier post. \o/

Quelque chose clochait. Quelque chose clochait dans l'attitude de Suisse et Cuba ne pouvait s'empécher de suivre chacun de ses mouvements d'un air méfiant, surtout quand il pose ses mains sur Ly. Puis il supporta sans un mot le regard de l'autre, son début de phrase.... il ne saurait jamais ce que l'autre voulait dire.

l'explosion de violence ne le surprit pas... qui voudrait mourir après tout ! mais il se déplaça légèrement, juste de quoi pouvoir intervenir rapidement si il voulait s'en prendre à la Vietnamienne. Sauf que le Suisse n'en avait rien à faire de l'asiatique, il préférait se faire un Cubain.

Ensuite... ensuite il ne saurait jamais ce qu'il s'était passé. Pourquoi le blond avait soudain retourné l'arme contre lui-même. Pourtant d'un coté; il aurait bien voulu face à ce corps qui s'effondrait, et de la carcasse sorti une fumée.

Joaquin ferma brièvement les yeux.

C'était fini...

D'un pas lent il s'approcha du cadavre et s'accroupit, pour lui fermer les yeux avec un murmure sincère.

Muchas gracias Suisse...

Ensuite il se releva et s'approcha de la jeune fille qui pleurait toujours et passa un bras autour d'elle. Si elle avait été coupable, il ne serait plus là.

-"C'est fini. Ta famille peut reposer en paix maintenant... même Chine. Ils peuvent tous reposer en paix..."

Un dernier regard au corps blond.

- Allez viens

J'ai fait le bon choix...

Elle n'en revenait pas. Elle qui avait voté deux fois contre Cuba, avait décidé de changer d'avis... Et ce changement les avait sauvé. Elle, et Joaquin. Mais quel était le prix à payer pour tuer tous les possédés? Ils étaient une quinzaine. Ils n'étaient plus que deux. Ils avaient tous souffert, survivant vainement alors qu'autour d'eux, leurs amis, leurs proches se faisaient froidement assassiner. Et maintenant... Le dernier possédé s'était lui-même donné la mort, donnant la victoire aux innocents.

Mais quelle victoire...
Et quels innocents.

Tous. Tous les élèves étaient innocents. Levant les yeux vers un coin de la salle de classe, Lý vit la caméra de surveillance, si petite et si discrète, qui brillait de son unique oeil rouge.

- Ludwig...

Il savait tout depuis le début, mais il n'avait pas pu les aider, coincé dans la salle des surveillants. Et maintenant, il fallait tout oublier. Et vivre. Mais comment? Elle avait perdu sa famille, ses meilleurs amis, celui qu'elle aimait...
Elle se tourna vers Joaquin et s'avança vers lui.

- Je... Je suis désolée d'avoir douté.

A quoi bon? Il n'y avait plus qu'eux deux. S'excuser ne servirait à rien. Ils étaient tous morts. Puis Lý sentit un courant d'air dans sa nuque.

- Vous...

Ils étaient là. Tous là. Translucides comme des fantômes, presqu'invisibles tant le soleil brillait aujourd'hui. Elle avait longtemps caché son secret, qu'elle aussi voyait les esprits. Arthur, Alfred, Elizaveta, Yao tout le monde...

Et un timide sourire naquit sur son visage, alors que Joaquin passait un bras autour de ses épaules pour la consoler.

- Allez viens...